Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 7 novembre 2014

Si Hollande en avait...




« Françaises, Français,

Vous le savez, cela fait très exactement deux ans et demi que vous m'avez élu à la fonction de président de la république. Je suis donc à mi-mandat.

Avant mon élection, j'étais persuadé que j'allais être un bon président, un président exemplaire, en tous cas, que j'étais le meilleur candidat pour le poste, entre tous ceux qui se sont présentés à vos suffrages. Et puis, j'en ai été encore plus convaincu quand 51% d'entre vous se sont mis à avoir le même avis, en me choisissant au second tour de la présidentielle.

Deux ans et demi plus tard, vous êtes 88% à penser que j'avais tort, et que ces 51% de 2012 s'étaient trompés aussi.

Ce soir, devant vous, je dois en convenir : j'avais visé bien trop haut pour mes très médiocres compétences. Ce poste n'était pas fait pour moi. Mon bilan est catastrophique dans tous les domaines.
Sur le plan économique, j'avais cru que la croissance allait revenir comme par enchantement après avoir échappé à mon prédécesseur pendant deux ans. Je pensais qu'avec un peu de chance, cette croissance tombée du ciel allait résorber à elle toute seule le chômage.
En fait, le pays est en récession, les comptes sont partout déficitaires, la dette s'accroît. J'ai continué de dépenser sans compter, et on m'a dit que j'ai encore la chance que les taux d'emprunt pour payer les intérêts de la dette (et on ne parle même pas de commencer à rembourser la dette elle-même) sont extrêmement bas. On m'a dit que ça ne durerait pas, et qu'à ce moment là, cela sera la vraie catastrophe.

Du coup, histoire de donner des gages à l'Europe, j'ai augmenté les impôts comme jamais. Vous vous en êtes aperçu. En revanche, vous n'avez encore vu aucune ombre de début de commencement d'esquisse d'amélioration. Du coup, le pays se vide de ses riches et de ses têtes pensantes.

Il faut dire que je n'ai pas su non plus m'entourer. Vous avez pu constater la bande de coquins, de tricheurs, de menteurs, de crétins et de crétines, de foutraques et d'imposteurs qui ont garni mes gouvernements successifs. On serait bien en peine de trouver ne serait-ce qu'un seul ministre ou secrétaire d'état un tant soit peu brillant. En fait, il faut en convenir, ils et elles ont tous et toutes été à mon image.

Sur le plan sociétal, mon bilan n'est guère plus réjouissant : les zones de non-droit se multiplient, l'insécurité est désormais partout, la racaille n'est guère inquiétée par une justice toujours plus laxiste, sauf à l'égard des victimes et des opposants pacifiques. Les libertés individuelles, quant à elles, se réduisent comme peau de chagrin. Même la liberté d'expression est rognée chaque jour un peu plus.

Sur le plan de la politique extérieure, je n'ai pas brillé non plus : la France est devenue la docile suiveuse de la politique américaine envers l'Ukraine, j'ai envoyé notre armée au Mali et en République Centrafricaine tout en lui coupant les vivres, ce qui fait qu'elle s'y embourbe bien mollement. J'ai bien sûr été incapable de fédérer un élan européen dans ces deux affaires, qui aurait pu compenser la boiterie de notre armée à court de budget.

J'ai regardé d'un œil bovin l'avancée des Islamistes au Moyen-Orient. C'est avec le même regard torve que je considère l'invasion du pays par des hordes de va-nu-pieds africains toujours plus nombreux. Je n'ai pris aucune initiative, je suis resté tétanisé. Mes rapports avec l'Europe se sont limités à jouer au chat et à la souris avec elle, en allant quémander sans cesse son indulgence renouvelée vis à vis des copies de budget toujours mal torchées que mes ministres des Finances lui ont soumises.

Quant à la forme, ma présidence, je dois le reconnaître, est l'objet de risée en dehors des frontières et de honte à l'intérieur. Je ne vous parle pas seulement de ma vie privée, aussi pitoyable que ma politique, mais aussi de ma posture publique. Que ce soit immobile sous une pluie battante à me faire tremper comme un con, ou en trottinant avec hésitation derrière mes hôtes ou en affichant un sourire niais sans comprendre ce qu'on me dit en anglais, je constate, quand je me regarde à la télévision, que je ressemble plus à un Mr Bean empâté qu'à un président de la République.

Bref, vous l'avez compris comme moi, mais sans doute avec un peu d'avance sur moi, je suis fait pour être président de la République comme Nabilla est faite pour entrer à l'Académie Française.

Aussi, avant que la courbe de ma popularité ne croise celle du taux de chômage, et parce que je suis touché par un éclair de lucidité soudaine et que je veux éviter le pire à mon pays, j'ai décidé de mettre un terme à mon mandat et de vous remettre, à vous, Françaises, Français, ma démission de mon poste de président de la république. Conformément à la Constitution, le président du Sénat assurera l'intérim dans l'attente du résultat de prochaines élections présidentielles qui désigneront mon successeur.

Vive la République, vive la France. »


Voilà dans les grandes lignes, ce qu'aurait pu être la teneur du propos présidentiel lors de l'émission « François Hollande face aux Français » du jeudi 6 novembre sur TF1.
« Aurait pu » si Hollande en avait, bien sûr.

A vrai dire, Saucisson-Pinard n'a pas regardé l'émission. Il a préféré consacrer son temps à d'autres occupations bien plus utiles ou plus intéressantes. Il y a bien longtemps que Saucisson-Pinard a compris qu'il n'y avait rien à attendre de Hollande Ouille. Regarder cette émission lui aurait fait l'impression d'aller au cirque pour voir si l'éléphant allait vraiment, comme annoncé à grands renforts publicitaires, faire un triple salchow arrière. Ben non, l'éléphant n'allait pas faire un triple salchow arrière pour la bonne raison que l'éléphant ne peut naturellement pas sauter. Il est même le seul mammifère à ne pas pouvoir le faire. Pas le plus petit saut. Donc a fortiori, pas de salchow arrière possible, et ceux qui sont venus au cirque se sont fait avoir.
Hollande n'allait pas nous convaincre que son premier mi-mandat était une vraie réussite, et il n'allait pas non plus nous annoncer des idées géniales pour le second. Donc Saucisson-Pinard s'est abstenu d'aller au cirque.

A lire les compte-rendus dans la Presse et sur le web, il semble bien que Saucisson-Pinard n'ait rien raté et que tout se soit déroulé comme prévu. Et hélas, ce n'est pas l'allocution ci-dessus proposée qui a été tenue.
Pour cela, il aurait fallu que Hollande Ouille en ait.

Et si François Hollande en avait, on l'appellerait « Monsieur le Président », (même démissionnaire, puisque le titre survit à l'exercice de la fonction.)

6 commentaires:

  1. Si Hollande en avait, il ne serait pas surnommé Molleglande

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  2. J'en suis un autre qui a trouvé de bien plus plaisantes occupations Jeudi soir.
    Hélas, il se cramponne et nous l'a fait savoir officiellement, ce qui somme toute était bien superflu.
    La démission ce sera pour une autre fois...les calendes grecques semblent constituer une bonne date. De toute façon, on est foutu.
    Amitiés.

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  3. Il faut se rappeler qu'il ne s'agit pas de 51% des français, mais 51% des suffrages exprimés, ce qui représente 48,6% des votants et seulement 39% des inscrits. Ce qui doit faire encore beaucoup moins en pourcentage de français.

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    1. Certes, mais tous ceux qui n'ont pas voté CONTRE lui sont responsables de ce gâchis.

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    2. Exactement! Ceux qui n'ont pas voté sont au moins aussi responsables que ceux qui ont apporté leur suffrage à cette patate. Et je ne parle même pas de ceux qui ont voté socialo aux législatives sous prétexte qu'il "lui fallait une majorité pour gouverner".

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    3. bah nous les électeurs frontiste bas du front, on pensait qu'un fois que la catastrophe aurait lieu ou se rapprocherait dangereusement, que tous les recours auraient été épuisés (la gauche n'avait plus gouverné depuis des lustres) comme par miracle, l'homme (ou la femme) providentiel sortirais du chapeau pour nous sauver Hélas juppé arrive Moi je n'en veux a personne sinon a ceux qui nous ont foutus dans la merde, c'est a dire les soixante-huitards

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