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Les Romains de la décadence, par Thomas Couture, 1847.
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Saucisson-Pinard, témoin
atterré de la déliquescence de son pays, et plus globalement, de
celle de la civilisation occidentale, se demande souvent comment
l'Histoire jugera notre époque.
Et, en modeste
compensation de sa tristesse, il pense avec ironie malicieuse que les
générations à venir se gausseront des épisodes
politico-sociétaux que nous sommes en train de vivre, comme, d'une
certaine façon, nous évoquons aujourd'hui ceux qui ont vu
l'effondrement de l'empire romain.
Et c'est vrai que les
analogies ne manquent pas.
Prenons par exemple
Caligula, empereur romain de l'an 37 à 41, qui nomma Consul son
cheval Incitatus. Cette nomination peut être interprétée de façons
différentes selon les historiens. Certains la considère comme un
symptôme de la folie de l'empereur, d'autres, au contraire, comme un
geste symbolique et ingénieux de son mépris pour les sénateurs et
autres élites politiques qu'il considérait comme incompétents et
inefficaces.
Aujourd'hui, Macreux
élève au rang de ministres une palanquée d'individus d'une rare
incompétence, quand ils ne sont pas, de surcroît, de fieffés
coquins.
Caligula faisant de son
cheval un consul ou Macreux faisant de Darma nain un ministre de
l'Intérieur, de Bruno Le Maire (deux) un ministre des Finances, ou
d'une péronnelle insignifiante comme Schiappa une secrétaire
d'Etat, où est la différence ? On pourrait multiplier les
exemples. Pour ne rester qu'au rang des ministres, Ndiaye au
ministère de l'Education Nationale, Pannier-Runacher ministre de la
« Transition énergétique », de Montchalin ministre de
la « Cohésion des Territoires » (rien que le titre
pourrait faire rire...), et tous les autres pantins du gouvernement
Borne, ne sont-ils pas tous autant qu'ils sont les Incitatus consuls
de Macreux-Caligula ? La Borne émargeant à, au bas mot, 15 000
euros par mois sous les lambris dorés de Matignon et se baladant en
voiture de fonction avec chauffeur, n'est-elle pas, en regard de son
incompétence, de son inculture et de sa totale absence d'envergure,
le cheval consul Incitatus de Caligula, dans son écurie en marbre et
broutant dans une mangeoire en ivoire ?
Caligula est décrit
comme un despote mégalomane sombrant dans la folie, ce qui rappelle le comportement de Macreux, pétri d'arrogance et d'autoritarisme, que de moins en moins
d'observateurs indépendants peuvent ignorer aujourd'hui. Et la
principale différence entre les deux tyrans réside dans le fait que
Caligula était, lui, proche du peuple, avait réduit les impôts et
avait organisé des distributions de nourriture. Cela ne l'empêcha
cependant pas d'être assassiné. Ce sort sera-t-il une autre
différence avec Macreux ? Si on entend la colère montante des
Français à son encontre, à l'image des propos de Izïa Higelin
lors de son dernier concert à Beaulieu qui évoquait le délice à
participer à un lynchage du psychopathe élyséen, cette différence
de sort n'est pas encore écrite...
Néron est un autre
empereur romain que l'Histoire considérera comme fou authentique. En
l'an 64, un incendie ravagea Rome. Pline l'Ancien, tout comme Tacite,
en attribue, à tort ou à raison, la responsabilité à Néron
qualifié d'Antéchrist. A tout le moins, d'autres sources
contemporaines de l'époque attestent que Néron aurait été vu
déclamer des vers et pris d'hilarité devant le spectacle de Rome en
flammes. Cet épisode n'est pas sans évoquer la scène connue de
Macreux accompagné de son premier ministre de l'époque, Edouard
Philippe, se rendant sur les lieux de l'incendie de Notre-Dame en
réprimant difficilement leurs rires,
alors que l'émotion était
grande dans le peuple. On ne connaît pas officiellement les causes
ni les responsables de l'incendie de Rome, et, de la même façon, on
est en train d'assister en France, à la mise sous le tapis, de toute
recherche sérieuse des causes de l'incendie de Notre-Dame. Et les
Français devront vraisemblablement en rester avec l'explication...
fumeuse (!) d'un mégot de cigarette qui aurait embrasé des poutres
vieilles de huit siècles ! (voir les deux articles que SP a consacré à ce sujet en avril 2019.)
Rome en feu, Paris (mais
pas seulement) en flammes pendant les émeutes des racailles de
banlieue, voilà une autre analogie qu'on ne peut pas s'interdire de
faire. Si Néron avait incriminé les Chrétiens, Macreux, lui, n'en
accusera pas les vrais responsables, à savoir une population
immigrée ou descendante d'immigrés au penchant de délinquance
violente sans cesse démontré. Il en accuse indirectement les
Forces de l'Ordre, celles-là même à qui il doit sa sécurité, de
plus en plus menacée, en évoquant, sans preuve, et avant même
toute enquête officielle, une conduite « inexcusable et
inacceptable » chez le flic qui a descendu la petite racaille
de Nanterre à la suite de refus réitérés d'obtempérer.
La décadence romaine est
couramment illustrée par la description des orgies, luxures et
dépravations qui avaient cours chez les élites politiques de
l'époque. Les générations futures ne pourront pas s'empêcher de
faire un parallèle avec les scandales de notre époque.
Avec un président
français, à la sexualité ambigüe, qui a épousé un travelo,
avec un président qui
s'affiche ostensiblement collé à des petites frappes noires torse
nu et suantes,
avec un président qui
organise des fêtes à l'Elysée où se trémoussent des pédérastes
africains aux tenues provocantes et conduites indécentes,
avec le scandale d'un
humoriste camé ayant ses entrées dans le monde des Bien-pensants
qui détruit une famille sur la route en sortant d'une chemsex party,
avec les rumeurs d'autres
chemsex party orgiaques qui se tiendraient dans le pavillon de la
Lanterne, seconde résidence présidentielle,
avec les histoires
délirantes, mais prouvées, du fils du président de la première
puissance mondiale se noyant dans des orgies sexuelles sans limites,
avec le scandale de l'île
d'Epstein où se pressaient les élites du monde occidental pour y
consommer le service de prostituées acheminées là comme du bétail,
avec le film « The
sound of Freedom », basé sur une histoire vraie, qui dénonce
les crimes pédophiles d'une élite parfaitement organisée, ayant
pignon sur rue, et protégée par de puissantes organisations
institutionnelles comme le FBI,
le monde occidental
sombre dans la même décadence morale que celle que l'empire romain
a connue avant de s'écrouler définitivement au Ve siècle après
JC.
Dès le début de ce
Ve siècle, l'historien romain Végèce pose son diagnostic :
l'Empire romain décline à cause de son contact croissant avec les
barbares, entraînant une « barbarisation », moteur de
dégradation. La léthargie, la complaisance et la mauvaise
discipline qui affectent les légions aggravent la fragilisation de
l'empire face à l'invasion barbare, ce qui précipite sa chute.
Comment ne pas y voir une
ressemblance frappante avec le phénomène de Grand Remplacement
auquel nous assistons depuis un demi-siècle ? L'immigration
maghrébine et subsaharienne qui n'est pas juste incontrôlée mais
clairement planifiée, organisée, et encouragée, est de toute
évidence, la barbarisation contemporaine de la France, voire plus
globalement de l'Europe. La quasi non-réponse policière et des
services de la Justice qu'essaient vainement de camoufler le
gouvernement et ses assistants médiatiques, à la suite des émeutes
que la France vient de connaître, s'assimile à la démission des
légions romaines évoquée par Végèce. Idem avec la destruction
voulue par l'UE des frontières nationales.
L'Occident est la proie
d'une anarcho-tyrannie qui sévit partout.
« Anarcho »
parce que ce régime entretient le plus grand désordre sur bien des
plans de la société : laxisme à l'égard de l'immigration,
des délinquants, des minorités en tous genres qui veulent s'imposer
par la force aux majorités.
Et « tyrannie »
parce que sur d'autres plans, c'est bel et bien la contrainte qui
s'abat sur le citoyen neutre ou récalcitrant.
Il y a l'expression « il
ne sait plus où il habite » pour résumer l'attitude de
désarroi d'un individu qui a perdu tous ses repères. Mais il y a
pire : l'individu qui ne sait plus de quel genre il est. Et
force est de constater qu'avec le phénomène woke et Les Gogos
Bêtifiés Timbrés Quelconques (traduction libre de Saucisson-Pinard
de l'acronyme LGBTQ), la société est tellement en déliquescence
qu'elle ne sait plus reconnaître ses genres. Pire, elle est prête à
en inventer de nouveaux, au plus grand mépris des règles
biologiques universelles. Et elle érige des déviances d'ordre
psychiatrique en normalités prétendument bafouées.
Ne nous y trompons pas.
Au-delà d'une dérive complètement inopinée d'une société en
décadence, ces phénomènes sont sciemment créés et dirigés en
sous-main par des forces oligarchiques mondialistes ayant pour
objectif la destruction de la société telle qu'elle existe depuis
des siècles et des siècles et l’assujettissement de la planète à
leur domination par tous les moyens.
Pendant un demi-siècle,
on nous a seriné un sempiternel « plus jamais ça »
après les délires dévastateurs hitlériens. Mais aujourd'hui, on
assiste benoîtement et sans moufter aux prétentions hégémoniques
d'un Forum Economique Mondial avec à sa tête des Schwab, père et
fils, aussi dangereux, voire davantage, qu'un Hitler associé à un
Staline.
Immigration, wokisme,
émergence des Black Lives Matter, manipulation d'un impérialisme
islamique, prétexte de politique sanitaire coercitive, aujourd'hui
prétexte de politique écologique avec manipulation d'inquiétude
exacerbée sur un prétendu réchauffement climatique d'origine
anthropique, ne sont rien d'autres que quelques uns des outils mis en
place par les Schwab, les Soros et toutes les forces oligarchiques
rothschildiennes et autres qui les soutiennent.
Et dans le concept
d'anarcho-tyrannie, il y a bel et bien aussi la face « tyrannie ».
Les libertés individuelles sont remises en question. Nous sommes, en
France, bien placés pour le constater. La liberté de manifestation,
quand celle-ci n'a pas pour but de manipuler la population dans le
sens voulu, disparait petit à petit. La liberté d'expression est
désormais bannie, la censure du politiquement correct devient
systématique, les GAFAM, autre outil de répression de cette
oligarchie, n'étant pas les derniers à l'appliquer. La liberté de
mouvement est désormais menacée sous le prétexte écologique
évoqué ci-dessus. Des galops d'essai d'interdiction de circulation
ont été menés pendant la crise covidienne, lorsque le citoyen
était contraint de s'écrire une auto-permission de sortie d'une
heure une fois par jour ! N'évoquons même pas la liberté de
la Presse qui n'est plus, en France, qu'un presque lointain souvenir
depuis que cette Presse est concentrée dans les mains d'une poignée
d'oligarques et pratiquée par des collabos serviles.
Des marionnettes, au vu
et au sus de tous, mettent en place cette politique de domination de
l'oligarchie. Une Von der Leyen, corrompue jusqu'à l'os, outrepasse
sans complexe ses droits et devoirs de non-élue. Un Biden, vieillard
complètement sénile, est installé au mépris des règles
d'honnêteté démocratique, aux commandes d'un pays dominateur et
donneur de leçons. L'une et l'autre mènent contre l'avis de leurs
populations réciproques une guerre par proxy contre la Russie, qui
tente de résister à cet impérialisme financier mondial et à ses
dérives sociétales. Ils prennent fait et cause en faveur de
l'Ukraine, au prétexte fallacieux de la défense de
« valeurs communes», sans d'ailleurs préciser
lesquelles. Il vaut mieux, dans un sens, puisque l'Ukraine est
objectivement le prototype européen de pays rongé par la corruption
et le berceau de trafics humains, de commerces d'organes et de
pédophilie, le tout avec un héritage nazi assumé par son élite
politique.
On ne peut évidemment
pas parler de marionnettes de l'oligarchie, sans mentionner notre
psychopathe élyséen qui met tous ses efforts à dissoudre la Nation
dans un magma européen, première étape avant une dissolution à
visée mondiale.
Bref, les élèves du
futur qui se verront enseigner l'Histoire de ce début du XXIe
siècle, n'en reviendront sans doute pas de l'incroyable apathie et
naïveté des peuples occidentaux devant cette décadence voulue,
commanditée, organisée par les puissances financières pour asseoir
leur dictature. Ils riront en lisant que les contemporains de ce
début de siècle craignaient de cuire dans le réchauffement
climatique comme nous rions aujourd'hui de ces Gaulois qui
craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête.
Puissent-ils en tirer des
leçons pour leur propre avenir. Mais, comme le disait le tyran avéré
d'une autre époque, Karl Marx, qui était lucide sur le sujet,
l'Histoire ne se répète pas, elle bégaie. On peut donc en douter.