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Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
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samedi 27 avril 2019

Incendie de ND: un thriller politico-financier.



Ce thriller pourrait être une belle illustration du propos de ce livre!

Saucisson-Pinard vous a proposé dans son dernier post (« ND de Paris, AC-CI-DEN-TEL qu'on vous dit !!! » du 16 avril 2019), un roman fiction pour expliquer la tragédie de Notre-Dame de Paris.
Mais il peut aussi imaginer, sur le même sujet, un autre roman - tout aussi fictionnel, vous pensez bien ! :
Une sorte de thriller politico-financier.

L'histoire partirait d'un rapport écrit en 2016 sur la refonte de l'Ile de la Cité, par deux architectes, qu'on appellerait par exemple Perrault et Bélaval. Ce rapport aurait été demandé conjointement par deux esprits éclairés comme Hollande Ouille et la Foldingo, Notre-Drame de Paris, pour avoir une vision de ce que pourrait être le cœur de Paris à l'horizon de 25 ans.
Ces deux visionnaires reconnaissent, dans le texte motivant la demande d'étude, que l'Ile de la Cité est une « île-monument » qui, avec, entre autres édifices, la cathédrale de Notre-Dame, fait l'admiration du monde entier et attire plusieurs millions de visiteurs.
Mais - comme c'est regrettable ! - elle ne concerne qu'à peine un petit millier d'habitants et n'est donc pas un « vrai centre de vie ». En effet, dans la conception de nos deux Lumières du XXIe siècle, un centre de vie doit forcément être surpeuplé pour avoir ses lettres de noblesse. Vous pensiez que le vrai luxe, c'était l'espace ? Que nenni. Amasser une maximum de péquins dans un minimum de mètres-carrés est donc la philosophie hollandouillienne de la gestion de la ville.
Bref, il serait bon que les deux architectes démarchés se penchassent sur le sujet.

Et bien sûr, le rapport rédigé en réponse, abonderait dans le même sens : l'Ile de la Cité est le quartier le moins dense de Paris, et sur le millier de résidents référencés, seuls trois cents le seraient à titre permanent. Et l'offre AirBnB y joue à plein, permettant à des milliers de touristes n'ayant pas les moyens de s'offrir un séjour prohibitif en hôtel parisien, peuvent ainsi visiter le centre de Paris à moindre frais: indécent, vous en conviendrez ! Circonstance aggravante, chaque année, ce million de touristes qui visite la Sainte Chapelle et ces 500 000 visiteurs des tours de Notre-Dame, ne sont pas sollicités par des offres marchandes comme ils le pourraient et le devraient! Vous imaginez le manque à gagner ?

Nos deux architectes proposent donc la création de 100 000 mètres-carrés supplémentaires d'une valeur immobilière de 1 milliard d'euros, en couvrant les toits du quartier de lofts vitrés.
Cerise sur le gâteau de 35 propositions plus innovantes les unes que les autres, ils proposent de remplacer le parvis de Notre-Dame par une dalle vitrée couvrant un complexe de magasins de luxe, restaurants, salle de concert, galeries marchandes et autres joyeusetés laissant entrevoir des cascades de fric à se faire.
Ah que ce serait beau... enfin, surtout, que ce serait riche, n'est-ce pas ?

Seulement, il y a un problème. Un gros problème. Ce site de 22 hectares est classé au Patrimoine de l'Unesco, et renferme pas moins de 32 sites historiques protégés.
Et le rapport conclut tristement : en conséquence, « ce projet n'a aucune chance de voir le jour », dans l'état actuel de la législation concernant la protection du Patrimoine et des monuments historiques...

Imaginons alors, toujours dans notre roman fiction, que ce rapport tombe sous les yeux du successeur de Hollande Ouille, notre président marionnette de l'oligarchie. « Eh, eh » se dit-il, « ce projet serait bien de nature à intéresser nombre de mes commanditaires fortunés, non ? La protection du Patrimoine et les contraintes liées à ce site historique sont les verrous qui empêchent la réalisation de ce projet futuriste ? J'aurais bien une idée... »

La suite, on la connaît. On la connaît, et les péripéties qui émaillent de façon très étrange les jours qui suivent, s'expliquent alors toutes seules.
Un gigantesque incendie ravage les toits de Notre-Dame. Les pompiers sont encore à pied d'oeuvre que la conclusion d'un accident à l'origine du feu est tenue, aussi bien par le gouvernement que par les médias dociles, pour certaine et indiscutable. Indiscutable dans le sens littéral du terme : il est interdit d'en discuter sous peine d'être traité de complotiste.

Une semaine plus tard, les enquêteurs n'ont toujours pas eu le feu vert pour venir faire les prélèvements nécessaires à l'enquête ! Un nettoyage d'indices embarrassants venant contredire la thèse de l'accident serait-il nécessaire ? On amuse la galerie avec 7 mégots prétendument trouvés sur place (et qui ont été étonnamment épargnés à la fois par la fournaise et par les tonnes d'eau déversées par les pompiers, mais dans nos comités de rédaction médiatiques, on n'est pas à une incohérence près).

En revanche, dans cette même semaine, il a été d'ores et déjà annoncé que la reconstruction serait faite dans un délai de 5 ans, soit achevée en... 2024, par coïncidence année des Jeux Olympiques de Paris.

Dès le début de cette même semaine, un concours international d'architecture est lancé pour une nouvelle conception futuriste du toit et de l'aiguille, la reconstruction à l'identique n'étant même pas évoquée. En effet, ce président à l'incroyable réactivité, se précipite littéralement sur les micros pour assurer que la cathédrale sera « encore plus belle qu'avant » ! Plus belle, donc différente.
A croire que, si La Joconde devait par « accident » être abîmée, il serait concevable de l'affubler d'une casquette à l'envers, d'un piercing dans le nez et d'un tatouage polynésien dans le cou, pour lui donner l'indispensable touche « artistique contemporaine »...
Et quand Macreux parle de beauté et qu'on constate avec quel goût de chiotte il a fait procéder à la rénovation de salons élyséens, on est en droit de craindre le pire...Mais passons, c'est de la fiction de toute façon, n'est-ce pas ?

Et surtout, toujours dans cet espace-temps extrêmement court d'une semaine, une loi affranchissant l'Etat de ses obligations de préservation du patrimoine historique de la France est promulguée. Et pour la justifier : « Eh ben, si vous voulez que cette reconstruction se fasse, et qu'elle se fasse vite, il faut laisser les coudées franches à l'Etat... »

Normalement, pour cette reconstruction, les premiers concernés devraient être les Architectes du Patrimoine. Et bien entendu, ils ne sont pas consultés. Mieux, ceux qui sont encore en activité et sur lesquels donc l'autorité de l'Etat peut peser, sont sommés de ne pas donner d'interviews sur les causes de cet incendie, incendie qui les laissent le plus souvent dans un abîme d'incrédulité...

Mais les oligarques, tous soutiens de Macreux, au nombre desquels on voit Pinault (Groupe Kering, c'est-à-dire Yves-Saint-Laurent, Gucci, et Le Point ...) et Bernard Arnault (LVMH, Les Echos, Le Parisien), dressent rapidement l'oreille. Les deux sus-nommés se transforment vite en généreux mécènes de la « reconstruction » de Notre-Dame. Mais dans ce contexte de projet de refonte globale de l'Ile de la Cité en vaste espace de business mercantile, ces promesses spontanées de dons ressemblent plus à des investissements à moyen terme qu'à un souci de participer à la préservation des vieilles pierres témoins des racines chrétiennes de notre pays.

Le pourquoi de l'incendie est donc limpide: laïciser un lieu religieux de notoriété mondiale pour en faire un supermarché du tourisme susceptible de générer une manne financière gigantesque, et avec le timing idéal des JO de 2024 pour en assurer le lancement. Les marchands du Temple sont de retour.

Reste le comment.
Trois indices permettent d'en avoir une petite idée.
  1. La rapidité de l'extension du feu étonne les spécialistes, du moins ceux qui ne sont pas asservis à la Parole présidentielle.
  2. La fonte des parties métalliques de la flèche laisse supposer une chaleur bien plus conséquente que celle dégagée par un feu de bois, fût-il de chêne de 800 ans.
     
  3. Enfin, l'étrange fumée jaunâtre qui se dégageait du brasier a surpris tous les spectateurs sur place.
Une hypothèse avancée par nombre d'experts, ceux pouvant s'exprimer bien sûr, c'est-à-dire ceux de l'étranger la plupart du temps, permet de répondre à ces trois étrangetés.
Le thermite est un mélange de poudre d'aluminium et d'oxyde fer. Sa réaction chimique permet d'atteindre une température de 2200 degrés. Le thermite est utilisé pour souder et pour faire fondre l'acier. Quand il brûle, il dégage une couleur orangée caractéristique.
Imprégner les poutres de thermite est un moyen imparable d'obtenir rapidement le brasier qu'est devenu la toiture de Notre-Dame de Paris.
Cette imprégnation aurait pu être faite lors d'un traitement des poutres contre les champignons entrepris en 2018 sur ordre et insistance de la mairesse Foldingo, éventuellement à l'insu même de la société chargée de ce traitement, alors même que la présence de champignons dans cette atmosphère des combles à la fois sèche et ventilée paraît peu probable. Le commanditaire élyséen de cette opération a déjà montré sa capacité à s'entourer de barbouzes pour des basses œuvres. Saboter le produit à vaporiser sur les poutres, par exemple, doit être à leur portée. Il n'y a alors plus qu'à y mettre le feu.

Nous avons donc le pourquoi, le comment de cet incendie, et les commanditaires.

Saucisson-Pinard a visionné à nouveau récemment le film « Les Hommes du Président », relatant l'histoire de ces deux journalistes du Washington Post qui ont mené l'enquête du Watergate. Les tout-proches de Nixon avaient fait mettre des micros dans les locaux du parti d'opposition Démocrate, et cette enquête avait débouché sur la démission de Nixon. Après le visionnage du film, Saucisson-Pinard n'a pas pu s'empêcher de penser qu'en comparaison des affaires douteuses et scandaleuses qui émaillent sans discontinuer ce début de quinquennat de Macreux (affaire Benalla, fraude fiscale, financement de campagne, armement contre le Yemen etc etc), cette affaire de micros espions placés chez le parti de l'opposition, semble bien être de la roupie de sansonnet. Elle avait pourtant fait tomber un Président. Autre époque, autre pays...

Saucisson-Pinard vous a donc proposé pour cette affaire de l'incendie de Notre-Dame, deux romans de fiction qui gagneraient sans doute à être écrits, voire portés à l'écran. Les deux, quoique fictifs bien sûr (!), sont réalistes, compte tenu des antécédents connus des protagonistes qu'ils mettent en scène.
Mais il faut reconnaître néanmoins qu'à l'aune de la fiction, aucun de ces deux romans de Saucisson-Pinard n'arrive à la cheville d'un troisième : le roman de l'incendie accidentel. 
Et celui-là est déjà en kiosque et sur les écrans depuis bientôt quinze jours.

6 commentaires:

  1. "se non è vero, è bene trovato" !

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  2. Bravo pour votre patience à rassembler les indices qui paraissent expliquer le pourquoi et le comment du désastre. En attendant, je n'ai pas encore vu de plans de la dalle promise, mais vous avez peut-être vu que les architectes sont déjà prêts, à peine 10 jours après le massacre, à poser leur étron sur la pauvre carcasse encore debout. Moi, j'ai vu ça ici : https://lepetitjournal.com/londres/10-projets-pour-redonner-notre-dame-de-paris-toute-sa-splendeur-255891.
    Encore plus belle, il a dit, le petit étron. On y va tout droit.

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    1. Pour avoir un aperçu de la dalle proposée par les deux architectes, attendez 5 ans! Soyez patient! Une rumeur prétend que la parvis aurait déjà été vendu à Auchan et une autre enseigne dont je ne me souviens pas du nom.

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  3. kobus van cleef28 avril 2019 à 14:59

    Je propose d'édifier,a la place de notre dame, un gigantesque plug anal
    Pas forcément vert
    Ça serait bien dans le ton parisien
    Enfin,dans le ton des préoccupations des ediles parisiens
    On pourra même rappeler delanoe pour l'occasiin

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  4. C'est exactement ça.
    À l'aile de termite près.

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