La Presse bien pensante,
pendant des mois précédant les dernières élections
présidentielles, n'ont eu de cesse de nous vendre le candidat
Hollande.
Les premiers mois de la
présidence de Hollande Ouille, elle s'est attendrie de voir un
président si normal.
Puis elle a constaté
que, plutôt que normal, le président était surtout ordinaire, mais
elle a continué à montrer beaucoup de bienveillance à son égard.
Puis les nuages noirs ont
commencé à arriver en masse: chômage explosif, rodomontades
ridicules de ministres de premier plan, déficits se creusant,
multiplications de plans sociaux, cafouillage dans les déclarations
ministérielles, gesticulations stériles de Montebourg, valses
hésitations de Vals, manifestations monstres d'opposition à une loi
sociétale aussi inopportune que démagogique, démission de celui
qui allait s'avérer être un malhonnête doublé d'un menteur, chute
vertigineuse de popularité de Hollande Ouille, fiasco dans les
différentes rencontres internationales: le soutien inconditionnel de
la Presse n'était plus possible.
On assiste même à un
vrai retournement de la part de cette Presse, qui pour être
spectaculaire, n'en était pas moins attendu. Saucisson-Pinard
l'avait même évoqué avec un an d'avance. (Voir le paragraphe
« second symbole » dans le post « Passation de
pouvoir et test » de mai 2012).
Nos médias se démarquent
donc, bien tardivement, mais mieux vaut tard que jamais, de leur
ex-champion, mais ils restent évidemment fidèles à la couleur du
maillot du joueur : rose. Aussi jugent-ils qu'il est opportun
de braquer les projecteurs dans une autre direction. Jamais à court
d'idées quand il s'agit de s'ériger en donneuse de leçons au brave
citoyen-lecteur-auditeur-téléspectateur, la Presse estime qu'il est
temps de dénoncer un danger bien plus préoccupant que les écarts
de conduite du gouvernement socialiste.
Le nouveau mot d'ordre
est lancé : attention au populisme, gare aux extrêmes !
C'est ce qu'on appelle un contrefeu.
Même les humoristes
politiquement corrects s'y mettent. Façon de justifier sa présence
sur les ondes d'Europe 1 et de payer à la Pensée Unique le tribut
de sa petite rubrique du matin à une heure de grande écoute, Anne
Roumanoff finit la plupart de ses sketches de gentilles moqueries des
dérapages socialistes en assurant avec un sérieux soudainement
retrouvé que sa principale crainte est toutefois le populisme et les
extrêmes...
La consigne est
fidèlement transmise à ses élèves humoristes en herbe dans une
émission de l'après-midi, qui font part du même souci, avec
quasiment les mêmes mots.
Roumanoff reconnaît, avec le
sourire parce que c'est son outil de travail, qu'elle est dans un
pays dirigé par des incompétents doublés de menteurs profiteurs et
de fieffés renégats, mais ce qui lui fait vraiment peur, c'est le
populisme ! C'est un peu comme si elle était dans un
appartement en feu, cernée par les flammes, avec le toit qui menace
de lui tomber sur la tête, et quand un pompier lui propose son
secours, elle répond que ce qui l'inquiète tout à fait, c'est le
froid qu'il fait dehors !
Voilà le vilain danger à
dénoncer, selon le politiquement correct d'aujourd'hui : le
populisme. Mais qu'est-ce que le populisme ? Facile ! Quand
le peuple partage l'avis du politique, c'est la démocratie. Mais
quand le peuple a un autre avis, c'est du populisme. Faire payer les
riches pour soutenir les pauvres, c'est de la démocratie. Réclamer
le rétablissement de la peine de mort, c'est du populisme. Faut pas
confondre. Ainsi donc, l'inconvénient majeur d'avoir comme président
un parfait tocard qui mène le pays droit dans le mur, c'est que cela
« favorise » les extrêmes... Mais au fait, de quels
extrêmes parle-t-on? Les extrêmement compétents ? Les
extrêmement honnêtes ? Ou les extrêmement conscients de
l'intérêt du pays ? C'est vrai que ça nous changerait !
Et le changement, c'est... pour demain ?
Pourtant, les positions
vraiment extrêmes existent. Prenez par exemple, l'extrême
aveuglement de la Justice : un bambin arabe est envoyé à
l'école maternelle de Sorgues avec un tee-shirt proclamant devant :
« je suis une bombe » et derrière « Djihad (son
prénom!) né le 11 septembre ». Merci le
« bien-vivre-ensemble ». Le tonton du bambin qui a offert
ce charmant cadeau et la mère qui lui a fait porter, sont envoyés
devant le Tribunal correctionnel d'Avignon par le maire de Sorgues
qui s'est constitué partie civile, avec une plainte pour apologie de
crime.
On notera au passage que
les deux arabes incriminés ont reçu le soutien du MRAP. On en
déduira donc qu'une bombe, une célébration du 11 septembre et une
guerre sainte contre tout ce qui n'est pas musulman, sont des
éléments participatifs de l'Amitié entre les Peuples...
Bien entendu, les deux
accusés ont nié le côté provocation de la démarche. Mais le plus
beau, c'est que la Justice les a entendus et a déclaré que
l'apologie de crime en l’occurrence n'était pas complètement
évidente, et en conséquence, les a relaxés ! Les (très
rares) articles révélant cette affaire donnent le nom de tous les
protagonistes, sauf, hélas, ceux des magistrats responsables de
cette décision, qui gagnent ainsi leur statut bien mérité de
dhimmis dociles et bienveillants.
On peut donc supposer
-bonne nouvelle ?- qu'on pourra désormais porter un tee-shirt
proclamant « Shoah, né à Dachau » dans le dos, et « Je
suis une Solution Finale » sur le ventre, ou encore «Gégène,
né à Alger» sur le devant, «Je suis une Ratonnade » dans le
dos, sans déclencher les foudres de la Justice, des associations
MRAP, SOS Racisme ou des autorités religieuses.
Autre exemple d'extrême :
l'extrême hypocrisie de Hollande Ouille qui tente de récupérer le
scandale Cahuzac, avec ses initiatives de prétendue moralisation
financière des politiques. Car enfin, ce président minore son
patrimoine immobilier pour échapper à l'ISF, choisit comme premier
ministre un type ayant trempé dans une affaire de favoritisme dans
l'octroi de marchés publics, compte parmi ses ministres des
ex-bénéficiaires abusifs de logements HLM, fait financer par le
contribuable, le bureau à l'Elysée de sa copine (encore mariée) et
ses collaborateurs salariés, et se fait remplacer à la tête de son
parti par un repris de justice. Flanby est-il vraiment crédible
quand il singe un air martial pour annoncer des mesures de
transparence financière pour ses collaborateurs et les députés?
Hollande Ouille, donneur de leçons de moralisation, c'est un peu un
charcutier-boucher qui serait défenseur de régime végétarien.
Dernier exemple, pour
aujourd'hui, d'extrême : l'extrême intolérance gauchiste.
Pierre Bergé, millionnaire, figure emblématique de la gauche
caviar, pédéraste notoire et actionnaire du Monde de son état,
constate qu'une page de publicité de la Manif pour Tous, paraît
dans son canard. Elle s'adresse aux sénateurs pour leur dire tout
le mal qu'elle pense de la loi en faveur du mariage homosexuel. Bergé
entre dans une colère noire et dénonce ce qui est à ses yeux, un
scandale. Cette publicité est « contraire aux valeurs de ce
journal ! » Elle est « une honte et ceux qui l'ont
acceptée ne sont pas dignes de travailler dans ce journal ! »
Pas dignes ! Voilà typiquement, comment la gauche conçoit la
liberté de la Presse. Et encore ne s'agissait-il pas ici d'un
article rédigé par un journaliste mais bien d'une publicité
payante. Pour Bergé, la liberté d'expression s'arrête à la limite
de ce qui sert ses propres intérêts et opinions personnelles. Et la
censure qu'il désire exercer en tant qu'actionnaire, devrait
s'étendre jusqu'aux messages des annonceurs.
Alors, sus aux extrêmes ?
Si je comprend bien on peut porter un t-shirt faisant l'apologie du 11 Septembre et du terrorisme mais pas un sweat shirt avec le logo Ô combien offensif de la manif pour tous (un pere, une mere et deux enfants).
RépondreSupprimerOu bien est ce le Sweat Shirt a capuche le probleme?
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/04/05/01016-20130405ARTFIG00287-un-proces-verbal-pour-le-port-du-sweat-shirt-de-la-manif-pour-tous.php
Faut croire! Décidément, il y aura des comptes à régler un de ces 4...
SupprimerLe ticheurte ''Gorée, ses plages, son embarcadère''devant et''né pour traverser l'Atlantique'' dans le dos devrait, en toute logique passer comme une lettre à la poste
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