Voici un cas d'école extrêmement intéressant en tant que parfaite illustration de la pratique de la «démocratie » en France, telle que la voient nos dirigeants actuels.
Examinons les faits bruts :
Le 25 juillet, devant la permanence d'une députée LREM (La Régression En Marche) de Seine-Maritime, cinq militants de Génération Identitaire brandissent des pancartes et banderoles clamant, au mot près, les slogans suivants : "Aidez les Français, pas les Africains", "Pensez à nos emplois, pas à la diaspora", "Pour aider l'Afrique, moins de défiscalisation, plus de remigration".
On constate donc que les slogans sont polis, les revendications dénuées de toute agressivité. Bien entendu, cette manifestation fut parfaitement pacifique, décontractée, sans aucun signe de violence verbale, encore moins physique, sans aucune gêne de circulation et sans aucune dégradation de quoique ce soit.
Cette manifestation, qu'on soit d'accord ou pas avec son mot d'ordre, est donc objectivement le plus parfait exemple d'exercice de la liberté d'expression dans une démocratie digne de ce nom. Des jeunes patriotes viennent exprimer leur désaccord devant la députée keffir qui, chargée de la relation France-Afrique, est à l'origine d'un projet de loi visant à établir une défiscalisation des transferts d'argent vers l'Afrique. Au passage, on constate déjà que l'argent gagné par les immigrés et/ou distribué généreusement par nos prestations sociales nationales s'évadent de l'économie française où pourtant il pourrait être bien utile. Mais cela ne suffit pas à nos collabos immigrationistes. Il faut en plus que ces transferts d'argent soient fiscalement indemnes.
Voyons maintenant les réactions que cette manifestation irréprochable d'un point de vue démocratique a engendré.
Bien entendu, la keffir en question a réagi en se plaignant sur twitter de ce qu'elle considère sans doute comme un geste de lèse-majesté : Pensez ! Des gens, Français de souche, eux, osent contester sa prise de position d'immigrée voulant favoriser économiquement d'autres immigrés, aux dépens des nationaux! Incroyable ! Mais de quel droit osent-ils ?
Bref, réaction normale.
Mais la suite est merveilleuse. La garde et l'arrière-garde de l'exécutif et de tout ce que nos élites au pouvoir comptent de bien-pensants, se précipitent sur twitter pour soutenir avec des cris d'orfraie leur collègue keffir.
Jugez plutôt le vocabulaire utilisé :
Le nouveau premier sinistre : « attaques indignes », « face à la haine, la République doit s'unir... » patin couffin.
Son compère dans la traîtrise vis à vis de LR, nouveau sinistre de l'Intérieur : « comportements ignobles », « idéologie haineuse », « groupuscule extrémiste».
Le nouveau sinistre de la Justice qui-jamais-n'acceptera-d'être-ministre-de-la-justice : « groupuscule qui répand le racisme et la haine ».
Même le Modem dont les militants se réunissent tous en AG dans une cabine téléphonique, a cru de son devoir de hurler avec les loups : « Ils sont pleutres et hargneux », parlant des militants de Génération Identitaire.
Haine ? Hargneux ? Mais de quel côté, à l'évidence, se trouvent la haine et la hargne dans cette affaire ?
Pleutre ? Mais qui sont les pleutres, en l'occurence ? Ceux qui osent se dresser, seuls, contre le Système en place ou ceux qui hurlent avec lui, bien protégés à l'abri de sa force institutionnelle?
Racisme ? Quel racisme ? Y-a-t-il racisme à chaque fois que la personne dénoncée et mise en cause n'a pas la peau blanche, Monsieur l'Avocat-dont-l'honneur-se-trouve-tout-entier-dans-sa-charge-de-défendre-un-terroriste-islamique-tuant-des-enfants-dont-le-seul-tort-est-d'être-juif ? (voir affaire Mehra)
Ainsi se pose la question cruciale, derrière cette affaire :
Comment s'appelle un régime qui ne tolère aucune manifestation pacifique à l'encontre d'une de ses décisions politiques, et la dénonce publiquement avec les termes les plus infamants?
Une dictature.
CQFD.
Cette petite manifestation locale qui, de l'aveu même de la députée en question, ne rassemblait que 5 personnes, et donc aurait pu passer parfaitement inaperçu, a attiré l'attention des plus hautes sphères politiquement correctes parisiennes. En réaction, elles ont cru opportun de braquer les projecteurs des réseaux sociaux dessus. C'est parfait ! L'avantage est double, quoique probablement pas voulu par ces mêmes juges inquisiteurs :
d'abord d'avoir dévoilé leur idéologie dictatoriale devant ceux qui aurait pu encore en douter,
ensuite d'avoir porté à la connaissance du grand public français, ce projet de spoliation fiscale en faveur des immigrés et à son propre dépens.
On peut sans risque de se tromper, estimer que s'il n'y avait pas eu cette petite manifestation et ce concert de critiques haineuses et injurieuses, ce projet de loi aurait été très discrètement mis sur la table de l'Assemblée, au cœur de l'été, pendant les vacances des citoyens. Bravo donc à Génération Identitaire.
Comme quoi, nos gouvernants peuvent être à la fois d'authentiques dictateurs et de parfaits crétins dans leur communication.