Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 19 septembre 2016

Cauchemar.




Hollande Ouille a ajouté à la longue liste des calamités dont il a accablé le pays, d'avoir fait passer une très mauvaise nuit à Saucisson-Pinard.

Etait-ce le discours de Wagram que le présidenticule a fait ce 8 septembre en laissant penser à la cour médiatique servile qu'il s'agissait d'une annonce de candidature à la prochaine présidentielle, ou était-ce cette blanquette de veau servie au dîner qui ne passait pas, toujours est-il que Saucisson-Pinard eut du mal, ce soir là, à trouver le sommeil.

Tout au long de la soirée, il s'était dit que, décidément, Hollande Ouille multipliait les signes d'un manque de lucidité quasiment pathologique. D'abord en croyant qu'il était capable de remplir la fonction présidentielle, en se présentant comme candidat en 2012, alors qu'il n'avait jusque là, montré aucune qualité en quoique ce soit. Puis en ne s'apercevant pas à quel point il était ridicule aux yeux de tous, dans cet exercice. Et enfin en espérant pouvoir être réélu alors qu'il bat, haut la main, tous les records d'impopularité. Comment peut-on être autant déconnecté des réalités ? se demandait Saucisson-Pinard. Il se drogue ? Dans quel pays imaginaire vit-il ? Dans sa tête, se voit-il en Père Noël, dopé au Prozac, et habitant à Disneyland ?

Et puis tout d'un coup, Saucisson-Pinard se trouva devant son écran télé. Médusé, il regardait un reportage en direct sur France 2. La voiture noire présidentielle de Hollande roulait, découverte, sur les Champs-Elysées, à très petite vitesse, au milieu des hourrah et des vivas. Une foule en liesse hurlait sa joie. La police, débordée, avait fort à faire pour contenir des milliers de badauds qui se pressaient gaiement autour de la voiture présidentielle. La Marseillaise chantée à tue-tête saluait le passage du véhicule.

Non, ce n'était pas possible, se disait Saucisson-Pinard. Etait-on déjà au lendemain du second tour de la présidentielle de 2017 ? Non, les Français n'ont quand même pas réédité leur connerie de 2012 ? Non, dites-lui que ce n'est pas possible... !

Saucisson-Pinard était trempé de sueur, livide.

Les caméras de la régie de France 2 zoomaient sur certaines personnalités présentes aux abords du cortège. On voyait très distinctement la Tartine au Brie quasiment hilare. Au passage, Saucisson-Pinard apprit ce que la maire de Lille faisait de ses vieux vêtements : elle les mettaient.
Un gros plan montrait le ministre de l'Intérieur Cazevide, généralement plutôt austère, arborer un large sourire. Saucisson-Pinard se surprit à remarquer, qu'après l'hommage, en Notre-Dame de Paris, rendu au prêtre de Saint-Etienne du Rouvray assassiné par ces deux racailles arabes, c'était juste la deuxième fois qu'il le voyait rire...

Des plans plus larges survolaient « la plus belle avenue du monde » où grouillait une foule exultante, brandissant des drapeaux bleu blanc rouge. On distinguait dans le tintamarre des klaxons, des cris de joie et des pétards, des slogans d'espoir : « tout ira mieux maintenant ! » proclamaient des pancartes. Des farandoles se formaient spontanément. Il y avait même des gens qui dansaient.

Saucisson-Pinard n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Comment les Français pouvaient-ils être cons à ce point ? Alors que tous les 14 juillet du quinquennat avaient vu le passage du présidenticule Flanby ponctué de sifflets et de quolibets, Saucisson-Pinard était incrédule devant le spectacle que lui offrait le service public de France 2.

Puis soudain, une caméra zooma sur la voiture noire présidentielle.
Saucisson-Pinard se détendit d'un coup : un cercueil trônait sur la plate-forme arrière, avec les lettres FH dorées sur le couvercle. Avec un profond soupir et un sourire béat aux lèvres, Saucisson-Pinard cessa de se crisper sur ses draps, et trouva enfin, apaisé, un profond sommeil...