Suite de l'article du 27
septembre 2019 : « M6, pubs et montée des eaux ».
Le journal du soir de M6
a donc coché sa première case du politiquement correct :
Matraquage du public au dogme du réchauffement climatique, ce dogme
présentant trois avantages essentiels :
1- Il est vital pour le
Pouvoir en place, quelqu'il soit, mais en l'occurrence, présentement,
celui de l'oligarchie, d'entretenir le peuple dans un climat de peur,
fût-elle sans fondement.
2- Le marché de la lutte
contre le réchauffement climatique se chiffre, officiellement, en
centaines de milliards d'euros. L'UE, de son propre aveu, dégagera
un budget de 315 milliards d'euros pour ce leurre (budget directement
prélevé dans votre poche, cher contribuable). Et pour faire adhérer
le peuple à ce marché, rien de tel que de le motiver par la peur.
Pour conjurer cette peur, il rechignera sans doute moins à accepter
les coups de pelle fiscale derrière la nuque qui se multiplient.
3- Pendant qu'on parle de
lutte contre le réchauffement climatique avec des milliards d'euros
à la clé, on ne parle pas pollution, de la vraie pollution. Non pas
celle prétendue du CO2 (mettre le CO2 au rang de polluant est une
des aberrations scientifiques que nos « élites » sont
parvenues à diffuser dans l'esprit du citoyen), mais la vraie
pollution, celle dont le combat ne rapporte rien en monnaie sonnante
et trébuchante aux puissances financières, mais au contraire, leur
coûte. En effet, si inciter le consommateur à changer de voiture,
ou de n'importe quel autre objet pour un nouveau, au motif que le
nouveau est plus « propre », plus « économe »,
plus « vert » ou moins « vilain pour le
climat», et si vendre des panneaux solaires et des éoliennes,
rapportent beaucoup à l'Oligarchie, il est clair qu'exiger de cette
dernière qu'elle mette un frein à la pollution de ses industries et
à ses atteintes à l'environnement, devient une contrainte plus
coûteuse qu'autre chose.
Exit donc le débat sur
la pollution et la course au profit qui la crée plus ou moins
directement, et bienvenue à la discussion sur le sexe des anges et
sur le climat qui, le bougre, ne fait rien que de changer tout... le
temps !
Première case cochée,
donc, par la messe du soir de M6.
Le second sujet abordé
ce soir-là était l'entreprise d'impeachment menée par les
Démocrates à l'égard de Trump. C'est quasiment en se pourléchant
les babines que le présentateur journaleux de M6 a évoqué cette
manoeuvre purement politicienne d'une opposition à bout de souffle,
au Parlement américain. Représentant bien en cela, la doxa
politico-médiatique française, il annoncerait certainement avec
joie la victoire du Système sur le trublion présidentiel. Certes,
la correspondante de M6 aux Etats-Unis doit mettre un bémol à
l'enthousiasme à peine voilé du présentateur, en reconnaissant que
cet impeachment n'a quasiment aucune chance d'aboutir lors de ce
premier mandat de Trump. Mais l'important est de mettre dans la tête
du téléspectateur que Trump est le méchant que, supposément, TOUT
le monde hait et combat, en oubliant juste que s'il a effectivement
le Système contre lui, il a aussi en sa faveur une majorité plus ou
moins silencieuse (ou réduite au silence).
Le troisième sujet du
journal de M6 est celui de l'accueil glacial qu'aurait reçu Boris
Johnson, premier ministre britannique et chantre du Brexit, à son
retour au Parlement, après qu'il y ait suspendu les débats pendant
quelques semaines, comme il en avait le droit. Comme de bien entendu,
tout ce qui peut être dit en défaveur de ceux qui défendent la
décision du peuple, à savoir sortir de l'UE, est monté en épingle.
Le journal de M6 a lourdement insisté sur la bronca que déclenche
chez les parlementaires britanniques, la volonté de Johnson
d'appliquer le Brexit le 31 octobre, avec ou sans accord avec les
apparatchiks de Bruxelles. Mais évidemment il est passé sous
silence que la grande peur de ces Parlementaires, au-delà de voir ce
Brexit s'appliquer, est de devoir se représenter devant le peuple
dans le cadre d'élections législatives anticipées. Car il est
clair que beaucoup d'entre eux se verraient éjectés du Parlement
par l'électeur, sanctionnés pour n'avoir pas été les vrais
représentants du peuple, respectueux de sa volonté exprimée en
2016.
L'analogie avec le sujet
précédent est limpide. Dans les deux cas, il s'agit de se faire
l'écho des tentatives du Système de saboter le travail de ceux qui
ont été élus par le peuple, pour le peuple, et, somme toute, élus
contre les « élites » qui défendent ce Système, lequel
le leur rend bien, rassurez-vous. De s'en faire l'écho, mais surtout
en prenant discrètement position en faveur de ces tentatives. Aux
USA, Trump est le méchant qui a une majorité du peuple derrière
lui, et l'opposition démocrate qui se débat dans ses contradictions
internes est la gentille. En Grande Bretagne, Johnson est le méchant
qui veut que la volonté du peuple soit respectée, et l'opposition
travailliste qui se sait minoritaire dans le pays, est la gentille.
M6 coche donc par ces
deux sujets, une seconde case du politiquement correct. Bravo.
Pour clore ce journal
bien-pensant, le quatrième et dernier sujet est plus léger.
L'invité showbiz, convié à assurer la promotion de son entreprise
du moment, est un keffir aux lunettes noires. Il fallait en effet,
pour M6, apporter une nouvelle pierre à l'édifice de la diversité
imposée. Rien de tel pour cela que d'inviter un rappeur immigré
africain qui s'attribuait jusqu'en mars de cette année en guise de
pseudo, et en toute humilité, le titre de « Maître ».
On ne saura évidemment jamais de quel sujet l'individu prétendait
avoir la maîtrise, au mieux est-on assuré qu'il ne s'agit ni de la
maîtrise de la langue française, ni celle de la poésie. Ni même
d'ailleurs la maîtrise de la prononciation, puisque celle de son
pseudo est déjà un défi à son orthographe. Dans un éclair de
lucidité, il semblerait que le keffir en question ait décidé
récemment de laisser tomber le côté « Maître » de son
pseudo.
Mais en écoutant
l'interviewer de M6 poser au rappeur, le plus sérieusement du monde,
des questions qui dépassent de très loin son niveau intellectuel,
et en écoutant l'interviewé répondre d'un air pénétré
d'affligeantes banalités, on se met à penser à Brassens, à Brel,
Ferrat, Ferré, Barbara, et on pleure, en se disant : « mais
comment donc est-on tombé si vite, si bas, et jusqu'où la chanson
française va-t-elle continuer de sombrer ? »
M6 coche donc là sa
troisième case du politiquement correct : la culture française
n'existe pas, ou si elle existe, elle est diverse, tiers-mondiste,
plus tiers-mondiste que diverse d'ailleurs, et surtout, elle doit
refléter la médiocratie au pouvoir.
Voilà l'expérience d'un
Journal du Soir d'une grande chaîne nationale, vécue par
Saucisson-Pinard tout à fait par hasard. Expérience lourde
d'enseignements, qui, d'une part, rassure Saucisson-Pinard sur sa
décision prise il y a déjà quelques temps de se passer de ce
matraquage télévisuel quotidien, et qui, d'autre part, explique
largement l'état d'hébétude du Français moyen devant les menaces
dont il est la cible : son exploitation économique comme
consommateur, sa déchéance de décideur dans son propre pays, la
disparition même de son pays-nation dans un gloubi-boulga
mondialiste, son remplacement comme indigène par un envahisseur issu
d'une autre (sous-)culture, la disparition de la civilisation pour
laquelle ses pères, grand-pères et ancêtres se sont battus pendant
des siècles, la mainmise de profiteurs apatrides sur la gestion de
son avenir.
« Et maintenant,
une page de publicité... »
PS: S'il ne s'agissait que du cas de M6, tout ceci ne serait pas trop grave. Mais cette propagande permanente est relayée par tous les autres médias télévisuels mainstream sans davantage de nuances. On peut mettre dans le même sac les journaux télévisés de TF1, France 2, 3 etc... . Et ne parlons même pas de BFMWC TV, LCI etc etc... Saucisson-Pinard pour ce qui le concerne, se réfugie sur tvlibertes.com , entre autres (peu nombreux), pour décrypter l'actualité.
PS: S'il ne s'agissait que du cas de M6, tout ceci ne serait pas trop grave. Mais cette propagande permanente est relayée par tous les autres médias télévisuels mainstream sans davantage de nuances. On peut mettre dans le même sac les journaux télévisés de TF1, France 2, 3 etc... . Et ne parlons même pas de BFM
Comment ! pas un seul commentaire à votre excellent billet ?
RépondreSupprimerC'est peut-être parce que le sujet est trop vaste et qu'il faudrait adjoindre à M6 : TF 1, France 2, RTL, la cinq, ARTE, sans compter les femmes et les enfants...
Ce qui est marrant, ce sont ces initiatives du CSA qui demande de mettre en avant des racailles nationales, tels Joey Star ou un de ses clones, des vieux chevaux de retour en général, bien connus des services de police, pour en faire les parangons, à la TV, du devoir électoral...
Vendémiaire.
Et la petite crapule de Macreux, Benalla, qui compte se présenter aux élections dans le "neuf-trois" au prétexte qu'il aurait les faveurs des racailles et autres squatters immigrés du département, ça ne vous donne pas une belle envie de démocratie, ça?
SupprimerCher Saucisson,
RépondreSupprimerVos billets méritent toute l'attention de ceux qui prétendent à la lucidité.
Le problème est que dans le cas des merdias, la lucidité mène à l'ecoeurement.
Et je peux généraliser à tous les aspects de notre société en totale décrépitude : écœurement.
Donc merci pour vos excellents billets.
Haut les cœurs !
Oui Carine, écoeurement est le terme exact. L'écoeurement est d'autant plus prenant qu'on a conscience que les choses s'aggravent avec le temps. La Corée du Nord est à peine une caricature de ce que devient la France.
SupprimerBonjour Saucisson-Pinard,
RépondreSupprimerPour le suivi des marques à boycotter :
aujourd'hui beaucoup de "prétendants" : Nutella, MAIF, Groupama, Monabanq, et aussi (d'après l'article ci-joint) Lipton, Amazon, Mazda
qui ne veulent plus que de la publicité pour leurs marques (et/ou) produits passent dans des émissions et chaînes qui emploient Eric Zemmour.
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/eric-zemmour-ferrero-retire-ses-pubs-pour-nutella-de-l-emission-de-paris-premiere-09-10-2019-8169174.php
Notre société nous donne juste la liberté de consommer (et encore), pas la liberté d'entendre des voix "dissonantes"...
Dans le même genre : lors de l'Oktoberfest, la version allemande d'Amazon affichait une bannière avec une blonde bavaroise et un noir en costume traditionnel bavarois. Le classique femme blanche homme noir.
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