Comme attendu, les mois
de présidence de Hollande Ouille passent et le nombre des cocus de
son élection croît à une vitesse grand V.
Les ouvriers d'abord,
traditionnel vivier de couillons toujours prêts à écouter les
promesses des manipulateurs experts à exacerber leurs frustrations
sociales. Ils bouffent du patron à tous les repas, enviant sa
réussite, mais jamais ses contraintes, son risque financier et la
quantité de travail nécessaire pour espérer l'acquérir. Aussi,
ils votent à gauche, quasiment par atavisme, avec des critères de
choix qui remontent à l'époque de Zola.
« Ah, un Président
qui n'aime pas les riches, voilà ce qu'il nous faut ! »
« Ah, un candidat qui se dit ennemi de la Finance, voilà qui
est bon pour nous ! » se dit une population de prolétaires
en voie d'extinction. Et ils votent pour le premier benêt venu,
pourvu que son étiquette soit rouge comme le picrate qui accompagne
à table leur poulet aux hormones, comme le chantait Ferrat, qui, en
bon communiste, en savait quelque chose...
Aujourd'hui, les ouvriers
de Goodyear, Renault, PSA, Arcelor Mittal, Sanofi et autres défilent
en arborant entre leurs cornes de cocus leurs calicots « Non
aux licenciements ». Hollande Ouille, complètement dépassé
par des évènements économiques auxquels il ne comprend que couic,
a l'air ahuri du Gaston Lagaffe de la politique : «
M'enfin ! ».
Il a beau interposer
entre sa propre incompétence et ces couillons désenchantés, un
guignol prétentieusement appelé ministre du Redressement Productif,
rien n'y fait. Sa prose hésitante ne fait plus rire le prolo, son
sourire niais ne l'amuse plus. Le prolo en lutte a beau faire le fier
devant les caméras, il a beau afficher une détermination guerrière
devant les journalistes, il comprend qu'il perd son emploi. Il devine
que pour le journaliste qui l'interviewe et qui fait mine de partager
ses soucis, il n'est qu'un sujet de reportage parmi d'autres, entre
la dernière frasque d'un « people », le fait divers d'un
SDF mort de froid, et le cirage de pompes dans les règles de la
bien-pensance d'un VIP propre sur lui que lui a commandé son
rédacteur en chef.
Il comprend que, hormis
Hollande Ouille et sa cour de ministres fantoches, il a aussi été
cocufié dans les grandes largeurs par ses camarades syndicalistes,
qui lui ont fait croire qu'il allait gagner s'il persistait dans son
refus de toute négociation, s'il arrêtait le boulot, s'il empêchait
ses collègues non-grévistes de bosser, s'il criait plus fort, s'il
brûlait davantage de pneus devant l'entrée de l'usine.
Le prolo de Goodyear se
rend compte que s'il avait accepté certains compromis comme l'ont
fait les ouvriers d'en face, ceux de Dunlop, il aurait peut-être,
comme eux, gardé son job. Au lieu de cela, il est tombé dans le
panneau des harangues des jusqu'auboutistes de la CGT qui ont préféré
torpillé les accords entre dirigeants et salariés plutôt que de
perdre la face.
Le prolo d'Arcelor Mittal
commence à se demander si son « camarade » Edouard
Martin, leader de la CFDT, n'assure pas davantage sa propre promotion
par ses gesticulations médiatiques que les intérêts de ses
« camarades ».
Dans une Europe en crise,
les concurrents de Renault et de Peugeot-Citroën, se disent que ça
pourrait être pire et ils se frottent discrètement les mains :
Les cocus ouvriers bloquent les chaînes des constructeurs français
au son de « c'est la lutte finaleueuuuuuh ! » Oui,
c'est la fin de la lutte, c'est aussi bientôt la fin de construction
de voitures françaises, en France en tous cas. L'électeur-ouvrier
cocu de Hollande Ouille va pouvoir consacrer une partie de ses
allocations de pôle-emploi à rembourser un crédit pour l'achat de
sa petite voiture fabriquée au Brésil ou en Roumanie... et il
pourra tromper son ennui au bistrot, devant un demi, en parlant du
bon temps des grèves avec ses compagnons de lutte laissés sur le
carreau, comme lui. Pas avec son ex-leader syndicaliste, cependant,
car lui, il aura rapidement trouvé un poste de fonctionnaire, sans
fonction certes, mais avec un salaire confortable, que lui aura gardé
au chaud un camarade du syndicat dans une collectivité locale
quelconque. Tout comme Chérèque , ex-secrétaire de la CFDT, se
reclasse dans quelques missions aussi fumeuses que grassement
rétribuées, confiées par le camarade socialiste Hollande Ouille.
Le principe est le même, seul le niveau de l'imposture change.
Autres cocus : les
instituteurs et les professeurs. Ils avaient oublié qu'un ministre
socialiste a toujours besoin de masquer son incompétence par une
omniprésence médiatique, quitte, pour cela, à pondre LA réforme
qui marquera son illustre passage au Ministère-Mammouth. Que la
réforme de la semaine des 4 jours et demi se heurte durement aux
réalités pratiques et budgétaires est finalement sans importance.
L'essentiel étant d'occuper la scène médiatique pour donner
l'impression qu'on agit.
Hollande Ouille ne pourra
donc pas respecter, ô surprise, son engagement à mettre le déficit
budgétaire du pays sous la barre des 3%. Tout le monde le savait
depuis son élection. Tout le monde sauf, apparemment, Hollande
Ouille et ses ministres.
La Cour des Comptes
confirme le triste, mais somme toute, très attendu, constat. « Il
faut faire des réformes structurelles » insiste son rapport.
En clair, il faut que l'Etat coupe dans ses dépenses. Le
gouvernement répond à cette injonction en disant : « nous
étudions les moyens de fiscaliser les prestations familiales !»
Le journaliste d'Europe 1 répercute l'information le plus
naturellement du monde, comme aurait pu le faire directement un
ministre, sans même marquer d'étonnement devant l'incongruité de
la réponse ! On a envie de lui hurler : « Le
monsieur te dit de dépenser moins ! Pas de chercher à
encaisser plus !! »
Pour le coup, c'est par
millions que vont se compter les nouveaux cocus de Normal 1er. Et
parmi eux, nombre de familles bigarrées réputées pour être de
prolifiques pondeuses, et qui ont voté massivement pour lui.
Le gouvernement de
Hollande Ouille est aux abois sur quasiment tous les sujets. Un père
insatisfait d'une décision de justice sur une garde d'enfant se
retranche en haut d'une grue, à Nantes ? Le premier ministre,
Jean-Marc Z'Ayrault, ex-maire de cette ville, n'envoie pas un
ministre, mais carrément deux ministres, discuter avec une
association en charge du problème !
A Nantes encore, l'ironie
de l'actualité voulant que la ville du premier sinistre concentre
les dérapages, un chômeur algérien en fin de droit s'immole par le
feu. Le ministre de l'emploi vient constater les cendres.
La société Spanghero
voit son activité brutalement arrêtée du fait de l'empressement du
ministre Hamon à faire croire qu'il agit en faveur de la bonne santé
du brave consommateur ? Ce n'est pas un, ni même deux, mais
trois ministres qui vont rencontrer les syndicats des salariés de
l'entreprise, pour tenter d'éteindre l'incendie provoqué par le
pyromane Hamon. Ces syndicats commencent à se dire que son zèle
imbécile va faire boire le bouillon à leur entreprise et les
conduire tout droit à Pôle Emploi.
Quant à la délinquance,
dans la France de Hollande Ouille-Taubira-Valls, elle va bien, merci.
Elle prospère joyeusement. Ça tire à l'arme lourde dans tous les
coins de l'hexagone. Chaque jour connaît sa fusillade : Ce
week-end, à Montrouge, une automobiliste est canardée. Elle est
entre la vie et la mort. On attend juste de savoir combien de
ministres vont être envoyés à son chevet. Un ? Deux ?
Trois ? Davantage ? Une question se pose donc : au
rythme où les chômeurs et les gamins persécutés par des voyous
s'immolent par le feu, où les victimes innocentes tombent sous les
balles des malfrats impliqués dans des règlements de compte liés
au trafic de drogue, où les actes d'une sauvagerie inouïe se
multiplient un peu partout (conséquence du « vivre-ensemble »
dans une société multiculturelle qui suit l'exemple de l'Afrique
du Sud), ne manquerons-nous pas rapidement de ministres pour se
précipiter sur les lieux à problèmes et poser pour la photo ?
Heureusement, en
Hollandie socialiste, tout n'est pas si noir. Il y a motif à se
réjouir : Gays, gays, marrions-nous !
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