Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 16 octobre 2014

Attention, danse de propagande en vue.




... et ensuite discutez avec les Calaisiens...
Une fois n'est pas coutume, SP va se permettre de faire la critique d'un film qu'il n'a pas vu. Et qu'il n'a pas l'intention d'aller voir.

Et si les propos qui suivent procèdent du procès d'intention, SP l'assume parfaitement et sans aucun scrupule.

« Samba », puisqu'il s'agit de ce film, rassemble tous les éléments classiques du film dont les intentions propagandistes sont généralement avérées.

D'abord le battage médiatique dont le film bénéficie avant même sa sortie est suspect, surtout quand les commentaires sont aussi unanimement dithyrambiques.

Ensuite sa distribution : d'abord une actrice, Charlotte Gainsbourg, dont le succès personnel repose quand même davantage sur l'héritage du fond de commerce parental que sur sa palette d'interprétations, somme toute bien réduite. A talent égal, il est clair qu'elle n'aurait pas eu autant de facilité à percer dans le métier si elle n'avait pas été cette fille-à-papa-juif-et-à-maman. Bref, la candidate type qui ne fera pas débat dans les salles de rédaction.

Quant à la seconde tête d'affiche, Omar Sy, il est clair qu'il a toutes les facettes pour devenir l'enfant chéri des médias : noir, originaire d'une zone défavorisée de Trappes (à propos, SP s'est toujours demandé, sur cette expression galvaudée : défavorisée par quoi, ou par qui ? Par ses habitants?), copain de l'ex-racaille avorton manchot recyclée dans le show-bizz. Bref, on chercherait à en faire un successeur du Noah-personnalité-préférée-des-Français, en perte de vitesse, semble-t-il, qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Déjà, Omar Sy a comme point commun avec ce dernier d'aller payer ses impôts à Hollywood plutôt qu'en France. Il semble bien avoir trouvé la martingale fiscale : avoir quelques rôles de très modeste figurant dans quelques productions américaines pour justifier son nouveau lieu de résidence, (rôles dont les médias français semblent faire pourtant grand cas), tout en entretenant son statut de star franco-française en tête d'affiche de production française de temps en temps. Et qui aurait le mauvais goût de le lui reprocher ? Attention, ne vous méprenez pas, Sy est sans aucun doute quelqu'un de bien sympathique et il mène sa vie dans le meilleur de ses intérêts. Et il a bien raison. Pour autant, son profil semble idéal pour en faire le véhicule rêvé d'un message propagandiste. D'où la méfiance de SP.

Et enfin, le thème du film : un brave sans-papier très sympathique qui galère à se faire régulariser rencontre une si gentille activiste d'aide aux clandestins, elle-même victime cabossée de cette société si méchante, qui broie ses travailleurs.

SP trouve le timing de cette sortie de film étonnamment opportuniste. Alors que de plus en plus de Français commencent à comprendre que ce déferlement d'immigrés clandestins finit forcément par avoir un impact sur leur vie quotidienne (les habitants de Calais, pour n'évoquer que ceux-là, savent de quoi on parle ici), ce film qui cherche à déclencher l'émotion en faveur du sans-papier et de celui ou celle qui l'assiste, a forcément une idée derrière la tête. Même si le ton du film est celui d'une comédie, même si le film est éventuellement bien fait, et touchant, et drôle, et tout ce que vous voulez, il n'en reste pas moins que son existence-même n'est pas dénuée d'arrière-pensée très politiquement correcte.

SP n'a rien contre le thème des sans-papiers au cinéma.
Pour tout dire, Saucisson-Pinard attend avec impatience de voir la sortie d'un film qui traiterait sur un mode aussi humoristique que celui de « Samba », de la vie d'un Français de souche qui voit sa vie devenir une vraie galère du fait de l'invasion de son quartier par des immigrants illégaux.

On pourrait imaginer le scénario hilarant suivant : D'abord notre personnage principal perd son travail du fait que son employeur, fatigué de payer d'insupportables charges sociales, préfère le remplacer par un clandestin au noir (sans jeu de mot). Là déjà, le spectateur se tient les côtes de rire, surtout quand il vient de sortir d'un entretien au pôle emploi ayant pour but de vérifier s'il recherche activement un emploi.
Pour répondre à sa perte de revenu, notre héros comique cherche un logement social. Et là, il constate que la société est bien plus soucieuse de trouver un logement aux clandestins, alors que lui qui paye ses impôts en France depuis qu'il a l'âge d'en payer, se retrouve 625e sur une liste d'attente de HLM. A ce moment de l'histoire, le spectateur rit aux larmes, surtout s'il voit ce film au lendemain de son paiement de sa taxe foncière ou de sa taxe d'habitation.

En attendant, notre héros doit raser les murs quand il rentre chez lui pour éviter d'être pris dans une rixe inter-tribale de sans-papiers. Bien sûr, inquiet pour la sécurité de sa fille, il doit lui interdire de sortir en boîte la nuit avec son petit copain, d'où un climat familial tendu.
Il se désole de voir son véhicule régulièrement vandalisé. On imagine la scène : le matin, il se dirige vers sa voiture pour se rendre à un entretien d'embauche et constate que son pare-brise est en miettes et que ses quatre roues sont crevées. Il s'exclame : « ah bah évidemment, elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant ! » Bon d'accord, cette réplique a déjà été utilisée, mais vous voyez le genre, il y a vraiment moyen de faire rire aux éclats avec ce scénario.

Notre personnage doit en outre supporter les leçons de morale distillée par les associations d'aide aux clandestins qui viennent sans cesse faire appel à sa générosité et à sa solidarité et que-si-il-ne-s'exécute-pas-c'est-rien-qu'un-sale-facho-qui-fait-le-lit-du-front-national. Bref, les occasions de faire rire ne manquent pas dans ce film.

On peut même imaginer, pour apporter une petite note de gentille émotion, ajouter dans la distribution le rôle d'un brave immigré (pourquoi pas joué par Omar Sy) qui se serait donné un mal de chien à remplir les formalités requises par la loi française et aurait attendu un certain nombre d'années avant d'obtenir l'autorisation d'immigrer. Et notre brave immigré « légal » s'apercevrait aujourd'hui que le clandestin passé en fraude est bien mieux traité que lui et attire toute la compassion des autorités, des médias et le soutien de collabos civils. De quoi arracher une larme au spectateur au cœur le plus endurci.

Pour achever le film sur une note hilarante, notre héros malgré lui se mettrait à rêver lors de ses nuits agitées, que l'on force chacun et chacune des activistes de ces associations à prendre personnellement en charge sur ses propres deniers son quota de clandestins en lui apportant le gîte et le couvert.

Bien sûr, on s'attendra à ce que ce film comique bénéficie à sa sortie de tout le battage dont nos médias sont capables à l'occasion. Voilà le film traitant des clandestins que SP aimerait voir.

Bon, il semblerait que ce ne soit pas demain la veille que SP apportera sa contribution financière au 7e art subventionné français en achetant le billet d'entrée à un tel film.

En tous cas, ça ne sera pas non plus pour aller voir « Samba ». SP ira danser ailleurs.

2 commentaires:

  1. Pour moi, non plus !
    (Très bon scénario d'alternative, mais, hélas, dans un autre monde ' pour l'instant...)

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  2. Désolé mais votre scénario, si désopilant soit-il à condition d'avoir un sens de l'humour en béton vibré, sera impitoyablement rejeté par la commission de l'avance sur recettes. A moins de le tourner avec une caméra de prisunic et des acteurs bénévoles vous pouvez vous brosser pour lui assurer un avenir. Je remarque que tous les films français qui sortent sont tous plus ou moins infestés de propagande. N'oubliez pas le gros succès bien génial "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu", un vrai brûlot contre ces salauds de "racistes"!
    Amitiés.

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