Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mercredi 30 mars 2022

Quand un contribuable discute avec McKinsey.

 Saucisson-Pinard: - Hé, McKinsey !

McKinsey: - Oui ?

SP: - Faut que je vous parle.

McKinsey: - Oui, de quoi s'agit-il ?

SP: - C'est bien vous qui êtes à l'origine de notre réduction de libertés ?

McKinsey: - Réduction de libertés ? Je ne vois pas...

SP: - Ben oui, notre liberté de circuler pendant plusieurs semaines, le confinement, couvre-feu, tout ça...

McKinsey: - Ah oui, ça... Mais ça a été provisoire...

SP: - Mais ensuite, ça a été masque sur le nez obligatoire, y compris dans la rue. Et plus de restaurant, plus de cinéma, plus de salle de sport, plus de sortie en boîte.

McKinsey: - Evidemment, si vous refusez de faire ce qu'on vous dit de faire...

SP: - Me faire vacciner, c'est bien ça ?

McKinsey: - Oui, pour votre bien.

SP: - Avec un vaccin d'un de vos copains, Pfizer, avec lequel vous êtes très lié financièrement ? Mais Pfizer, c'est pas le labo qui a été condamné à plusieurs reprises pour charlatanisme, à des amendes de plusieurs centaines de millions de dollars ?

McKinsey: - Et alors ? Nous aussi, on a été contraint de payer des centaines de millions de dollars à 47 états américains pour avoir trempé dans une affaire d'opioïdes menant à la dépendance des centaines de milliers de consommateurs  !

SP: - Mais je ne veux pas me faire vacciner par un tel labo escroc !

McKinsey: - C'est bien pour ça qu'on a été obligé de conseiller de vous "emmerder" !

SP: - Et le secret médical, vous en faites quoi ?

McKinsey: - On s'assoit dessus.

SP: - Mais qui vous a autorisé tout ça ?

McKinsey: - Votre gouvernement qui nous demande conseil.

SP: - Mais pourquoi il vous demande conseil ? Il n'a pas de fonctionnaires pour se faire conseiller ?

McKinsey: - Mais vos fonctionnaires ne savent pas faire.

SP: - Ils ne savent pas faire, ou ils ne sont pas assez nombreux pour s'en occuper ?

McKinsey: - Ah non, ils sont assez nombreux, il y a même un effectif pléthorique, sans doute un record européen en termes de nombre de fonctionnaires. Mais ils ne savent pas faire.

SP: - Ils ne savent pas faire ? Alors non seulement ils sont trop nombreux mais en plus, ils sont incompétents ?

McKinsey: - C'est sûr qu'ils vous coûtent un pognon de dingue quand on voit le déficit du budget de l'Etat...

SP: - Alors, moins de liberté, c'est ça, votre conseil ?

McKinsey: - C'est ça. Mais pas que. On a conseillé aussi de baisser vos allocations.

SP: - Baisser mes allocations ?

McKinsey: - Oui, on a conseillé de baisser vos APL.

SP: - Vous conseillez, en plus de réduire nos libertés, de réduire notre pouvoir d'achat ?

McKinsey: - On peut le dire comme ça...

SP: - Mais vous êtes payé cher, pour donner ce genre de conseil?

McKinsey: - Pas mal. Quelques dizaines de milliers d'euros la page.

SP: - Quelques dizaines de milliers d'euros la page ?

McKinsey: - Oui, si on compte les pages d'introduction à en-tête... Sinon, bien davantage. D'autant que beaucoup de ces pages ne sont jamais que des copies de pages qui ont déjà été facturées à d'autres pays...

SP: - Mais ça fait combien au total ?

McKinsey: - Pas loin d'un milliard d'euros en 2021, pour nous et autres cabinets de conseil privés.

SP: - Un milliard d'euros ? Ça représente quoi, au juste ?

McKinsey: - Un peu plus que le quart du budget de la Culture...

SP: - Donc pour se résumer, le contribuable vous a payé en 2021 un milliard d'euros, l'équivalent du quart du budget de la Culture, pour réduire les allocations auxquelles il a droit et ses libertés individuelles ?

McKinsey: - Bah oui.

SP: - En plus de ce que lui coûtent ses fonctionnaires pléthoriques et incompétents ?

McKinsey: - C'est assez bien résumé.

SP: - Mais pourquoi le gouvernement vous a choisi, vous, pour donner ce genre de conseil ?

McKinsey: - Ben, on a bien aidé votre président à se faire élire en 2017 et à former le parti En Marche, grâce à nos conseils. Il nous devait bien ça !

SP: - C'est donc un renvoi d'ascenseur ?

McKinsey: - On ne travaille pas gratuitement.

SP: - Ça, je l'avais bien compris ! Mais, pour être sélectionné, vous avez quand même répondu à un appel d'offres ?

McKinsey: - Ouais... enfin...ptêt ben...

SP: - Même pas sûr ? Mais dites-moi, vous nous coûtez un pognon de dingue, mais au moins on en récupère une partie via les impôts que vous payez en France, non ?

McKinsey: - Ah bah non ! On ne paye pas d'impôt en France. Ça fait 10 ans qu'on ne paye pas d'impôts en France. Ni nulle part ailleurs, puisque nous sommes domiciliés dans l'Etat du Delaware, aux Etats-Unis, qui est un micro-paradis fiscal.

SP: - Mais pour répondre à un appel d'offre, et a fortiori, pour être sélectionné, il faut bien apporter la preuve qu'on est à jour de ses impôts en France, non ?

McKinsey: - Ah oui ?

SP: - Donc résumons-nous : vous êtes une entreprise étrangère qui facturez très cher des conseils que ne sauraient pas donner un effectif excessif et onéreux de fonctionnaires ; des conseils ayant pour but de réduire nos libertés et notre pouvoir d'achat, le tout sans même payer d'impôts au pays qui vous a mandaté de façon opaque. J'ai bon ?

McKinsey: - Hé, ho, ça va bien ! On ne fait que ce que nous demande et nous permet votre président élu, n'est-ce-pas ? Nous, on est une entreprise privée, on fait juste notre job. Maintenant s'il y a des pays avec des contribuables assez cons pour mettre à leur tête un comparse qui paye nos escroqueries, c'est pas notre problème ! N'avez qu'à demander des comptes à votre président, après tout !

SP: - C'est la seule chose sensée que vous venez de me dire ! C'est effectivement ce qu'il faut faire le 10 avril prochain, et au pire, aussi le 24. Et dès la levée de son immunité présidentielle, il faudra bien s'occuper de son cas devant les tribunaux. D'ailleurs, Macreux le recommande lui-même: « Que mes détracteurs aillent au pénal ! ». C'est aussi un de vos conseils ?



Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des couples racialement mixtes. Généralement un africain et une femme blanche, rarement l'inverse. Cela n'a pas pu vous échapper.


En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de couple de type purement caucasien, bien blanc, comme l'a été le couple français typique pendant des siècles et des siècles.




vendredi 25 mars 2022

Lettre d'un Français à Volodymyr Zelensky.

 

Le héros d'un Occident décadent.

Cher Volo,

Excuse cette familiarité, Volodymyr, mais on est tellement matraqué par les merdias par des Zelensky ici, des Zelensky par là, qu'on a un peu l'impression de t'avoir toujours connu. Pourtant, tout le monde en France ignorait jusqu'à ton existence à l'époque où tu étais clown à la télé ukrainienne, à jouer au piano avec ta bite, à danser en travelo sur des talons aiguilles. En fait, même depuis que l'oligarque qui te produisait sur scène t'avait fait mettre à la tête de l'état ukrainien comme marionnette sur les ordres des services américains, les Français ne te connaissaient guère davantage. Tout bien considéré, c'est finalement Poutine qui t'a propulsé vedette mondiale. Sans lui, tu serais resté le président fantoche et anonyme d'un vague pays d'Europe centrale que peu de Français aurait même su situer sur une carte. C'est vrai, Volo, il faut le reconnaître, tu dois tout au président russe.

Aujourd'hui, les merdias occidentaux te vénèrent. Ils ont trouvé en toi l'icône sur laquelle déverser le torrent de déférence nécessaire pour contrebalancer la haine qu'ils ont toujours éprouvée à l'égard de Poutine. C'est un peu comme si leur positionnement politique devait reposer sur un principe de vases communicants.

Des chaînes télé comme M6 ou Paris Première éprouvent la nécessité militante et grotesque d'occuper une partie de l'écran d'un drapeau ukrainien lorsqu'elles diffusent un film.

Tiens, du coup, ce signe d'asservissement à la propagande d'Etat dans des télés privées, me donne, en réaction, la furieuse envie de te glisser, Volodymyr, un autre drapeau au milieu de ce courrier :

Notre philosophe de carton-pâte BHL, à l'inspiration toujours délirante, voit en toi un Churchill contemporain. Pauvre Churchill qui doit se retourner dans sa tombe. A part d'être le leader d'un pays menacé d'invasion, on voit mal les points de comparaison. Churchill n'a pas fait bombarder pendant 8 ans une partie de sa population, obligée de se terrer dans des caves. Churchill n'a pas acquis en moins de 3 ans de présidence une fortune de plusieurs millions de dollars sur le dos de ses compatriotes, ne s'est pas constitué en si peu de temps un empire immobilier de nabab partout sur la planète, il n'a pas trempé dans un scandale financier de fraude fiscale comme les Pandora Papers. Il n'a pas été à la tête d'un pays plaque tournante de trafics humains et de réseaux pédophiles. Il n'a pas fait d'un néo-nazi comme Stephan Bandera un héros national. Il ne s'est pas entouré de milices nazies revendiquées, comme le régiment Azov ou le parti Secteur Droit. Il n'a pas laissé ces nazis attacher des citoyens probablement politiquement incorrects à des poteaux en place publique pour les humilier et les faire fouetter par d'autres citoyens. Il n'a pas laissé ces milices nazies empêcher des civils d'emprunter des corridors humanitaires ouverts par l'Armée d'invasion à Marioupol. Il n'a pas permis à ces mêmes milices nazies de prendre ces civils comme boucliers humains.

L'hebdomadaire Le Point fait sa couverture en titrant « Zelensky, héros de la Liberté». C'est là que l'expression « presse de caniveau » prend tout son sens.

Tu serais un héros, toi, Volo ? Laisse-moi rire !

Un héros qui est parti se réfugier dans une ambassade en Pologne tout en obligeant les civils hommes à rester pour rejoindre l'armée ?

Un héros qui fait distribuer sans discernement des armes complaisamment fournies par l'UE aux frais des contribuables de ses pays membres, armes qui auront tôt fait d'alimenter toutes les mafias qui pullulent dans ton pays et qui un jour ou l'autre finiront par se retrouver dans les banlieues « sensibles » de France... ?

Un héros qui vient de fermer toutes les chaînes de télé qui ne sont pas d'Etat ?

Un héros qui vient de dissoudre tous les partis d'opposition ?

Tu fais en ce moment la tournée des popotes pour demander toujours plus d'aide internationale. Tu utilises abusivement pour chaque interlocuteur une allusion à laquelle il est supposé être sensible. Aux Allemands le mur de Berlin, aux Américains la guerre de Sécession, aux Anglais la résistance de Churchill, aux Israéliens la Shoah. Sauf que dans ce dernier cas, bien que juif toi-même, tu oublies que le mot Shoah™ est frappé d'un « TM», une marque déposée, à l'usage exclusif des Juifs d'Israël, et là, l'accueil a été plus que mitigé.

Tu as même réussi à empêcher la médiation efficace d'Israël entre ton pays et la Russie au prétexte que ce médiateur ne t'était pas assez favorable. Le principe basique de neutralité d'un médiateur t'est étrangère. Bref, le clown grossier se mue en petit représentant de commerce. Mais il n'est toujours pas chef d'Etat pour autant.

En France, tu te mets en scène devant une Assemblée Nationale énamourée (Assemblée qui, soit dit en passant, a fait pour l'occasion salle comble, alors que la désertion était de mise quand il s'agissait de discuter de projets de lois impactant directement la liberté des citoyens qu'elle est censée représenter...).

Tu y demandes que les entreprises françaises quittent la Russie, au prétexte que ces entreprises financeraient indirectement « le meurtre de femmes et d'enfants ». Mais les femmes et les enfants du Donbass qui sont morts sous tes bombes pendant huit longues années, ne t'ont pas inspiré beaucoup de compassion. Tu n'as aucun égard pour les intérêts que ces entreprises représentent pour la France et donc pour les Français. Tu vas même jusqu'à demander le boycott planétaire de la marque Renault. Est-ce ainsi que tu remercies les Français pour leur soutien - soutien il est vrai, largement provoqué par une propagande de désinformation massive.

Tu es riche à millions à la tête d'un pays paradis de la corruption - l'épouse d'un de tes députés se fait poisser à la frontière hongroise avec des valises remplies de millions de dollars et d'euros en petites coupures- et tu oses réclamer l'austérité pour des citoyens étrangers qui ne sont nullement impliqués dans le différend qui t'oppose aux Russes et que tu as délibérément envenimé ? Et là tu ne sens pas que tu commences à sérieusement agacer même tes soutiens les plus ardents ? Un comique troupier ne s'improvise pas diplomate du jour au lendemain. Avoir le sens du gag vulgaire ne présage pas d'avoir aussi un sens politique.

L'Histoire ne tardera pas à rétablir la réalité des faits et à gommer la propagande merdiatique qui cherche à faire de toi un héros alors que tu n'es qu'un petit dictateur opportuniste, vénal, sans scrupules et sans égard ni pour son pays ni pour ses compatriotes. Tu es manoeuvré par des intérêts bien plus puissants que toi et qui ne tarderont pas à te jeter comme un mouchoir usagé quand tes limites seront trop flagrantes.

Tes gesticulations sur la scène internationale n'apporteront pas, malgré ce que la presse occidentale cherche à faire croire, la paix. C'est même le contraire. Elles ne font qu'en différer l'arrivée, au prix de nombreuses vies russes et ukrainiennes. Si tu avais dès le début accepté l'indépendance de provinces dont de toutes façons tu méprises et exècres les habitants russophones et russophiles, accepté la neutralité de l'Ukraine avec sa démilitarisation, tu aurais fait de ton pays une Finlande à l'abri d'enjeux géopolitiques aussi bien occidentaux que russes et tu aurais pu te consacrer à lui donner la prospérité qu'il est en droit d'attendre vu ses richesses agricoles et minières. Au lieu de ça, tu donnes des arguments à Poutine pour faire monter les enchères et tu hypothèques gravement l'avenir de l'Ukraine en la mettant sur le flanc.

Finalement, ce qui pourrait arriver de mieux à ton pays, c'est que tu quittes la scène au plus vite. L'idéal serait qu'un Ukrainien, de préférence d'Ukraine de l'Ouest, conscient du chaos vers lequel tu mènes son pays, prenne l'initiative de faciliter ce départ. Un tir bien ajusté au fusil à lunette devrait faire l'affaire. La paix ne tarderait alors plus à revenir dans la région. Et la défaite de l'Etat Profond dont l'Ukraine n'est jamais que le laboratoire de mise au point dans son entreprise de gouvernement mondial, géré par le Forum Economique Mondial des Schwab, Rothschild, Soros et Cie, n'en serait pas moins évidente. C'est ce qu'on appellerait, pour le monde entier, une issue gagnante-gagnante. Le sniper ukrainien en question deviendrait sans nul doute un héros – un vrai, pour le coup.

C'est sur ce souhait sincère que je termine cette missive, Volodymyr. Puisses-tu aller en enfer, tu y seras en bonne compagnie avec Hitler, Staline, Pol Pot, Mao, Castro et d'autres. Et sois patient, étant donné leur âge, tes marionnettistes Schwab et Soros ne tarderont pas à t'y rejoindre.

                                                                                                       Saucisson-Pinard

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des couples racialement mixtes. Généralement un africain et une femme blanche, rarement l'inverse. Cela n'a pas pu vous échapper.




En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de couple de type purement caucasien, bien blanc, comme l'a été le couple français typique pendant des siècles et des siècles.

 


vendredi 18 mars 2022

Entretien d'embauche.

 


- Bonjour monsieur... euh monsieur... ?

- Macreux. Emmanuel Macreux.

- Ah oui, monsieur Macreux, excusez-moi, je n'avais pas votre dossier sous les yeux. Asseyez-vous, je vous en prie. Alors comme ça, vous avez répondu à notre petite annonce de recherche de Président de la République pour notre pays.

- C'est cela.

- Alors vous nous avez dit au téléphone que vous étiez intéressé par ce poste, et que vous l'étiez d'autant plus que c'est un poste que vous avez déjà occupé dans un passé très récent.

- Tout à fait. Et ce, pendant 5 ans, qui ont été une éclatante réussite qui marquera l'Histoire. D'où mon intérêt pour le poste que vous proposez aujourd'hui et qui me permettrait de reproduire la même politique avec les mêmes effets sur la vie des gens.

- Nous vous avons donc convié à venir à cet entretien qui va nous permettre de rentrer un peu plus dans les détails de cette « éclatante réussite » - pour reprendre vos termes. Mais nous avons d'ores et déjà une question. Nous vous avions initialement invité à un entretien groupé, réunissant plusieurs candidats à ce poste, afin de voir comment chacun d'entre vous pouviez vous distinguer et confronter vos expériences et projets. Et vous avez refusé cet entretien collectif. Puis-je vous en demander les raisons ?

- Eh bien, écoutez, vous verrez à travers mon CV et mon press-book que je vous remets maintenant en mains propres, qu'il est évident que mon expérience extraordinaire à tous points de vue, ne saurait être comparée à celles de gens qui, vous en conviendrez, ne sont rien. Vous savez que dans la vie, il n'y a que deux catégories de gens, ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. Nous n'allons donc pas perdre notre temps, vous et moi, en débats stériles. Soit dit en toute modestie.

- Oui, je peux effectivement d'ores et déjà distinguer dans votre profil de personnalité, une grande modestie. Bien, nous allons donc disséquer ce CV ensemble. Commençons par l'aspect social de votre expérience. Comment jugez-vous votre bilan à ce niveau ?

- Ce fut un succès spectaculaire, n'hésitons pas à le reconnaître !

- Pourtant je vois dans votre cursus, cet épisode de plusieurs mois, dit des « gilets jaunes ». Que pouvez-vous nous en dire ?

- Trois fois rien. Une petite rébellion bien matée. Quelques yeux crevés, quelques mains arrachées, et tout est rentré dans l'ordre.

- Hon hon...

- Faut dire aussi que j'avais sous la main, en plus de mon préfet dans son petit costume de SS, ma milice d'antifas qui a fait ce qu'il fallait pour terroriser les commerçants et discréditer le mouvement pacifique de ces moins-que-rien vêtus de leurs gilets jaunes qui roulent au diésel et fument du papier maïs.

- Puisque vous parlez de votre personnel, vous êtes d'accord que le travail d'un président n'est pas forcément solitaire et que savoir s'entourer de compétences est une nécessité, n'est-ce-pas ?

- Oui bien sûr, et je mets un soin tout particulier à être une référence d'exemplarité pour tous les gueux à qui je fais l'honneur de m'accompagner.

- On vous comprend, mais il n'en reste pas moins que 17 de vos ministres et secrétaires d'état ont été inculpés pour délits divers et variés, sans parler de députés de votre majorité et autres personnels liés de près ou de loin à votre présidence qui ont eu, eux aussi, maille à partir avec la Justice ! Vous ne pensez pas que cet édifiant bilan peut entacher la dignité de votre fonction ?

- Oh vous savez, c'est ma façon à moi d'être proche du peuple. Dans le peuple, vous avez des gens malhonnêtes, comme vous avez aussi des clowns débiles. C'est ce qui explique que j'ai pu m'exposer auprès de déjantés à la fête de la musique sur le perron de l'Elysée, ou encore me mettre en scène avec des ados attardés vedettes d'une chaîne youtube pour bas du front, les regarder faire des galipettes dans le parc élyséen. Je vous le dis, je suis proche du peuple et de tous ses avatars...

- Parlons du peuple justement. Vous êtes conscient que ce peuple est en recherche de sécurité et d'identité. Pouvez-vous nous parler de votre bilan en ces matières ?

- Eh bien, particulièrement soucieux du bien-être de mes citoyens, j'ai accordé 1 300 000 titres de séjour à des ressortissants non-européens qui sont autant de chances pour la France. C'est un record absolu en si peu de temps. Mes cons citoyens n'ont donc jamais été aussi « chanceux ». Et je ne vous parle pas des clandestins que j'ai accueillis, nourris, financés, abrités, soignés, le tout avec l'argent du contribuable, afin de faire une réserve de chances prêtes à l'emploi en cas de besoin.

- Y aurait-il un lien entre ce record d'immigration et l'explosion du nombre de meurtres et de victimes de blessures et autres violences sexuelles qui a été observée durant votre mandat ?

- Au moins cela démontre que j'ai su mettre en place une force de police suffisante pour recueillir toutes ces plaintes.

- Hon hon... Bon, passons à votre bilan économique.

- Indiscutablement ma grande réussite. D'ailleurs, on m'avait appelé, avant même mon intronisation à ce poste de président, le « Mozart de la finance », c'est vous dire !

- Oui, mais alors, comment qualifiez-vous cette baisse de 3 milliards de recettes fiscales de l'IFI et flat tax suite à votre suppression de l'ISF, avec pour effet, concentration des dividendes chez les plus riches?

- Vous savez, les pauvres, c'est fait pour être très pauvres, et les riches pour être très riches !

- Et l'explosion de la dette du pays qui bat tous les records avec 600 milliards de plus?

- J'ai été le président du quoi qu'il en coûte et j'en suis fier!

- Quoi qu'il en coûte à qui ? Aux contribuables du futur proche, non ?

- Ha ha ha ha ha, forcément ! Pas à moi ! Ha ha ha ha !

- Je vois aussi que votre budget de l'Etat a été en déficit chronique et croissant... C'est pas incohérent avec les principes d'une saine gestion d'un Mozart de la Finance ?

- Vous savez, tout ça, ce ne sont que des chiffres. Les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut...Regardez, mes chiffres du chômage par exemple, on en magnifie certains, on en occulte d'autres, et boum, j'arrive à vous montrer une baisse!

- Justement, parlons de votre bilan social. Vous avez baissé les APL.

- Ça nous coutait un pognon de dingue !

- La révision du code du Travail, avec moins de protection du salarié, et limitation des indemnités de licenciements, baisse des allocations chômage... C'était pour améliorer l'emploi ?

- Oui... Bon, ça a permis surtout de faire des économies...

- Des économies, alors que les déficits ont continué de s'accroître à tous les niveaux ? Ça n'aurait pas plutôt drastiquement augmenté la précarité ?

- Vous savez, d'après moi, il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi ! Maintenant si un ingénieur avec 6 ans d'études ne veut pas faire plongeur dans un restaurant, ce n'est pas ma faute...

- Je regarde votre press-book, et je vois que pendant votre dernier emploi, le taux de pauvreté est passé de 14,1 à 14,6%.

- Ouais, peut-être... Mais avec moi, plus on est riche et plus le pouvoir d'achat augmente !

- Hon hon, je vois... Le fait que 44% des Français estiment que leur situation économique s'est détériorée, ça ne vous dérange pas plus que ça ?

- Personnellement, je ne fais pas partie de ces 44 %, Dieu merci ! Ma situation personnelle s'est bien améliorée !

- Oui, bon, passons à votre bilan écologique ?

- L'écologie, c'est bien simple, j'adore. J'adore en parler.

- En parler, mais en termes d'action ?

- Ben j'ai fermé Fessenheim...

- Mais l'énergie nucléaire est décarbonée, non ?

- Bah oui, mais ça faisait plaisir à des écolos qui votent et qui n'y connaissent rien, alors...

- Votre politique des services publics ?

- Ben, j'ai privatisé l'EDF, l'ai soumise ainsi que la SNCF, à la concurrence. 

- Et donc, je lis dans votre press-book que les prix ont augmenté et que les services se sont dégradés.

- Que voulez-vous, on ne fait pas d'omelette européenne sans casser des œufs nationaux !

- Nous voyons, effectivement. Vous avez eu de l'intérêt pour l'Industrie ?

- Oh ben oui ! J'en ai bradé, de l'industrie, et pas de la camelote ! Par exemple, Alstom, un fleuron français, à General Electric.

- Bradé?

- Oui, mais acheté aussi ! Tenez, j'ai racheté les turbines Arabelle super-sophistiquées d'origine française, deux fois plus cher que ce que je les avais vendues un peu plus tôt à ce même General Electric!

- Hon hon...  impressionnant, en effet. Passons à votre bilan diplomatie et politique extérieure...

- Une autre de mes grandes réussites ! J'ai donné des leçons au monde entier. Fallait me voir, en Europe, aux Etats-Unis, au Liban, à Jérusalem, au Mali, en Algérie, face à Poutine, tout ça... J'ai été partout et fréquenté tous les Grands de ce monde!

- On voit surtout dans votre press-book que ça n'a été, partout, qu'échecs, gesticulations, coups dans l'eau, erreurs, inconséquences et dans les cas les plus graves, une humiliation flagrante, que ça soit face à Trump qui vous époussetait vos pellicules, face à Biden qui vous tapotait la main comme on le fait à un petit garçon, face à Poutine qui vous reléguait au bout d'une table de 10 mètres de long, ou dans l'affaire du marché des sous-marins à vendre à l'Australie et le bras d'honneur des Américains qui s'en est suivi...

- Oui, peut-être, mais j'ai fini président de l'Europe !

- Par le hasard du calendrier européen, certes... Voyons votre capacité de gestion en cas de crise : crise sanitaire par exemple.

- Ben quoi ? Ma gestion de crise de la Covid a été magistrale !

- Nous voyons dans votre dossier un enchaînement remarquable sur 2 ans : démission d'une ministre de la Santé en plein début de crise, manque de masques, d'abord inutiles, puis obligatoires, confinement général extrêmement coûteux pour l'Economie, privations de libertés avec confinements, couvre-feux, pass sanitaire puis vaccinal, discriminations avec insultes envers une catégorie de citoyens, renvois de soignants et suppressions continues de lits d’hôpitaux en pleine pandémie, recours à des vaccins coûteux à l'efficacité très discutable mais aux effets secondaires redoutables, occultation de remèdes bon marché et efficaces, manipulation des chiffres qui ne masque cependant pas que le nombre de victimes a été, par millions d'habitants, l'un des pires du monde, le tout dans un manque de transparence hautement suspect à coups de conseils de défense aux délibérations opaques. J'ai oublié quelque chose ?

- Oui. Vous oubliez de mentionner que pendant que j'enfumais les citoyens avec cette histoire de virus, ils ne pensaient à rien d'autre et ne pouvaient donc pas s'inquiéter de tout ce qui ne marchait pas par ailleurs !

- C'est effectivement une façon de voir les choses... Bon, au point où nous en sommes dans cet entretien, on ne va parler de l'état de déliquescence de la démocratie pendant votre présidence passée, on est d'accord ?

- On est d'accord. Inutile de s'appesantir sur des choses sans importance.

- Bien, écoutez, nous allons examiner votre candidature avec soin et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de la suite que nous y donnerons.

- Très aimable à vous. Merci de votre attention et, j'en suis sûr, à bientôt!


Quelques jours plus tard, un courrier...

 

Le 10 avril 2022

Cher Monsieur Macreux,

Nous avons bien reçu et étudié votre candidature et vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre pays. Cependant, malgré l'intérêt que suscite cette candidature, nous sommes au regret de ne pas pouvoir répondre favorablement à votre demande.

Avec nos plus cordiales salutations.



Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des couples racialement mixtes. Généralement un africain et une femme blanche, rarement l'inverse. Cela n'a pas pu vous échapper.




En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de couple de type purement caucasien, bien blanc, comme l'a été le couple français typique pendant des siècles et des siècles.

dimanche 6 mars 2022

Electroencéphalographie présidentielle.

 


La technologie de l'intelligence artificielle n'arrête pas de progresser. Saucisson-Pinard s'est procuré un radar EEG (électroencéphalographe à ondes cérébrales). C'est un appareil qui permet à distance de capter les pensées d'un individu à son insu et de les transcrire numériquement. Saucisson-Pinard a pu le tester sur le psychopathe de l'Elysée lors de ses dernières apparitions à l'écran, et vous en livre ici les principales données récentes, étalées sur quelques jours à peine.


« Salopard de Poutine ! Il m'a bien foutu la honte, ce salaud, l'autre jour, quand il m'a laminé dans son exercice de power play au Kremlin. (NDLR : voir l'article « Pensées présidentielles » du 9 février). Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce dans mon compte-rendu de notre dernière conversation téléphonique. L'avantage d'un appel téléphonique, c'est qu'il n'est pas public, je peux en rapporter ce que j'en veux, et surtout, Poutine ne peut pas apparaître comme vainqueur de cette confrontation. Et c'est heureux, parce que ses arguments étaient plutôt fondés, alors que les miens... ben, j'en avais pas trop, sur le coup, à lui asséner. Maintenant, avec le recul, je peux trouver deux trois trucs à lui balancer, indirectement. 

Tiens, je vais dire aux Français que cette guerre est un tournant historique qui laissera des traces, que plus jamais les choses ne seront pareilles, que le retour à la vie d'avant sera impossible. Je n'ai qu'à m'inspirer de ce qu'avait dit mon maître à penser Klaus Schwab sur un autre sujet, le transhumanisme. J'ai juste à copier-coller. Je vais leur dire que cette guerre sera longue, que le risque nucléaire n'a jamais été aussi grand. Ça va leur mettre le trouillomètre dans le rouge, à mes gueux. Rien de tel que distiller la peur chez ceux que vous voulez dominer et asservir. C'est le B.A BA de l'emprise sur l'ennemi. J'ai lu quelque chose à ce sujet quand dans ma jeunesse, j'ai étudié « Machiavel pour les Nuls » (NDLR: Machiavel a écrit "Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes"). Après tout, ça a plutôt bien marché avec la Covid-19. Ils ont bien flippé grave, mes gaulois réfractaires, avec cette épidémie de grippe. Et ils ont marché droit. Ils ont tout avalé : le confinement, le couvre-feu, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal. J'en avais bien besoin après ce mouvement des gilets jaunes, ces gueux qui roulent au diesel et fument du papier maïs. Pour le coup, c'est eux qui m'avaient foutu la pétoche. Heureusement que j'avais mes flics doués en éborgnement et en mutilation sous la main pour les mater et ma milice antifa pour discréditer leur mouvement !

Mais bon, je sens bien que ce Covid-19 ne marche plus aussi bien. D'abord, même le gueux de base commence enfin à comprendre que l'efficacité du vaccin est plus que douteuse. Et que donc, mon pass vaccinal n'a rien de sanitaire mais est bien un outil politique. Ensuite il constate que tous les pays environnants lèvent les uns après les autres les contraintes sanitaires. Et enfin, le voile qui couvrait les effets secondaires parfois mortels de ce vaccin, commence à se lever et l'affaire pourrait bien prendre une tournure de scandale planétaire un peu avant que dans pas longtemps. Les statistiques officielles commencent en effet à démontrer que le vaccin serait trois fois plus mortel que le virus. C'est embêtant. Surtout pour mon Véran. Il peut prendre cher. Mais bon, c'est pas mon problème. Moi, je dois remplacer la peur du virus par la peur de la guerre. De la vraie. Ça devient urgent.

Il faut que je mette la barre très haut, maintenant que j'ai déjà utilisé le terme de guerre pour lutter contre une grippe. Une vraie guerre se joue pas très loin, alors je dois faire dans l'hyperbole. Tiens, je vais mettre dans mon allocution une référence à la Shoah. Ça plaît toujours. Surtout à ma clientèle juive. Evidemment, ça tombe mal que mon pote Zelensky aime s'entourer de néo-nazis, avec son bataillon Azov, et le parti Secteur Droit à sa botte. Mais bon, de toutes façons, ce n'est pas ma presse mainstream qui relèvera ce léger paradoxe d'accuser d'antisémitisme celui qui précisément affronte un président entouré de nazis. Oh tiens, j'ai une bonne formule, style « on a encore rien vu ». Euh... oui, c'est ça. Je vais dire « Le pire est à venir ! » C'est bon, ça. « Le pire est à venir ! » C'est court, ça claque, ça fout la trouille, et ça pourra être repris en titre à la une par mes domestiques médiatiques.

Et juste après avoir prévenu « Le pire est à venir », pan, j'annonce ma candidature à la présidentielle. Mes manants ne pourront pas dire que je ne les ai pas prévenus ! Ah ah ah, j'arrive à me faire rire tout seul !

Evidemment, le risque que cette guerre ne soit pas aussi longue que ce que j'annonce est réel. L'armée russe va me plier l'armée de Zelensky en quelques semaines. Mais ce délai sera suffisant pour que je sois réélu, et après, on aura bien oublié mes prédictions à la Nostradamus du pauvre.

Bon, concentrons-nous sur cette annonce de candidature.

Au cours d'un meeting ? Non, trop risqué qu'il n'y ait pas grand monde, comparé aux meetings de Zemmour. Déjà que quand je vais au salon de l'agriculture, je dois y aller quasiment en catimini, avant l'ouverture, et en ameutant juste ma Presse et le ban et l'arrière-ban de sympathisants LREM, histoire qu'il y ait un peu de monde sans hostilité autour de moi... ! Non, tiens, je vais faire comme Mitterrand en 1988 : écrire une lettre. C'est bien, ça, une lettre ! Je vais écrire une lettre à des gueux que j'ai traités d'illettrés. C'est tout moi, ça, ma spécialité du « en même temps » dans toute sa splendeur. Décidément, je suis trop bon ! Une lettre de candidature, c'est une idée de génie. Ça fait président intellectuel qui s'adresse à son peuple érudit, en toute transparence et en toute confiance, genre papa qui écrit à son fiston pour lui dire tout l'amour qu'il éprouve pour lui et comment il va s'occuper de son avenir et patati et patata. Allez, c'est décidé, je déclare ma candidature avec une lettre. Bon, Mitterrand avait écrit une lettre de plusieurs pages en brossant un programme complet sur 57 sujets ; qu'il n'allait pas appliquer, bien sûr, mais ça, on s'en fout, ça avait de la gueule. Tout bien pesé, mon problème, c'est que je n'ai pas vraiment de programme à tenir sur des dizaines de pages. Après tout, mon programme, les gaulois réfractaires, tous ces gens qui ne sont rien, illettrés pour la plupart, en ont déjà une petite idée à travers ce que j'ai fait depuis cinq ans : vendre la France à la découpe, la soumettre toujours davantage à la dictature de l'UE, exploser sa dette, la laisser envahir par des hordes d'immigrés, de préférence de Musulmanie qui auront soin de détruire ce qu'il reste de la Culture française qui, de toutes façons, n'a jamais existé, supprimer une à une les libertés individuelles pour mieux soumettre ce peuple de gueux aux injonctions du Forum Economique Mondial de Schwab, Soros et compagnie, mes donneurs d'ordre. Pas de quoi tenir sur plusieurs dizaines de pages. Non, une lettre d'une page suffira amplement. Je vais enfiler la série de poncifs habituels, de termes creux et grandiloquents qui ne veulent rien dire de concret, qui n'engagent à rien, surtout. J'ai l'habitude, c'est même ma spécialité. Bon, ça c'est fait.

Et après ? D'abord, m'assurer d'une couverture médiatique maximale avec ma déclaration de candidature à la Une de tous les papiers. Pas difficile, juste quelques coups de fil à donner à mes patrons de Presse, comme je l'ai fait en 2017.

Bon, ça c'est fait aussi. Ensuite, voyons, voyons... Ah oui, très important : surtout, surtout, ne pas me confronter aux autres candidats. Avec mon triste bilan, je prendrais une volée de bois vert à travers la tronche. Ils me tomberaient tous dessus à bras raccourcis comme la vérole sur le bas-clergé. Non, je vais prétendre que le conflit en Ukraine mobilise toute mon énergie et tout mon temps. Qu'il en va de la sécurité des Français. Que je ne serve à rien comme je n'ai servi à rien jusqu'à maintenant, n'a aucune importance. Seule l'apparence compte. J'ai juste à hurler avec les autres loups de « la communauté internationale », comme ils disent, ces pisse-copies, quand ils parlent de l'Europe de l'Ouest, des USA et de l'Australie : « Gentil Zelensky, méchant Poutine ». C'est binaire, donc simple à énoncer pour mes journaleux cossards, simple à comprendre pour le public inculte et peu curieux. Et puis, le temps que les populations de cette « communauté internationale » réduite aux acquêts se rendent compte que les sanctions à l'encontre de la Russie les pénalisent plus dans leur quotidien qu'elles n'impressionnent Poutine, je pourrais être réélu, et il sera trop tard pour qu'elles mouftent.

Donc, pas de débat de premier tour.

Ensuite ? Ursula, ma copine et conseillère en démocratie appliquée, m'a dit de faire taire les opposants. Elle a raison. Elle a censuré RT et Sputnik sur l'ensemble de l'UE d'un seul coup d'un seul. Pas sûr qu'elle avait le mandat pour ça, mais bon, en tous cas c'est efficace. Si les Français veulent avoir des infos sur ce qu'il se passe en Ukraine, ils n'auront qu'à regarder BFM. Ou à écouter France Inter. Ou n'importe quels autres médias que je viens d'arroser de quelques centaines de millions d'euros d'argent public, en fait. Ils me doivent bien ça. Au moins, les Français profiteront ainsi de ce que je fais de leur pognon.

Donc le principe est : censurer, censurer, et censurer encore. Commençons par les comptes twitter des jeunes de Zemmour, Génération Z et les autres. Un coup de fil à la responsable des affaires publiques de Twitter France et c'est fait, ces comptes sont bloqués. Pas pour rien que j'ai mis cette greluche à ce poste : elle était mon ex-conseillère culture, éducation et numérique de mon parti La République en Marche ! Elle ne peut rien me refuser.

Quoi d'autre ? La maîtrise des Instituts de Sondage, je l'ai déjà. Leurs propriétaires sont des potes. Ils m'assurent de me présenter toujours largement en tête des intentions de vote. C'est ce que j'appelle de la fabrication d'abstentionnistes. Les pauvres se découragent à la vue de ces sondages et se disent « à quoi bon voter, c'est râpé » et ils restent chez eux. C'est autant de pris chez l'adversaire. Et si d'aventure un sondage non officiel proposé imprudemment par un support médiatique quelconque, comme Le Figaro ou RTL, montre un scepticisme très majoritaire à l'égard de mon pouvoir de conviction dans cette lettre de candidature, ou un désaccord à 90% sur son opportunité, il s'agit de réagir illico presto en appelant le support en question pour qu'il supprime tout de suite la parution du dit-sondage.

Bon, il me faut maintenant penser au futur proche. Au débat de second tour. Si mes magouilles et mes trucages de décompte des votes du premier tour me permet ce second tour, bien sûr. D'ailleurs, à ce sujet, il faudrait que j'appelle Biden. Non, pas Biden. Appeler plutôt ceux qui le manipulent ; le pauvre, je ne suis pas sûr qu'il soit encore en état de répondre au téléphone... Ils me diront comment on truque une élection. Bon, imaginons que je sois au second tour. Qu'est-ce que je fais, au sujet de ce débat ? Le refuser, comme l'a fait Chirac qui a préféré se défiler, ne se sentant pas de taille à affronter un fin débatteur comme Le Pen ? Hum, pas facile, ça paraîtrait gros. Si je me retrouve face à Zemmour, ça va être un massacre. Une boucherie. Donc non seulement il faut que je magouille à mort pour être au second tour, mais il faut aussi que je magouille pour que ça soit ou Pécresse, dans l'idéal, ou Le Pen, qui y arrive. L'une comme l'autre sont à ma portée. Pécresse aura du mal à montrer qu'elle a autre chose à proposer que la poursuite de ma politique qui foire, sauf à se contredire de façon flagrante, et la Le Pen, elle va être traumatisée par son ratage de 2017 et je peux m'en tirer.  Mais si par malheur, je me retrouve avec Zemmour pour ce débat, que puis-je faire ? Réfléchissons... Est-ce qu'une procédure judiciaire à la Fillon ou un fortuit accid...»


Malheureusement, le radar EEG de Saucisson-Pinard a connu à ce stade un bug, et il ne lui a pas permis de lire la pensée de Macreux sur ce qu'il comptait faire pour éviter de se retrouver face à Zemmour à un débat de second tour. Saucisson-Pinard va faire son possible pour remettre son radar en état de marche au plus vite et ne manquera pas de vous faire savoir le résultat de son analyse.

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des couples racialement mixtes. Généralement un africain et une femme blanche, rarement l'inverse. Cela n'a pas pu vous échapper.



En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de couple de type purement caucasien, bien blanc, comme l'a été le couple français typique pendant des siècles et des siècles.