Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 31 octobre 2014

Caste de privilégiés incompétents, faible avec les forts, forte avec les faibles.




On est, chaque jour davantage, effaré par la conduite scandaleuse de nos politiques.

On apprend, grâce au rapport d'un député socialiste (eh oui, étonnant mais vrai, ça mérite d'être souligné, et son nom mérite aussi d'être cité : Dozière, député de l'Aisne) les effectifs et les salaires ahurissants des hauts fonctionnaires du gouvernement de Valls.

Ainsi, pas moins de 55 personnes travaillent, pardon, émargent au seul cabinet du premier ministre. Le rapport en question précise d'ailleurs que Ayrault comme Fillon avait encore plus de collaborateurs (67). Pour autant, Valls réussit la performance d'avoir, pour un effectif moindre, une masse salariale relative à ce ministère, supérieure.
Pour se résumer, à Matignon, Valls a certes moins de collaborateurs que ses prédécesseurs, mais ces derniers coûtent globalement encore plus cher. Une simple règle de trois démontre que le fonctionnaire moyen de Matignon en 2014 touche (et donc coûte au contribuable) 14,3 % de plus que celui de Matignon de 2012... C'est sans doute ce que Valls appelle « faire des économies ».

Encore mieux : dans pas moins de 19 ministères, hormis celui de Matignon où cela n'est réglementairement pas autorisé, le revenu moyen calculé sur tous les fonctionnaires qui y travaillent, est supérieur au revenu du ministre titulaire !

Par exemple, le fonctionnaire du secrétariat d'état de l'enseignement supérieur se fait, en moyenne, 12 222 € par mois. Quand on pense qu'une moyenne comprend évidemment des postes subalternes de secrétaires divers et variés, cela laisse songeur sur le niveau des rémunérations qui tirent cette moyenne vers le haut pour atteindre cette moyenne mensuelle de plus de 12 000 €...

Au niveau du gouvernement Valls dans sa globalité (presque 500 personnes quand même), le fonctionnaire moyen touche 10 435 € chaque mois, soit 6,5% de plus qu'il y a un an.

Ce n'est donc pas, décidément, l'austérité pour tout le monde...

Coïncidence amusante (enfin, amusante.. si on est d'humeur badine, bien sûr...), ce rapport édifiant sort au moment même où on apprend que l'ex-directeur de cabinet de Montebourg, a trouvé à se replacer comme secrétaire général adjoint à l'Elysée. Bonne nouvelle pour lui, n'est-ce pas ? A propos, comment s'appelle cet heureux ex-chômeur de très très très courte durée ? Boris Vallaud. Oui, Vallaud comme Vallaud-Belkacem, la bécasse qui sévit à la ré-Education Nationale. Il s'agit en effet du mari. Vous pensez bien, évidemment, que seules les compétences reconnues de M. Boris Vallaud ont prévalu dans cette nomination...

Avec la dette ahurissante du pays, le matraquage fiscal subi par les Français, et près de 3,5 millions de chômeurs officiels, ce népotisme décontracté, ajouté à ces niveaux scandaleux de rémunération ayant cours au gouvernement, pourra-t-on encore s'étonner si des hôtels des Impôts sont incendiés ? Avec la énième grève des privilégiés de la SNCF et de la RATP qui s'annonce, organisée par un syndicat corrompu, qui consacre l'équivalent de 750 adhésions annuelles de militants aux seuls travaux d'embellissement de l'appartement de standing loué 2000 € par mois pour le seul usage de son président, sera-t-on surpris si, un de ces quatre, la cocotte-minute explose ?

Nous avons donc à la tête du pays une caste de privilégiés.
Cela établi, ces privilégiés sont-ils au moins compétents ? L'affaire des portiques Ecotaxe à elle toute seule aurait tendance à en faire douter. Comment peut-on signer ou faire signer un contrat avec une société privée, comportant une clause d'indemnité de près d'un milliard d'euros en cas d'annulation de l'engagement ? Y-a-t-il un seul homme d'affaire digne de ce nom qui pourrait, dans la vie normale des affaires, accepter de céder une telle indemnité en cas de dédit ? On dira que tout cela est de la faute des politiques. Et des politiques du gouvernement Sarkozy en l'occurrence. Certes. Mais si on peut à l'extrême limite accepter le principe qu'un politique n'est pas forcément une personne douée d'un sens aigu des affaires, les hauts fonctionnaires qui l'assistent ne sont-ils pas censés éviter les bourdes de cette ampleur ? Et si non, à quoi servent-ils donc ? Dans n'importe quelle entreprise privée, le ou les responsables seraient immédiatement débarqués pour faute professionnelle.

Le gouvernement, sur cette affaire des portiques, recule donc. Les bonnets rouges ont donc eu gain de cause. Les reculades ne se comptent d'ailleurs plus. Dès que ce gouvernement trouve un minimum de résistance, il cède. Cela doit être dans les gènes gauchistes : le président divers gauche du conseil général du Tarn, se hâte, devant une poignée d'écolo-anarcho-gauchistes qui comptent maintenant leur martyr officiel en la personne de ce Rémy Trucmuche, de passer la patate chaude du dossier du barrage de Sivens au gouvernement.

Soyons clair : SP n'affirme pas que les portiques de l'Ecotaxe ni que le barrage de Sivens soient justifiés. Mais il se borne à constater que l'engagement de l'Etat, dans le premier cas, n'a plus aucune valeur, et que la décentralisation des grandes décisions, dans le second, a trouvé ses limites : un Conseil général s'avère incapable de juger de la validité d'un grand projet d'infrastructure, et de se tenir à la décision prise. Bref, c'est la débandade générale à tous les niveaux décisionnaires.

Et comment s'en étonner quand on considère l'incompétence rare, au niveau individuel, d'un ministre comme Cazevide qui prend, sur le coup d'une émotion feinte ou réelle, peu importe, une décision aussi stupide que prématurée. A la suite de la mort accidentelle de ce couillon d'écolo à la petite semaine qui a sans doute voulu frimer devant sa petite copine et ses potes et est aller jouer au valeureux combattant de la Cause Verte, et qui en a payé le prix de sa vie, Cazevide n'a rien trouvé de mieux que d'interdire l'usage des grenades par les forces de l'ordre. Et ce, avant même de savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Par exemple, on peut trouver curieux que les enquêteurs n'aient pas encore pu récupérer le sac à dos de ce Rémy, toujours détenu par les manifestants. Car cela laisse penser que peut-être, l'affaire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire de prime abord.
Et si Rémy y avait mis une grenade non explosée trouvée au sol, avec l'idée de s'en servir lui-même plus tard ? Et si il y avait mis un cocktail molotov qui aurait pris feu tout seul ? La réticence des manifestants à remettre ce sac à dos aux autorités enquêtrices est quand même bien suspecte et laisse imaginer toutes sortes d' hypothèses susceptibles d'écorner brutalement l'icône du brave manifestant sincère et pacifiste, victime de la brutalité policière. Bref, cette décision prématurée de désarmer les forces de l'ordre est un terrible signe de faiblesse, qui, en plus, met en danger la vie de ses agents.

Ce gouvernement est donc faible avec les forts. Et cette leçon devrait être entendue par le peuple qui majoritairement, n'en peut plus de ce président, n'en peut plus de ce gouvernement, n'en peut plus de ce parlement qui ne le représente plus. Les évènements du Burkina Faso pourraient-ils lui donner des idées ?

Mais ce gouvernement sait cependant être fort avec les faibles. Ainsi, par exemple, les valets de sa Majesté Taubira, se sont empressés de condamner à une amende de 10 000 € le journal Minute qui avait osé le crime de lèse-majesté de représenter leur Impératrice de la Justice sous les traits d'un singe. Comme si c'était la première fois qu'un politique était assimilé à un animal, singe compris. SP a en mémoire un album humoristique, entre autres, de caricatures intitulé : « ces animaux qui nous gouvernent ». 


Aucun des politiques mis ainsi en scène n'avait trouvé à y redire à l'époque.

Apparemment, le sens de l'humour de Taubira n'égale pas son âpreté au gain...

1 commentaire:

  1. Décidément les Français ont tout bien compris de la démocratie, ils en deviennent les champions, ils tolèrent tout et n'importe quoi de leurs élus, sans bouger ne serait-ce que le bout du petit doigt. Alors ne nous étonnons pas d'assister à ces sortes de déviations ahurissantes, nous ne méritons pas mieux!
    Amitiés.

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