Comme le rappelle
l'édifiant livre documentaire « La France Orange Mécanique »
de Laurent Obertone (à lire d'urgence avant qu'il ne soit censuré,
car son existence doit empêcher Valls de dormir, alors que c'est son
contenu qui devrait, en principe, avoir cet effet), l'homme est
naturellement violent. Mais il a délégué à la Société, en
échange de son adhésion et de sa participation financière, son droit à la violence
légitime pour répondre aux agressions dont il est éventuellement
victime. Or la Société, sous l'action des socialistes depuis 1981,
se refuse à assumer cette délégation, sans pour autant rendre ce
droit au citoyen (condamnation quasiment systématique des cas de
légitime défense).
On se souvient du
discours tenu par le ministre de la Justice de l'époque, Badinter,
qui avait imposé la suppression de la peine de mort. « Dormez
tranquille, braves gens, la peine de mort va être supprimée, mais
les peines de remplacement, « à perpétuité » vous
mettront à l'abri des exactions de ces condamnés les plus
endurcis ». Puis les socialistes ont trouvé une illustration à
la boutade qui dit que l'éternité, c'est long, surtout vers la fin.
Car la perpétuité est devenue limitée dans le temps : elle a
cessé d'être perpétuelle... Et des condamnés « à
perpétuité » se sont retrouvés dans la rue, au terme de
quelques années, pour devenir parfois des assassins récidivistes.
La Police les a appelés des « Badinter ». Les nouvelles
victimes et leurs familles, elles, ne sont pas obligées de goûter
cet humour, mais après tout, qui se soucie de ce qu'elles
pensent?
Ce marché de dupe n'est
pas sans rappeler celui qui a été passé par les socialistes avec
le citoyen lors de la création du PACS : « Dormez
tranquille, braves gens, certes le PACS reconnaît des droits aux
couples de même sexe, mais il ne s'agit absolument pas de leur
ouvrir le droit au mariage, encore moins un droit à l'adoption. »
Quelques années plus tard, on est à la veille de permettre à ces
couples pédérastiques de se marier et d'adopter. Et les socialistes
de susurrer à l'oreille du citoyen- qui n'a toujours pas été
consulté directement, pas davantage que pour la suppression de la
peine de mort- : « Dormez tranquilles, braves gens,
certes, les couples homosexuels peuvent se marier et adopter, mais
ils n'ont pas le droit d'engendrer avec la complicité technologique
tordue de la médecine ! » Devinez qui va être, une fois
de plus, le dindon de la farce en finalité ?
L'argument sublime de
stupidité, apporté, d'abord par Belkacem, puis par Taubira, pour
contester aux adversaires du « mariage pour tous » le
droit d' y être opposé, est de dire : « qu'est-ce que ça
vous retire, à vous, les hétéros, que les homos se marient ? »
Leur réponse : « rien ! ». Donc, circulez et
fermez vos gueules.
Argument facile, qui,
outre qu'il dénote une incroyable conception matérialiste et
intéressée des choses, permet de dispenser le citoyen du droit de
s'occuper des sujets de société pour lesquels il n'est pas
directement partie prenante. On pourrait décliner ce principe à
l'infini. Pourquoi ne supprimerait-on pas la notion de crime de
pédophilie ? Après tout, ça ne retirerait rien aux adultes
normaux ! Vous n'avez pas de penchant sexuel pour les enfants,
et n'avez pas d'enfants ? Alors vous n'êtes pas concernés.
Circulez ! Mariage pour tous ? Pour tous, vraiment pour
tous ? Un frère peut-il épouser sa sœur ? Un père sa
fille ? Un père son fils ? Une femme plusieurs hommes, un
homme plusieurs hommes ? Et pourquoi pas ? au nom du
principe de non-discrimination et de l'égalité! Après tout,
qu'est-ce que ça retirerait à ceux qui n'ont pas cette conception
« progressiste » du mariage ?
Aujourd'hui donc, à
l'heure où ces lignes sont écrites, à l'Assemblée Nationale, nos
députés socialistes se heurtent à des milliers d'années d'usage
qui ont gravé dans le marbre du langage, partout dans le monde et
dans toutes les civilisations, présentes et passées, le concept de
père et de mère. Comment imposer une notion de couple devant avoir des enfants sans recourir à ces termes ? Tel est le grave pensum
auquel se livrent nos chers « représentants du peuple » lors
de séances marathons heureusement ponctuées de fous-rires et de
parties de scrabble...!
Sans doute n'ont-ils pas
d'autres sujets plus urgents et plus importants à débattre !
Le chômage explose, les entreprises ferment les unes après les
autres, les plans sociaux se multiplient, les riches s'évadent -
parce qu'ils le peuvent - d'une pression fiscale intolérable, les
déficits publics et sociaux se creusent, la guerre est quasiment à
notre porte, l'immigration clandestine ou voulue (mais subie) apporte
son cortège de malheurs, la délinquance atteint des niveaux jamais
atteints et des formes quasiment inconnues jusque là (lire et relire
« La France Orange Mécanique » déjà citée plus
haut), la culture française se délite, le pays est en faillite. Et
que font nos représentants ? Ils discutent, non pas du sexe des
anges, (on en viendrait à désirer que ça soit le cas) mais du
délicat problème d'appellation officielle de celle qui joue à
l'homme et de celui qui joue à la femme, dans la paire d'humanoïdes
frustrée de ne pas être pourvue de ce que la Nature offre
normalement, (quand elle ne dérape pas), pour procréer!
Comment ne pas être
frappé par l'évidence des symptômes d'une Société complètement
malade, pour ne pas dire agonisante. L'adolescent en crise met sa
casquette à l'envers pour avoir la visière sur la nuque (plus con
encore : sur le côté), un pantalon avec un entrejambe à la
hauteur des genoux qui lui donne une démarche de pingouin, s'enfonce
des pièces métalliques dans le corps, s'incruste de l'encre
indélébile dans sa peau. Il marcherait sur les mains plutôt que
sur les pieds s'il le pouvait, juste pour manifester de façon
inconsciente son mal-être. Similairement, notre Société, elle,
veut nous faire prendre les coupables pour des victimes, les victimes
pour des coupables, des papas pour des mamans, des mamans pour des
papas. Elle veut nous faire considérer ceux qui réussissent pour
forcément des salauds, ceux qui reçoivent tout sans rien donner
pour des créanciers et ceux qui donnent pour des débiteurs. Elle
enferme celui qui défend son bien, mais offre avec bienveillance et
aux frais de l'honnête citoyen, un local à celui qui viole la loi
en faisant usage de drogue, afin qu'il puisse le faire plus
confortablement. Si l'adolescent en souffrance ne marche pas encore
sur les mains, la Société, elle, marche clairement sur la tête.
Tous les médecins les
plus lucides, au chevet de l'agonisante, en arrivent à la même
conclusion : le responsable de la maladie est un virus : le
socialistus progressistus. Ils constatent avec inquiétude qu'il est
de plus en plus virulent et potentiellement mortel. Les chercheurs
les plus pessimistes estiment que les dommages infligés par le
socialistus progressistus à la malade sont irrémédiables. Mais
tous sont unanimes pour dire que identifier le virus n'est qu'une
étape, et que le plus important est de l'éradiquer au plus vite.
Les chercheurs les plus pragmatiques estiment qu'il serait opportun
de commencer par sortir urgemment la forme Hollandis Normalis de ce
virus socialistus, de la cellule élyséenne. Ça ne soignerait sans
doute pas totalement la malade, mais ça lui donnerait un petit
répit, et peut-être aussi le temps aux chercheurs de trouver un
vaccin définitif contre ce fléau mortel.
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