Les micros de Saucisson-Pinard dans les bureaux élyséens ont à nouveau fait des révélations. Jugez plutôt :
Macreux : Bon, Gabriel, ça a l'air de chauffer avec les péquenots. Vous allez vous charger du problème. Moi, je vais aller faire le kéké en Inde, pendant quelques jours, seul, sans Jean-Mich... euh... sans Brigitte. Mais avec Pesquet. (Dans un soupir:) Ah ce Thomas, quel bel homme! Ça me changera les idées.
Attal : Euh, monsieur le Président, je viens juste d'être nommé premier ministre. Je vais peut-être avoir besoin d'un peu de temps pour enfiler ce costume qui est un peu grand pour moi, non ?
Macreux : Hé coco! Je ne vais pas vous apprendre qu'un premier ministre, c'est d'abord et avant tout un fusible. Et qu'est-ce qu'un fusible ? C'est un élément chargé d'encaisser les coups de surchauffe, et qui pète quand il ne peut plus encaisser cette surchauffe afin de préserver l'élément central qu'il protège. Vous êtes donc mon fusible. C'est clair ?
Attal : Mais qu'est-ce que j'y connais, moi, à l'agriculture ? La dernière vache que j'ai vue, c'était dans une photo dans mon livre de Leçons de Choses en classe de 6e à l'Ecole Alsacienne !
Macreux : Bah et moi ? Je n'y connais rien non plus ! Si je ne devais parler que de ce que je connais, j'aurais pas grand chose à dire ! Qu'est-ce que vous croyez que je fais depuis le début de ma carrière? Quand j'étais à la banque Rothschild, qu'est-ce que je faisais ? Vous pensez que j'y connaissais quelque chose en économie ? Non ! J'invitais à déjeuner aux frais de la princesse des millionnaires pour leur fourguer des produits de placement de la banque, point barre !
Attal : Bon, mais qu'est-ce que je vais leur dire, aux culs-terreux qui me poseront des questions ?
Macreux : Inspirez-vous de ce que je fais d'habitude. Vous utilisez les poncifs que votre auditoire veut entendre.
Attal : Quels poncifs, par exemple ?
Macreux :
Bah, « l'agriculture est au cœur de nos préoccupations »,
« l'agriculture représente les fondations de notre
civilisation », « ce sont les agriculteurs qui
nourrissent les Français », parlez de
« souveraineté française», (n'oubliez quand même pas
de mentionner la « souveraineté européenne » dans la
même phrase), ce genre de choses... Bref, vous leur passez la brosse à reluire!
Attal : « souveraineté européenne » ? Mais souveraineté par rapport à quoi, ou à qui ? Par rapport aux Etats-Unis ? Et « souveraineté française et européenne », c'est pas un peu paradoxal ?
Macreux : Mais on s'en fout, Attal ! Ce sont des mots ! Jouez avec les mots, merde ! Vous êtes jeune, mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est ma politique !! Dites-leur, pour les rassurer, que je m'oppose fermement au Mercosur qui se discute en ce moment pour l'invasion en France de produits d'Amérique du Sud. Quand les culs-terreux seront calmés et rentrés chez eux dans leurs fermes, le Mercosur sera bien évidemment adopté, et les Français pourront bouffer du poulet chilien élevé en batterie, et on dira que la décision aura été prise en dépit de mon avis. Exactement comme l'accord de libre-échange signé avec la Nouvelle-Zélande en novembre dernier, qui permettra de tailler des croupières sévères à, entre autres, nos éleveurs de moutons. Enlevez, c'est pesé !
Attal : Oui, mais concrètement, qu'est-ce que je fais ?
Macreux : « Concrètement » ? Qu'est-ce que vous voulez dire, par « concrètement » ?
Attal : Ben, quelles mesures en faveur des agriculteurs puis-je proposer ?
Macreux : Des « mesures » ? Non, mais vous rêvez, Attal ! Aucune mesure ! Quelles mesures vous pourriez prendre de toutes façons ? C'est Ursula qui commande ! D'ailleurs, j'envoie Fesneau à Bruxelles fin de ce mois pour y prendre ses instructions. Quand ça chauffe en France, il faut absolument qu'on fasse une actualité à l'étranger pour faire une diversion médiatique. Après ma balade en Inde, je vais aller en Suède parler coopération militaire et parc nucléaire. Coopération militaire, bien que militairement, on est un peu beaucoup à la ramasse, et parc nucléaire, bien que j'ai sacrément foiré la supériorité que la France avait dans ce domaine, mais c'est pas grave, c'est du « en-même-temps » et c'est ma spécialité. Et puis je vais faire un saut en Allemagne rendre hommage au ministre des Finances et président du Bundestag allemand qui vient de clamser après avoir écrasé les intérêts français pendant des décennies au profit des intérêts de mon Europe allemande chérie.
L'apogée de sa nuisance aux intérêts de la France ? Il a soutenu ma candidature en 2017 ! Ah ah ah ah ah ah ! Bon, trêve de rigolade. Vous, Séjourné, je vous envoie à l'ONU pour causer un peu au nom de la France.
Séjourné : Bon, mais il faut d'abord, avant de partir, que j'aille secouer un peu les mites de mes habits.
Macreux : « secouer les mites de vos habits » ? Dites-moi, Séjourné, ça ne s'arrange pas, votre dyslexie, on dirait ! Bon, bref, Attal, moi je vais me faire voir ailleurs pendant tout le temps que les ploucs s'énervent en France, et vous, vous gérez le problème.
Attal : Et s'ils s'énervent vraiment et ne se contentent pas de mots, qu'est-ce que je fais ?
Macreux : Demandez au Darma nain. Il appellera les blindés à la rescousse. Ça lui permettra de se mettre un peu en avant. Vous savez qu'il a pas mal morflé, en voyant votre nomination à Matignon. Alors occuper les écrans pendant quelques jours le consolera un peu.
Attal : Des blindés ? On peut utiliser des blindés contre la population de civils français ? Mais alors, pourquoi on ne les a pas utilisés lors des émeutes de l'année dernière ? Et dans les cités tenues par les dealers ?
Macreux : Précisément parce que ce ne sont pas des populations de civils français ! Il faut décidément tout vous expliquer !! Evidemment, inutile de vous préciser qu'il ne faut pas que ces gueux parviennent à approcher l'Elysée. Des barbelés et des herses ont déjà été mis autour du Parlement européen à Bruxelles. Blindés à Paris, barrages de barbelés à Bruxelles, l'image est claire, non ? Vous pouvez vous en inspirer si vous jugez que la situation s'envenime vraiment contre notre Europe bien-aimée. Allez, zou, je vous laisse. Mon avion m'attend. Bonne chance !
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
Bon, ça va, ils retournent chez eux, les bouseux. Ils l'ont bien eu dans le fion, la balayette : c'est que je m'y connais, moi, pas vrai ?
RépondreSupprimerLe PD qui va secouer les mites de ses habits : superbe !!!
RépondreSupprimerRhôôô ! Vous n'avez pas honte ? :)
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