Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 20 septembre 2013

La Liberté d’opinion dans la France de François Hollande.





La liberté d’opinion en France avait déjà une bonne dose de plomb dans l’aile, et de nombreux articles dans ce blog en ont témoigné à maintes reprises.
Aujourd’hui, c’est même à sa chute verticale en vrille que l’on assiste dans ce pays. Un authentique régime de dictature socialiste est désormais solidement établi, sans que ça n’émeuve un peuple apathique, comme anesthésié. 

Un acteur participe publiquement au meeting d’un parti politique d’opposition. Dans les jours qui suivent, ses prestations théâtrales sont annulées par une commune gérée par un maire communiste. Comment serait-il possible d’interpréter cette décision autrement que comme une mesure de rétorsion politique digne d’une dictature stalinienne pure et dure?

Jean Roucas, puisqu’il s’agit de lui, natif de Marseille et amoureux de sa ville, ne supporte plus d’assister à la dérive de la cité phocéenne aux prises avec le cancer d’une immigration criminelle. Vers qui se tourner ? à l’évidence ni vers les socialo-communistes qui favorisent ouvertement cette dérive, ni vers l’UMP qui reste tétanisé par le chantage gauchiste à propos de tout ce qui  touche à l’immigration et à la sécurité.  Le ras-le-bol de l’humoriste, qui n’est pourtant jamais passé pour un artiste particulièrement engagé politiquement,  le conduit donc à s’exprimer par sa présence au meeting du FN qui a lieu précisément dans sa ville de Marseille.

Dans le microcosme médiatique des bien-pensants, cette prise de position ne passe évidemment pas inaperçu, et les réactions vont de la moquerie (allusion à un « Collaro fashow » par Canteloup (ouaf ouaf, que c’est drôle… pauvre Canteloup qui nous avait habitué à être mieux inspiré et qui doit ainsi pitoyablement payer son tribut à la bien-pensance),  aux sévères dénonciations des journalistes de la Police de la Pensée.

Jean Roucas devait jouer le 25 octobre une de ses pièces, « le secret de l’abbé Taillère » dans la « Maison du Peuple » (défense de rire) de Gardanne. Son maire communiste, camarade Roger Mei, fait alors pression sur les producteurs et les acteurs de la troupe pour qu’ils renoncent à assurer le spectacle, et annule purement et simplement alors la représentation. 

Camarade-maire confirme que « la Municipalité » (car selon camarade Meï, sorte de Louis XIV municipal, « la Municipalité, c’est moi ! ») préfère « en matière de culture et de solidarité » des manifestations comme « Arts et Festin qui vise à se faire rencontrer et mieux se connaître des gens de cultures différentes… » ou comme « Musiques à Gardanne, qui a proposé un spectacle de chansons du pourtour méditerranéen ».  (Si vous pensez qu’il s’agit essentiellement de chansons italiennes, espagnoles, croates ou grecques, vous avez tout faux…) 

Le plus spectaculaire n’est même pas la relation de cause à effet existante entre cet affichage d’opinion et la déprogrammation du travail de l’artiste. On finit par être habitué par cet ostracisme ouvertement exprimé par les « bien-pensants » envers les engagés ou simples sympathisants de droite. Jusqu’à aujourd’hui, « on » essayait toutefois de sauver les apparences, et la pénalisation du mauvais sujet prenait des formes détournées : mise au placard, mise au pilori médiatique, sans  jamais que l’appartenance politique soit officiellement avancée comme raison. 

Ce qui est nouveau, c’est que ces précautions de forme ne sont même plus prises. C’est sa participation au meeting politique qui justifie l’annulation de la programmation théâtrale de l’acteur. Rien d’autre. Cette pièce de théâtre annulée, sorte de comédie-thriller, est complètement apolitique. On sanctionne, au vu et au su de tous, l’acteur pour son affichage politique.

Voilà où on en est désormais, au terme de plus de quarante années de dictature rampante et non dénoncée du politiquement correct. Désormais, l’adage en vigueur est : « selon que vous serez socialiste ou pas, vous pourrez travailler et vous exprimer ou pas ». 
A quand les camps de rééducation ?

2 commentaires:

  1. Il y a longtemps que nos gauchistes tentent (voire réussissent) de transformer l'école publique en camp de rééducation!

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