... et ils seront submergés sous les eaux!!! |
Saucisson-Pinard, qui ne
regarde quasiment plus la télé depuis un certain temps déjà, a,
l'autre jour, par inadvertance, appuyé sur la touche 6 de sa
télécommande.
Et là, il faut le
reconnaître, Saucisson-Pinard a eu une chance incroyable : Il
est tombé directement sur un programme. Oui, vous avez bien lu :
directement sur un programme !
Pas sur dix minutes de
publicité, suivie par la promotion d'un programme futur de la
chaîne, elle-même suivie d'une nouvelle coupure pub, puis par une
Météo simplette et sans intérêt, puis par une nouvelle coupure
pub, précédant un clip bidon sponsorisé par une marque de grande
surface de bricolage, façon « y a qu'à » qui vous
explique en 60 secondes comment refaire entièrement votre salle de
bains, suivi d'une nouvelle annonce d'un autre programme à venir,
et enfin suivi, après le jingle annonçant la fin des pubs, d'une
annonce «le programme que vous allez voir vous est proposé par la
marque Tartampion » et encore « Suivez votre émission
Machin-Truc avec la marque Machin-Chouette » avant de diffuser,
enfin, l'émission attendue.
Non, Saucisson-Pinard
n'est tombé sur rien de ce mille-feuilles de spots publicitaires, en
allumant son poste. On vous le dit : un vrai coup de chance !
Ce mille-feuilles de pubs
représente un vrai bras d'honneur que fait la chaîne M6 (et pas
qu'elle...) à la réglementation officielle qui veut qu'une coupure
publicitaire entre deux émissions n'excède pas 10 minutes. Ce bras
d'honneur s'adresse, par la même occasion, au CSA qui regarde
ailleurs, plus soucieuse de veiller à ce que les médias respectent
à la lettre le politiquement correct, et de dénoncer, voire
sanctionner, tout « dérapage ».
Puisqu'on évoque
l'abrutissement publicitaire mené par M6 (mais la plupart des autres
chaînes ne sont pas en reste), Saucisson-Pinard remarque au passage
que notre gouvernement éclairé veut répondre à la concurrence des
plate-formes de visionnage de films en ligne comme Netflix ou Amazon,
en recréant une sorte d'ORTF, cette ORTF que les « progressistes »
de gauche de 68 avaient tant vilipendé jusqu'à obtenir son
éclatement en 1974. Aujourd'hui, ils veulent la recréer. Comprenne
qui pourra. Et, entre autres réformes envisagées, ce nouveau groupe
de télévision d'Etat permettra, pour les films et émissions de
plus de 90 minutes (c'est-à-dire pour tous les films...), trois
coupures publicitaires au lieu de deux actuellement ! Et ceci,
Saucisson-Pinard le rappelle, pour contrer la concurrence de Netflix
qui permet de voir un film, à la demande, et sans aucune coupure
publicitaire : nous avons vraiment des génies au
gouvernement...
Bref, Saucisson-Pinard
voit directement s'afficher sur son écran une émission de pure
création de M6, en l'occurrence, une émission d' « information »,
le Journal du soir. Et il n'est pas déçu.
Premier sujet : le
brave commentateur-journaliste relate tel quel le dernier rapport du
GIEC sur le réchauffement climatique et, cette fois-ci, plus
particulièrement, une de ses conséquences cataclysmiques : la
montée des eaux qui va submerger les terres. Imaginez :
peut-être jusqu'à 1M10 d'ici... l'an 2100 !! Bon, c'est vrai qu'en 2100, les Philippulus du GIEC (voir illustration) ne seront plus là pour qu'on leur mette le nez dans le caca de leur prédiction. C'est plutôt malin.
Et ce rapport est
relayé tel quel par notre brave journaleux, sans aucun esprit
critique, comme si la parole du GIEC était parole d'évangile, comme
si le GIEC n'était pas une organisation para-politique à la
disposition du pouvoir oligarchique, et accessoirement des lobbies
pro-nucléaires, qui bénéficient - quelle ironie!- de l'appui des
groupes écolos, parfaits idiots utiles dans cette affaire. Comme si
le GIEC n'avait pas cessé de se tromper et de tromper son monde avec
des études falsifiées depuis plus de trente ans...
« Pensez donc,
braves gens, les mers et océans vont déborder à cause de la fonte
de la banquise découlant du réchauffement climatique et... »
Hep hep hep ! Depuis
quand la banquise qui fond ferait-elle monter le niveau des eaux ?
La banquise n'est jamais qu'un immense glaçon. Et comme tout glaçon,
il flotte sur l'eau, avec 90% de son volume immergés, et 10%
émergés. L'eau voit, en gelant, son volume augmenter de 10%.
Prenons pour simplifier les calculs, l'exemple d'un glaçon qui fait
100 de volume total, peu importe l'unité, cm3 ou milliards de
mètres-cubes, le calcul reste le même. La partie émergée du
glaçon va donc, en fondant, apporter 90% de son volume sous forme
d'eau à l'océan dans lequel il baigne, soit 90%*10= 9 (10 étant le
volume émergé). Si on en reste là, on se dit donc que peut-être
cet apport de 9 au volume des mers et océans va provoquer leurs
« débordements » ?
Mais dans le même temps,
la partie immergée du glaçon va fondre aussi, en réduisant donc le
volume qu'il occupait dans l'océan. Cette réduction est de 10% de
90 (90 étant le volume immergé), soit 9 ! En d'autres termes,
en fondant, le glaçon, ou la banquise, peu importe le nom que vous
voulez donner à cette glace flottante, va apporter autant de nouveau
volume dans l'océan qu'il va en libérer.
Il suffit pour s'en
assurer, de remplir un verre de glaçons, puis de compléter avec de
l'eau jusqu'à atteindre juste le bord du verre. Attendre que les
glaçons fondent et constater que le liquide n'a pas débordé du
verre.
Alors ? Qu'est-ce
qui peut bien provoquer cette montée des eaux que nous dénonce si
servilement et si doctement notre journaleux de l'Info du soir sur
M6 ? Il cite aussi la fonte des glaciers. Bon. Certes, les
glaciers fondent, ils ont toujours fondus et c'est même pour ça
qu'ils avancent. Mais, pour le plaisir de la discussion, admettons
qu'ils fondent plus vite que jamais, encore que avec une augmentation
de température moyenne du globe de 0,4 degré depuis 1945, il soit
permis de relativiser l'impact de cette augmentation sur la fonte des
glaciers.
Mais, encore une fois,
admettons.
Et regardons sur un globe
terrestre ce que représente le volume des glaciers par rapport au
volume des mers et océans (l'océan Pacifique, par exemple, descend
jusqu'à 11 KM de profondeur...) Comment cette ridicule quantité de
glaciers, en fondant partiellement et même de façon accélérée,
pourrait-elle modifier de façon notable le volume gigantesque des
océans ?
Il est vrai que, en
montant en température, l'eau gagne en densité. Mais l'élévation
de température du globe est si faible, et de surcroît, tellement
cyclique, que son impact sur l'élévation des eaux est parfaitement
marginale.
Et de plus, il est
curieux de constater que les « réchauffistes »
n'évoquent jamais l'évaporation des eaux que ce réchauffement ne
devrait pas manquer de produire, évaporation d'eau qui devrait
compenser largement l'apport liquide des glaciers qui fondent...
Il y a quelques jours,
Saucisson-Pinard regardait un petit garçon qui pissait dans le port.
Se retournant vers son père, il s'exclama : « Dis papa,
l'eau de la mer va monter, non ? » Ce qui a bien fait rire
le papa. Ce petit garçon pourra trouver un job au GIEC quand il sera
grand...
Le reportage de M6 qui
illustre ce fidèle relai de la bonne parole du GIEC est riche
d'images d'îles lointaines qui seraient prétendument en passe de
disparaître sous les eaux pour cause de réchauffement climatique
provoqué par les méchants blancs occidentaux qui ne font rien
qu'émettre du vilain C02 avec leur production industrielle, leurs
voitures et leurs vaches qui pètent. Mais pourquoi ne va-t-on pas
plutôt beaucoup plus près de nos côtes voir ce qui se passe ?
Prenez l'île de Sein, par exemple, qui est plate comme une limande
(altitude moyenne : 1M50). Y est-on inquiet de la montée des
eaux (en dehors des coups de mers hivernaux, bien entendu, qui ont
toujours été redoutés à cet endroit-là, comme en 1830, donc bien
avant l'ère industrielle, où elle a été submergée lors d'une
tempête...) ? Non ! Rien ne change, sur l'île de Sein.
En réalité, les îles
lointaines qu'on nous montre systématiquement pour témoigner de
l'impact d'une montée des eaux supposée, sont toujours les mêmes :
d'abord elles sont lointaines, donc ce qui s'y passe ne peut pas être
vérifié de visu par le vulgum pecus occidental, et ce dernier n'en
sait que ce qu' « on » veut bien lui faire savoir.
Ensuite, la plupart du temps, elles sont situées dans des zones
géographiques où ce ne sont pas les eaux qui montent, mais ce sont
les terres qui s'enfoncent, étant sur des reliefs sous-marins
volcaniques et des failles terrestres en mouvement. Et ces îles ont
bien compris que si leur malheur pouvait être imputable à des
facteurs humains plutôt que naturels, elles pourraient bénéficier
plus facilement de compensations financières émanant
d'organisations internationales compatissantes diverses et variées.
Le premier sujet de ce
« journal d'information du soir » sur M6 participe donc
en toute complaisance à la propagande officielle. Il reprend mot
pour mot le message du GIEC, sans critique, et bien entendu sans
inviter personne pour débattre de ses allégations.
Le Pouvoir a toujours eu
besoin de faire peur au peuple pour se maintenir. Les druides gaulois
déjà, garantissaient leur pouvoir et leur influence en jouant avec
la peur de leurs concitoyens, la peur que le ciel leur tombe sur la
tête. Le procédé n'est donc pas nouveau.
Donc en choisissant comme
premier sujet, le dernier rapport alarmiste du GIEC, M6 coche la
première case du politiquement correct.
Nous verrons dans le
prochain article, comment, lors du même journal du même soir, M6 en
coche, en toute servilité, d'autres, tout aussi récurrents dans la
doxa officielle.
Merci à Ana Maria, qui se reconnaîtra, pour ses dénonciations régulières de marques serviles au politiquement correct en promouvant l'islamisme conquérant et la mixité raciale imposée, dans leurs communications publicitaires.
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerComment peut-on vous envoyer la dénonciation d'une marque au service de l'immigration massive ? J'en ai trouvé une belle : Amazon, dans sa version allemande.
D'ailleurs, pour ceux qui sont contre l'immigration massive, écrivez aux députés de votre département.
Vous cliquez sur ce lien : https://damocles.co/ecrire-email-mon-depute/immigration-france-stop/
Regarder une chaine télé?
RépondreSupprimerQuelle idée...
"Il est vrai que, en montant en température, l'eau gagne en densité"
RépondreSupprimerL'eau chaude serait plus lourde que la froide, le fonds des océans plus chaud que la surface ?
C'était dans le reportage ?
Gachno
L'eau chaude n'est pas plus lourde, elle a la même masse que l'eau froide, mais elle se dilate en montant en température. Mais de là à être la cause d'une montée des eaux, c'est capillo-tracté!
RépondreSupprimerEn revanche, l'eau lourde (pas l'eau de Lourdes, hein ? pas confondre) est non seulement plus lourde, mais souvent plus chaude aussi, et à consommer avec encore plus de modération que le cognac, la vodka ou le whisky : c'est dire !
SupprimerMais qu'en pense Greta ? Elle a forcément un avis éclairé que nous aurions tous intérêt à connaître et de pertinents conseils à donner, que nous devrions suivre.
RépondreSupprimer"Vous avez volé ses rêves et son enfance avec vos mots creux, how dare you" manier l'ironie à son égard? !-D
SupprimerPour avoir un raisonnement complet il faut malheureusement prendre en compte la glace du Groenland et celle de l'Antarctique. Si tout fondait (e.g. si la terre basculait de maniere a placer ses deux poles dans des oceans et toutes les terres a des latitudes ou la glace fond, alors en quelques gngngng d'annees l'eau monterait un bon coup. Une augmentation de temperature de 1, 2 ou 3 degres sans changement des poles, par contre, ne devraient pas beaucoup toucher les terres gelees ou il fait -50.
RépondreSupprimerImparable...
RépondreSupprimerJe cours acheter une micro-île de Polynésie
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