Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 7 avril 2013

Garder le cap? Ou tirer des bords?


Lors de sa dernière intervention sur France 2, Hollande Ouille nous a confirmé qu'il gardait « le cap » du redressement du pays, de la lutte contre le chômage, de la lutte contre les déficits publics etc etc..., bref de toutes ces choses qui n'ont pourtant pas arrêté de se dégrader depuis sa prise de fonction.

Peut-être serait-il utile qu'un marin voileux rappelle à cet ignorant qu'il ne sert à rien de garder le cap si l'objectif visé se trouve dans le lit du vent du bateau. En d'autres termes, si l'île de la Félicité, du Plein Emploi, de la Réduction des Déficits, de la Sécurité Retrouvée, quelque soit le nom qu'on veut lui donner, se trouve exactement dans l'axe d'ou vient le vent, le capitaine président pourra s'évertuer à garder le cap, son bateau n'avancera pas d'un iota. Il est même probable qu'il cule, ou qu'il dérive au petit bonheur la chance, sans jamais se rapprocher de son but. Et c'est bien ce qui se passe : le vent de la crise économique mondiale empêche clairement le bateau France de faire cap direct vers son objectif. Le marin lui conseillera donc de tirer des bords. Cela ne sera pas la route au but la plus courte en distance, mais certainement la plus rapide en temps pour s'en rapprocher petit à petit.

Et afin qu'on ne reproche pas à SP de s'enfermer dans une critique aussi systématique que stérile, voici quelques idées, dans cet esprit de « tirer des bords » vers l'objectif à atteindre.

Hollande Ouille veut des idées de vraie réforme ? En voilà un échantillon ! Beaucoup d'entre elles sont appliquées dans des pays étrangers, preuve qu'elles sont applicables.

On pourrait commencer par gagner en efficacité et en économies au sommet de l'Etat.
Un gouvernement resserré, réduit aux fonctions régaliennes de l'Etat doit suffire : Défense, Sécurité Intérieure et Justice (un seul ministère pour deux corps qui pourront enfin tirer dans le même sens pour assurer enfin la sécurité du citoyen), Finances et Budget (un seul ministère pour plus de cohérence), Ministère de l'Immigration, Ministère des grandes entreprises, Ministère des petites entreprises, commerce et artisanat, Ministère de l'Agriculture, Ministère de la réorganisation de la Fonction Publique, Ministère de la Santé. Un Conseil de un premier ministre et 9 ministres serait suffisant, plus efficace, et moins cher. Pas de ministère-gadget. Pas de ministère de la Culture non plus. Un gouvernement n'a pas à s'occuper de la Culture. Surtout en période de vaches maigres. La Culture est du ressort de l'initiative privée.

Et voici quelles pourraient être quelques grandes réformes à entreprendre par ces ministères.

En matière économique : commencer par remettre en cause notre participation à l'Europe si elle ne consent pas à appliquer quelques principes basiques. Notamment ceux destinés à protéger son espace économique intérieur contre les importations de produits issus de pays pratiquant un dumping social. Par exemple, un produit made in China coûtant 25 euros et dont l 'équivalent européen en coûterait 100 au minimum, se verrait grévé d'une taxation à l'importation de 75 euros. Si l'Europe refuse cette politique, il convient d'en sortir pour que le pays retrouve sa souveraineté et puisse appliquer une politique conforme à ses propres intérêts. Après tout, quand on est membre d'un club et qu'un jour son règlement intérieur ne convient plus et qu'on trouve sa cotisation annuelle trop élevée pour l'agrément qu'on lui trouve, on résilie son adhésion et on quitte le club. Ou on prend son menu à la carte. N'est-ce pas ce que fait la Grande Bretagne ? Bien sûr, cela peut conduire la France à abandonner l'euro et à revenir à une monnaie nationale. Et alors ? Quantité de pays européens survivent très bien sans l'euro et avec une monnaie nationale qui n'est pas sous-évaluée: la Grande Bretagne, la Suisse, la Norvège...

En matière d'emploi, on ferait sauter le verrou du salaire minimal. Mieux vaut plein d'emplois à 600 euros que plein de chômeurs subventionnés à 600 euros à ne rien faire, aux frais de ceux qui travaillent. Moyennant quoi, le Pôle Emploi obligerait tout chômeur à choisir entre deux propositions d'emploi, faute de quoi il y aurait arrêt de versement d'allocation. Trop radical ? Rappelez-vous : on tire des bord en attendant que les vents nous soient plus favorables! On ne fait pas route directe vers la Félicité, mais on s'en rapproche néanmoins.

A propos des charges sociales. Réduction générale de 50% des charges sociales sur les salaires et augmentation automatique du salaire de la moitié de ce gain. Résultat, augmentation du revenu disponible et augmentation de la compétitivité du même montant. Comment seraient financés les prestations sociales ? demanderez-vous. Justement : coupe généralisée dans les prestations en tous genres. Rappelez-vous : tout n'est pas destiné à se pérenniser : on tire des bords ! Mais l'Etat-Providence, c'est fini !

Toujours dans le cadre des économies à réaliser : suppression des subventions en tous genres, et des subsides aux associations. Si une association ne trouve pas moyen de se financer par elle-même, c'est qu'elle n'a pas de raison d'être. Plus de versement aux syndicats ni aux journaux. Si les adhérents ou les lecteurs ne suffisent pas au financement, c'est que le syndicat ou le journal n'est pas économiquement viable. Ou doit revoir sa gestion, en cohérence avec ses vrais revenus. On verra ainsi si, par exemple, SOS Racisme ou le MRAP sont si utiles que ça...

Ministère de la Fonction Publique :
Remplacement d'un fonctionnaire seulement sur trois partant à la retraite. Promotion au mérite et plus à l'ancienneté. Réorganisation complète pour faire mieux avec moins.
Simplification des niveaux de gestion locale : maire de communes, et Régions. Suppression du niveau départemental. D'où économie de fonctionnement et moindre dilution des pouvoirs pour plus d'efficacité.

Ministère de l'Immigration et Ministère de l'Intérieur et Justice :
Expulsion immédiate de tous les condamnés en situation irrégulière sur le sol français, ayant purgé leur peine ou non. Annulation des titres de séjour des immigrés ayant une inscription quelconque dans leur casier judiciaire et expulsion immédiate. Annulation de la nationalité française des bi-nationaux condamnés pour vols, violence et meurtres et leur expulsion dans le pays de leur seconde nationalité. Croyez-le, ça calmerait les plus excités. Et ça soulagerait les prisons.

Ministère de l'Intérieur et Justice : abolition des remises de peine. Une bonne conduite en prison aurait pour unique conséquence que cette peine ne soit pas prolongée. Revue complète du tableau des peines applicables. Et application systématique, a minima, d'une peine plancher prévue pour chaque entorse à la loi. Au lieu d'exprimer les peines en durée ou amende maximales, elles seraient fixées en termes de seuils planchers en-dessous desquels il serait impossible pour un juge de prononcer un verdict inférieur. Cela interdirait de facto tout laxisme. Voilà qui va faciliter le travail des juges, leur retirer de la responsabilité personnelle et des cas de conscience.
En cas de récidive, le tarif serait, a minima, le double. Suppression de la notion de sursis.
Bien entendu, la peine de mort serait rétablie... et appliquée le cas échéant ! À commencer pour tout meurtre commis aux dépens des membres des forces de l'ordre, et des plus fragiles : femmes, enfants, personnes âgées. Reconnaissance a priori systématique de la légitime défense des forces de l'ordre.
Rétablissement des maisons de corrections pour mineurs délinquants. Réouverture de bagnes pour les cas désespérés de récidivistes irrémédiablement asociaux. Les îles Kerguelen seraient parfaites pour accueillir ces bagnes. La France saurait ainsi pourquoi elle conserve ces îlots du bout du monde.
Les prisons (et leur niveau de confort) seraient distinctes selon la gravité des peines appliquées, pour éviter la contagion des criminels les moins endurcis par les irrécupérables. Bien entendu, le travail en prison serait obligatoire pour tous les pensionnaires, l'oisiveté interdite. L'apprentissage de métiers pourrait s'y développer, pour préparer les réinsertions.

Retraite : du fait de la forme de la pyramide des âges, le régime de répartition est condamné. Il est largement temps de commencer à mettre en place un régime par capitalisation. Les nouveaux arrivants sur le marché du travail se mettraient à cotiser, en partie pour le régime de répartition actuel et en partie croissante au fur et à mesure du temps passant, en faveur d'une Caisse qui placerait les fonds récoltés en actionnariat dans le secteur économique. Les entreprises trouveraient ainsi de l'argent frais pour leur développement et chaque salarié cotiserait ainsi pour sa propre retraite.

Parlement : diminution drastique du nombre de députés. Une douzaine de députés par Région serait largement suffisant. Soit de 240 à 250 députés au lieu de 577. Moins cher, plus efficace. Avec application de la proportionnelle pour une meilleure représentativité nationale. Chaque parti devrait aussi proposer globalement au niveau national une part égale de candidats issus des grands corps : fonction publique, et vie civile : salariés, entrepreneurs, artisans, commerçants. Juste pour éviter de se retrouver avec un Parlement de professeurs et de fonctionnaires pantouflards.

Trop de lois ? Toute nouvelle loi ne serait créée et adoptée qu'à la condition que deux lois plus anciennes, ringardisées ou simplement jamais appliquées soient supprimées.

Si Hollande Ouille veut d'autres idées, qu'il n'hésite pas à consulter SP ! Bien entendu, les appliquer suppose courage, bon sens, logique, imagination, audace, volonté et pragmatisme. Autant dire qu'il n'est pas le mieux placé pour cela ! 
Non, à la réflexion, la seule bonne décision qu'il pourrait prendre avant toute chose, serait de quitter l'Elysée, avec son petit agenda sous le bras et sa caisse à outils...

2 commentaires:

  1. S'agissant des peines planchers d'office "au tarif" pour tout (crime, délit, infraction...)il existait avant une illustration de la différence de mentalité qui se suffisait à elle-même :
    Les billets français (en FR) ont longtemps porté la mention "le contrefacteur,etc. est passible des travaux forcés à perpétuité", remplacé ensuite par "...réclusion criminelle à perpétuité" puis, sur la dernière série par... rien.
    En revanche, et ce jusqu'aux derniers en service, les billets allemands (en DM)portaient la mention "le contrefacteur est passible d'une peine privative de liberté qui... ne sera pas inférieure à trois ans"... Tout est dit.

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  2. Proposition pour le ministre de l'immigration : revenir au jus sanguinis en lieu et place du jus soli !

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