« Dis-moi, tu
pourrais pas voir avec Hollande qu'il demande à Taubira d'accélérer
un peu les procédures lancées à la tête de Sarko ? Si vous
autres, vous ne voulez pas le voir revenir, je vois pas d'autres
moyens. Enfin, moi je dis ça, je dis rien... »
Mais non, mais non !
Il a jamais dit ça, le Fillon. Pensez-vous ! D'ailleurs, si
Fillon est allé déjeuner avec Jouyet, c'était pour parler de...
euh...parler de.... parler de quoi au fait ? C'est vrai, quoi ?
Qu'est-ce qu'un ancien premier ministre dans l'opposition peut bien
aller faire avec un secrétaire général de l'Elysée ? Parler de la pluie
et du beau temps ? De leurs projets de noël réciproques ?
D'autant plus bizarre,
cette rencontre, que l'individu Jouyet est pour le moins « chelou »,
comme disent les djeunes. Ancien conseiller de Sarkozy ayant retourné
sa veste plus vite qu'un artiste de flash-dressing, pour aller offrir
ses bons et loy..., euh, ses services à Hollande Ouille. On
voit mal comment les « conseils » de ce spécialiste
en..., euh... bref, de ce spécialiste, pourraient être différents
pour Flanby de ce qu'ils étaient pour Sarko. De là à voir ici une
belle illustration de l'existence de l'UMPS.... Ce genre de constat,
évidemment, fait le jeu du FN, comme dirait Carreyrou, le journaleux
sudoripare, politologue auto-proclamé, toujours prompt à justifier
sa longévité médiatique en affichant sa servilité au dogme de la
Pensée Unique.
Toujours est-il que
l'affaire de cet escogriffe qui dit d'abord que « c'est pas
vrai tout ça », et puis, quand deux journaleux du Monde
insistent gentiment, que, « ben, oui, c'est un peu vrai tout
ça », (« chelou », le gars, on vous dit), ne fait
pas celle de Fillon, dans sa course à la présidence de l'UMP ou à
celle à la présidence tout court.
De toutes manières, sa
course est d'ores et déjà cramée, car les mérdias ont déjà
choisi « leur » candidat pour la droite. Droite qu'il
conviendra d'ailleurs désormais d'affubler d'un « ? »,
tant ce positionnement politique est discutable pour l'UMP.
Les merdias ont donc
choisi Juppé, comme futur candidat de la « droite- ? ».
C'est en effet le candidat d'opposition dont ils pourront parler
sans se tordre la bouche.
Certes, pour ce qui est
du renouvellement de la classe politique, Jup-pépé se pose un peu
là. Mais justement, c'est ce qui plaît à l'intelligentsia
journalistique : au moins, avec Juppé, on est en terrain connu,
il a fait ses preuves, si on peut dire. Comme référence du
statu-quo, on peut difficilement trouver mieux. Un vrai mètre-étalon
de l'immobilité. Sur aucun sujet, Juppé ne sera confondu avec un
éléphant dans un magasin de porcelaine.
Sur le plan économique,
par exemple, les étagères de vaisselles fragiles resteront bien en
place. En consultant son CV, on sait d'avance ce qui nous pendrait au
nez, s'il accédait au fauteuil élyséen : Pas de coupes
sombres dans les dépenses d'Etat, recours à la dette pour colmater
les brèches, augmentation de la fiscalité (le déplafonnement de
l'ISF, c'est lui), recul immédiat et en bon ordre si d'aventure une
de ses propositions avait pour conséquence de faire seulement
froncer les sourcils des syndicats. Il a en effet démontré depuis
longtemps son orthodoxie envers un socialisme mou. Bref, comme
ministre et Premier Ministre, son passé est plutôt un passif.
Côté immigration, ce
n'est pas Juppé qui fera des vagues : sa dhimmitude n'est plus
à démontrer. Financement de mosquées à Bordeaux, propos laissant
entendre que demander l'assimilation des immigrés est vain et que le
communautarisme, c'est vraiment une chance pour la France, plaident
en faveur d'une continuation à marche forcée vers l'abîme du Grand
Remplacement.
Vis à vis de l'Europe,
pourrait-on rêver d'un petit soldat plus obéissant ? Le
« oui » à Maastricht, c'est lui, le positionnement en
faveur d'une Europe fédérale, c'est aussi lui.
Et enfin, au plan
sociétal, Juppé vient de prêter allégeance au politiquement
correct en assurant d'abord que le mariage homo ne serait pas remis
en cause, et plus récemment, qu'il ne voyait pas d'objection à
l'adoption par les couples pédérastiques. C'est tout juste s'il
consent à reconnaître qu'il aurait préféré un autre nom que
« mariage » pour cette officialisation d'union contre
nature. Ceci pour rassurer (ou pour tenter de) sa clientèle
bordelaise conservatrice.
Enfin, sa carrière
politique a eu son comptant de casseroles diverses et variées. De
quoi rassurer la gauche, qui, experte en la matière, sait
reconnaître les siens.
Emplois fictifs à la
Mairie de Paris, abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux,
prise illégale d'intérêts, favoritisme notamment, mais pas
uniquement, en faveur de son fils, condamnation à inéligibilité
(laquelle ne lui donnera toutefois pas de scrupule à enseigner à
l'ENA québécoise), le casier judiciaire de Juppé est émaillé de
tout ce qui fait une carrière bien remplie de haut-fonctionnaire
jouant allègrement avec l'argent du contribuable. Après la cohorte
de filous infiltrés dans les gouvernements de Hollande Ouille, Juppé
ne ferait pas tache.
Que demander de plus à
un candidat de « droite- ? » ? Quand on a des
candidats de droite comme Juppé, on n'a pas besoin de candidat de
gauche.
C'est probablement ce que
se disent nos merdias qui commencent à faire leur deuil d'un
candidat socialo-communiste en lice à un deuxième tour de
présidentielle. La Juppé-mania est donc lancée, avec force
sondages à l'appui, démontrant que « Juppé est le candidat
UMP préféré des Français », et que même au sein des
sympathisants UMP, l'écart entre Sarko et Juppé se réduit en
faveur du second. L'ancien Nouvel Obs, le Point, les Inrockuptibles,
Marianne et consorts, tous se fendent, à l'unisson, d'articles
positifs sur le « phénomène Juppé », bien
artificiellement créé de toutes pièces.
La grand'messe visant à
faire comprendre aux Français, que faute de grive socialiste, ils
auront à bouffer du merle juppéiste, est lancée.
Grande nouvelle,effet, le candidat de la "droite" est un homme de gauche! Voilà, ils ont réalisé le rêve absolu de la bien-pensance médiatique gauchiarde, ils ont trouvé la canada-dry de la politique : ce type a toutes les caractéristiques de la gauche, jusques et y compris le casier judiciaire, mais ce n'est pas la gauche! C'est quoi au fait? Ah, oui, l'UMP...oh, après tout c'est à peu près pareil, non?
RépondreSupprimerIls ont déjà choisi le futur président, comme avec DSK, sauf que là il y a peu de chances que Pépé se mette à courir la soubrette...nous n'avons pas fini d'être mal barrés!
Amitiés.
Juppé finira peut-être comme Balladur ?! :-)
RépondreSupprimerJuppé le meilleur candidat de la droite pour la gauche ou le meilleur candidat de la gauche pour la droite.........au choix!!
RépondreSupprimerJuppé?
RépondreSupprimerça existe , ça?
enfin, en vrai , pas seulement dans la tête des journaloppes télécommandés par le blaque cabètche de l'élysée, tétanisé de trouille de pas être au deuxième tour de 2017?
ça existe, en dehors des élucubrations législatives mort-nées , des plans soigneusement conçus , des mayonnaises merdiatiques qui retombent comme des merdes dès que la vigilance de nausélites se relâche un tant soit peu ( connasses d'élites qui font pas le job jusqu'au bout ! on se demande, bordel de moive , à quoi donc elles sont payées ....)
alors , c'est vrai que juppé , c'est le dernier avatar de l'énarchie ( des ronds de chapeau ou des bulles , au choix ) avant l'anarchie
mais c'est pas comme si c'était pas déjà l'anarchie, hein
enfin, une certaine forme d'anarchie
une anarchie républiconne, administrative et discrétionnaire , centrée sur la pénalisation du travail ,de la discriminance ou supposée telle , et sur la répréssion de la violence routière (idem)