La liberté d’opinion en France
avait déjà une bonne dose de plomb dans l’aile, et de nombreux articles dans ce
blog en ont témoigné à maintes reprises.
Aujourd’hui, c’est même à sa
chute verticale en vrille que l’on assiste dans ce pays. Un authentique régime
de dictature socialiste est désormais solidement établi, sans que ça n’émeuve
un peuple apathique, comme anesthésié.
Un acteur participe publiquement
au meeting d’un parti politique d’opposition. Dans les jours qui suivent, ses
prestations théâtrales sont annulées par une commune gérée par un maire
communiste. Comment serait-il possible d’interpréter cette
décision autrement que comme une mesure de rétorsion politique digne d’une
dictature stalinienne pure et dure?
Jean Roucas, puisqu’il s’agit de
lui, natif de Marseille et amoureux de sa ville, ne supporte plus d’assister à
la dérive de la cité phocéenne aux prises avec le cancer d’une immigration
criminelle. Vers qui se tourner ? à l’évidence ni vers les
socialo-communistes qui favorisent ouvertement cette dérive, ni vers l’UMP qui
reste tétanisé par le chantage gauchiste à propos de tout ce qui touche à l’immigration et à la sécurité. Le ras-le-bol de l’humoriste, qui n’est
pourtant jamais passé pour un artiste particulièrement engagé
politiquement, le conduit donc à
s’exprimer par sa présence au meeting du FN qui a lieu précisément dans sa
ville de Marseille.
Dans le microcosme médiatique des
bien-pensants, cette prise de position ne passe évidemment pas inaperçu, et les
réactions vont de la moquerie (allusion à un « Collaro fashow »
par Canteloup (ouaf ouaf, que c’est drôle… pauvre Canteloup qui nous avait habitué
à être mieux inspiré et qui doit ainsi pitoyablement payer son tribut à la
bien-pensance), aux sévères
dénonciations des journalistes de la Police de la Pensée.
Jean Roucas devait jouer le 25
octobre une de ses pièces, « le secret de l’abbé Taillère » dans la
« Maison du Peuple » (défense de rire) de Gardanne. Son maire
communiste, camarade Roger Mei, fait alors pression sur les producteurs et les
acteurs de la troupe pour qu’ils renoncent à assurer le spectacle, et annule
purement et simplement alors la représentation.
Camarade-maire confirme que
« la Municipalité » (car selon camarade Meï, sorte de Louis XIV
municipal, « la Municipalité, c’est moi ! ») préfère « en
matière de culture et de solidarité » des manifestations comme « Arts
et Festin qui vise à se faire rencontrer et mieux se connaître des gens de
cultures différentes… » ou comme « Musiques à Gardanne, qui a proposé
un spectacle de chansons du pourtour méditerranéen ». (Si vous pensez qu’il s’agit essentiellement
de chansons italiennes, espagnoles, croates ou grecques, vous avez tout faux…)
Le plus spectaculaire n’est même
pas la relation de cause à effet existante entre cet affichage d’opinion et la
déprogrammation du travail de l’artiste. On finit par être habitué par cet
ostracisme ouvertement exprimé par les « bien-pensants » envers les
engagés ou simples sympathisants de droite. Jusqu’à aujourd’hui,
« on » essayait toutefois de sauver les apparences, et la
pénalisation du mauvais sujet prenait des formes détournées : mise au placard,
mise au pilori médiatique, sans jamais
que l’appartenance politique soit officiellement avancée comme raison.
Ce qui est nouveau, c’est que ces
précautions de forme ne sont même plus prises. C’est sa participation au
meeting politique qui justifie l’annulation de la programmation théâtrale de
l’acteur. Rien d’autre. Cette pièce de théâtre annulée, sorte de
comédie-thriller, est complètement apolitique. On sanctionne, au vu et au su de
tous, l’acteur pour son affichage politique.
Voilà où on en est désormais, au
terme de plus de quarante années de dictature rampante et non dénoncée du
politiquement correct. Désormais, l’adage en vigueur est : « selon
que vous serez socialiste ou pas, vous pourrez travailler et vous exprimer ou
pas ».
A quand les camps de rééducation ?
Il y a longtemps que nos gauchistes tentent (voire réussissent) de transformer l'école publique en camp de rééducation!
RépondreSupprimerC'est pas faux!
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