Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 18 février 2013

Vol au-dessus d'un nid de cocus.

-->
Comme attendu, les mois de présidence de Hollande Ouille passent et le nombre des cocus de son élection croît à une vitesse grand V.

Les ouvriers d'abord, traditionnel vivier de couillons toujours prêts à écouter les promesses des manipulateurs experts à exacerber leurs frustrations sociales. Ils bouffent du patron à tous les repas, enviant sa réussite, mais jamais ses contraintes, son risque financier et la quantité de travail nécessaire pour espérer l'acquérir. Aussi, ils votent à gauche, quasiment par atavisme, avec des critères de choix qui remontent à l'époque de Zola.
« Ah, un Président qui n'aime pas les riches, voilà ce qu'il nous faut ! » « Ah, un candidat qui se dit ennemi de la Finance, voilà qui est bon pour nous ! » se dit une population de prolétaires en voie d'extinction. Et ils votent pour le premier benêt venu, pourvu que son étiquette soit rouge comme le picrate qui accompagne à table leur poulet aux hormones, comme le chantait Ferrat, qui, en bon communiste, en savait quelque chose...

Aujourd'hui, les ouvriers de Goodyear, Renault, PSA, Arcelor Mittal, Sanofi et autres défilent en arborant entre leurs cornes de cocus leurs calicots « Non aux licenciements ». Hollande Ouille, complètement dépassé par des évènements économiques auxquels il ne comprend que couic, a l'air ahuri du Gaston Lagaffe de la politique : «  M'enfin ! ».
Il a beau interposer entre sa propre incompétence et ces couillons désenchantés, un guignol prétentieusement appelé ministre du Redressement Productif, rien n'y fait. Sa prose hésitante ne fait plus rire le prolo, son sourire niais ne l'amuse plus. Le prolo en lutte a beau faire le fier devant les caméras, il a beau afficher une détermination guerrière devant les journalistes, il comprend qu'il perd son emploi. Il devine que pour le journaliste qui l'interviewe et qui fait mine de partager ses soucis, il n'est qu'un sujet de reportage parmi d'autres, entre la dernière frasque d'un « people », le fait divers d'un SDF mort de froid, et le cirage de pompes dans les règles de la bien-pensance d'un VIP propre sur lui que lui a commandé son rédacteur en chef.
Il comprend que, hormis Hollande Ouille et sa cour de ministres fantoches, il a aussi été cocufié dans les grandes largeurs par ses camarades syndicalistes, qui lui ont fait croire qu'il allait gagner s'il persistait dans son refus de toute négociation, s'il arrêtait le boulot, s'il empêchait ses collègues non-grévistes de bosser, s'il criait plus fort, s'il brûlait davantage de pneus devant l'entrée de l'usine.

Le prolo de Goodyear se rend compte que s'il avait accepté certains compromis comme l'ont fait les ouvriers d'en face, ceux de Dunlop, il aurait peut-être, comme eux, gardé son job. Au lieu de cela, il est tombé dans le panneau des harangues des jusqu'auboutistes de la CGT qui ont préféré torpillé les accords entre dirigeants et salariés plutôt que de perdre la face.
Le prolo d'Arcelor Mittal commence à se demander si son « camarade » Edouard Martin, leader de la CFDT, n'assure pas davantage sa propre promotion par ses gesticulations médiatiques que les intérêts de ses « camarades ».

Dans une Europe en crise, les concurrents de Renault et de Peugeot-Citroën, se disent que ça pourrait être pire et ils se frottent discrètement les mains : Les cocus ouvriers bloquent les chaînes des constructeurs français au son de « c'est la lutte finaleueuuuuuh ! » Oui, c'est la fin de la lutte, c'est aussi bientôt la fin de construction de voitures françaises, en France en tous cas. L'électeur-ouvrier cocu de Hollande Ouille va pouvoir consacrer une partie de ses allocations de pôle-emploi à rembourser un crédit pour l'achat de sa petite voiture fabriquée au Brésil ou en Roumanie... et il pourra tromper son ennui au bistrot, devant un demi, en parlant du bon temps des grèves avec ses compagnons de lutte laissés sur le carreau, comme lui. Pas avec son ex-leader syndicaliste, cependant, car lui, il aura rapidement trouvé un poste de fonctionnaire, sans fonction certes, mais avec un salaire confortable, que lui aura gardé au chaud un camarade du syndicat dans une collectivité locale quelconque. Tout comme Chérèque , ex-secrétaire de la CFDT, se reclasse dans quelques missions aussi fumeuses que grassement rétribuées, confiées par le camarade socialiste Hollande Ouille. Le principe est le même, seul le niveau de l'imposture change.

Autres cocus : les instituteurs et les professeurs. Ils avaient oublié qu'un ministre socialiste a toujours besoin de masquer son incompétence par une omniprésence médiatique, quitte, pour cela, à pondre LA réforme qui marquera son illustre passage au Ministère-Mammouth. Que la réforme de la semaine des 4 jours et demi se heurte durement aux réalités pratiques et budgétaires est finalement sans importance. L'essentiel étant d'occuper la scène médiatique pour donner l'impression qu'on agit.

Hollande Ouille ne pourra donc pas respecter, ô surprise, son engagement à mettre le déficit budgétaire du pays sous la barre des 3%. Tout le monde le savait depuis son élection. Tout le monde sauf, apparemment, Hollande Ouille et ses ministres.
La Cour des Comptes confirme le triste, mais somme toute, très attendu, constat. « Il faut faire des réformes structurelles » insiste son rapport. En clair, il faut que l'Etat coupe dans ses dépenses. Le gouvernement répond à cette injonction en disant : « nous étudions les moyens de fiscaliser les prestations familiales !» Le journaliste d'Europe 1 répercute l'information le plus naturellement du monde, comme aurait pu le faire directement un ministre, sans même marquer d'étonnement devant l'incongruité de la réponse ! On a envie de lui hurler : « Le monsieur te dit de dépenser moins ! Pas de chercher à encaisser plus !! »
Pour le coup, c'est par millions que vont se compter les nouveaux cocus de Normal 1er. Et parmi eux, nombre de familles bigarrées réputées pour être de prolifiques pondeuses, et qui ont voté massivement pour lui.

Le gouvernement de Hollande Ouille est aux abois sur quasiment tous les sujets. Un père insatisfait d'une décision de justice sur une garde d'enfant se retranche en haut d'une grue, à Nantes ? Le premier ministre, Jean-Marc Z'Ayrault, ex-maire de cette ville, n'envoie pas un ministre, mais carrément deux ministres, discuter avec une association en charge du problème !
A Nantes encore, l'ironie de l'actualité voulant que la ville du premier sinistre concentre les dérapages, un chômeur algérien en fin de droit s'immole par le feu. Le ministre de l'emploi vient constater les cendres.
La société Spanghero voit son activité brutalement arrêtée du fait de l'empressement du ministre Hamon à faire croire qu'il agit en faveur de la bonne santé du brave consommateur ? Ce n'est pas un, ni même deux, mais trois ministres qui vont rencontrer les syndicats des salariés de l'entreprise, pour tenter d'éteindre l'incendie provoqué par le pyromane Hamon. Ces syndicats commencent à se dire que son zèle imbécile va faire boire le bouillon à leur entreprise et les conduire tout droit à Pôle Emploi.

Quant à la délinquance, dans la France de Hollande Ouille-Taubira-Valls, elle va bien, merci. Elle prospère joyeusement. Ça tire à l'arme lourde dans tous les coins de l'hexagone. Chaque jour connaît sa fusillade : Ce week-end, à Montrouge, une automobiliste est canardée. Elle est entre la vie et la mort. On attend juste de savoir combien de ministres vont être envoyés à son chevet. Un ? Deux ? Trois ? Davantage ? Une question se pose donc : au rythme où les chômeurs et les gamins persécutés par des voyous s'immolent par le feu, où les victimes innocentes tombent sous les balles des malfrats impliqués dans des règlements de compte liés au trafic de drogue, où les actes d'une sauvagerie inouïe se multiplient un peu partout (conséquence du « vivre-ensemble » dans une société multiculturelle qui suit l'exemple de l'Afrique du Sud), ne manquerons-nous pas rapidement de ministres pour se précipiter sur les lieux à problèmes et poser pour la photo ?
Heureusement, en Hollandie socialiste, tout n'est pas si noir. Il y a motif à se réjouir : Gays, gays, marrions-nous !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire