L'autre jour, le journal
télévisé de M6 nous annonce, pour le vendredi à venir, la
« Journée de la Jupette », qui consiste à demander aux
lycéens et lycéennes (mais surtout aux lycéens, c'est bien plus
drôle) du Lycée Clémenceau de Nantes, de venir suivre les cours en
jupe et les lèvres maquillées de rouge. A en croire notre
présentateur-journaliste, il s'agissait d'une initiative d'élèves.
Et le journaleux de préciser : le recteur a donné son accord !
Mais on apprend bien plus
tard, et ailleurs, qu'en fait d'initiative lycéenne, l'idée venait
d'une association dépendant directement de l'Education Nationale :
la commission anti-discrimination/citoyenneté du Conseil Académique
à la Vie Lycéenne. Bref, d'une de ces nombreuses associations
parasites, siphonnant l'argent du contribuable pour promouvoir toutes
les élucubrations loufoques de cette société se vautrant avec
délices dans la décadence la plus visqueuse. Tu parles que le
recteur était d'accord ! La brillante idée était pilotée par
son patron Hamon, sinistre de la Ré-Education Nationale !
Ce vendredi, donc, un
certain nombre de couillons (le terme est ici bien approprié)
écervelés, ou décérébrés, ou les deux, vont se rendre en cours,
déguisés en filles. Sans même se douter une seconde qu'ils sont
ainsi les jouets dociles, malléables et ridicules aux mains de
manipulateurs de la théorie du genre, avec la bénédiction de la
proviseure qui pontifie : « cette action pédagogique vise
à promouvoir autant que faire se peut l'égalité entre les filles
et les garçons ».
Et bien entendu, notre
proviseure nous assène le discours convenu sur les prétendues
missions de l'Education Nationale qui « doit faire tout ce
qu'elle peut pour lutter contre les discriminations » et
gnagnagni et gnagnagnère.
Ben oui, fatiguée de
fabriquer à la chaîne des analphabètes incultes, propres à assurer
à la Production de Moneydrop des candidats pour les trois
millénaires à venir, notre pauvre Education Nationale tente de
trouver une autre raison d'exister. Quitte à empiéter sur la
mission des parents des élèves.
« Bon, on sait pas
faire ce dont vous nous avez chargé de faire, alors on va plutôt
faire votre boulot à votre place, parce qu'on le fera mieux que vous
et puis parce que... et puis parce que c'est comme ça et puis c'est
tout. Ah mais !»
Selon le programme imprimé de cette brillante idée, intitulé « Ce
que soulève la jupe » et ayant pour sous-titre « le lycée
s'interroge sur l'égalité garçon-fille », les participants
pourront, outre s'accoutrer d'une jupe et de rouge à lèvres,
porter un autocollant proclamant: « je lutte contre le sexisme,
et vous ? ».
Saucisson-Pinard propose en réponse un autocollant : « Moi ?
Je lutte contre la connerie ambiante. Trop à faire »
Mais s'il s'agit de
trouver des idées aussi sottes que grenues (comme disait San
Antonio) pour démontrer que les filles et les garçons, c'est pareil,
Saucisson-Pinard a quelques suggestions :
- Demander à Aziz, le Rappeur des cités, de porter une jupe. (ah ben, je sais, c'est plus difficile que le demander à Christophe, élève de seconde littéraire au Lycée Clémenceau de Nantes, mais... chiche!)
- Encore plus provocateur : demander à Yasmine de quitter son tchador pour porter une mini-jupe. (bah alors, madame la Proviseure progressiste, on trouve que cette idée est vraiment trop osée? Mais pour promouvoir l'égalité gnagnagni, gnagnagnère lutter contre les discriminations gnagnagni, gnagnagnère assurer le devoir républicain de l'école gnagnagni, gnagnagnère, il faut ce qu'il faut...!)Et pourquoi cela serait toujours aux garçons de se féminiser pour promouvoir cet égalitarisme ? Au tour des filles de donner de leur personne sur la grande scène du théâtre du guignol progressiste:
- Saucisson-Pinard propose de demander aux filles de se laisser pousser la barbe. Et les poils. Partout.Déjà, ça donnerait une chance à la France de ne pas terminer dernière au prochain concours de l' Eurovision, puisqu'il s'agit là du dernier spectacle en date du Barnum Circus, présentant à un public de voyeurs les déglingos (de tous poils...) du monde occidental.Tartine au Brie, avec ses poils au menton, est une précurseur (précurseuse?) et donne l'exemple depuis longtemps déjà, bravo. Si Najat Becassine, grande promotrice de la théorie du genre en France (pas au Maroc, faut pas déconner quand même) n'arrive pas à obtenir une barbe assez fournie, elle peut porter un postiche. Elle irait ainsi déguisée au conseil des ministres ou visiter ses confrères étrangers. Au nom de l'indifférenciation sexuelle.Et Taubira aurait une moustache blanche, qui ressortirait bien sur sa peau noire : une sorte de Uncle Ben travelo. Ça se'ait d'un chic, là dis don, p'ésentement! (A ce propos, petite digression: Anne Roumanoff s'est faite récemment traiter de raciste sur les réseaux dits sociaux, parce qu'elle avait imité l'accent guyanais de la mère Taubira dans un sketch. Elle en a pleuré pendant trois jours paraît-il. Roumanoff, pas Taubira. Saucisson-Pinard adore ça quand les hyènes du politiquement correct se bouffent entre elles! Il en a ri pendant trois jours...)
- On demanderait aussi aux filles de pisser debout. Elles verront : à l'usage, c'est super pratique.
- On demanderait aux filles de perdre leurs cheveux. Une belle calvitie en couronne pour gagner en distinction.
Ça serait beau, ça serait grand, ça serait swag ! Et
terriblement progressiste!
Et pendant que nous nous occupons ainsi à tant oeuvrer en faveur
d'une société formidablement égale que le monde de demain nous
enviera, laissons donc les Asiatiques s'adonner au travail, aux
études, à l'apprentissage et à toutes ces notions si ringardes et
réactionnaires d'une autre époque...
ah! la pilosité féminine! en voilà un tabou à notre époque qui soi disant n'en a plus! quand je me souviens des superbes femmes des années 60 , non -épilées...rien à voir avec les poulets de batterie sexuellement corrects d'aujourd'hui!
RépondreSupprimerune raie publique de tordus du cul ne sachant agir que sur commande des lobbies de cornichons
RépondreSupprimerdes mecs en jupe cela donne du boulot aux filles demandeuses d'emploi?
des filles a moustaches cela permet l'embauche de leur mari ?
des nuls a tremper dans le goudron et dans les plumes !
Les lobbies de cornichons ?
SupprimerQue nenni !
Empruntons l'expression de FMK..... "quelques lobbies de la peau et du cul, quelques journalisses salariés à force de subventions, un pouvoir obèse, mou du dentier et de la prostate...."
Je plussoie de toutes mes mains.
RépondreSupprimerQuel style ^^
Je ne vois que Nouratin pour être comparé.
Un vrai bonheur.
Pour améliorer la lutte contre les discriminances, j'avais suggéré que, le jour où le machisme serait devenu chef d,oeuvre en péril, de le défendre lui aussi, yapadraizons !
RépondreSupprimerEn demandant aux filles de descendre dans la rue avec un gode en sautoir
Quelqu'un d'autre ( il me semble que c'est chez Corto ou Fikmonston) avait, plus radical, pensé au gode ceinture, harnaché pendant toute une journée
Si on est maximaliste, on peut aussi prévoir d'oindre le bout du gode de gel lubrifiant