Le président du Monde se
leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de
m'occuper du « poumon » de la planète ». Et il
informa le monde entier, dans un discours lors d'un sommet
international à Biarritz, de son intention de s'occuper, avec ses
petits bras musclés, du problème des feux de forêt en Amazonie.
Bolsonaro lui répondit qu'il ferait mieux de s'occuper de ses fesses
et de sa mocheté de bonne femme.
Et le président du Monde
rentra dans son palais élyséen.
Puis le président de la
France se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est
de m'occuper des poumons des Rouennais ». Et il défila à
Rouen sous les huées et les sifflets et se fit interpeller vertement
par une Rouennaise : « c'est seulement un mois après la
catastrophe de l'incendie de Lubrizol et après tous vos
atermoiements à nous informer de ses conséquences que vous venez
nous voir ? ».
« Mais je vous ai
envoyé plusieurs de mes sous-fifres de ministres, croyez-vous que je
n'ai que ça à faire, de me déplacer dès que vous avez un petit
pet de travers ? » répondit le président de la France,
monté sur ses ergots de petit coq outragé.
Puis il rentra dans son
palais élyséen.
Le président de l'Europe
se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de
m'occuper de la crise russo-ukrainienne. » Et il endossa son
costume de diplomate et s'en alla se proposer comme médiateur auprès
de Zelensky et de Poutine. Mais Zelensky lui tapota l'épaule et lui
dit : « t'es gentil, mais rentre chez toi, Poutine et moi,
on a des choses à se dire et on est assez grands pour le faire sans
chaperon.
Et le président de
l'Europe rentra dans son palais élyséen.
Le président de l'Europe
se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de
m'occuper de la crise turco-syrienne. » Et il remit son beau
costume de diplomate qui n'avait pas eu le temps de se froisser, et
alla proposer ses bons offices à Erdogan et Poutine. Poutine lui
tapota la joue et lui dit affectueusement : « Ecoute, t'es
mignon, mais rentre chez toi et va donc voir à Mayotte si j'y suis,
on a des discussions de grandes personnes ici. »
Et le président de
l'Europe rentra dans son palais élyséen.
Le président des DOM-TOM
se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est de
m'occuper de l'immigration débridée... à Mayotte ! ».
Et il prit l'avion pour dire aux habitants de Mayotte tout ce qu'il
avait déjà fait pour lutter contre l'immigration sauvage sur l'île
et il assura qu'il comprenait que cette immigration, c'était grave.
Les habitants de Mayotte se regardèrent, médusés, tournèrent les
talons et vaquèrent à leurs occupations.
Et le président des
DOM-TOM rentra dans son palais élyséen.
Le président de l'Europe
se leva un beau matin et se dit : « Il est hors de
question que ce Brexit traîne encore plus longtemps et je ne veux
plus de report de date. » Et Merkel dit : « Nous
accordons aux Britanniques un nouveau report d'entrée en vigueur du
Brexit à Janvier prochain. »
Et le président de l'Europe
resta dans son palais élyséen.
Le président de la
France se leva un beau matin et se dit : « mon devoir est
de m'occuper du problème de l'immigration, c'est sûrement une bonne
idée. »
Et il demanda à être
interviewé dans un magazine de droite pour annoncer qu'il allait
prendre le problème de l'immigration à bras le corps. Puis il mit
sur le tapis des annonces de quotas pour l'immigration d'actifs ayant
des compétences dont la France, supposément, manquerait,
c'est-à-dire sur le flux le plus marginal de l'immigration globale.
Les flux d'immigration les plus importants, c'est-à-dire
l'immigration clandestine, l'immigration par regroupement familial et
l'immigration pour prétexte de demande d'asile politique ne seront
évidemment pas concernés par ces quotas. Mais l'adjonction du mot
« quota » à celui d' « immigration »
devrait suffire au naïf péquin électeur de droite de se dire,
d'ici les prochaines municipales : « Bon, finalement, il
n'est pas si mauvais notre président, il s'occupe enfin de cette
immigration qui nous pourrit la vie... ».
D'ailleurs les
merdias mainstream jouent parfaitement leur partition en faisant mine
de trouver cette « restriction » supposée de
l'immigration, très polémique, afin d'y donner l'odeur de soufre
qui pourrait rassurer le péquin de droite en question, sur le
sérieux de cette nouvelle politique. Mais ce dernier n'imagine même
pas le genre de conversation qui va pouvoir désormais s'établir dans
les bureaux des services de l'immigration :
- Eh Bamboula,
approche !- Oui missié.
- Alors, on nous dit que t'es sans papier ?
- Oui missié, pa'ce que ma femme, elle est 'estée au pays, pa'ce que c'est la gue''e dans mon pays p'ésentement, missié, et...
- Ta gueule et écoute-moi. Tu veux des papiers, n'est-ce-pas ?
- Oui, bien sû', missié, moi y'en a vouloi' deveni' un bon f'ançais, là dis don...
- Bon, tu es peintre en bâtiment dans ton pays, n'est-ce-pas ?
- Ah ?
- Ben oui, t'es peintre en bâtiment. A partir d'aujourd'hui, tu es peintre en bâtiment. On a besoin de peintres en bâtiment en France, figure-toi.
- Mais moi, j'y ni sais pas ci qui c'est, la peintu'e en bâtiment ! Au village, y 'a pas di bâtiment !
- Ta gueule, t'apprendras et puis c'est tout. Tu es donc peintre en bâtiment et je te donne des bons vrais papiers bien français. Et avec ça, tu pourras demander à tes femmes, à tes gosses, à tes belles-mères, à tes beaux-pères, bref à toute ta smala même-village-même-marigot de venir te rejoindre ! T'es content ?
- Oui, me'ci missié et qu'Allah te p'otège !!
Le président des
Multinationales françaises se leva un beau matin et se dit :
« mon devoir est de favoriser les exportations en Chine. »
Et il prit l'avion pour aller offrir un Romanée Conti de 1978 à
plusieurs milliers d'euros la bouteille au président chinois. Au
passage, il apposa pompeusement sa signature sur des contrats d'exportations
signés déjà depuis longtemps et dont il ignore à peu près tout.
Le président Xi Jinping, dont le pays impose à la France son plus
gros déficit commercial de 30 milliards d'euros, pourra savourer ce
nectar en lisant les rapports dithyrambiques de la Presse française
sur ce voyage, histoire de passer un bon moment de franche rigolade.
Et le président du Monde
de l'Europe et de la France réunis regagna son palais élyséen,
fier du travail accompli toutes ces dernières semaines.
S'il y en a un qui peut et doit être très fier de son travail, c'est vous.
RépondreSupprimerBravo et merci !
Ça y est, Carine, vous avez fait rougir SP de confusion: c'est confirmé, le pinard, c'est du rouge!
RépondreSupprimerVous avez très bien résumé "l'action" de notre "éolienne" de la république ! Notre "apiculteur" de la république avec son enfumoir sur-dimensionné fait vraiment du bon boulot! Bravo, avec vous au moins c'est du concret compréhensible par presque tout le monde !
RépondreSupprimerA force de le voir brasser du vent et nous enfumer sur tout,y a t-il un espoir que les Français entrouvrent un oeil ?
Merci! L'espoir fait vivre, paraît-il...
SupprimerEntre deux voyages, le maître des horloges a eu le temps d'envoyer le jour de la Toussaint pour les catholiques, un gentil message aux algériens pour célébrer la fête de la révolution algérienne. Ce jour, qui marque le début de la « guerre d’indépendance » contre la France, aussi appelé la « Toussaint rouge », en raison des attentats commis par le FLN contre les Français, en 1954. Ce gamin est vraiment hyper actif.
RépondreSupprimerEn 1940, Macreux aurait envoyé à Hitler une gentille carte pour fêter son anniversaire. Les collabos de son acabit osent tout. Pour parodier Audiard, "c'est même à ça qu'on les reconnaît".
SupprimerBen oui mais que voulez vous, on a le président de l'Univers qu'on mérite,il est bien représentatif!
RépondreSupprimerAmitiés.
Pas faux! Merci, Nouratin, de vos commentaires.
SupprimerBonjour Saucisson Pinard,
RépondreSupprimerPour le suivi de votre liste de boycott :
William Saurin, marque connue pour ses conserves de cassoulet "normal" avec saucisses de porc et épaule du même animal. Tout le monde (enfin presque...) en a mangé un jour ou l'autre quand la flemme est grande pour avoir envie de cuisiner.
Maintenant William Saurin ose proposer du cassoulet garanti 100 % volaille, et d'insister sur l'étiquette en mettant "sans porc", formule redondante quand c'est déjà indiqué 100 % volaille.
Dorénavant William Saurin c'est "Vilain Sorien" et c'est 100 % boycott pour moi.
https://www.coursesu.com/p/cassoulet-100-volaille-sans-porc-william-saurin-boite-1-2-420g/4653499.html
Là, on n'est pas dans la promotion active d'un des aspects du "progressisme" (homosexualité, mixité raciale, islamisme pour ne citer que ceux-là), mais dans la soumission à une nouvelle donne du marché: un segment en forte augmentation, celui de la population muzz. Mais c'est aussi à vomir, et donc à boycotter. D'ailleurs, franchement, gustativement, boycotter du cassoulet en boîte Vilain Saurien ou autre, c'est se faire du bien.
SupprimerS P se fait rare mais toujours excellent.
RépondreSupprimer