Donneuse de leçons en action |
Une crèche privée des
Yvelines, Baby-loup, son règlement intérieur qui précise
l'interdiction pour son personnel d'afficher trop ostensiblement des
signes d'appartenance religieuse, une moukère à visage découvert
quand elle est engagée, mais qui revient d'un congé
parental soudainement voilée : licenciement de la moukère. La
chose paraît entendue.
Pourtant la moukère
conteste devant les tribunaux ce licenciement. Une cour de cassation,
contre toute logique, lui donne raison et invoque une discrimination.
Le citoyen français
constate donc que l'Etat peut interdire le port du voile islamique
dans les établissements publics, mais qu'un établissement privé,
lui, ne peut pas mentionner une telle interdiction dans son propre
règlement interne et la faire appliquer. Encore une incohérence de
la Justice, qui décidément n'en rate pas une. Il est dommage que le
portrait des juges responsables de cette décision aberrante ne soit
pas diffusé au public ; il est toujours regrettable que de tels
individus puissent rester protégés dans l'anonymat confortable d'un
concept, celui de la Justice avec un grand J. Car derrière ce grand
J, n'oublions pas qu'il y a bien sûr des personnes de chair et de
sang qui se cachent, comme de vulgaires collabos rasant les murs pour
se rendre, de nuit, à la Kommandantur, faire allégeance à la
puissance occupante.
Comme d'habitude, le
traitement de ce genre d'information par la Presse donne toujours
l'occasion à des petits soldats du politiquement correct de se faire
remarquer, de tenter de sortir de l'ombre dans laquelle leur
médiocrité devrait pourtant les garder confinés.
« Regardez comme je
suis actif dans la défense du musulman! Regardez comme je suis bien
obéissant, bien respectueux de la pensée médiatiquement
dominante et actif dans sa diffusion! » Comme par
exemple, chez Europe 1, cette petite soldate, fraîchement promue au
grade de caporal de l'armée des bien-pensants, en charge depuis
septembre dernier d'un édito politique vers 8h15 chaque matin :
Caroline Roux.
Ce jeudi 21 mars, caporal
Roux s'étonne que la porte-parole du gouvernement évoque la
possibilité de légiférer sur ce sujet, pour interdire le port du
voile dans les crèches, comme il l'est déjà dans les écoles. Elle
s'offusque que cette position rejoigne celle de l'UMP, en la personne
d'Eric Ciotti, et pire, celle du FN : « rapprochement
politique contre-nature !», dénonce notre petite soldate
horrifiée. A entendre caporal Roux, toute loi visant au respect du
fameux principe de la laïcité, dont nos progressistes apathéistes
nous ont pourtant rebattu les oreilles pendant des décennies dès
lors que le catholicisme était sur le devant de la scène, devient
tout d'un coup abusive et discriminante quand elle se heurte à
l'Islam !
Et c'est dans la
conclusion de son édito que caporal Roux donne, en guise de bouquet
final, les derniers gages de son dévouement zélé à la cause du
politiquement correct : cette méthode de recours systématique
à de nouvelles lois anti-voile islamique « divise les
Français et stigmatise une communauté ».
Et, comme si cela ne
suffisait pas, elle conclut : « avec cette méthode, le
Front National est à 18% ! alors je vous pose la question: on
continue ? »
Voilà donc l'inquiétude
de notre brave petite journaliste-soldate : ce n'est pas
l'expansion invasive de l'islamisme qui la préoccupe, ce n'est pas
non plus que la France soit incapable d'imposer à la communauté
musulmane le principe de laïcité qu'elle s'est donné en 1905. Non,
ce qui soucie vraiment caporal Roux, c'est que le FN soit à 18% !
Mais dis-nous, caporal
Roux, est-ce ton statut de « journaliste » à Europe 1
qui te confère le droit de « stigmatiser » (pour
reprendre ton vocabulaire progressiste bien-comme-il-faut) ainsi un
électeur sur 5 (mais représenté par 2 députés seulement sur
577) ?
Alors caporal Roux nous
pose la question, sous forme de défi : « alors, on
continue ? » Mais on continue quoi, pauvre petite
marionnette irresponsable et pitoyable?
On continue de regarder
ailleurs pendant que notre civilisation est en train de se faire
piétiner par une sous-culture à peine moyenâgeuse, obscurantiste
et rétrograde, qui n'a jamais démontré au cours de son histoire ni
dans aucun pays où elle a sévi, une quelconque élévation de
l'Homme, ni économique, ni culturelle, ni spirituelle, ni
sociétale ?
On continue d'accepter
que quasiment tous nos médias soient phagocytés par des
journalistes collabos de l'envahisseur musulman, et soient
systématiquement à la solde d'une Pensée Unique suicidaire?
Alors oui, caporal Roux,
on continue : on continue jusqu'à ce que l'idée d'une France
indépendante, fière de sa culture chrétienne et de ses valeurs
occidentales refoule tous ceux qui sont indignes ou incapables de
vivre sur son sol dans le respect de son identité, et avec eux, les
manipulateurs d'opinion comme toi, petite caporal Roux.
Très bon texte.
RépondreSupprimerOn continue à vous lire!
Merci! Vous allez me faire ROUX..gir!
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