Les signes annonciateurs
d'un bouleversement d'importance dans la société française se
multiplient en ce moment. Des évènements graves s'additionnent à
une vitesse vertigineuse et laissent augurer de violents soubresauts
comme l'Histoire en a souvent été le témoin avant chaque tournant
politique radical.
Enumérons les faits :
Jamais un président
avant Hollande Ouille n'a été aussi impopulaire dans cette Ve
république, et ce, en moins d'un an après son élection.
Jamais le taux de chômage
n'a été aussi haut.
Les déficits sont
partout et pourtant jamais le taux de prélèvement fiscal n'a été
aussi fort. Les caisses sont vides, l'endettement du pays est
maximal.
La délinquance atteint
un niveau jamais vu dans un pays supposé civilisé, de violence et
de sauvagerie.
La classe politique n'est
pas plus reluisante. Jamais un gouvernement ne s'est moqué du
citoyen de base avec autant de désinvolture et de mépris:
Un ministre dont une des
fonctions est de lutter contre la fraude fiscale, est obligé de
démissionner car accusé de s'y adonner.
La gabegie et les abus
sont devenus la norme dans cette république de copains (et de
coquins). Par exemple, la ministre Marisol
Touraine dispose d'une enveloppe annuelle de 878 408 euros,
pour récompenser les 64 membres de son équipe, soit
13 725,13 euros par personne.
Quasiment un an de smic en guise de treizième mois, par tête de
pipe !
La ministre de la Justice
Taubira, quand elle était député, de 1998 à 2011, a bénéficié
d'un logement HLM à l'Opac de Paris, de 80 M2 à côté de la gare
de Lyon pour 986 euros par mois alors que ses revenus annuels
dépassaient les 300 000 euros. La ministre Batho, idem.
Pour soigner son
électorat de fonctionnaires déjà assurés de la sécurité de
l'emploi, Hollande Ouille les dispense de leur unique jour de carence
en cas d'arrêt de travail, alors que les salariés du privé en ont
trois.
Ce gouvernement tente des
diversions en faisant jouer ses relais dans la Justice, en exploitant
les ressentiments de certains juges envers celui qui a tenté de
remettre en cause leurs exorbitantes prérogatives, notamment celle
de n'avoir aucun compte à rendre à quiconque.
Diversion toujours, ces
prétendus débats sociétaux dont les Français sont délibérément
exclus, et dont ils jugent qu'on pourrait très bien se passer alors
qu'ils sont concernés par des problèmes bien plus graves et plus
urgents.
Mais les Français ne
sont plus dupes. Ils voient bien que leur président n'est plus
simplement incompétent, il est clairement nuisible.
Une élection législative
partielle récente dans l'Oise révèle deux faits majeurs. Un, le PS
est éliminé dès le premier tour. Deux, il est même incapable,
malgré la fameuse tarte à la crème du « pacte républicain »,
de faire échouer le FN, qui se met à faire jeu égal avec l'UMP.
C'est dire le discrédit qu'a désormais le PS chez ses propres
électeurs.
La révolte gronde. Et
pas seulement chez les râleurs professionnels. La preuve ?
Hollande Ouille réussit le tour de force de mettre dans la rue par
centaines de milliers, des gens peu coutumiers des manifestations,
qui sont en outre très peu participatifs d'associations militantes
rompues à l'organisation de tels rassemblements.
Bref, tous les
clignotants sont au rouge écarlate.
Un signe qui ne trompe
pas : Hollande Ouille et son gouvernement font preuve d'une
grande nervosité, pour ne pas dire, d'une certaine panique. Cette
nervosité se traduit par, entre autres, une brutalité injustifiée
des forces de police, obéissant à des consignes données par le
Préfet de Paris (choisi par Hollande Ouille à son entrée en
fonction), à l'égard de ces manifestants atypiques et pacifiques,
composés de pères et mères de familles accompagnés de leurs
enfants.
Hollande Ouille, et avec
lui, toute sa clique prétendument progressiste, sont clairement à
l'agonie.
Le dernier rempart de
cette gauche aux abois reste les médias, qui font des efforts
démesurés pour contenir la fronde qui enfle, (mais pour combien de
temps encore ?) en menant une désinformation inouïe :
C'est Le Point et l'Express qui annoncent que la manifestation
anti-mariage pour tous n'aura pas lieu. C'est la couverture
médiatique de cette même manifestation qui minimise son importance
et sa portée. C'est un journal du soir de France 3 qui tente de
démontrer par des calculs bien savants que le chiffre de
participation annoncé par les organisateurs est exagéré (mais ne
va pas jusqu'à démontrer que celui de la Préfecture est
ridiculement minoré). Jamais ô grand jamais ce calcul n'avait été
fait pour vérifier les participations aux manifestations cégétistes.
Les médias se bornant jusque là à toujours relayer fidèlement les
chiffres avancés par les organisateurs.
C'est un insignifiant
animateur de radio comme Bruce Toussaint qui tente maladroitement de
piéger Marine Le Pen lors d'une interview sur Europe 1. Il se croit
malin d'annoncer : « La France craque et le FN jubile ».
Le Pen remet l'imbécile à sa place et corrige : « la
France craque mais nous ne jubilons pas, nous nous réjouissons de
résultats électoraux ». C'est une consoeur de ce même
Toussaint qui, le soir, reprend un morceau de l'interview, le tronque
sciemment, pour lui faire dire autre chose : « Nous ne
jubilons pas, nous nous réjouissons... » Et la suite de la
phrase est coupée net. Et la consoeur de s'esclaffer :
« le FN ne jubile pas, il se réjouit : nuance !!
ouaf ouaf ouaf ! » Une méthode stalinienne de
manipulation que ne démentirait pas la Pravda...
Ce sont des sites
internet d'actualité comme Voila, dont les articles étaient naguère
riches en commentaires des lecteurs, qui exercent aujourd'hui une
telle censure, que ces commentaires ont quasiment disparus : les
lecteurs y exprimaient des avis de moins en moins corrects
politiquement, et de plus en plus violents à l'égard de nos
gouvernants.
Les nouvelles en
provenance de l'étranger ne sont pas là pour rassurer le Français
moyen qui chercherait à se distraire de la morosité hexagonale :
Il regarde Chypre en faillite, avec une Europe qui se permet de
tenter d'intervenir directement sur la saisie de comptes privés, et
se dit avec raison : et pourquoi pas la même chose bientôt en
France ? A quand notre tour ? Juste après la Grèce et
l'Espagne ? Il considère les gesticulations de la Corée du
Nord et se demande : pourquoi ce pays fou n'a-t-il pas été mis
hors d'état de nuire, à défaut de pouvoir l'interner
psychiatriquement, avant qu'il ne se dote de l'arme nucléaire ?
Une gigantesque vague de
révolte est donc en train de se former. Il faudrait être aveugle,
sourd et bien naïf pour ne pas la voir s'enfler.
Quelle sera la goutte
d'eau qui changera cette vague en tsunami dévastateur ?
Peut-être l'affaire encore très confidentielle d'une plainte
déposée contre Jack Lang pour viol en réunion sur une fillette de
quatre ans, et contre Hollande et Moscovici pour non dénonciation de
crime ?
Si cette affaire suit son
chemin – la plainte du père de la fillette décédée a d'ores et
déjà été qualifiée de recevable – et éclate au grand jour,
cela pourrait bien servir de détonateur général.
La fin des années 60
était une période de plein emploi, de forte croissance économique
et la délinquance n'avait rien à voir avec ce qu'elle est
aujourd'hui. La liberté de parole y était aussi, finalement, bien
moins coincée qu'aujourd'hui. On a vu ce que les « évènements »
de Mai 68 ont été. On peut imaginer ce que pourrait donner un
soulèvement du peuple dans notre époque autrement moins favorisée!
Nos soixante-huitards vont passer pour d'affreux gosses de riches,
pourris-gâtés et bien capricieux à côté de nos révoltés 2013,
moqués, humiliés, trompés, appauvris, fiscalement pressurés,
désoeuvrés, vivant dans l'insécurité, censurés dans leur
expression, et, cerise sur le gâteau, en prise avec un ennemi de
l'intérieur, clairement identifié comme islamique.
Alors, faites vos jeux :
le tsunami touchera les côtes socialistes en 2013 ou en 2014 ?
Sera-ce une bonne vieille révolution populaire ou...carrément une
guerre civile ? Quoiqu'il en soit, il n'est pas du tout évident
que les Français laissent « le pingouin » de la chanson
de Carla Bruni finir son quinquennat. Ce qu'on pourrait interpréter
comme, enfin !, une bonne nouvelle.
Vivement la révolution, que le ménage soit enfin fait!
RépondreSupprimerFiscalement pressurés, cher Monsieur. La pressurisation concerne davantage les aéronefs, par exemple.
RépondreSupprimerMerci pour vos excellents textes.
Sim
Tout à fait exact! Merci! C'est corrigé.
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'il faut souhaiter une guerre civile car ce sont généralement les pires de toutes et le plus souvent les pays qui les subissent ne s'en remettent pas, où alors très difficilement.
RépondreSupprimerCeci dit, je partage largement votre constat : le sentiment général en France est en train de tourner très rapidement à la franche colère, humeur qui pourrait trouver soudain à s'exprimer pour un prétexte très mineur, comme c'est souvent le cas dans l'histoire. Le terrain pour une révolte active, voire violente, me parait désormais à point, où sur le point de l'être.
Cest vrai une tronche de socialiste n est pas reperable du 1er coup mais les tronches d islamisés c est plus facile
RépondreSupprimerOn lit des choses intéressantes dans l'article que vous mettez en ligne :
RépondreSupprimer1. le père a abandonné la mère et l'enfant, et ne s'en est rappelé que lorsque sa fille a été placée. Que croyez-vous qu'il fit ? Reprit-il l'enfant avec lui ? Non, il engage des détectives privés. On veut bien être père, mais pas trop, hein.
2. Le directeur du foyer : Baudry a déjà été condamné : « En 1993, la cour d’appel d’Amiens l’avait condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir détourné 4,5 millions de francs alors qu’il dirigeait une maison de l’enfance dans l’Oise, à Coye-la-Forêt. Dans les années 80, l’accusé était un notable de cette région : candidat défait de la droite (RPR-UDF) aux législatives de 1988 à Creil, et vice-président du conseil économique et social de Picardie. » Il arrive ensuite au Foyer d’Ariane.
On a du mal à voir le gauchiste pédophile mais bon, l'idéologie plus que la vérité, tel est votre credo.
3. le foyer : Le Foyer d’Ariane, émanation du courant de Philippe De Villiers et anti-avortement, était financé par le Conseil général, qui a défendu Baudry avec acharnement même après sa mise en examen : « Mis en examen le 3 février 2005, Jean-Pierre Baudry est d’abord laissé en liberté, puis écroué le 11 février. Quelques jours plus tard, la préfecture de la Vendée et la DDASS lancent une enquête administrative. Le rapport conclut qu’il n’existe aucun dysfonctionnement, que le foyer respecte les réglementations et que les contrôles y sont réguliers. Le conseil général et l’AVAVPF se portent parties civiles au procès. » Le but de ce foyer était d’offrir « une alternative à l’IVG aux jeunes femmes enceintes ». Le foyer était géré par l’AVAVPF (Association vendéenne pour l’accueil de la Vie et la Promotion de la Famille), les locaux étaient payés par le département selon le vœu du président du Conseil général, Philippe De Villiers.
Philippe de Villiers, c'est bien ce croisé des bonnes moeurs de droite dont un des fils mineur puis majeur a violé un autre des fils plus jeune pendant des années ? Bon sang (bleu) ne saurait mentir. Toujours pas de pédophile gauchiste à l'horizon. Mais l'idéologie compte plus que la vérité.
4. Comme d'hab, tout ça n'est qu'une provocation d'un pauvre type (le père) qui veut se faire mousser après avoir eu un comportement de salaud. La seule action publique légitime qui doit suivre le drame de la mort de cette petite fille, c'est la fermeture de ce genre de pseudo-foyers créer par les idéologues fanatiques d'extrême-droite pour y enfermer les mères paumées, et y mettre leurs copains à la direction parce-que ça paie bien (avec nos impôts, puisque le conseil général finançait, et allez!)