Ça y est ! La
gauche s'est trouvé son saint patron, sa référence ultime, son
égérie-homme, son héros, son icône, en la personne de Stéphane Hessel.
La disparition de ce dernier arrive à point nommé dans cette
période médiatiquement troublée par l'annonce obligée d'une
cohorte de mauvaises nouvelles économiques et sociales. Un chômage
en pleine accélération, une Europe chancelante à nouveau ébranlée
par la cacophonie électorale italienne, dérapage du déficit
public, France narguée par une bande de gueux barbus et enturbannés
au Nigéria, désillusion croissante des Français, y compris ceux
les plus à gauche, les mauvaises nouvelles se multipliaient ces
derniers jours et tout d'un coup, une éclaircie : Stéphane
Hessel meurt !
Enfin une occasion de
braquer les projecteurs médiatiques dans une autre direction !
Enfin un prétexte pour faire diversion, laisser provisoirement dans
l'ombre les échecs criants du gouvernement de Hollande Ouille, dans
tous les domaines sans exception.
La Presse française,
bonne fille, est invitée à célébrer la disparition du saint
homme, et d'ailleurs, elle ne se le fait pas dire deux fois :
les interviews des personnalités de gauche s'enchaînent. Elles sont
invitées à dire tout le bien qu'elles sont supposées avoir
toujours pensé de « l'âme universaliste de la France »
(dixit Harlem Désir qui dispute le championnat de l'hyperbole à
Jack Lang). A longueur de colonnes dans la presse écrite, à
longueur d'éditoriaux sur les ondes et sur le petit écran, on nous
bassine avec des rappels dithyrambiques de la carrière d'un type
dont personne ne parlait avant qu'il n'ait commis son best-seller,
« Indignez-vous ! » il y a deux ans.
La grand'messe est
lancée. Certains journalistes font très fort dans le concert de
louanges, à l'instar de Nicolas Poincarré sur Europe 1 : dans
une interview de Jean-Marc Zéro, le premier sinistre, le
journaliste demande s'il ne serait pas envisageable que la République
accueille la dépouille de Stéphane Hessel au Panthéon !
Poincarré, brave petit soldat du politiquement correct, cherche à
l'évidence une promotion. Même Jean-Marc Zéro, visiblement
désarçonné par autant de flagornerie spontanée, reste évasif
dans sa réponse.
Chaque personnalité de
gauche y va de sa petite larme. Taubira, en sortant du Conseil des
Ministres, se dit « sous le choc » : Hessel meurt à
95 ans bien sonnés, mais pour Taubira, c'est une extrême surprise
qui la laisse « sous le choc » ! C'est dire la
lucidité de notre ministre de la Justice...
De Hollande Ouille à
François Bayrou, en passant par Claude Bartolone, Denis Baupin
l'écolo vert pastèque, Ségolène Royal la banquière d'opérette,
Huchon, Guigou, Chevènement, Buffet la coco ou Delanoë l'embrayage,
et on en oublie, toutes et tous ont recours à la même partition
apprise par coeur: Ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent
dans la bouche de nos pleureurs officiels : dignité,
indignation, droits de l'homme, homme de paix, humaniste, patati
patalère... Les détails sur ses actions concrètes sont beaucoup
plus rares en revanche, pour ne pas dire absents.
Alors pour le coup, on
examine de plus près cette carrière dont on nous dit le plus grand
bien et on se demande quels peuvent bien être les faits d'arme de
cet intellectuel européiste de gauche dont nos « élites »
socialistes se font unanimement les chantres. Et on constate que le
maître mot de la carrière de Hessel est « conseiller ».
Tour à tour détaché au secrétariat général de l'ONU, conseiller
de Mendes-France, conseiller à Saïgon, conseiller auprès d'une
mission culturelle à Alger, conseiller auprès du ministre de la
coopération, délégué interministériel pour les questions de
coopération et d'aides au développement, bref, le parfait parcours
d'un authentique haut-fonctionnaire rond de cuir déconnecté des
réalités de la vraie vie, de celle du Français de la rue.
La seule chose à peu
près concrète qu'il aurait pu faire, c'était de faire libérer
Françoise Claustre, otage au Tchad, puisqu'il était impliqué dans
la négociation avec les ravisseurs. Malheureusement pour elle, il
échoua. Sans doute ce « citoyen du monde », comme il se
proclamait, ne trouva-t-il pas en face de lui, d'autres « citoyens
du monde », assez réceptifs à ses arguments de bisounours
humaniste-tout-le-monde-étranger-il-est-beau-tout-le-monde-étranger-il-est-gentil...
Il a commencé à
vraiment faire parler de lui auprès du grand public quand il a
entamé sa croisade en faveur des sans-papiers. Car quand on a fait
toute une carrière de rat de couloirs d'ambassade, à peigner la
girafe, on peut se permettre de prendre faits et cause pour des
illégaux venus bafouer les règles d'immigration aux dépens du
cochon de payant de contribuable. En 1996, il occupe le devant de la
scène médiatique pour la défense des illégaux qui occupent
l'église St Bernard. Ce prétendu roi de l'indignation ne s'indigne
pas qu'une tribu d'immigrés vienne profaner un lieu de culte qui
n'est même pas le leur, en se moquant des lois du pays dans lequel
elle prétend s'installer. Comme quoi, l'indignation de Hessel était
sélective.
Un adage bien connu dit
que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais les conseillers ne
le sont pas davantage. Aussi, une carrière entièrement faite sous
les lambris dorés des bâtiments diplomatiques ne prédestine pas à
savoir ce que c'est de vivre dans un immeuble dont la cage d'escalier
est squattée par des immigrés dealers, d'avoir sa voiture brûlée
sur son parking à la Saint-Sylvestre, ou sa fille violée lors d'une
tournante organisée par des « chances pour la France »
dans quelques caves d'HLM... On peut donc recommander d'accueillir à
bras ouverts toute la misère du monde, et se forger aux dépens
physiques et financiers de ses concitoyens, une réputation
d'humaniste à bon compte.
Puis arrive sa
consécration ultime, sur le tard. Il gagne en effet définitivement,
à 93 ans, ses galons d'humaniste vénéré en publiant sur 32
malheureuses pages, un manifeste dégoulinant de bons sentiments,
poisseux de poncifs éculés et de bonne conscience. La guerre, c'est
pas beau, la faim, c'est affreux, la paix c'est bien mieux, et le
monde n'est constitué que de victimes innocentes (de couleurs) et de
prédateurs (blancs et riches). A la fois Simpliste et Lénifiant.
Une autre signification des initiales SL. Hessel... Que le fascicule
sans substance de ce vieillard cacochyme soit devenu un best-seller
en dit long sur la désespérance des gauchos de tous poils à se
trouver un guide spirituel.
Sa biographie rappelle
que Hessel n'avait eu de cesse de proclamer qu'une politique
d'immigration ne devait pas transformer les migrants en victimes
d'injustices. Sur ce point, s'il n'avait pas tort, la solution
aurait dû lui sauter aux yeux : en stoppant l'immigration, on
évite du même coup les victimes d'injustices. Au lieu de cela, il
s'est évertué à défendre les illégaux, à tenter de faire
régulariser massivement les sans-papiers, surtout lorsque ceux-ci
ont fait profiter gratuitement leur progéniture de l'école financée
par les impôts des vrais Français. Bref, le résistant de 1940
(dont on ne sait pas si ce statut tient finalement plus de la légende
que de la réalité, tant les détails sur cette partie de sa vie
sont flous et difficiles à confirmer) s'est transformé en collabo
actif de la cause immigrationniste.
Bien entendu, en 2012,
Hessel se pose en soutien de la candidature de Hollande Ouille. « Il
sera un vrai Président de la République, pas un chef de
gouvernement ! » disait-il. C'est dire la clairvoyance du
personnage ... ! Mais après tout, à y regarder cette
prophétie de plus près, un optimiste trouverait qu'il n'avait qu'à
moitié tort...
Preuve qu'il était un
bon socialiste pur sucre, lors du dernier congrès du PS à Toulouse, Hessel avait défendu une motion dont la mesure phare était, « pour
éviter la récession et sortir du piège de l'austérité »,
la création... d'un nouvel impôt ! (un impôt européen,
évidemment, sur les dividendes). Pas étonnant que nos bons
socialistes se reconnaissent dans ce personnage : aucune action
réelle à son palmarès (action positive, s'entend), des torrents de
bons sentiments, et des recours à l'impôt comme recette magique
contre la crise ! Une sorte de quintessence d'héros socialiste,
avec en plus, l'âge canonique qui inspire le respect ! (Pas
suffisant cependant pour en inspirer à Saucisson-Pinard, faut le
reconnaître!)
Delanoë projette de
donner le nom d'Hessel à un lieu de la capitale. Ce n'est pas
forcément une bonne idée, mais quitte à le faire, Saucisson-Pinard
suggère une impasse, au fin fond de quelque ghetto « exotique »
du 18e arrondissement. La portée symbolique de ce choix pour un
homme qui a toujours milité pour le remplacement du peuple français
par une immigration invasive et inassimilable, y trouverait son
compte.
Merci, enfin quelqu'un de lucide.
RépondreSupprimerBRAVO ! ras le bol des langues de bois de nos langues de putes . pendant des années j'ai du porter mon velo puis ma mob tous les soirs d'été en rentrant du boulot à 22h30 pour la rentrer dans mon immeuble . je devais enjamber la diversité culturelle vautrée dans le hall, personne ne se bougeait le cul le jour pour bosser et tout ce monde était en pleine forme pour gueuler et se livrer au petit commerce , celui qui se fait en très grosses cylindrées la nuit.
RépondreSupprimerquand une personne de ces gens mourut d'un coup de fusil de la part d'un autre commerçant en farine ou sucre en poudre , toute la smala alla tous frais payés par la caf, l'enterrer en Algérie, et y resta 40 jours pour y mener le deuil . Le journal fit l'éloge de ce brave gars luttant contre le marasme des jeunes du quartier et mort presque au combat .
alors ami ou amie redacteur de cet article, je suis en train de boire un coup de coteaux du layon à votre santé, tant que j'en ai le droit , bref à la santé des cons qui paient .
Merci! Mm, du coteaux de Layon, un de mes vins sucrés préférés!!
RépondreSupprimer