Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 4 avril 2016

Gestion socialiste.


Mennucci: on l'inviterait bien à un dîner. Avec François Pignon.
La gestion typiquement socialiste des problèmes ne cesse d'épater Saucisson-Pinard. La dernière démonstration du génie socialiste à surmonter les obstacles nous est donnée par un dénommé Mennucci, député socialiste des Bouches du Rhône de son état.
Rappelons les faits :
A Marseille, dans les quartiers nord où les habitants jouissent tous les jours du bonheur du vivrensemble et des bienfaits de la diversité, un nouveau règlement de compte laisse un dealer sur le carreau.
Bon.
Jusque là, rien d'anormal dans la France apaisée de Culbuto 1er. Ça ne fait jamais que le onzième en trois mois, et on s'achemine donc gentiment à ce rythme vers une quarantaine de débiteurs, à la fin de l'année, dont le compte sera soldé, soit une augmentation de 100% par rapport à l'année 2015. Donc, tout va bien.
Et c'est devant ce constat que le sieur Mennucci sus-nommé entre en scène. Il prend son téléphone, appelle quelques journaleux de son carnet d'adresses, et les illumine de la clarté aveuglante de son analyse géniale.
Suivez bien le raisonnement du dépité bouchedurhônien, et accrochez-vous, car ça envoie du bois. Primo, le règlement de compte se fait entre dealers de drogue. Bien vu, Mennucci, ta clairvoyance est … stupéfiante !
Secondo, pour la simplification du débat, on va partir du principe que cette drogue, objet du différent commercial opposant les protagonistes, est du cannabis. On exclura donc les hypothèses qu'il pourrait s'agir de shit, extasy, cocaïne ou de tout autre stupéfiant. On a donc affaire à des dealers de cannabis, exclusivement de cannabis, et rien que du cannabis. Parce que c'est plus facile comme ça, et parce que...Parce que. Point. Et puis foutez-lui la paix, à Mennucci, n'allez pas lui compliquer le raisonnement.
Bon.
Tertio, il est évident que notre police s'avère incapable de mettre fin à ce trafic. D'abord parce que ce trafic se passe dans un quartier où elle ne va plus : trop dangereux.
Quattro, quand bien même la police aurait des vélléités d'intervenir, la Justice aurait vite fait de remettre en liberté les personnes arrêtées. Donc on en revient à l'axiome de base : le trafic ne peut pas être stoppé.

Et c''est là qu'intervient la fulgurance de la pensée socialiste, matérialisée ici par la solution géniale engendrée par la cervelle féconde de notre Mennucci, l'Albert Einstein de la politique sécuritaire.
Le cannabis, c'est pas beau, c'est dangereux pour la santé de ceux qui en consomment mais aussi pour ceux qui croisent leur route au volant et c'est pour ces raisons que c'est illégal.

Mais, par manque de chance, cela a beau être illégal, on n'arrive pas à faire respecter la loi. Ah bah, c'est sûr, c'est plus facile d'emmerder le brave fumeur de cigarette, de cigare ou de pipe, à la terrasse de café ou dans les lieux publics que de courir après un dealer armé d'une kalachnikov. Faut les comprendre aussi, nos zélites gouvernementales.
Donc la solution crève les yeux : YACA rendre légal le cannabis. Mieux, FOCON en laisse le trafic, pardon, le commerce, à la charge de l'Etat.
Elle n'est pas géniale, cette idée ? C'est l'oeuf de Christophe Colomb dont on écrase l'extrémité pour le faire tenir debout.

Alors bien sûr, le cannabis sera toujours aussi dangereux pour tous, mais il sera légal. Et ça change tout. Ça change tout parce que bien sûr, les dealers se retrouveront au chômage, comprenez-vous ? Les rues deviendront donc, comme par enchantement, parfaitement sûres. En effet, les dealers sont très cons, voyez-vous. N'ayant plus de cannabis à vendre, ils se précipiteront chez Paul Emploi pour chercher un job qui leur permettra de payer des cotisations sociales, voire même peut-être, qui sait, des impôts, à terme. Jamais ils n'auront l'idée de se lancer dans le commerce d'autres matières illicites, parce que, faut-il vous le répéter, ils sont très cons.
Tellement cons d'ailleurs, qu'ils pourraient bien devenir militants socialistes, d'où, après la sécurité urbaine retrouvée, un deuxième bénéfice induit de cette mesure géniale.

Mais ce n'est pas tout. Si l'Etat s'occupe du trafic, oh zut, du commerce du cannabis, cela serait une rentrée fiscale très loin d'être négligeable, puisque, comme le dénombre avec les yeux brillants d'excitation notre génial dépité Mennucci, six millions consomment régulièrement du cannabis, neuf millions occasionnellement et quinze l'ont déjà expérimenté.

En conséquence, vous comprenez bien le raisonnement, si l'Etat se charge de commettre tous les délits en lieu et place des délinquants, il n'y aura plus de délinquants. CQFD. A part l'Etat lui-même bien sûr. Mais ça ne serait jamais que la généralisation d'une situation où nombre d'escrocs sont déjà à la tête de l'Etat.

D'une certaine façon, on fonctionnariserait la délinquance. C'est vrai que l'idée n'est pas complètement nouvelle. Prenez l'avortement, par exemple. Il y avait jusqu'à une certaine époque, les faiseuses d'anges. Et ça, c'était pas beau. Vilain, même. Voire même criminel. Les faiseuses d'anges étaient poursuivies en justice et celles qui profitaient de leur pratique également. Mais depuis que l'Etat a étatisé l'avortement en le confiant à une médecine abusivement qualifiée de libérale, en le faisant pratiquer dans le confort de ses hôpitaux, et en le remboursant avec l'argent public, l'avortement est passé du statut de délit à celui de bénédiction régalienne.

On pourrait pousser le raisonnement un peu plus loin. Tenez, si, par le plus grand des hasards, ces dealers de cannabis réduits au chômage, étaient touchés par la grâce, et finalement, trouvaient que le commerce de cocaïne pouvait, tout bien considéré, rapporter davantage qu'un petit boulot de manœuvre sur un chantier de BTP payé au smic, il conviendrait que l'Etat se mette à élargir sa gamme en mettant la cocaïne dans son catalogue. Et ainsi de suite.

Prenez le trafic d'armes qui sévit dans les quartiers réputés pour leur fragilité, leur émotivité, et leur susceptibilité : oui, ces quartiers dits « sensibles ». Pourquoi l'Etat ne se chargerait-il pas de distribuer ces armes à bas coûts, estampillés « avec garantie du gouvernement » dans des magasins d'Etat à la mode soviétique, à la place des délinquants ?

La prostitution ? Certes, les péripatéticiennes payent déjà des impôts sur les revenus d'une profession qu'on leur interdit d'exercer. Mais on peut faire mieux : fonctionnariser les putains. L'Etat deviendrait le maquereau unique et exclusif. Un maquereau monopolistique en quelque sorte. Imaginez l'argent que ça rapporterait aux caisses de l'Etat !

On connaît la citation de Cocteau dans les « Mariés de la Tour Eiffel » : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs. ». Nos incapables socialistes et, il faut le dire, les doux rêveurs écolos qui défendent aussi la légalisation du cannabis, tout comme Mélenchon, évidemment, qui n'en rate jamais une, s'approprient d'une certaine façon le principe. « Puisque nous sommes dans l'incapacité de faire respecter la loi et de lutter contre les actes délictueux, soyons-en les auteurs. »

Si l'Etat s'appropriait l'exclusivité de tous les délits, crimes, infractions et turpitudes, il n'y aurait plus de délinquants privés. L'argent (sale, certes, mais bon, chipotez pas) coulerait à flots à Bercy et les forces de police en seraient réduites à surveiller les ambassades et faire la circulation aux carrefours. Les tribunaux seraient déserts. Les prisons vidées, ses occupants émargeraient au compte de l'Etat, auraient le statut de fonctionnaires, cotiseraient à Préfon et auraient la retraite à cinquante cinq ans.

Bref, ce serait le paradis socialiste. On y vient, on y vient... Y a pas à dire, nos socialistes nous préparent une chouette société dans des lendemains qui chantent.

10 commentaires:

  1. C'est quand même con de ne pas y avoir pensé avant. Les socialos oublient de réfléchir avant de dire une connerie, et ils en disent un paquet. Beau sujet. J-J S

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  2. ce Menucci avait déjà commis ce genre de fine déclaration lors de la polémique liée à la date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, et toujours dans toute sa classe.
    Si on l'écoutait bien c'était "le Normal président a raison d'être le premier à choisir d'honorer cette date du 19 mars parce que l'Algérie est un grand pays. C'est un grand peuple. Il faut comprendre que c'est un grand peuple et un grand pays, nous avons des relations commerciales importantes avec eux et une partie non négligeable de notre population a des liens avec ce pays."

    Aussi simple que ça

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  3. Logique implacable ! Et pour les attentats islamiques qu'on aura de plus de mal à éviter, que nous proposeront les socialistes ? La soumission peut être ?

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    1. Les faire organiser par l'état socialiste ?
      Euh...

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  4. Bien sûr! C'est le même raisonnement : si on se soumet, en une attitude dhimmi, on évite les attentats.

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  5. Eh oui, pardi! Et nous leur confions les commandes du pays à ces gens-là, après quoi nous nous étonnons du bordel ambiant... hélas ce raisonnement apparaît bien absent des media officiels,lesquels, d'une manière générale tressent des louanges à ce gros couillon de Minucci.
    Il faut dire que la drogue légale ça plairait à plein de monde dans les milieux concernés...
    Amitiés.

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  6. kobus van cleef7 avril 2016 à 18:08

    effectivement,il a une bonne tête de vainqueur
    je sais qu'il n'est ni charitable ,ni chrétien de juger les gens à leur mine, mais ça tombe bien , je ne suis ni charitable ni chrétien
    ce garçû là fut-il compromis dans un scandale quelconque ?
    à Marseille , ça risque d'être le cas , mais aussi en étant de son bord politrouk
    pour le reste .....il a dû se prendre pour le professeur Duclos qui , en 1898 , jugeait que les politiques de répression des bouilleurs de cru étaient inefficaces et misait tout sur l'éducation des masses....on a vu les résultats ......lorsque j'étais gosse ( 70 finissantes) , l'armorique était décrite comme "cette éponge éthylique qu'est l'ouest de la france"
    ce qui a contribué ( un peu) à modérer l'alcoolisme , c'est :
    1) l'abandon du modèle de vie agricole, ce qui fait que plus personne n'a , dans sa famille ou ses voisins, de distillateur de gnôle
    2) le renchérissement hallucinant des prix de la vinasse avec les taxes y afférentes ( en raison de la trop fameuse/fumeuse loi évin ) , voyez les prix dans toute l'Europe et comparez avec la Russie ( d'ailleurs , le premier truc qui est volé dans les cambriolages , c'est les alcools chez les particuliers , même les bouteilles entamées , posons nous la question ; pourquoi?)

    alors , après ça , la légalisation de la dope , du chitteu et de la coke , hein, ça fait bien rigoler


    ça et les salles de choute ou , pour reprendre une expression entendue sur vronze kul "les salles de consommation de drogues à moindre risque".....

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  7. La légalisation du cannabis MAIS la pénalisation du micheton : la France fout le camp!

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    1. kobus van cleef7 avril 2016 à 21:04

      pour la pénalisation du micheton, c'est très antipathique envers les malheureux qui ne savent pas séduire
      alors que l'injonction de jouissance immédiate est serinée de façon quasi rituelle , un genre de mantra qui , répetté à toute heure du jour , suggéré par la publicité , la littérature ( si on peut encore la nommer ainsi ) , et même dans la loi ( le projet d'abaisser la possibilité de montrer des scènes de sexe explicites à l'écran pour des enfants de 12 ans devrait être adopté ) , aucun effort pédagogique n'est fait pour expliquer la bonne façon de choper....

      et , notez bien qu'aucune féminasse haineuse n'ira faire l'aumône de ses fesses au garçû paumé ,mal dans sa peau et dévoré de complexes....bien pire , lors des émissions télévisuelles sur les plateaux bien pensants , ces malheureux sont moqués , conspués , tout juste si on ne les lapide pas ....il me revient avoir entendu une actreuse bien lippue et fortement dépoitraillée traiter de "grand malade et de pervers" un intervenant ayant admis être allé voir les dames putasses ....le mec avait probablement besoin d'autre chose que cette philippique , plutôt un stage de remise en forme , une psychothérapie pour reprendre confiance en lui , des choses de cet acabit .....

      il faudrait peut être, parallèlement aux cours d'éducation sexuelle ( dont personne de ma génération n'a bénéficié , pourtant il semblerait qu'il n'y aie pas plus de pervers chez les cinquantenaires que chez ceux qui les suivent ), des cours de séduction
      pour les deux sexes , d'ailleurs
      avez vous noté le nombre de filles dans le tromé ou le bus qui hurlent dans leurs téléphones "y'm' cass' les couill' oué , la vérité , y m'cass' les couill' putain j'y ai dit d'aller se fair' fout'...."

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  8. josette mamedjo9 avril 2016 à 19:41

    qu'attendre d'un gouvernement qui a fait de la connerie un art d'état?
    je ne pourrai pas lire le dico des synonymes dans 100 ans pour voir quel mots seront synonymes de socialiste...niais nuisible cornichon abruti méprisant haineux ?

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