Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 23 février 2013

Viande de cheval, scandale ? viande halal, scandale !!

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Saucisson-Pinard laisse dans ce post, la parole au docteur Travadon, vétérinaire, qui nous donne son avis sur le « scandale » de la viande chevaline dans certains plats de lasagnes.


«  Quelle histoire........



Monsieur Hollande trouve ça très grave !...



Et toute l'Europe est en émoi!



Je suis d'accord qu'il y a tromperie.



Beaucoup de gens n'ont plus envie de manger de cheval parce qu'ils sont cavaliers, parce que c'est un animal de compagnie ou simplement parce que c'est un animal "noble".



Mais le lapin, la chèvre, l'agneau, le veau et sa maman sont très mignons aussi.......



Il y a quelques dizaines d'années il y avait des boucheries chevalines dans toutes les villes et les villages et beaucoup de gens mangeaient du cheval.....



Il y a tromperie, certes, mais les gens n'ont couru aucun risque sanitaire et la qualité de la viande de cheval n'a rien à envier à celle du bovin.



Je me fais un peu l'avocat du diable, car je trouve scandaleux que les médias et les politiques fassent une telle histoire de la substitution de viande bovine par de la viande chevaline, alors qu'ils passent sous silence, voire même favorisent la commercialisation tous azimuts de la viande halal dans notre pays.



Alors que nous sommes un pays laïque et normalement chrétien, civilisé.



Pour des principes purement commerciaux pour les uns et politiques pour les autres, nous permettons l'abattage cruel de nos animaux pour des raisons religieuses, alors que nous nous étions efforcés depuis des années d'établir un protocole d'abattage limitant au maximum le stress et la souffrance animale.



Non seulement cette pratique est cruelle, mais en plus elle est contraire aux normes sanitaires. L'animal a la trachée et l'œsophage tranchés, sans être préalablement estourbi et peut donc vomir et souiller la carcasse.



En plus de cette méthode contraire à nos principes du respect de l'animal dans notre pays, par commodité commerciale, les distributeurs nous font manger de la viande halal sans que nous le sachions.



En quoi, nous qui ne sommes pas musulmans, devons nous manger de la viande halal, contraire à tous nos principes......il a même été question d'en servir à nos enfants dans les cantines.



Là il y a tromperie, une énorme tromperie..... on mange la viande d'un animal qui a stressé, souffert; une viande qui a pu être contaminée et qui a été abattue selon un rite d'une religion qui n'est pas la nôtre.



Alors, messieurs les politiques et messieurs les journalistes, faites votre métier, donnez à chaque problème l'importance qu'il mérite et ayez un peu de courage. Ca vous changera, et les Français vous en seront reconnaissants. »







Docteur Philippe Travadon



Vétérinaire





A transmettre sans modération



Grain de sel de Saucisson-Pinard : Hollande Ouille trouve « grave » cette histoire de viande cheval étiquetée viande de bœuf. Certes. Mais aux présidentielles, il s'est présenté, sinon comme un cheval de course, du moins comme un cheval « normal ». Certains pensaient même que ce n'était pas, au fond, « un mauvais cheval »... Mais depuis mai dernier, il s'avère être un âne ! N'y a-t-il pas là un mauvais étiquetage conduisant à une « grave » confusion ? De quoi retirer à la commission nationale de contrôle de l'élection présidentielle son agrément, non ?

lundi 18 février 2013

Vol au-dessus d'un nid de cocus.

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Comme attendu, les mois de présidence de Hollande Ouille passent et le nombre des cocus de son élection croît à une vitesse grand V.

Les ouvriers d'abord, traditionnel vivier de couillons toujours prêts à écouter les promesses des manipulateurs experts à exacerber leurs frustrations sociales. Ils bouffent du patron à tous les repas, enviant sa réussite, mais jamais ses contraintes, son risque financier et la quantité de travail nécessaire pour espérer l'acquérir. Aussi, ils votent à gauche, quasiment par atavisme, avec des critères de choix qui remontent à l'époque de Zola.
« Ah, un Président qui n'aime pas les riches, voilà ce qu'il nous faut ! » « Ah, un candidat qui se dit ennemi de la Finance, voilà qui est bon pour nous ! » se dit une population de prolétaires en voie d'extinction. Et ils votent pour le premier benêt venu, pourvu que son étiquette soit rouge comme le picrate qui accompagne à table leur poulet aux hormones, comme le chantait Ferrat, qui, en bon communiste, en savait quelque chose...

Aujourd'hui, les ouvriers de Goodyear, Renault, PSA, Arcelor Mittal, Sanofi et autres défilent en arborant entre leurs cornes de cocus leurs calicots « Non aux licenciements ». Hollande Ouille, complètement dépassé par des évènements économiques auxquels il ne comprend que couic, a l'air ahuri du Gaston Lagaffe de la politique : «  M'enfin ! ».
Il a beau interposer entre sa propre incompétence et ces couillons désenchantés, un guignol prétentieusement appelé ministre du Redressement Productif, rien n'y fait. Sa prose hésitante ne fait plus rire le prolo, son sourire niais ne l'amuse plus. Le prolo en lutte a beau faire le fier devant les caméras, il a beau afficher une détermination guerrière devant les journalistes, il comprend qu'il perd son emploi. Il devine que pour le journaliste qui l'interviewe et qui fait mine de partager ses soucis, il n'est qu'un sujet de reportage parmi d'autres, entre la dernière frasque d'un « people », le fait divers d'un SDF mort de froid, et le cirage de pompes dans les règles de la bien-pensance d'un VIP propre sur lui que lui a commandé son rédacteur en chef.
Il comprend que, hormis Hollande Ouille et sa cour de ministres fantoches, il a aussi été cocufié dans les grandes largeurs par ses camarades syndicalistes, qui lui ont fait croire qu'il allait gagner s'il persistait dans son refus de toute négociation, s'il arrêtait le boulot, s'il empêchait ses collègues non-grévistes de bosser, s'il criait plus fort, s'il brûlait davantage de pneus devant l'entrée de l'usine.

Le prolo de Goodyear se rend compte que s'il avait accepté certains compromis comme l'ont fait les ouvriers d'en face, ceux de Dunlop, il aurait peut-être, comme eux, gardé son job. Au lieu de cela, il est tombé dans le panneau des harangues des jusqu'auboutistes de la CGT qui ont préféré torpillé les accords entre dirigeants et salariés plutôt que de perdre la face.
Le prolo d'Arcelor Mittal commence à se demander si son « camarade » Edouard Martin, leader de la CFDT, n'assure pas davantage sa propre promotion par ses gesticulations médiatiques que les intérêts de ses « camarades ».

Dans une Europe en crise, les concurrents de Renault et de Peugeot-Citroën, se disent que ça pourrait être pire et ils se frottent discrètement les mains : Les cocus ouvriers bloquent les chaînes des constructeurs français au son de « c'est la lutte finaleueuuuuuh ! » Oui, c'est la fin de la lutte, c'est aussi bientôt la fin de construction de voitures françaises, en France en tous cas. L'électeur-ouvrier cocu de Hollande Ouille va pouvoir consacrer une partie de ses allocations de pôle-emploi à rembourser un crédit pour l'achat de sa petite voiture fabriquée au Brésil ou en Roumanie... et il pourra tromper son ennui au bistrot, devant un demi, en parlant du bon temps des grèves avec ses compagnons de lutte laissés sur le carreau, comme lui. Pas avec son ex-leader syndicaliste, cependant, car lui, il aura rapidement trouvé un poste de fonctionnaire, sans fonction certes, mais avec un salaire confortable, que lui aura gardé au chaud un camarade du syndicat dans une collectivité locale quelconque. Tout comme Chérèque , ex-secrétaire de la CFDT, se reclasse dans quelques missions aussi fumeuses que grassement rétribuées, confiées par le camarade socialiste Hollande Ouille. Le principe est le même, seul le niveau de l'imposture change.

Autres cocus : les instituteurs et les professeurs. Ils avaient oublié qu'un ministre socialiste a toujours besoin de masquer son incompétence par une omniprésence médiatique, quitte, pour cela, à pondre LA réforme qui marquera son illustre passage au Ministère-Mammouth. Que la réforme de la semaine des 4 jours et demi se heurte durement aux réalités pratiques et budgétaires est finalement sans importance. L'essentiel étant d'occuper la scène médiatique pour donner l'impression qu'on agit.

Hollande Ouille ne pourra donc pas respecter, ô surprise, son engagement à mettre le déficit budgétaire du pays sous la barre des 3%. Tout le monde le savait depuis son élection. Tout le monde sauf, apparemment, Hollande Ouille et ses ministres.
La Cour des Comptes confirme le triste, mais somme toute, très attendu, constat. « Il faut faire des réformes structurelles » insiste son rapport. En clair, il faut que l'Etat coupe dans ses dépenses. Le gouvernement répond à cette injonction en disant : « nous étudions les moyens de fiscaliser les prestations familiales !» Le journaliste d'Europe 1 répercute l'information le plus naturellement du monde, comme aurait pu le faire directement un ministre, sans même marquer d'étonnement devant l'incongruité de la réponse ! On a envie de lui hurler : « Le monsieur te dit de dépenser moins ! Pas de chercher à encaisser plus !! »
Pour le coup, c'est par millions que vont se compter les nouveaux cocus de Normal 1er. Et parmi eux, nombre de familles bigarrées réputées pour être de prolifiques pondeuses, et qui ont voté massivement pour lui.

Le gouvernement de Hollande Ouille est aux abois sur quasiment tous les sujets. Un père insatisfait d'une décision de justice sur une garde d'enfant se retranche en haut d'une grue, à Nantes ? Le premier ministre, Jean-Marc Z'Ayrault, ex-maire de cette ville, n'envoie pas un ministre, mais carrément deux ministres, discuter avec une association en charge du problème !
A Nantes encore, l'ironie de l'actualité voulant que la ville du premier sinistre concentre les dérapages, un chômeur algérien en fin de droit s'immole par le feu. Le ministre de l'emploi vient constater les cendres.
La société Spanghero voit son activité brutalement arrêtée du fait de l'empressement du ministre Hamon à faire croire qu'il agit en faveur de la bonne santé du brave consommateur ? Ce n'est pas un, ni même deux, mais trois ministres qui vont rencontrer les syndicats des salariés de l'entreprise, pour tenter d'éteindre l'incendie provoqué par le pyromane Hamon. Ces syndicats commencent à se dire que son zèle imbécile va faire boire le bouillon à leur entreprise et les conduire tout droit à Pôle Emploi.

Quant à la délinquance, dans la France de Hollande Ouille-Taubira-Valls, elle va bien, merci. Elle prospère joyeusement. Ça tire à l'arme lourde dans tous les coins de l'hexagone. Chaque jour connaît sa fusillade : Ce week-end, à Montrouge, une automobiliste est canardée. Elle est entre la vie et la mort. On attend juste de savoir combien de ministres vont être envoyés à son chevet. Un ? Deux ? Trois ? Davantage ? Une question se pose donc : au rythme où les chômeurs et les gamins persécutés par des voyous s'immolent par le feu, où les victimes innocentes tombent sous les balles des malfrats impliqués dans des règlements de compte liés au trafic de drogue, où les actes d'une sauvagerie inouïe se multiplient un peu partout (conséquence du « vivre-ensemble » dans une société multiculturelle qui suit l'exemple de l'Afrique du Sud), ne manquerons-nous pas rapidement de ministres pour se précipiter sur les lieux à problèmes et poser pour la photo ?
Heureusement, en Hollandie socialiste, tout n'est pas si noir. Il y a motif à se réjouir : Gays, gays, marrions-nous !

jeudi 7 février 2013

Peine de mort, Mariage pour tous, virus et autres considérations.

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Comme le rappelle l'édifiant livre documentaire « La France Orange Mécanique » de Laurent Obertone (à lire d'urgence avant qu'il ne soit censuré, car son existence doit empêcher Valls de dormir, alors que c'est son contenu qui devrait, en principe, avoir cet effet), l'homme est naturellement violent. Mais il a délégué à la Société, en échange de son adhésion et de sa participation financière, son droit à la violence légitime pour répondre aux agressions dont il est éventuellement victime. Or la Société, sous l'action des socialistes depuis 1981, se refuse à assumer cette délégation, sans pour autant rendre ce droit au citoyen (condamnation quasiment systématique des cas de légitime défense).
On se souvient du discours tenu par le ministre de la Justice de l'époque, Badinter, qui avait imposé la suppression de la peine de mort. « Dormez tranquille, braves gens, la peine de mort va être supprimée, mais les peines de remplacement, « à perpétuité » vous mettront à l'abri des exactions de ces condamnés les plus endurcis ». Puis les socialistes ont trouvé une illustration à la boutade qui dit que l'éternité, c'est long, surtout vers la fin. Car la perpétuité est devenue limitée dans le temps : elle a cessé d'être perpétuelle... Et des condamnés « à perpétuité » se sont retrouvés dans la rue, au terme de quelques années, pour devenir parfois des assassins récidivistes. La Police les a appelés des « Badinter ». Les nouvelles victimes et leurs familles, elles, ne sont pas obligées de goûter cet humour, mais après tout, qui se soucie de ce qu'elles pensent?

Ce marché de dupe n'est pas sans rappeler celui qui a été passé par les socialistes avec le citoyen lors de la création du PACS : « Dormez tranquille, braves gens, certes le PACS reconnaît des droits aux couples de même sexe, mais il ne s'agit absolument pas de leur ouvrir le droit au mariage, encore moins un droit à l'adoption. » Quelques années plus tard, on est à la veille de permettre à ces couples pédérastiques de se marier et d'adopter. Et les socialistes de susurrer à l'oreille du citoyen- qui n'a toujours pas été consulté directement, pas davantage que pour la suppression de la peine de mort- : « Dormez tranquilles, braves gens, certes, les couples homosexuels peuvent se marier et adopter, mais ils n'ont pas le droit d'engendrer avec la complicité technologique tordue de la médecine ! » Devinez qui va être, une fois de plus, le dindon de la farce en finalité ?

L'argument sublime de stupidité, apporté, d'abord par Belkacem, puis par Taubira, pour contester aux adversaires du « mariage pour tous » le droit d' y être opposé, est de dire : « qu'est-ce que ça vous retire, à vous, les hétéros, que les homos se marient ? » Leur réponse : « rien ! ». Donc, circulez et fermez vos gueules.
Argument facile, qui, outre qu'il dénote une incroyable conception matérialiste et intéressée des choses, permet de dispenser le citoyen du droit de s'occuper des sujets de société pour lesquels il n'est pas directement partie prenante. On pourrait décliner ce principe à l'infini. Pourquoi ne supprimerait-on pas la notion de crime de pédophilie ? Après tout, ça ne retirerait rien aux adultes normaux ! Vous n'avez pas de penchant sexuel pour les enfants, et n'avez pas d'enfants ? Alors vous n'êtes pas concernés. Circulez ! Mariage pour tous ? Pour tous, vraiment pour tous ? Un frère peut-il épouser sa sœur ? Un père sa fille ? Un père son fils ? Une femme plusieurs hommes, un homme plusieurs hommes ? Et pourquoi pas ? au nom du principe de non-discrimination et de l'égalité! Après tout, qu'est-ce que ça retirerait à ceux qui n'ont pas cette conception « progressiste » du mariage ?

Aujourd'hui donc, à l'heure où ces lignes sont écrites, à l'Assemblée Nationale, nos députés socialistes se heurtent à des milliers d'années d'usage qui ont gravé dans le marbre du langage, partout dans le monde et dans toutes les civilisations, présentes et passées, le concept de père et de mère. Comment imposer une notion de couple devant avoir des enfants sans recourir à ces termes ? Tel est le grave pensum auquel se livrent nos chers « représentants du peuple » lors de séances marathons heureusement ponctuées de fous-rires et de parties de scrabble...!

Sans doute n'ont-ils pas d'autres sujets plus urgents et plus importants à débattre ! Le chômage explose, les entreprises ferment les unes après les autres, les plans sociaux se multiplient, les riches s'évadent - parce qu'ils le peuvent - d'une pression fiscale intolérable, les déficits publics et sociaux se creusent, la guerre est quasiment à notre porte, l'immigration clandestine ou voulue (mais subie) apporte son cortège de malheurs, la délinquance atteint des niveaux jamais atteints et des formes quasiment inconnues jusque là (lire et relire « La France Orange Mécanique » déjà citée plus haut), la culture française se délite, le pays est en faillite. Et que font nos représentants ? Ils discutent, non pas du sexe des anges, (on en viendrait à désirer que ça soit le cas) mais du délicat problème d'appellation officielle de celle qui joue à l'homme et de celui qui joue à la femme, dans la paire d'humanoïdes frustrée de ne pas être pourvue de ce que la Nature offre normalement, (quand elle ne dérape pas), pour procréer!

Comment ne pas être frappé par l'évidence des symptômes d'une Société complètement malade, pour ne pas dire agonisante. L'adolescent en crise met sa casquette à l'envers pour avoir la visière sur la nuque (plus con encore : sur le côté), un pantalon avec un entrejambe à la hauteur des genoux qui lui donne une démarche de pingouin, s'enfonce des pièces métalliques dans le corps, s'incruste de l'encre indélébile dans sa peau. Il marcherait sur les mains plutôt que sur les pieds s'il le pouvait, juste pour manifester de façon inconsciente son mal-être. Similairement, notre Société, elle, veut nous faire prendre les coupables pour des victimes, les victimes pour des coupables, des papas pour des mamans, des mamans pour des papas. Elle veut nous faire considérer ceux qui réussissent pour forcément des salauds, ceux qui reçoivent tout sans rien donner pour des créanciers et ceux qui donnent pour des débiteurs. Elle enferme celui qui défend son bien, mais offre avec bienveillance et aux frais de l'honnête citoyen, un local à celui qui viole la loi en faisant usage de drogue, afin qu'il puisse le faire plus confortablement. Si l'adolescent en souffrance ne marche pas encore sur les mains, la Société, elle, marche clairement sur la tête.

Tous les médecins les plus lucides, au chevet de l'agonisante, en arrivent à la même conclusion : le responsable de la maladie est un virus : le socialistus progressistus. Ils constatent avec inquiétude qu'il est de plus en plus virulent et potentiellement mortel. Les chercheurs les plus pessimistes estiment que les dommages infligés par le socialistus progressistus à la malade sont irrémédiables. Mais tous sont unanimes pour dire que identifier le virus n'est qu'une étape, et que le plus important est de l'éradiquer au plus vite. Les chercheurs les plus pragmatiques estiment qu'il serait opportun de commencer par sortir urgemment la forme Hollandis Normalis de ce virus socialistus, de la cellule élyséenne. Ça ne soignerait sans doute pas totalement la malade, mais ça lui donnerait un petit répit, et peut-être aussi le temps aux chercheurs de trouver un vaccin définitif contre ce fléau mortel.

vendredi 1 février 2013

Propagande gauchiste discount !

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France 2 nous a encore offert un archétype de propagande gauchiste, comme cette chaîne publique en a le secret. C'était mardi 29 janvier, en deuxième partie de soirée, dans un documentaire à prétention économique de la série Infra-rouge (ce titre annonçant en quelque sorte la couleur...) intitulé « nos vies discount ».
Avec une Logan Dacia graffitée « discount » en guise de fil... rouge (évidemment), le but était de dénoncer les méfaits supposés des offres discount, présentées comme une déclinaison perverse de « l'ultra-libéralisme », dans trois secteurs de l'économie : le transport aérien, l'alimentation en supérette et la construction automobile en Roumanie.

La première cible du camarade Frédéric Brunnquell, le réalisateur du documentaire, est la compagnie aériennne irlandaise Ryan Air et son patron haut-en-couleurs (mais pas rouge) O'Leary. La couverture du sujet s'est bornée à une courte interview du patron en question et l'épanchement complaisant d'ex-employés plus ou moins frustrés de la compagnie.

L'interview de O'Leary retient que, selon lui, le commandant de bord d'un avion de ligne n'est aujourd'hui, ni plus ni moins qu'un chauffeur de taxi (et à bien y réfléchir, si le propos est provocateur, il n'est pas dénué de fondement) et que son souci de chef d'entreprise est de payer le moins de charges sociales possible, afin de maintenir un prix de revient, et donc un prix de vente, aussi bas que possible. Visiblement, ce souci est le scandale absolu pour le réalisateur. On y apprend au passage qu'en Irlande, les charges patronales sont de l'ordre de 10.75%, alors qu'en Belgique, elles sont de 35%. Le réalisateur n'est pas allé jusqu'à donner le pourcentage appliqué aux salaires français, et c'est dommage, cela nous aurait fait rire (jaune) un peu...

Un des ex-employés s'offusque que Ryan Air n'aime pas les employés « trop souvent » malades. On attend avec impatience que Brunnquell nous trouve un exemple de patron responsable affirmant apprécier un fort taux d'absentéisme...
Ce même employé nous explique doctement que si les entreprises se mettent à payer moins de charges, le produit de celles-ci devra de toute façon être trouvé par le truchement de l'impôt. A nous, Français, qui avons à la fois de très fortes retenues salariales ET une forte imposition, ce raisonnement très politiquement et économiquement correct va droit au cœur.

Une ex-employée de la compagnie aérienne low cost se plaint des servitudes et de son salaire d'hôtesse de l'air, mais on comprend à demi-mot qu'elle touchait quand même plus de deux fois le smic français, montant qu'envierait n'importe quelle serveuse de bar...

Bref, le reportage dont la ligne éditoriale empreinte de mauvaise foi aurait pu être signée par Mélenchon, veut nous démontrer que le discount aérien est un parfait exemple d'exploitation de l'homme par l'homme. Il a malheureusement oublié de rappeler qu'à l'époque, encore récente, du monopole des compagnies aériennes nationales sur leur sol, les prix des billets pratiqués étaient exorbitants. Du temps de Air Inter en France, un simple aller-retour Paris-Nice coûtait un demi-smic (quand Air Inter n'était pas en grève, bien entendu). Alors évidemment, le commandant de bord moyen était galonné comme un maréchal d'empire et en avait quasiment le statut, touchait le salaire d'un PDG de grande entreprise, et l'hôtesse de l'air était la cadre supérieur des serveuses de bar, mais si exploitation il y avait, c'était bien celle du cochon de payant de client. L'exemple des tarifs pratiqués par le monopole de la téléphonie naguère confiée à France Télécom est du même tonneau...

Brunnquell et sa Logan Dacia taguée va ensuite en Allemagne et s'attaque aux supérettes Aldi et Lidl, en prétendant dévoiler « l'envers du décor ».
  • Chers Camarades syndiqués, nous allons vous démontrer que, comme le dit une ex-employée, « c'est cher, le prix bas ! ».
S'ensuit alors, de longues interviews d'ex-employés nous disant tout le mal qu'ils pensent de leur ex-employeur. On apprend dans ce « reportage », que la politique de ces sociétés est d'éviter l'explosion salariale, la collectivisation des conflits (à l'heure où en France, une poignée de branleurs cégétistes bloquent toute une usine chez Renault et PSA et empêche une majorité d'ouvriers de travailler et donc de toucher leur salaire, on se demande si ce souci n'est pas vraiment justifié), et de s'assurer de l'intégrité morale des employés afin de limiter au maximum la fameuse « démarque inconnue », en clair, la fauche. En somme, pas de quoi fouetter un chat, sauf, apparemment pour un gauchiste moyen.
Brunnquell nous confie aussi avec effarement, que Aldi et Lidl, bénéficie d'une scandaleuse trésorerie, du fait qu'ils payent à 15 jours ces marchandises qu'ils vendent cash dans leurs rayons. Il faudrait que quelqu'un apprenne à Brunnquell que cet état de fait n'est pas spécifique de la distribution discount. Toutes les grandes enseignes de grandes surfaces ont pléthore de trésorerie dans la mesure où elles encaissent cash la vente de la marchandise qu'elles payent à 60 ou 90 jours fin de mois.

Ayant sans doute du temps à perdre ou une note de frais à remplir, la Dacia peinturlurée va ensuite en Roumanie. L'occasion de dénoncer cette sous-marque de Renault.
Quels sont les reproches dont notre réalisateur désire enrichir son argumentation anti-discount ? Dacia n'a pas de service Recherche et Développement ! L'acheteur se consolera facilement de cette lacune dans la mesure où il sait que son véhicule n'a pas vocation à être à la pointe de la technologie mais bien au contraire à profiter de recettes bien rodées et éprouvées.
Puis un employé de Dacia évoque la différence constatée entre son salaire et celui d'un employé de constructeur français. Malheureusement sa comparaison ne va pas jusqu'à évaluer la différence de coût de la vie en France et en Roumanie !
Un autre se plaint que sa femme a déposé un nombre conséquent de CV au service embauche sans jamais obtenir de réponse favorable. On ne doutait pas que cette anecdote était propre au secteur discount... ou à la Roumanie... !

Le summum de la nullité de la démonstration qui se voudrait anti-ultra-libéralisme est atteint dans la conclusion de ce documentaire. « Le discount », nous assène le commentaire avec assurance, « formate les esprits  et ne crée pas d'emplois! ». On cherchera en vain le rapport entre les dénonciations oiseuses dispensées tout au long du documentaire et cette conclusion péremptoire.

La forme de la dénonciation est donc complètement bancale, mais plus grave, le fond repose sur un complet contre-sens ; Brunnquell a cherché maladroitement à démontrer que le discount était la cause de la crise, alors qu'au contraire il en est la conséquence. Le discount n'est jamais que l'illustration de la capacité d'adaptation du libéralisme entrepreneurial au contexte économique, en dépit des entraves dressées par l'obscurantisme socialiste.

Bref, ce n'est pas avec ce genre d'émission propagande qu'on réconciliera les Français avec l'économie.

L'apothéose vient quand on lit le générique de fin. On y apprend que cette daube a été financée par le Programme Média de la Commission Européenne !
En résumé, cette grossière propagande socialiste est financée par nos impôts et diffusée sur une chaîne publique elle-même financée par nos impôts. Elle n'est pas belle, la télé socialiste ?