Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 26 juillet 2020

La France, une dictature? Cas d'école.


Voici un cas d'école extrêmement intéressant en tant que parfaite illustration de la pratique de la «démocratie » en France, telle que la voient nos dirigeants actuels.


Examinons les faits bruts :

Le 25 juillet, devant la permanence d'une députée LREM (La Régression En Marche) de Seine-Maritime, cinq militants de Génération Identitaire brandissent des pancartes et banderoles clamant, au mot près, les slogans suivants : "Aidez les Français, pas les Africains", "Pensez à nos emplois, pas à la diaspora", "Pour aider l'Afrique, moins de défiscalisation, plus de remigration".


On constate donc que les slogans sont polis, les revendications dénuées de toute agressivité. Bien entendu, cette manifestation fut parfaitement pacifique, décontractée, sans aucun signe de violence verbale, encore moins physique, sans aucune gêne de circulation et sans aucune dégradation de quoique ce soit.


Cette manifestation, qu'on soit d'accord ou pas avec son mot d'ordre, est donc objectivement le plus parfait exemple d'exercice de la liberté d'expression dans une démocratie digne de ce nom. Des jeunes patriotes viennent exprimer leur désaccord devant la députée keffir qui, chargée de la relation France-Afrique, est à l'origine d'un projet de loi visant à établir une défiscalisation des transferts d'argent vers l'Afrique. Au passage, on constate déjà que l'argent gagné par les immigrés et/ou distribué généreusement par nos prestations sociales nationales s'évadent de l'économie française où pourtant il pourrait être bien utile. Mais cela ne suffit pas à nos collabos immigrationistes. Il faut en plus que ces transferts d'argent soient fiscalement indemnes.


Voyons maintenant les réactions que cette manifestation irréprochable d'un point de vue démocratique a engendré.

Bien entendu, la keffir en question a réagi en se plaignant sur twitter de ce qu'elle considère sans doute comme un geste de lèse-majesté : Pensez ! Des gens, Français de souche, eux, osent contester sa prise de position d'immigrée voulant favoriser économiquement d'autres immigrés, aux dépens des nationaux! Incroyable ! Mais de quel droit osent-ils ?

Bref, réaction normale.


Mais la suite est merveilleuse. La garde et l'arrière-garde de l'exécutif et de tout ce que nos élites au pouvoir comptent de bien-pensants, se précipitent sur twitter pour soutenir avec des cris d'orfraie leur collègue keffir.


Jugez plutôt le vocabulaire utilisé :

Le nouveau premier sinistre : « attaques indignes », « face à la haine, la République doit s'unir... » patin couffin.

Son compère dans la traîtrise vis à vis de LR, nouveau sinistre de l'Intérieur : « comportements ignobles », « idéologie haineuse », « groupuscule extrémiste».

Le nouveau sinistre de la Justice qui-jamais-n'acceptera-d'être-ministre-de-la-justice : « groupuscule qui répand le racisme et la haine ».

Même le Modem dont les militants se réunissent tous en AG dans une cabine téléphonique, a cru de son devoir de hurler avec les loups : « Ils sont pleutres et hargneux », parlant des militants de Génération Identitaire.


Haine ? Hargneux ? Mais de quel côté, à l'évidence, se trouvent la haine et la hargne dans cette affaire ?

Pleutre ? Mais qui sont les pleutres, en l'occurence ? Ceux qui osent se dresser, seuls, contre le Système en place ou ceux qui hurlent avec lui, bien protégés à l'abri de sa force institutionnelle?

Racisme ? Quel racisme ? Y-a-t-il racisme à chaque fois que la personne dénoncée et mise en cause n'a pas la peau blanche, Monsieur l'Avocat-dont-l'honneur-se-trouve-tout-entier-dans-sa-charge-de-défendre-un-terroriste-islamique-tuant-des-enfants-dont-le-seul-tort-est-d'être-juif ? (voir affaire Mehra)


Ainsi se pose la question cruciale, derrière cette affaire :

Comment s'appelle un régime qui ne tolère aucune manifestation pacifique à l'encontre d'une de ses décisions politiques, et la dénonce publiquement avec les termes les plus infamants?

Une dictature.

CQFD.


Cette petite manifestation locale qui, de l'aveu même de la députée en question, ne rassemblait que 5 personnes, et donc aurait pu passer parfaitement inaperçu, a attiré l'attention des plus hautes sphères politiquement correctes parisiennes. En réaction, elles ont cru opportun de braquer les projecteurs des réseaux sociaux dessus. C'est parfait ! L'avantage est double, quoique probablement pas voulu par ces mêmes juges inquisiteurs :

  • d'abord d'avoir dévoilé leur idéologie dictatoriale devant ceux qui aurait pu encore en douter,

  • ensuite d'avoir porté à la connaissance du grand public français, ce projet de spoliation fiscale en faveur des immigrés et à son propre dépens.

    On peut sans risque de se tromper, estimer que s'il n'y avait pas eu cette petite manifestation et ce concert de critiques haineuses et injurieuses, ce projet de loi aurait été très discrètement mis sur la table de l'Assemblée, au cœur de l'été, pendant les vacances des citoyens. Bravo donc à Génération Identitaire.

Comme quoi, nos gouvernants peuvent être à la fois d'authentiques dictateurs et de parfaits crétins dans leur communication.

jeudi 23 juillet 2020

Cocu mais content!


- Bonjour monsieur le banquier !

- Bonjour monsieur Macreux !

- J'espère que vous avez de bonnes nouvelles pour moi !

- A quel sujet, monsieur Macreux ?

- Ben, au sujet de ma demande de financement, vous savez, à cause de la maladie qui a frappé ma famille et qui l'a mise KO...

- Ah oui ! En effet, j'ai de très bonnes nouvelles à vous annoncer ! La direction a effectivement accepté de vous financer !

- Ah super ! Je ne regrette pas de vous avoir consulté ! C'est ma femme qui va être contente !

- Je dois vous dire que ça n'a pas été facile, j'ai négocié âprement pour vous auprès de la Direction Centrale. Mais vous êtes un bon client et j'ai finalement eu gain de cause !

- Formidable ! Vous savez, nous sommes nombreux à avoir été frappés par cette épidémie, et j'ai convaincu mes compagnons d'infortune de vous solliciter.

- Oui, je sais, monsieur Macreux. Vous êtes d'ailleurs parmi ceux qui ont été le plus touchés. Peut-être n'avez-vous pas toujours fait ce qu'il y avait à faire pour limiter les dégâts, si?

- Euh, mais si, tout à fait... ! Je suis extrêmement satisfait de la façon dont j'ai géré cette épidémie !

- Alors pourquoi la grande majorité d'entre vous s'en est sortie bien mieux ? Monsieur Pologne, madame Allemagne, monsieur Grèce, monsieur Hongrie, monsieur Suisse et j'en passe...

- Bon, euh... Ce n'est peut-être pas la question aujourd'hui ! Vous étiez en train de me dire que ma demande de financement avait été acceptée...

- Oui, vous avez raison, revenons à nos moutons... à tondre ! Nan, j'rigole, monsieur Macreux, faut bien rire un peu, non ? Un peu d'humour, ça fait du bien !

- Vous avez donc accepté notre demande commune de 1500 milliards d'euros dont 750 de subventions et autant en possibilité de prêts. C'est bien ça ?

- Euh, non, pas tout à fait monsieur Macreux ! Comme vous y allez ! Rappelez-vous, je vous avais dit que c'était bien trop et vous avez finalement demandé 750 milliards d'euros dont 500 milliards en subventions et 250 en prêts !

- Ah... Et nous avons donc eu satisfaction sur ces montants...

- Euh non, pas tout à fait, monsieur Macreux ! La Direction vous octroie à tous un total de 750 milliards et...

- Mais c'est super, ça !

- Attendez, je n'ai pas fini. Sur les 750 milliards, vous aurez collectivement 390 milliards de subventions.

- Sur les 750 que nous avions demandés initialement ? Mais c'est la moitié seulement, ça !

- Bravo monsieur Macreux, vous êtes fort en calcul mental !

- Ah...ouais...mais c'est la moitié quand même...

- Mais vous pourrez donc collectivement emprunter à hauteur de 360 milliards d'euros !

- Bon mais, moi personnellement, je vais avoir combien en subventions ?

- 40 milliards, monsieur Macreux. C'est pas formidable, ça ?

- Oui, bien sûr... Mais mes compagnons d'infortune, ils ont combien ?

- Ça dépend. Plus ils ont été touchés, plus ils toucheront !

- Mais j'ai été durement touché, vous l'avez dit vous-même !

- Ben, monsieur Italie et monsieur Espagne toucheront près de trois fois ce que vous touchez !

- Trois fois plus???? Et ma collègue Allemagne, qui s'en est bien mieux sortie ?

- A peine moins que vous : 30 milliards.

- Et monsieur Pologne qui a beaucoup moins souffert que moi ?

- Il aura autant que vous.

- Ben dites-donc, vous êtes sûr que c'est bien logique, tout ça ?

- Mais vous pourrez aussi emprunter, pour compléter votre besoin en financement !

- Ah bon ! Ça va, alors !Je suis rassuré!

- Oui ! Je vous l'ai dit. Il y a une enveloppe totale pour vous tous, de 360 milliards !

- Qu'il faudra rembourser ?

- Ben, bien sûr, monsieur Macreux, puisqu'il s'agit d'un prêt...

- Et je rembourserai à hauteur de ce que je vais emprunter, sans doute ?

- Euh, pas tout à fait... Vous rembourserez en proportion de votre participation dans notre budget de fonctionnement !

- Je ne comprends pas...

- Eh bien, vous participez actuellement à hauteur de 20% de notre budget de fonctionnement. Donc vous rembourserez à hauteur de 20% de la somme totale empruntée par vous tous.

- Donc j'aurai à rembourser à hauteur de 20% des 360 milliards prêtés, c'est-à-dire... euh...voyons... ça fait....

- 72 milliards d'euros, monsieur Macreux.

- Ah quand même... !

- En fait, un peu plus, parce que, voyez-vous, certains de vos compagnons ont négocié avec la Direction une baisse de leur niveau de contribution dans notre budget de fonctionnement. Donc, si certains payent moins, vous aurez, vous, à payer un peu plus, pour compenser...

- Finalement, pour se résumer, je vais avoir 40 milliards de subventions, mais je vais avoir près de 80 milliards à rembourser pour les emprunts que nous ferons tous, c'est bien ça ?

- Tout à fait, monsieur Macreux ! Vous avez un sens aigu de la concision. On a bien raison de vanter votre intelligence...

- Euh, oui... bien sûr... bon, je vois, je vois... Bon, mais ces 40 milliards de subventions, je pourrai au moins les dépenser comme je veux, bien sûr ?

- Ah bah non ! On vous dira comment les dépenser, et où...

- Ah bien, bien. Bon bah, merci monsieur le banquier, je vais, de ce pas, annoncer toutes ces bonnes nouvelles à ma famille que je vais convoquer d'urgence en réunion exceptionnelle dès ce soir ! Ah, elle va  voir comme je me suis bien débrouillé pour obtenir toutes ces aides ! Aussi bien débrouillé que pour faire face à cette épidémie ! C'est dire !!!


Monsieur Macreux ayant tourné les talons et refermé la porte du bureau, le banquier se tourne vers son collègue qui avait assisté à l'entretien sans piper mot, mais en ayant de plus en plus de mal à contenir un fou-rire.

- Non mais, tu l'as entendu ? Je ne le crois pas ! Plus couillon que lui, tu meurs !!!



lundi 6 juillet 2020

Pour rire dans cet Occident à l'agonie.

Un petit coup de pub à la lucidité de Michel Onfray.


Avec l'annonce du groupe L'Oréal bannissant de son vocabulaire marketing les termes de « clair », « blanchissant » et « blanc », on pensait avoir touché le fond de la bêtise dans la soumission au prétendu anti-racisme. Comme nous le verrons plus loin, de grands noms se sont alors mis à creuser d'arrache-pied plus profondément.


On remarquera au passage que cette bêtise des grands pontes de la multinationale L'Oréal s'accompagne d'une hypocrisie stratosphérique. Si l'auto-censure que s'applique au nom du politiquement correct ce groupe ne s'était pas limitée au seul vocabulaire des produits éclaircissants de l'épiderme, mais s'était accompagnée de l'abandon pur et simple de la commercialisation de ces produits (en outre dangereux pour la santé), on aurait pu dire : « Chapeau ! Votre soumission à la pression des groupuscules indigénistes est entière, mais au moins, vous êtes prêts à la payer financièrement et vous êtes donc logiques avec vous-mêmes ! »

Mais la réalité économique est que le marché de ces produits est phénoménal. Saucisson-Pinard se souvient, dans son expérience professionnelle, que dans les pharmacies et grossistes de produits pharmaceutiques d'Afrique, les cosmétiques éclaircissants comme le Topifram en gel ou crème étaient, au même titre que les produits de la pharmacopée « sensible », mis systématiquement sous clés car figurant au top de la liste des produits sujets au vol.

Si les Blancs ont comme impératif esthétique, d'être bronzés, les Africains, très souvent, eux, cherchent à avoir la peau la plus claire possible. Saucisson-Pinard se souvient aussi d'une dispute entre deux gamins ivoiriens qui s'est terminée par cette adresse finale de l'un des protagonistes à l'autre, afin de lui marquer son irrévocable mépris : « … et puis d'abord, toi, t'es plus noir que moi ! »

Chez L'Oréal, on est donc soumis. Soumis mais pas fous au point de renoncer au juteux commerce de ces produits « blanchissants », « éclaircissants » dans les boutiques fréquentées par les keffirs!


Le New York Times, dans la course à qui affichera le plus sa soumission à la propagande des gentils Noirs versus les vilains Blancs, a décidé, au terme, paraît-il, d'une longue consultation interne du personnel du journal, de désormais mettre systématiquement un « B» majuscule au mot « Black » à chaque fois que serait évoquée une personne Afro-américaine.

Pourquoi pas, en effet, adopter cette règle lexicale logique qui s'applique d'ailleurs en français ? Mais la cerise sur ce gâteau dégoulinant de servilité à la cause anti-raciste est qu'il est décidé dans le même temps de ne pas appliquer la même règle orthographique quand il s'agit d'une personne blanche de peau. On aura donc dans les textes du NY Times, à titre d'exemple : « A Black murdered a white », « Un Noir a assassiné un blanc ».

Il fallait oser. Le NY Times l'a fait. L'argument principal de cette différenciation avancée par l'état-major du canard progressiste, réside dans le fait que les suprémacistes blancs aux Etats-Unis mettent une majuscule à « White » et qu'il convient donc de prendre le contre-pied. Le dérisoire de cet argument s'ajoute à son ridicule et serait digne d'une dispute de cour d'école primaire, si cette décision ne reflétait pas, dans le même temps, une soumission inquiétante au suprémacisme des minorités de tous poils dans la civilisation occidentale. Il s'agit bien d'une soumission ; dans tous les cas de ces entreprises qui se croient obligées de prendre politiquement parti en faveur de cet anti-racisme affiché, soit par le biais de financements versés à des groupuscules activistes tels que Black Lives Matter ou autres, soit par des opérations de communication comme on le voit avec L'Oréal ou le NY Times, les états-majors décideurs sont très majoritairement blancs.


Historiquement, des civilisations ont disparu suite à deux raisons distinctes : soit par submersion, (souvent militaire mais pas toujours) d'une autre civilisation (la civilisation Inca, ou la civilisation amérindienne, par exemple), soit décimée par une épidémie (comme la civilisation Maya). Mais jamais une civilisation ne s'est délibérément suicidée pour laisser la place à une, ou des, civilisations moins avancées. Nous sommes en train d'assister à un phénomène unique dans l'Histoire de la planète Terre : le suicide de la civilisation occidentale qui, pourtant, est parvenue incontestablement à un niveau jamais vu, tant sur le plan sociétal que technologique, financier et culturel. Les historiens du futur, si tant est que les civilisations remplaçantes génèrent des historiens soucieux du passé, s'interrogeront probablement longtemps sur les raisons de ce suicide, comme on s'interroge sur les raisons qui ont bien pu pousser un enfant aimé au sein d'une bonne famille aisée, à se donner la mort.


Pour terminer sur ce même registre mais sur une note plus comique : voyons le cas psychiatrique de Calvin Klein, signalé à Saucisson-Pinard par une de ses fidèles lectrices (voir les commentaires de « Salauds de Blancs » du 22 juin dernier).

Cette marque de prêt-à-porter new-yorkaise a toujours privilégié la provocation pour occuper le devant de la scène, faute de proposer la qualité de ses créations pour ce faire. Ça ne l'a évidemment pas empêché de faire banqueroute dans les années 90, mais il s'est trouvé un groupe financier pour reprendre le nom et continuer de surfer sur une vague aux relents putrides, illustrée publicitairement par des ados à la sexualité incertaine en positions lascives.


Aujourd'hui, Calvin Klein a cherché à cocher toutes les cases du sociétalement correct dans le choix de sa nouvelle égérie:

- noire, checked,
- laide, checked
- et déglingo, checked.

Et la marque a jeté son dévolu sur un militant « trans » de Black Lives Matter dont Saucisson-Pinard ne résiste pas au plaisir de vous montrer l'image ici:


Vous pensiez naïvement jusqu'à maintenant que le souci d'une marque de vêtement pour séduire sa clientèle potentielle était de lui présenter une image à laquelle elle pourrait s'identifier, de préférence de façon exagérément positive, voire dans un rêve carrément inaccessible. Ainsi le calcul d'un responsable marketing est en principe de faire en sorte qu'une femme moyennement jolie, moyennement avenante soit tentée de ressembler à l'image flatteuse d'une mannequin un peu plus mince qu'elle, aux formes plus accentuées que les siennes, au sourire plus sexy que le sien.

Mais ceci n'est plus d'actualité. En ce temps d'agonie de civilisation occidentale où beaucoup d'entreprises ne cherchent plus à séduire leur clientèle mais juste à lui imposer une vision politique, la cliente potentielle de Calvin Klein se voit proposer comme modèle un monstre keffir à la mine patibulaire qu'on préférerait éviter de rencontrer un soir au coin d'un bois, et dont le déséquilibre mental est aussi patent que celui de son physique.


Le site déglingo Terrafemina se félicite de ce choix de Calvin Klein qu'il qualifie de choix « aussi politique que bienvenu ». Politique, ça ne fait effectivement aucun doute. Mais « bienvenu », ça reste à démontrer sur le plan commercial. Il n'est pas évident qu'une femme qui désire changer de lunettes, par exemple, cherche à ressembler à ce boudin déglingo plutôt qu'à Sharon Stone...


Saucisson-Pinard ne proposera même pas CK dans sa liste de marques à boycotter, tant cette image burlesque est à elle toute seule, un appel à boycott !


Désormais, chaque fois que Saucisson-Pinard croisera une personne portant un accessoire de mode CK, l'image de ce déglingo éléphantesque lui viendra automatiquement à l'esprit, et il rira intérieurement de l'idéal féminin supposé de cette cliente de la marque.