Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 16 mai 2014

Jupe pour les garçons, barbe pour les filles: vive l'égalité progressiste!



L'autre jour, le journal télévisé de M6 nous annonce, pour le vendredi à venir, la « Journée de la Jupette », qui consiste à demander aux lycéens et lycéennes (mais surtout aux lycéens, c'est bien plus drôle) du Lycée Clémenceau de Nantes, de venir suivre les cours en jupe et les lèvres maquillées de rouge. A en croire notre présentateur-journaliste, il s'agissait d'une initiative d'élèves. Et le journaleux de préciser : le recteur a donné son accord !

Mais on apprend bien plus tard, et ailleurs, qu'en fait d'initiative lycéenne, l'idée venait d'une association dépendant directement de l'Education Nationale : la commission anti-discrimination/citoyenneté du Conseil Académique à la Vie Lycéenne. Bref, d'une de ces nombreuses associations parasites, siphonnant l'argent du contribuable pour promouvoir toutes les élucubrations loufoques de cette société se vautrant avec délices dans la décadence la plus visqueuse. Tu parles que le recteur était d'accord ! La brillante idée était pilotée par son patron Hamon, sinistre de la Ré-Education Nationale !

Ce vendredi, donc, un certain nombre de couillons (le terme est ici bien approprié) écervelés, ou décérébrés, ou les deux, vont se rendre en cours, déguisés en filles. Sans même se douter une seconde qu'ils sont ainsi les jouets dociles, malléables et ridicules aux mains de manipulateurs de la théorie du genre, avec la bénédiction de la proviseure qui pontifie : « cette action pédagogique vise à promouvoir autant que faire se peut l'égalité entre les filles et les garçons ».

Et bien entendu, notre proviseure nous assène le discours convenu sur les prétendues missions de l'Education Nationale qui « doit faire tout ce qu'elle peut pour lutter contre les discriminations » et gnagnagni et gnagnagnère.

Ben oui, fatiguée de fabriquer à la chaîne des analphabètes incultes, propres à assurer à la Production de Moneydrop des candidats pour les trois millénaires à venir, notre pauvre Education Nationale tente de trouver une autre raison d'exister. Quitte à empiéter sur la mission des parents des élèves.
« Bon, on sait pas faire ce dont vous nous avez chargé de faire, alors on va plutôt faire votre boulot à votre place, parce qu'on le fera mieux que vous et puis parce que... et puis parce que c'est comme ça et puis c'est tout.  Ah mais !»

Selon le programme imprimé de cette brillante idée, intitulé « Ce que soulève la jupe » et ayant pour sous-titre « le lycée s'interroge sur l'égalité garçon-fille », les participants pourront, outre s'accoutrer d'une jupe et de rouge à lèvres, porter un autocollant proclamant: « je lutte contre le sexisme, et vous ? ».
Saucisson-Pinard propose en réponse un autocollant : « Moi ? Je lutte contre la connerie ambiante. Trop à faire »

Mais s'il s'agit de trouver des idées aussi sottes que grenues (comme disait San Antonio) pour démontrer que les filles et les garçons, c'est pareil, Saucisson-Pinard a quelques suggestions :

  • Demander à Aziz, le Rappeur des cités, de porter une jupe. (ah ben, je sais, c'est plus difficile que le demander à Christophe, élève de seconde littéraire au Lycée Clémenceau de Nantes, mais... chiche!)
  • Encore plus provocateur : demander à Yasmine de quitter son tchador pour porter une mini-jupe. (bah alors, madame la Proviseure progressiste, on trouve que cette idée est vraiment trop osée? Mais pour promouvoir l'égalité gnagnagni, gnagnagnère lutter contre les discriminations gnagnagni, gnagnagnère assurer le devoir républicain de l'école gnagnagni, gnagnagnère, il faut ce qu'il faut...!)

    Et pourquoi cela serait toujours aux garçons de se féminiser pour promouvoir cet égalitarisme ? Au tour des filles de donner de leur personne sur la grande scène du théâtre du guignol progressiste:

  • Saucisson-Pinard propose de demander aux filles de se laisser pousser la barbe. Et les poils. Partout.
    Déjà, ça donnerait une chance à la France de ne pas terminer dernière au prochain concours de l' Eurovision, puisqu'il s'agit là du dernier spectacle en date du Barnum Circus, présentant à un public de voyeurs les déglingos (de tous poils...) du monde occidental.
    Tartine au Brie, avec ses poils au menton, est une précurseur (précurseuse?) et donne l'exemple depuis longtemps déjà, bravo. Si Najat Becassine, grande promotrice de la théorie du genre en France (pas au Maroc, faut pas déconner quand même) n'arrive pas à obtenir une barbe assez fournie, elle peut porter un postiche. Elle irait ainsi déguisée au conseil des ministres ou visiter ses confrères étrangers. Au nom de l'indifférenciation sexuelle.
    Et Taubira aurait une moustache blanche, qui ressortirait bien sur sa peau noire : une sorte de Uncle Ben travelo. Ça se'ait d'un chic, là dis don, p'ésentement! (A ce propos, petite digression: Anne Roumanoff s'est faite récemment traiter de raciste sur les réseaux dits sociaux, parce qu'elle avait imité l'accent guyanais de la mère Taubira dans un sketch. Elle en a pleuré pendant trois jours paraît-il. Roumanoff, pas Taubira. Saucisson-Pinard adore ça quand les hyènes du politiquement correct se bouffent entre elles! Il en a ri pendant trois jours...)
  • On demanderait aussi aux filles de pisser debout. Elles verront : à l'usage, c'est super pratique.
  • On demanderait aux filles de perdre leurs cheveux. Une belle calvitie en couronne pour gagner en distinction.

Ça serait beau, ça serait grand, ça serait swag ! Et terriblement progressiste!

Et pendant que nous nous occupons ainsi à tant oeuvrer en faveur d'une société formidablement égale que le monde de demain nous enviera, laissons donc les Asiatiques s'adonner au travail, aux études, à l'apprentissage et à toutes ces notions si ringardes et réactionnaires d'une autre époque...

5 commentaires:

  1. ah! la pilosité féminine! en voilà un tabou à notre époque qui soi disant n'en a plus! quand je me souviens des superbes femmes des années 60 , non -épilées...rien à voir avec les poulets de batterie sexuellement corrects d'aujourd'hui!

    RépondreSupprimer
  2. une raie publique de tordus du cul ne sachant agir que sur commande des lobbies de cornichons
    des mecs en jupe cela donne du boulot aux filles demandeuses d'emploi?
    des filles a moustaches cela permet l'embauche de leur mari ?
    des nuls a tremper dans le goudron et dans les plumes !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. kobus van cleef29 mai 2014 à 13:07

      Les lobbies de cornichons ?
      Que nenni !
      Empruntons l'expression de FMK..... "quelques lobbies de la peau et du cul, quelques journalisses salariés à force de subventions, un pouvoir obèse, mou du dentier et de la prostate...."

      Supprimer
  3. Je plussoie de toutes mes mains.
    Quel style ^^
    Je ne vois que Nouratin pour être comparé.
    Un vrai bonheur.

    RépondreSupprimer
  4. kobus van cleef29 mai 2014 à 13:15

    Pour améliorer la lutte contre les discriminances, j'avais suggéré que, le jour où le machisme serait devenu chef d,oeuvre en péril, de le défendre lui aussi, yapadraizons !
    En demandant aux filles de descendre dans la rue avec un gode en sautoir
    Quelqu'un d'autre ( il me semble que c'est chez Corto ou Fikmonston) avait, plus radical, pensé au gode ceinture, harnaché pendant toute une journée
    Si on est maximaliste, on peut aussi prévoir d'oindre le bout du gode de gel lubrifiant

    RépondreSupprimer