Obama a donc été réélu.
Par qui ? Par 9 Noirs sur 10, et plus de 7 hispaniques sur 10.
Il s'agit donc clairement d'un vote racial. Quant aux Blancs qui ont
voté pour Obama, ils ont la naïveté de croire qu'ils ont voté
pour un candidat démocrate, comme n'importe quel autre candidat
démocrate. Ils n'ont pas conscience qu'ils viennent d'offrir à
leurs minorités de couleur, la corde qui va leur permettre de les
pendre.
Le bilan est le suivant :
Obama a été élu et réélu, mathématiquement, non pas parce qu'il
incarnait une politique économique ou une politique sociale donnée,
mais simplement parce qu'il est noir ! La meilleure preuve est
dans le constat que n'ont pas manqué de faire tous les observateurs,
même si très peu ont osé en tirer la moralité: le bilan du
premier mandat d'Obama est très médiocre. Jamais depuis Roosevelt,
un président n'avait pu être réélu avec un taux de chômage aussi
élevé que celui qu'Obama s'est laissé en héritage à lui-même.
Il a néanmoins été préféré à un candidat, Mitt Romney, qui a
démontré sa propre réussite personnelle de chef d'entreprise et à
qui on aurait pu accorder le crédit qu'il pouvait appliquer sa
recette de « success story » au pays tout entier.
On peut raisonnablement
penser que ce bilan de premier mandat aurait même pu être bien
pire, Obama aurait de toutes façons été réélu : simplement
parce qu'il est noir et que son opposant est blanc. Voilà où en est
l'Amérique d'aujourd'hui. Voilà où en est un pays qui a, petit à
petit, lâché toujours un peu plus de lest dans sa politique
d'immigration. Aujourd'hui, c'est en espagnol qu'une immigrée
originaire d'Amérique centrale explique à la télévision
américaine à quel point elle est contente du résultat de
l'élection, conforme à son vote personnel ! Et l'avenir n'est
pas plus rose : Il est clair que le parti Démocrate américain
est désormais l'otage de ces minorités, tout comme les socialistes
français (et les syndicats), le sont des électeurs arabes et noirs
en France.
Cela étant, une fois
admis qu'Obama doit sa réélection à sa couleur de peau, est-ce
pour autant une mauvaise chose pour l'Amérique, et plus globalement
pour l'Occident ?
L'ennui est qu'Obama est
incompétent. Sympa, sûrement, mais incompétent. C'est un bateleur,
qui vous tape dans le dos en vous disant une bonne blague, une sorte
de bouffon joyeux. Ce n'est pas pour rien qu'il a la faveur de
beaucoup de personnalités du show business, ces troubadours et
autres saltimbanques des temps modernes, qui le reconnaissent comme
un des leurs. Le problème est que pour gouverner un pays, cela
requiert d'autres qualités que de savoir jouer la comédie et d'être
un bon « entertainer ». Car les lois économiques sont
peu sensibles au « paraître ».
Circonstance aggravante,
sur le plan économique, Obama, en tant que Démocrate, cède aux
sirènes de nature socialiste, c'est-à-dire, plus de pouvoir pour
l'Etat, plus de dépenses, donc plus d'impôts (la dette de l'Etat
est monstrueuse), donc moins de dynamisme économique, et plus de
chômage. Et ce chômage est en train de changer de nature : il
ne s'agit plus du chômage de type économique libéral,
c'est-à-dire, de courte durée, gage d'une bonne flexibilité et
traduisant une bonne mobilité des forces de travail, mais d'un
chômage de longue durée, épidémique et d'exclusion, de type
européen socialiste. Bref, l'Amérique est foutue.
Cette réélection
d'Obama n'est jamais qu'un nouveau symptôme du déclin occidental
inexorable, qui ne peut profiter qu'aux futurs nouveaux dominants du
monde : les puissances asiatiques. Celles-ci ne s'y sont
d'ailleurs pas trompées, en saluant la nouvelle de cette réélection
avec une hausse de la Bourse en Asie.
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