Pause ! Appuyons sur le bouton « pause ». Les décisions imbéciles de Macreux et de son gouvernement se suivent à un rythme tellement effréné qu'il convient de faire le point, de reprendre son souffle et d'analyser la situation.
On dit que c'est dans la tempête qu'on reconnaît le bon marin. Que donne notre locataire élyséen dans cette tempête de crise sanitaire ? Mettons pour commencer des guillemets sur le mot tempête qui par définition est un phénomène naturel, alors que le côté « naturel » de cette crise reste très hypothétique. Et passons.
Tout commença par la démission, en tout début de crise, de la ministre de la Santé de ce président qui, on a pu le constater à maintes reprises, a un art consommé de s'entourer de tocards de première catégorie; démission donnée au lendemain de propos rassurants selon lesquels ce coronavirus chinois avait très peu de chances d'atteindre la France. Et de toutes façons, on était «prêt à y faire face».
Tellement prêt d'ailleurs, que la décontraction était de mise et que Macreux enjoignait les Français à sortir, à aller au théâtre comme il en donnait l'exemple.
Puis soudain, changement de ton, il convenait de rester plutôt chez soi, mais pas au point de renoncer à aller voter au premier tour des municipales.
Deux jours plus tard, le second tour de ces élections était annulé et on « était en guerre ! ». L'allusion à un état de guerre n'est pas anodin, car, avec le recul du constat des âneries gouvernementales qui s'ensuivirent, on frémit à l'idée de ce qui serait arrivé si l'on avait été vraiment en guerre contre une armée étrangère !
Et pour répondre à cette entame de « guerre » contre un virus, on s'aperçut soudainement qu'on était bêtement dépourvu de ces banals petits morceaux de tissus pourvus de deux élastiques qu'on appelle « masques », d'abord qualifiés d'inutiles puis devenus obligatoires... La guerre commençait bien mal.
Puis très vite, on constata que les hôpitaux de ce pays réputé pour bénéficier du « meilleur service de santé au monde », manquaient de tout : manque de lits, manque de respirateurs, manque de praticiens, manque de blouses, manque de gants, manque de tests.
Quand un hôpital était en manque de matériel, plutôt que d'acheminer ce matériel par avion d'un autre hôpital mieux équipé, ce sont les malades avec tout le personnel soignant qu'on baladait d'un hôpital à l'autre : plus spectaculaire, plus médiatique, plus « communiquant » !
Le constat que faisaient les Français de cette flagrante impréparation fut émaillé d'un florilège de déclarations présidentielles plus ineptes les unes que les autres, comme par exemple : « ce virus n'a pas de passeport », moyennant quoi, les frontières restèrent – restent encore- ouvertes aux quatre vents et surtout à la propagation du virus.
La mise en scène des gesticulations gouvernementales devint grand-guignolesque, avec l'apparition télévisuelle quotidienne d'un haut-fonctionnaire croquemort, fort d'un titre de Directeur de la Santé, venu dénombrer consciencieusement chaque soir le nombre de morts du Covid.
Il n'y eut malheureusement pas que les déclarations qui furent stupides. Les décisions le furent aussi. L'Histoire retiendra que c'est durant le mandat d'un président qui s'est fait élire avec un mouvement créé en toute mégalomanie avec ses initiales personnelles pour s'appeler « En Marche » que le pays a été mis à l'arrêt complet pendant près de trois mois... La note économique et sociale de cette funeste décision sera particulièrement salée. Les Français ne savent pas encore à quel point elle le sera. Ce qu'ils payent aujourd'hui, avec les premiers licenciements, les premières faillites de petites entreprises, n'est juste que le pourboire.
Macreux a beau distribuer à grandes giclées de la monnaie de Monopoly pour tenter de rassurer le Français et le distraire de son inquiétude légitime, viendra le moment où la réalité économique et financière percutera de plein fouet le salarié, le contribuable, le retraité et l'épargnant.
Plus grave encore : à cette gestion calamiteuse s'ajoute la déferlante de contraintes liberticides, dont la justification confine à la bêtise la plus absolue.
Enumérons « pour le plaisir » : pendant le premier confinement, interdiction de déplacements au-delà de 100 km, alors que dans le même temps les étrangers pouvaient entrer dans le pays sans aucune contrainte. Puis limite d'un kilomètre pour prendre l'air ou promener son chien. Interdiction de sport en plein air, interdiction de navigation de plaisance au large. En septembre, il fut décidé que le déconfinement estival n'avait que trop duré. Fut mis en place un couvre-feu. Puis sans attendre de voir si ce couvre-feu avait d'autres effets que de mettre en difficulté les tenants de bars et restaurants, comme par exemple - sait-on jamais - un effet positif sur le plan sanitaire, un second confinement fut décrété, à peine allégé. Et ce, sans qu'on ait pu constater les effets positifs, nulle part dans le monde, d'un confinement général et non ciblé sur l'arrêt de la propagation du virus. Lequel virus, rappelons-le, a un taux de létalité de 0,5%, et touche principalement les cas d'âge ou de morbidité avancés. Pour le second confinement, la limite de la périphérie de sortie est portée à 20 km mais dans la limite de trois heures : pourquoi 20 km, pourquoi trois heures ? Mystère.
Les églises, locaux par définition de très vastes volumes, peuvent enfin ouvrir leurs portes pour la célébration de messes, mais pas pour plus de 30 personnes ! Pourquoi 30 personnes, pourquoi pas 50, 100 ou 500 ? Mystère ! Imaginez cinq secondes la scène : un ministre très confortablement payé par vos impôts, au terme d'une profonde réflexion feinte, dicte à sa secrétaire : « pour la fréquentation des messes dans les églises, mettez... euh... mettez... voyons... voyons... mettez 100 personnes... oh et puis non, tenez, mettez 30 personnes autorisées maximum ! » et il vous prend une soudaine et légitime envie de voir ce ministre pendu en place publique pour l'exemple !
Mais il se trouve que la Suisse, l'Autriche, l'Espagne ont un peu plus de considérations pour leurs administrés montagnards et auront leurs stations de ski ouvertes et opérationnelles. Du coup, la tentation des Français de fréquenter ces stations étrangères est grande.
Et c'est là que Macreux tombe le masque : ses motivations de petit dictateur deviennent d'une clarté aveuglante. Il évoque publiquement des restrictions et mesures de dissuasion pour ces Français qui ont à coeur de se changer un peu les idées, dans ce contexte particulièrement morose. Découvrant tout à coup les vertus du concept de frontières, il se propose de les fermer, non pas dans le sens de l'entrée dans le pays, mais dans celui de la sortie !
Le motif avancé est double. Macreux assure qu'il s'agit d'une mesure de justice à l'égard des stations françaises qui resteront fermées. Cette justification sonne creux : on voit mal ce qui changera économiquement pour elles, que les Français aillent skier à l'étranger ou restent chez eux ! Le second motif serait sanitaire : les stations de ski seraient des lieux de brassage susceptibles de favoriser la diffusion du virus. Mais est-ce à dire que si les Français se précipitaient dans les stations françaises en dépit des remonte-pentes fermées, l'ouverture de ces stations serait remise en question ?
La vérité est que Macreux jouit littéralement de son pouvoir de coercition. Il joue au petit dictateur, façon Charlie Chaplin dans le film éponyme.
Jamais depuis la Libération, le pays n'avait subi autant de privations de libertés : liberté de circulation, liberté d'expression, liberté de manifestation, voire liberté de penser. Jamais il n'avait subi autant de contraintes de toutes sortes. Jamais le Français n'avait été autant surveillé. Jamais un gouvernement ne s'était permis autant de mesures inquisitrices, jusqu'à s'immiscer dans la vie de famille. Saucisson-Pinard vient de recevoir un texto du gouvernement l'incitant à se mettre lui-même son collier de surveillance en téléchargeant l'application Tousanticovid. Comment le gouvernement s'est-il procuré ce numéro de portable si ce n'est lors d'un téléchargement numérique de la dérogation de déplacement ? Qui l'a autorisé à utiliser ce numéro pour sa communication invasive ?
Les historiens du futur resteront perplexes devant cet énigme : comment la France a-t-elle pu passer de la démocratie à la dictature en si peu de temps ? Pourquoi les Français n'ont-ils pas réagi, pourquoi ne se sont-ils pas révoltés contre ce dictateur au petit pied dont la médiocrité n'avait d'égal que son ambition d'asservissement de la population?
Saucisson-Pinard pose une autre question: le cas Macreux relève-t-il de la psychiatrie ou du tribunal militaire ?
vous ne semblez pas comprendre que les mêmes inepties se produisent à peu près partout dans le monde et souvent en bien pire (angleterre, australie, etc) sont ils tous devenus fous et autoritaires ou obéissent ils simplement à des consignes dictées par les zélateurs du NWO ? il n'en demeure pas moins que le cerveau hautement dérangé du présidenticule français en profite pour exprimer toute sa nocivité à l'encontre des laborieux gens de rien.
RépondreSupprimerIl est clair que derrière tout ça il y a un plan. SP l'a déjà abordé. Mais dans l'application de ce plan oligarcho-mondialiste, Macreux en fait tellement trop, que même les plus naïfs commencent à flairer le loup.
SupprimerMacreux prend un plaisir sadique à en rajouter. C'est une des seules sources de jouissance qu'il a.
RépondreSupprimerVoila.
C'est simple à comprendre.
Le psychiatre italien dont j'ai oublié le nom nous avait prévenu dès 2017 (c'est vrai que notre marge de manœuvre était très, très limitée, déjà à l'époque)
Le psychiatre italien: Adriano Sagatori. Voir l'article "Sur le divan", du 6 Mai 2019.
SupprimerMerci Saucisson-Pinard. Macreux prendrait un gros risque s'il desserrait l'étau d'un seul coup. La révolte pourrait jaillir comme le guignol du chapeau. Je pense que toutes ses décisions ont trois sources psychologiques : la haine qu'il éprouve pour le peuple (d'où son "sadisme" et, j'en suis persuadé, son plaisir à faire chier le peuple), et sa mégalomanie qui lui fait croire qu'il n'a besoin de l'avis de personne pour décider, et sa trouille ... car ce n'est pas un homme, c'est une mauviette ... Ce type n'est qu'une lavette prétentieuse et haineuse. Il ne mérite qu'un jugement sommaire en place de Grève.
RépondreSupprimer"Les libertés publiques fondamentales, je les ai rétablies".
RépondreSupprimerNous n'avons que les dictatures que nous méritons.
https://www.youtube.com/watch?v=eIreF_5GM0
Hé oui, c'était du temps d'un peuple encore français, d'un cher et vieux pays... qui ne récolte jamais que ce qu'il a cultivé.
Mais, pour plagier un titre, l'avenir nous prépare espérons le, un autre "Pessimiste actif".
Et que votre pause ne dure que le temps d'une "Trêve des confiseurs".
Merci à Saucisson Pinard.
Votre lien youtube ne semble plus disponible, mais je pense qu'il s'agissait d'une réponse véhémente du Général de Gaulle en conférence de presse à une question provocatrice. SP est tout à fait d'accord, les Français sont les victimes mais aussi les responsables initiaux de la dictature qui se met en place.
SupprimerDésolé pour la vidéo...
SupprimerTout un chacun par ici la connaît
Celle-ci qui pourrait être comme un "Appel" du même Bonhomme, mais plus actuelle, mériterait de passer à l'Histoire également :
https://ripostelaique.com/retrouvons-notre-liberte-jetons-les-masques-et-embrassons-nous.html
Les deux, mon capitaine!
RépondreSupprimerAmitiés.
C'est vrai que dans le doute, deux précautions valent mieux qu'une.
SupprimerL'odieux Macreux est juste un cas du manuel de pervers narcissique.
RépondreSupprimerIl a été détecté comme tel dès sa prime jeunesse et ensuite pris en charge par une nébuleuse glauque.
C'est juste le sommet d'un iceberg bien profond.