Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

vendredi 5 décembre 2025

Pour bien combattre un ennemi, se mettre à sa place.


                                                   

Pour bien combattre un ennemi, il faut comprendre comment il fonctionne. Et pour cela, il faut se mettre à sa place.

L'oligarchie mondialiste a pour but de mettre le monde en dépendance d'un gouvernement mondial, gouvernement assuré par une élite oligarchique, régnant sur une population de gueux à son service. Ce but sera atteint à deux conditions :

  • Anéantissement du concept de nation.

  • Réduction de la population mondiale.

Ces deux conditions ne sont en aucun cas de la spéculation puisqu'elles figurent officiellement à l'ordre du jour du Forum Economique Mondial de Klaus Schwab. Ce dernier a même précisé qu'il fallait que cette réduction de population mondiale concerne principalement la population blanche occidentale, en gardant de préférence une majorité de population extrême-asiatique qui est par nature plus docile. Et l'immigrationisme encouragé par l'oligarchie, participe à cette politique d'étouffement de la population autochtone blanche, outre le fait qu'il sert aussi à faire baisser le coût de la main d'oeuvre et donc à augmenter les profits.

La suppression de la notion de nation nécessite évidemment des complicités au sein de ces mêmes nations. Ces complicités seront acquises par corruption et/ou par manipulation des leaders de ces nations.

Les attaques de l'oligarchie mondialiste concernent pour l'instant essentiellement le continent européen. L'Union Européenne est une étape déterminante de la mise en place d'un gouvernement mondial. Elle est en quelque sorte le pavillon-témoin de ce que devra être ce gouvernement mondial. L'UE a très vite remplacé le simple cadre d'une coopération économico-commerciale des pays membres par la mise en place d'une gouvernance générale touchant aussi bien au sociétal qu'à la politique étrangère. Ce fédéralisme rampant qui ne se cache même plus, s'approprie un à un les domaines de souveraineté des états. Lorsque l'UE sera officiellement un état fédéral, la prochaine étape sera de faire de cet état fédéral le simple état d'une fédération mondiale, à la solde d'une élite financière.

Et cette première étape que représente l'UE a effectivement démontré la nécessité de complicités obtenues par la corruption. La Hyène présidente de la Commission Européenne qui s'est arrogée des responsabilités prévues dans aucun texte, en est l'exemple le plus flagrant. Corrompue par Big Pharma, un des bastions les plus connus de cette oligarchie mondialiste, lors de l'affaire des pseudo-vaccins Covid, La Hyène se met maintenant au service du complexe militaro-industriel, autre bastion de cette oligarchie, en se faisant l'organisatrice d'une défense européenne. Ce qui ne fait pourtant pas partie de ses attributions.

Au passage, on remarquera le flou entretenu autour de cette affaire du Covid, virus de création humaine qui semble, comme par hasard, servir simultanément deux intérêts de cette oligarchie : réduction de la population mondiale en touchant sa partie la plus fragile, et mise sur le marché opportune, dans un délai étonnamment court, d'un pseudo-vaccin à la technique (ARN messager) ne bénéficiant d'aucun recul d'expérience, mais très rémunérateur pour cette oligarchie pharmaceutique.

Mais revenons aux complicités sus-dites. Prenons le conflit russo-ukrainien. Il est clair que la Russie est le caillou dans la chaussure de cette oligarchie mondialiste. En son temps, Poutine s'était illustré en se débarrassant de l'élite oligarchique russe qui avait tenté de s'approprier le pouvoir après l'effondrement du régime communiste de l'URSS. Et la notion de souveraineté et de fierté nationale n'est aujourd'hui pas à la veille de disparaître dans la société russe.

L'avancée vers l'Est opérée par l'oligarchie à l'aide de son bras armé otanien est aujourd'hui en butte contre la frontière russe. La complicité nécessaire pour affronter cette résistance est parfaitement illustrée par la mise en place de ce guignol de plateau-télé de Zelensky. On lui a donné à exercer « pour de vrai », le rôle de président comique d'Ukraine qu'il avait dans une série télévisée de divertissement intitulée « Serviteur du peuple ». Un peu comme si on donnait officiellement un poste d'agent des services secrets MI 6 à Rowan Atkinson-Mr Bean au prétexte qu'il a joué ce rôle dans le film parodique « Johnny English »... Et cette arrivée burlesque au pouvoir de ce Zelensky étonne à peine nos « élites » politiques occidentales qui traitent avec ce saltimbanque recyclé, le plus sérieusement du monde, comme si de rien n'était !

Donc Pianobite est l'exemple le plus flagrant d'ingérence de l'oligarchie mondialiste dans la conduite de la politique occidentale. Mais c'est très loin d'être le seul.

Prenons Boris Johnson. Croyant mettre hors jeu la possibilité pour le Royaume-Uni de sortir de l'euro-mondialisme incarné par l'UE, en la soumettant au vote démocratique, Johnson se plante dans les grandes largeurs car, surprise ! le Brexit est décidé par le peuple ! Foutue démocratie !

Il faut donc à Boris se faire pardonner sa terrible maladresse. Quelques semaines à peine après le début de l'invasion russe en Ukraine, un accord est sur le point de se signer à Istanbul entre Poutine et Zelensky. Cet accord mettrait un arrêt immédiat au conflit, et des centaines de milliers de vies humaines seraient épargnées. Mais ça contrarierait évidemment les intérêts de l'oligarchie mondialiste, notamment de Black Rock qui possède les terres agricoles de l'est de l'Ukraine. Donc Boris Johnson est dépêché à Istanbul pour dissuader in extremis Zelensky de signer : « Ne t'en fais pas, Volodymyr, continue la guerre, on va te soutenir et t'auras pas mal de fric à te faire ! »

Trois ans plus tard, on apprend que Boris Johnson a reçu plus de cinq millions de livres sterling de la part d'un industriel en armement britannique... Et les scandales de corruption autour de Pianobite éclatent.

Le cas d'un autre corrompu européen est encore plus simple : Friedrich Merz, chancelier allemand, est carrément un ancien employé de Black Rock, encore lui. Black Rock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, est aussi investi, outre dans le domaine agricole, dans le militaro-industriel. Et il sera le principal bénéficiaire du programme ReArm de l'UE.                                            Peut-on faire plus évident dans la démonstration de l'implication de l'oligarchie mondialiste dans ce conflit contre la Russie ?

Il a été évoqué plus haut que ces complicités pouvaient s'acquérir par corruption mais aussi par manipulation. Ce dernier cas est magnifiquement illustré par le quatrième belliciste européen, en la personne de Macreux.

Prenez un gamin élevé dans un cadre familial assez peu convivial, aux dires de son entourage de l'époque. Le père professeur en neurologie, la mère médecin-conseil à la Sécurité Sociale, investie auprès des patients souffrant de troubles de genre : décidément, il n'y a pas de hasard. Et l'adage se vérifie, « les cordonniers sont les plus mal chaussés ».

Bref, le gamin en question trouve plus volontiers refuge auprès de sa grand-mère qu'auprès de ses parents. Mais très vite, à quatorze ans, il est déniaisé par un pédophile plus âgé que lui d'un bon quart de siècle et ayant pris l'apparence d'une femme. Puis il épouse le pédophile en question. On comprend donc la perturbation psychique qui peut s'ensuivre après un tel parcours. Nul doute que si Macreux échoue, enfin, un jour devant un Tribunal pour répondre de ses crimes à l'égard du pays, ses avocats évoqueront ce cursus pour lui trouver des circonstances atténuantes.

Mais en attendant, cette fragilité mentale peut être exploitée. Et elle le sera.

Malgré des capacités intellectuelles qui sont très loin d'être remarquables – il échoue deux fois à l'entrée de Normale Sup – il intègre l'ENA dont il sortira sans classement, le classement de cette promotion ayant été opportunément annulé pour cause de tricherie révélée. Très vite, la banque Rothschild récupère le jeune diplômé. Quelle banque autre que Rothschild pourrait mieux illustrer l'oligarchie mondialiste ?

Toujours est-il qu'au sortir de cette banque, Macreux se trouve bizarrement affublé du surnom flatteur de « Mozart de la Finance », sans que personne ne trouve de raison objective à l'attribution de ce qualificatif. Et ce n'est pas au terme de son double quinquennat qu'on en trouvera. D'ailleurs, les qualificatifs qui, par la suite,  émailleront sa carrière à ses différents postes auprès de Hollandouille seront moins élogieux et plus mérités : « le taré du troisième » ou « le coucou » pour sa propension à se nicher dans les prérogatives professionnelles de proches collègues.

Pour se résumer, nous avons affaire à un perturbé psychiquement – un psychiatre italien osera diagnostiquer officiellement sa psychopathie- souffrant en outre d'un narcissisme puissance 10, dont on pourra exploiter la soif de reconnaissance et le goût prononcé pour l'auto-mise en scène, et qui, chez Rothschild, a été rapidement façonné pour défendre les intérêts de la Haute Finance.

Le résultat est cette marionnette, miraculeusement sortie de l'ombre en 2017 et propulsée à l'Elysée à grands coups de promotion des médias propriétés de cette oligarchie. Marionnette qui n'a que le mot « Europe » à la bouche, qui se fiche comme d'une guigne des intérêts de la Nation, intérêts qu'il vend d'ailleurs à qui veux les acheter, et qui est prêt à tout pour occuper la scène. A tout, cela signifie prêt à s'afficher en chef de guerre si les circonstances lui en donnent l'occasion. Bref, Macreux coche toutes les cases des « qualités » nécessaires pour servir les intérêts de l'oligarchie mondialiste.

La Hyène, Merz, Macreux et Starmer, « l'opportuniste premier ministre britannique qui retourne sa veste, toujours du bon côté » forment la première ligne de combat de l'oligarchie en marche vers l'établissement d'un gouvernement mondial. Il se pourrait que la Russie mette un coup d'arrêt à cette marche. Il est juste à souhaiter que ça ne soit pas au prix d'une IIIe guerre mondiale dont seuls les citoyens européens en seraient physiquement et économiquement les victimes. Car il est clair que les oligarques et leurs petits pions politiques sauraient se mettre à l'abri.



RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Il semble que cet envoi, prévu de longue date, soit maintenant imminent. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de le poster sans l'affranchir. C'est gratuit.


lundi 24 novembre 2025

Fable de géopolitique pour enfants.

                                                

Voici une fable destinée à initier les enfants à la géopolitique. N'hésitez pas à en faire également profiter les adultes un peu lents de la comprenette, genre téléspectateurs de LCI, qui ne voient toujours pas ce qui se trame vraiment devant eux.

Il était une fois...

un aigle qui lorgnait, depuis longtemps, sur le territoire d'un ours. Ce territoire était riche de toutes les ressources possibles : miel à profusion, fruits à volonté, gibiers à ne plus savoir qu'en faire.

L'ours avait des voisins qui le snobaient depuis longtemps avec ostentation. Mais il n'en avait que faire, depuis que ses tentatives d'amorcer de la camaraderie avec eux s'étaient avérées vaines.

Ces voisins de l'ours étaient principalement un coq et deux faucons (mais qui en réalité, en étaient des vrais).

Tous trois étaient à l'égard du volatile sus-nommé, celui aux ailes largement déployées sur un vaste espace, d'une soumission parfaite.

Le coq par exemple, s'était mis à se travestir à l'image de son maître à penser. Il lissait ses plumes de coq pour ressembler à un aigle. Il oubliait de plus en plus de chanter comme un coq pour glatir comme un aigle. Il délaissait de plus en plus sa riche nourriture sophistiquée traditionnelle pour adopter l'infecte bouffe habituelle de son modèle, une bouffe qui n'était plus dégustée mais rapidement engloutie. Ce coq tentait, toujours avec un temps de retard, de calquer ses habitudes et modes de pensée, sur celles, en changement perpétuel, de l'aigle donneur de leçons. Par exemple, tout récemment, l'aigle avait décrété qu'un mâle pouvait décider de devenir femelle et pondre des oeufs, rien qu'en en exprimant le désir. Et la valetaille de bassecour s'était mise à croire à cette même aiglerie (l'équivalent de l'ânerie chez les aigles).

Les deux autres voisins, les deux faucons (mais, on se le rappelle, en étaient des vrais) partageaient les mêmes délires, et comptaient, tout comme le coq d'ailleurs, énormément sur l'aigle pour s'approvisionner en nourritures, car l'aigle avait depuis longtemps imposé son commerce à sa cour.

Et un jour, le volatile impérieux s'adressa du haut de son perchoir, aux voisins du plantigrade velu :

- Salut, mes canaris, comme vous êtes beaux ! Vous me dégotez vraiment ! T'nez, vous pouvez sûrement me rendre un p'tit service. Y a votre voisin, le plantigrade velu, qui fait rien que d'm'emmerder.

- Comment il vous emmerde, votre Altesse ? demandèrent le coq et ses deux acolytes faucons.

- Ben, il s'obstine à refuser de se soumettre à moi, comme vous le faites si bien, vous ! Vous voudriez pas aller m'l'escagasser un peu ? J'vous filerai un coup de serre, pour le faire ! T'nez, y a un voisin encore plus proche de ce nounours que vous, qui pourrait bien faire le taf, avec votre aide ! C'est un ouistiti, qui ne fait que des conneries avec sa queue pour amuser la jungle où il vit, mais si vous le manipulez correctement, il peut faire l'affaire !

Le coq et les deux faucons (mais, on se le rappelle, en étaient des vrais), réagirent au quart de tour :

- Mais bien sûr, votre Altesse, tout de suite, votre Seigneurie. Nous nous y attelons immédiatement !

Et de fait, ils eurent tôt fait de s'adresser au ouistiti:

- Dis-nous, ouistiti, tu voudrais pas nous faire rire encore plus, en allant chatouiller l'ours qui dort et taquiner ses oursons qui jouent à côté de ton arbre  ?

- Bah oui, acquiesça le ouistiti. Mais comme tout guignol de théâtre, j'ai besoin d'être payé pour vous faire rire !

- T'inquiète, répondirent à l'unisson le coq et les deux faucons (qui, on vous le rappelle sont etc etc...). On te paiera en noix de coco, et on te fournira les graviers à lui envoyer dessus. Et pour nous faire rire encore davantage, on te filera les branches d'ortie à lui foutre sur le poil.

- Ça marche, se réjouit le ouistiti qui ne crachait jamais sur les noix de coco qu'il avait l'habitude de voler à droite et à gauche.

Et le ouistiti commença son opération de harcèlement. Il envoya une poignée de gravier sur le plantigrade qui dormait profondément. Ce dernier se retourna sur sa couche en maugréant dans un demi-sommeil.

Le ouistiti envoya alors deux autres poignées de gravier sur le nounours.

- Bon, dis, t'arrêtes, oui ? demanda l'ours en ouvrant un œil.

Le ouistiti se saisit alors d'une branche pointue et se mit à agacer le plantigrade velu et ses oursons, en la leur enfonçant dans le pelage, au point de réveiller complètement l'ours adulte.

L'ours apostropha alors le coq et les deux faucons:

- Oh, vous là, vous demandez tout de suite à votre marionnette à poils d'arrêter de nous embêter mes oursons et moi, ou je vais me fâcher !

- OK, OK, répondirent les trois faux jetons (faux jetons mais vrais cons). Tiens, l'ours, on va s'engager par écrit, à ce qu'il ne recommence pas ! Tiens, tu signes et nous signons au bas de ce papier !

Le ouistiti se tourna alors vers les trois compères (ou cons pairs, au choix) et demanda, embarrassé :

- Ben, qu'est-ce que je fais maintenant, alors ?

Le coq et les deux faucons se penchèrent discrètement vers lui et, avec un clin d'oeil, lui dirent à l'oreille :

- Bah, continue de nous faire rire, évidemment !

Et le ouistiti redoubla alors ses lancers de graviers et ses piques aux branches d'ortie.

L'ours se leva alors brusquement de sa couche, saisit le ouistiti au collet et lui fila une grande torgnole.

Le ouistiti ne riait plus. Il se tourna à nouveau vers ses trois donneurs d'ordre, affolé :

- Mais, mais, mais... qu'est-ce que je fais maintenant ?

Le coq et les deux faucons se tournèrent alors à leur tour vers leur maître, l'aigle impérator :

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant, votre Altesse ?

Mais entretemps, l'aigle avait changé d'avis. Il n'en avait plus rien à foutre de l'ours, du coq, des deux faucons et du ouistiti. Il était passé à autre chose.

- Démerdez-vous ! J'ai d'autres chats à fouetter, figurez-vous !

Dépités, le coq et les deux faucons (ce qui faisait au bout du compte, trois vrais cons), dirent alors au ouistiti :

- Vas-y, continue d'escagasser ton gros voisin poilu, on est là ! Tu ne nous fais plus trop rire, mais on va t'aider quand même !

- Et moi, vous croyez que ça me fait rire, maintenant ? répliqua le ouistiti, inquiet. Il est en train de me serrer le kiki et continue de me filer des tartes !

- T'inquiète, on est là ! On va te donner tout ce qu'on a ! Plus de graviers, plus de branches d'ortie, plus de noix de coco ! On va même te donner les noix de cocos qu'on n'a pas !

- Mais quand est-ce que vous allez venir m'aider à respirer, là ? J'ai le cou serré dans les pattes de cet ours comme une serpillère qu'on essore !

- T'inquiète, on est là !

Le coq monta sur ses ergots. Du coup, il était 5 centimètres plus haut et il pensa immédiatement que ça n'allait pas manquer d'impressionner l'ours de 2 mètres 40. Les deux faucons ( mais qui en étaient de plus en plus vrais), n'ayant pas d'ergot à leurs pattes sur lesquels se hisser, se mirent alors à huir à gorges déployées dans un concert impressionnant, pour ne pas être en reste.


L'histoire s'arrête provisoirement là, mais une suite arrive. Car il y aura une suite. Elle est, en quelque sorte, sous presse actuellement. Restez branché !

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Il semble que cet envoi soit maintenant imminent. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de le poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

samedi 15 novembre 2025

Cours de journalisme.

 

Ce jour-là dans un amphi de l'ESJ Lille (Ecole Supérieure de Journalisme)

Chers élèves, votre présence dans cette école est motivée par votre très noble ambition d'assurer aux citoyens de notre pays, une juste et démocratique information. Et c'est la raison pour laquelle vous vous destinez à devenir journaliste.

Notre très grand Président nous a mis récemment en garde contre le danger que représentent les réseaux sociaux dans l'information des citoyens. Vous avez bien compris que ces réseaux sociaux sont en mesure de faciliter des ingérences étrangères, c'est-à-dire russes, dans le processus hautement démocratique de nos élections. Pensez que, comme l'a dénoncé notre très grand Président, une grande partie de nos moins de quarante ans ne s'informe plus à travers nos médias professionnels, mais uniquement par ces réseaux sociaux. Notre défi, et donc le vôtre, en tant que futurs journalistes, est de reconquérir cette population à la dérive, trop stupide pour se servir de son esprit critique et faire le tri entre vraies informations et fake news.

Aussi, je voudrais attirer votre attention sur les bases d'une bonne information, à même de défendre et préserver l'existence de notre démocratie que le monde entier nous envie.

Commençons par rappeler les fondamentaux. Il y a trois sortes d'informations.

La première est l'information souhaitable. Celle qui sert les intérêts supérieurs de la nation... enfin je veux dire, les intérêts supérieurs de notre bien-aimé euro-mondialisme. Cette information est donc à mettre au premier plan, à amplifier, à surexposer au maximum.

La seconde est l'information néfaste. Celle qui pourrait desservir le message du Système en place si nous n'y mettions pas bon ordre. Cette information est donc évidemment à mettre sous le boisseau, à ignorer superbement. Si par malheur elle ne parvient pas à être totalement éteinte et paraît au grand jour, par l'entrefaite, par exemple de ces réseaux sociaux que j'évoquais, il conviendra de la traiter en la minorant au maximum. Et si cette minoration ne suffit pas, il faudra la contrecarrer.

Et pour y parvenir, nous aurons recours à la troisième forme d'information : l'information fabriquée. Cela peut se faire à partir d'une interprétation délibérément fausse d'un événement ou, ultimement, si on ne peut pas faire autrement, à base d'une création ex-nihilo d'un événement.

Je me résume : Messieurs mesdames futurs journalistes, vous avez quatre outils à disposition pour traiter l'information :

La mise en relief ,

L'occultation,

La minoration,

L'invention.


Je vais maintenant vous donner des illustrations de l'utilisation de ces outils.

La mise en relief : Si un Français de souche se rend coupable d'une agression de nature terroriste, comme par exemple, sur l'Ile d'Oléron, en renversant des piétons et cyclistes à coups de voiture-bélier, vous insistez sur sa couleur de peau, sa nationalité, vous donnez ses prénom et nom qui sonnent bien français.

L'occultation : vous tentez d'omettre de rappeler qu'il a proclamé Allah Akbar lors de son arrestation, et qu'il avait mis des bouteilles de gaz dans son coffre de voiture pour la transformer en bombe. Vous passez sous silence sa récente conversion à l'islam.

La minoration : Si cette conversion finit quand même, avec le temps, par être dévoilée, vous tachez de mettre l'accent sur les errements de l'individu et sa détresse psychologique, afin de laisser entendre qu'il s'agit davantage d'un déséquilibré que d'un terroriste islamiste affirmé.

L'invention : vous prétendrez que dans sa quête erratique de guide spirituel, il a tenté à un moment ou à un autre de sa vie, d'entrer en relation avec sa paroisse catholique.


Imaginez maintenant que l'individu n'ait pas été un Français de souche, mais un immigré algérien sous OQTF. Vous procéderez de même :

Mise en relief : vous insisterez sur la misère sociale du coupable arrêté. Il est sans famille, il a fui la pauvreté, il a souffert de racisme. Bien entendu, vous n'avancerez ce dernier argument que si ce premier outil n'a pas réussi à faire oublier son origine ethnique. Et vous aurez encore à manier ce second outil :

L'occultation : au moins au début, vous oublierez de préciser que l'individu est algérien. Vous prendrez soin de ne donner ni prénom ni nom de famille à la connotation maghrébine trop évidente. Une fois établie officiellement et plus tard, son origine étrangère, c'est à dire une fois que l'information de cette attaque terroriste aura quitté la une des médias, chassée par une autre information plus récente, vous ralentirez le dévoilement de ce nouveau fait de société en omettant le statut d'OQTF de cet algérien. Quand il ne sera plus possible de le cacher, le téléspectateur, l'auditeur ou lecteur moyen sera de toutes façons, passé à autre chose.

Invention : éventuellement, vous pourrez suggérer que l'auteur de cette agression s'était récemment fâché avec son imam local afin de dédouaner toute responsabilité de sa religion et de sa hiérarchie religieuse dans son acte.


Pour que vous compreniez bien votre mission à venir, je vais vous donner un autre exemple, sur un autre sujet : la guerre en Ukraine.

La ligne maîtresse du principe est simple : l'Ukraine est la gentille, la Russie la méchante. Une fois ceci bien intégré, les outils restent les mêmes.

La mise en relief : l'armée ukrainienne est vaillante et résiste vaillamment à l'envahisseur, ce qui est un fait avéré mais doit être amplifié sans relâche. Vous n'hésiterez pas à cet effet à reprendre sans les corriger, les élucubrations d'un ministre des Affaires étrangères ne créditant l'avancée des Russes que de 1% du territoire ukrainien. On ne vous accusera pas de fake news puisqu'elle viendra du gouvernement.

L'occultation : vous mettrez un point d'honneur à ne pas préciser que si l'avancée russe est mesurée, c'est aussi parce que Poutine cherche dans le mesure du possible à économiser la vie de ses soldats, ne serait-ce que pour ménager son opinion publique, au contraire de Zelensky dont le principal souci est de faire le show vis à vis de ses appuis financiers européens, en faisant mener à ses soldats des missions spectaculaires mais coûteuses en vies et peu efficaces opérationnellement.

La minoration : Il s'agira là précisément de la minoration de l'avancée russe, et surtout, il faudra veiller à ce que cette minoration n'entraîne pas dans son sillage le paradoxe d'une menace de l'armée russe sur l'Europe entière. Votre mission consistera donc, « en même temps » comme dirait notre grand Président, à annoncer aux citoyens français : « regardez, l'armée russe n'avance pas en Ukraine, elle y est en échec. Mais néanmoins, elle est une grande menace pour l'Europe de l'Ouest toute entière». Et pour valider ce paradoxe vous mettrez en relief les propos va-t-en-guerre de ces chefs d'état major de l'armée française à la solde des intérêts de notre grand Président qui se rêve en chef de guerre pour l'Histoire. Là encore, votre crédit restera intact puisque ce message émanera d'en-haut.

Et enfin, utilisation du troisième outil, l'invention. Par exemple, l'image d'une cheminée cassée sur un toit d'édifice civil peut très bien vous servir comme illustration d'un missile qui serait venu s'incruster dans un toit sans exploser.

Un autre exemple: un missile russe tombe sur une école ukrainienne. C'est une excellente opportunité de dénoncer la cruauté de ces Russes qui n'hésitent pas à s'en prendre à des enfants innocents. Vous oublierez évidemment de préciser que cela est arrivé en pleine nuit alors que l'école était déserte. Vous n'envisagerez pas que ce missile visait un objectif militaire ukrainien et qu'il a été détourné par la DCA ukrainienne avant de venir s'écraser malencontreusement sur cette école. Vous n'évoquerez pas non plus l'incohérence pour l'armée russe de gâcher un missile coûteux pour viser une école sans intérêt stratégique et au risque d'une exploitation médiatique contreproductive, y compris auprès de sa propre population. 

Vous pouvez prendre exemple sur ce journaliste de la BBC qui faisait semblant d'être sous une attaque russe, allongé au sol, cherchant à se mettre à l'abri de cette vilaine agression visant des civils. Vous éviterez juste, pendant votre direct, de vous faire relever par une passante ukrainienne promenant paisiblement son chien et venue voir si tout allait bien pour lui.

Vous comprendrez que l'information que vous devrez travestir et transmettre, a un but. Un seul. Faire oublier au téléspectateur, à l'auditeur et au lecteur, l'invasion migratoire qui est le vrai danger existentiel pour une Nation qui est de toutes façons un concept à faire disparaître, en lui présentant, en dérivatif, l'illusion d'un danger qui viendrait de l'est.

En résumé, il faut faire comprendre au Français moyen que les frontières de son pays sont à oublier quand la menace réelle est islamo-africaine, et à se remémorer pour une menace russe fantasmée.

En gros, oublier la Seine-Saint-Denis pour se concentrer sur ce qui se passe à 3 000 kilomètres.

Si vous avez bien compris ça, les portes de Libération, Le Monde, Le Parisien, Le Figaro, France Inter, France Télévision, bref les portes de tous les médias mainstream de l'oligarchie mondialiste et du service public, vous sont grandes ouvertes.

 

 

Saucisson-Pinard se permet d'attirer votre attention sur un nouveau cas de censure opéré par notre Etat de plus en plus totalitaire. est un magazine trimestriel satirique qui lutte férocement contre le politiquement correct. Furia a été traîné en justice, en vain, par SOS Racisme qui s'est vu débouté devant le Tribunal. Néanmoins, sur pression de cette association d'extrême-gauche, le Ministère de la Culture a retiré à ce magazine son agrément de Presse. Furia ne peut donc plus être diffusé en points de vente, ce qui le prive d'une bonne partie de sa diffusion et donc de ses revenus. Saucisson-Pinard vous encourage à vous abonner à Furia. Vous ne le regretterez pas : d'abord ça fera la nique à SOS Racisme, et en plus, c'est un magazine toujours très bien écrit et très drôle.

vendredi 17 octobre 2025

L'histoire de la FISCalité conFISCatoire.

 

 

                                        

Voici un rapide résumé, à travers ce dialogue, de comment la FISCalité conFISCatoire aurait pu s'écrire depuis l'aube de l'humanité. Tout commence devant une grotte, à l'âge préhistorique. Des hommes en peaux de bête sont réunis, à l'initiative de l'un d'eux, un membre « alpha ».


Le membre "alpha": - Hé, les gars, il faut qu'on s'organise !

Quelqu'un dans la foule: - S'organiser ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Le membre "alpha": Ça veut dire que nous pouvons former un clan, pour nous rendre la vie plus facile que si nous restons des mecs isolés qui, chacun, individuellement, doivent tout faire pour leur propre pomme !

Quelqu'un dans la foule: - Précise ta pensée.

Le membre "alpha": Eh bien, si nous nous associons tous, nous pouvons mettre en place des services dont tout le monde pourrait profiter, en vous en déchargeant individuellement.

Quelqu'un dans la foule: - Ah oui, c'est pas mal, ça ! On gagnerait ainsi du temps !

Le membre "alpha": Exactement ! Je pourrais m'occuper de ces services, si vous voulez !

La foule: - Bonne idée !

Le membre "alpha": Bon, je m'occupe de ça. Vous m'appellerez « Etat ». OK ?

La foule: - OK !

Le membre "alpha": Bien, l'« Etat » va donc se charger d'un certain nombre de choses qui vous sont nécessaires et dont vous n'aurez plus à vous occuper tout seul.

Quelqu'un dans la foule: - Donne-nous des exemples, « Etat » !

Le membre "alpha": Eh bien, par exemple, vous avez besoin de protection. Plutôt que de vous réfugier dans vos cavernes ou cabanes en faisant des tours de garde le jour et des tours de veille la nuit pour vous protéger de voleurs et d'assassins, je vais mettre en place un service, que j'appellerai « Police », et qui vous protégera.

Quelqu'un dans la foule: - Génial ! On pourra enfin dormir tranquille et avoir davantage de temps libre pour nos autres occupations !

Le membre "alpha": Et si jamais vous avez quand même affaire à des voleurs et des assassins malgré la présence de cette Police, je...

Quelqu'un dans la foule: - Parce que ça pourra arriver ?

Le membre "alpha": Il faut tout prévoir ! Moi, l' « Etat », je suis là pour tout prévoir. Donc, si ça arrive, je vais aussi créer un groupe qui vous évitera d'aller vous venger et demander vous-même réparation à celui qui vous a causé du tort. J'appellerai ce groupe « Justice ». La Justice vous accordera cette réparation et mettra les fautifs hors d'état de nuire.

La foule: - Super !

Le membre "alpha": Autre idée. Si jamais vous tombez malade, au lieu de vous soigner tout seul dans votre coin, en devant aller chercher vous-même des plantes médicinales comme remède, aller voir le sorcier en le payant avec vos cueillettes ou vos produits de chasse, je vais mettre en place un service qui se chargera de tout ça à votre place afin que vous n'ayez plus qu'à rester tranquillement au repos chez vous, ou en traitement chez le sorcier. J'appellerai ce service « Sécurité Sociale ». Ainsi, ça sera la Santé gratuite pour tous !

Quelqu'un dans la foule: - Quel soulagement ! C'est formidable, ça, « Etat » !

Le membre "alpha": Evidemment, le clan que nous sommes en train de créer pourrait être attaqué par un autre clan qui se serait constitué ailleurs et qui serait jaloux du nôtre. Moi, « Etat », je vais donc monter un service de défenseurs de notre collectivité. Je l'appellerai « Armée ».

Quelqu'un dans la foule: - Bonne idée ! On sera plus tranquille !

Le membre "alpha": Bon, évidemment, tout ça va demander des sous !

Quelqu'un dans la foule: - Des sous ?

Le membre "alpha": Ben oui ! Moi, l' « Etat », par exemple, je ne pourrai plus aller chasser ou faire des cueillettes pour moi-même, puisque je vais être occupé à organiser et gérer tout ce que je vous ai décrit. Je vais donc avoir besoin de sous pour vivre !

Quelqu'un dans la foule: - Ah bah oui, c'est logique !

Le membre "alpha": Et puis il faudra des sous pour payer ces groupes de Police, de Justice, de Sécurité Sociale et cette Armée.

Quelqu'un dans la foule: - OK. Alors comment on fait ?

Le membre "alpha": Ben tiens, toi par exemple, tu es meilleur chasseur que cueilleur. Alors au lieu de chasser et de cueillir pour toi-même, tu ne feras plus que chasser, avec d'autres chasseurs, pour un « Grand Chasseur », qui rassemblera tous vos produits de chasse, et te donnera des sous en échange. Et avec ces sous, tu pourras acheter les produits de la cueillette que tu n'auras plus le temps de faire toi-même.

Quelqu'un dans la foule: - Et combien il me donnera, ce « Grand Chasseur »?

Le membre "alpha": Il te donnera, par exemple, 100 sous.

Quelqu'un dans la foule: - 100 sous ? C'est génial! Je vais être riche !

Le membre "alpha": Attends ! Celui pour qui tu vas chasser, le « Grand Chasseur », il va aussi donner 23 sous au clan, c'est-à-dire à moi, l' « Etat ». Donc tu coûteras, au Grand Chasseur, 123 sous. Et d'ailleurs, il donnera des sous sur les sous qui lui resteront après tous ses frais. Et comme le « Grand Chasseur » pour qui tu vas chasser a besoin de sous pour lui-même et pour moi, l' « Etat », il devra vendre ce que tu as chassé pour 200 sous. 200 sous de produits de chasse qui seront néanmoins vendus pour 220 sous, puisqu'il y aura une taxe payée par l'acheteur.

Quelqu'un dans la foule: - OK, donc, ce que nous allons chasser pour lui, vaudra 220 sous ?

Le membre "alpha": C'est ça.

Quelqu'un dans la foule: - Mais je n'en toucherai que 100 alors qu'il en coûtera 123 à mon « Grand Chasseur » ?

Le membre "alpha": Oui, il en coûtera bien 123 à ton « Grand Chasseur », mais tu n'auras pas tout à fait 100 sous. Parce que « Grand Chasseur » aura à me donner, à moi « Etat », des sous qu'il prendra sur tes 100 sous. Ces 100 sous, on les appellera « salaire ». Et les sous qui te seront prélevés seront appelés « taxes ».

Quelqu'un dans la foule: - Ah bon ? Mais je ne toucherai pas 100 sous alors ?

Le membre "alpha": Bah non, un peu moins. Tu en toucheras 70, virtuellement. Les 30 de différence me seront donnés par le « Grand Chasseur » pour qui tu chasseras.

La foule: - Virtuellement ?

Le membre "alpha": Bah oui, parce que sur ces 70 sous, tu en donneras encore 13 pour le groupe « Sécurité Sociale ».

Quelqu'un dans la foule: - Il ne m'en restera plus que 57 alors ?

Le membre "alpha": Oui. Enfin... un peu moins, parce que tu me paieras, à la fin de l'année, des sous en proportion de ce que tu auras gagné.

Quelqu'un dans la foule: - Une autre taxe ?

Le membre "alpha": Non, pour changer un peu, on appellera ça un « impôt ».

Quelqu'un dans la foule: - Donc je n'aurai pas 57 sous ?

Le membre "alpha": Bah non. Il t'en restera peut-être... disons 50.

Quelqu'un dans la foule: - Donc je pourrai acheter pour 50 sous de fruits et légumes cueillis, c'est ça ?

Le membre "alpha": Euh, non, pas tout à fait. Parce que sur les 50 sous de cueillette que tu achèteras, en réalité, tu paieras 10 sous de taxes. Donc tu n'achèteras vraiment que pour 40 sous de fruits et légumes.

Quelqu'un dans la foule: - Mais je pourrai aussi me servir de ces 40 sous pour acheter ma cabane, hein ?

Le membre "alpha": Oui bien sûr. Tu auras juste à payer aussi des taxes sur le prix de la cabane que tu achètes.

Quelqu'un dans la foule: - Encore à payer?

Le membre "alpha": Mais c'est tout ! Après, ta cabane sera vraiment à toi !

Quelqu'un dans la foule: - Ah bon, quand même !

Le membre "alpha": Tu auras juste à payer chaque année un autre impôt sur la cabane que tu as achetée. Un « impôt sur les cabanes ».

La foule: - Chaque année ?

Le membre "alpha": Chaque année !

Quelqu'un dans la foule: - Bon, mais après tout ça, mes enfants pourront habiter ma cabane gratuitement quand je ne serai plus là, au moins ?

Le membre "alpha": Oui bien sûr ! Ils auront juste à payer, à ce moment-là, pour pouvoir la récupérer, un autre impôt en proportion de ce que vaut ta cabane à ce moment-là.

Quelqu'un dans la foule: - Mais s'ils n'ont pas assez de sous pour payer cet impôt ?

Le membre "alpha": Pas grave ! Ils auront juste à vendre ta cabane. Vendre ta cabane à quelqu'un d'autre qui devra payer à son tour une taxe sur son achat de ta cabane.

Quelqu'un dans la foule: - Donc, dis-nous, « Etat », pour se résumer, sur les 220 sous de valeur de produits de ma chasse que mon travail va produire, je ne profiterai en réalité que de 40 sous de valeur de produits achetés ? Et toi, « Etat », tu empocheras quasiment la différence, c'est-à-dire 180 sous ?

Le membre "alpha": Un peu plus, en réalité, parce que je ne peux pas rentrer dans tous les détails...

Quelqu'un dans la foule: - Et tout ça, pour nous protéger avec une « Police » qui aura quand même des failles puisqu'il y aura quand même des voleurs et des assassins en circulation, et qu'il faudra quand même une « Justice » pour réparer ces failles ?

Le membre "alpha": Rassurez-vous, la Justice aura aussi pas mal de failles : des failles qui reviendront sur le terrain pour continuer à voler et à assassiner et donc être à nouveau l'objet de travail pour la Police ! Donc vous voyez, il y aura vraiment besoin de vos sous !

Quelqu'un dans la foule: - Oui, bon... Mais au moins, on sera soigné, non ?

Le membre "alpha": Oui. Enfin... pas complètement ! D'abord votre sorcier pourra vous demander un peu plus que ce qu'il recevra de «Sécurité Sociale». Et vous aurez sans doute besoin de payer, en plus, un groupe qui se spécialisera dans le remboursement partiel de ce dépassement.

Quelqu'un dans la foule: - Dis donc, « Etat », ça ne serait pas une gigantesque arnaque, ton affaire ?

Le membre "alpha": Allons, allons, on se calme ! Restons bons amis. Tenez, pour vous prouver comme je me soucie de vous et de votre confort, je vous permets d'appeler notre clan à tous, par mon nom. Ça sera plus intime que « Etat ». Appelez-moi « France » !





Saucisson-Pinard se permet d'attirer votre attention sur un nouveau cas de censure opéré par notre Etat de plus en plus totalitaire. est un magazine trimestriel satirique qui lutte férocement contre le politiquement correct. Furia a été traîné en justice, en vain, par SOS Racisme qui s'est vu débouté devant le Tribunal. Néanmoins, sur pression de cette association d'extrême-gauche, le Ministère de la Culture a retiré à ce magazine son agrément de Presse. Furia ne peut donc plus être diffusé en points de vente, ce qui le prive d'une bonne partie de sa diffusion et donc de ses revenus. Saucisson-Pinard vous encourage à vous abonner à Furia. Vous ne le regretterez pas : d'abord ça fera la nique à SOS Racisme, et en plus, c'est un magazine toujours très bien écrit et très drôle.

vendredi 10 octobre 2025

L'héritier des valeurs de Badinter. 😉

                                        

La peine de mort a été abolie en 1981 grâce aux bons soins de Badinter. La dernière condamnation à mort remontait à 1977. Et il n'y en avait eu que huit durant les dix années précédentes. Moins d'une par an. Huit. C'est un chiffre qu'il serait amusant de rapprocher de celui des homicides commis sur la même période. On jugera donc l'urgence qu'il y avait à légiférer 😏! (Pour l'anecdote, curieusement, l'examen de la liste des condamnés à mort depuis 1945 jusqu'à 1977 montre une proportion de noms à consonance arabe tout à fait impressionnante. Surtout si on tient compte du fait que l'immigration maghrébine sur cette période est bien inférieure à ce qu'elle est de nos jours, et que nombre de noms de Français condamnés à mort l'ont été pour raison de collaboration avec l'ennemi allemand, tout particulièrement dans la décennie qui suit la Libération. Mais c'est un autre sujet...).

Bref, cet humaniste proclamé qu'est Badinter, a jugé que la Société (ou "l'Etat de Droit" comme on dit aujourd'hui) ne devait plus être en mesure d'ôter la vie à quiconque. Le faire n'est pas conforme à la moralité républicaine. Il faut insister : la vie de quiconque ! Prenez la pire crapule que vous pouvez imaginer. Une parfaite ordure ayant, par exemple, violé, puis torturé, puis tuer de la pire des manières la plus innocente des victimes : un enfant, une femme, ou un handicapé. Ce déchet de l'humanité, circonstance aggravante, pourrait être un récidiviste récemment relâché après une longue peine d'emprisonnement. Bref, un individu ayant coché toutes les cases de l'abjection que vous pourriez imaginer. Eh bien, même dans ce cas, non, la société n'a pas le droit de lui ôter la vie. Et pour empirer les conséquences de cet abandon de droit, la Société s'impose, en plus, le devoir de lui offrir le gîte et le couvert. Gîte et couvert, entrecoupés de possibles distractions : télévision, pourquoi pas courses de karting, sorties culturelles etc... A vie. C'est-à-dire, plus exactement, jusqu'à sa, juridiquement potentielle, remise en liberté, puisque la condamnation à perpétuité n'existe pas. Le terme existe, mais pas son application. Pour se résumer, le contribuable paiera, via ses impôts, pendant une durée indéterminée tous les « frais basiques de vie » du condamné comme il paie les siens propres : un toit, son chauffage, son alimentation, un peu de distraction. Imaginez que ce déchet de l'humanité (dont je rappelle le palmarès théorique : viol, torture, meurtre, le tout en récidive) ait 20 ans à son entrée en prison. Il a toutes les chances d'en sortir vivant à quel âge ? 50 ans ? 60 ans ? Bref, à un âge où le citoyen de base doit encore travailler quelques années avant d'atteindre sa retraite. Donc, à un âge où il y a encore quelques années à jouir de la vie.

Mais que voulez-vous, la Société-Etat de Droit n'a pas le droit d'ôter le vie, et ne discutez pas ou vous seriez indigne de prétendre appartenir à l'Humanité républicaine. Point final.

Enfin... final... pas tout à fait.

Car il y a quand même, dans notre Etat de Droit démocratique aux hautes et belles « valeurs » (défense de rire), des failles dans ce louable principe d'humanisme.

Et Saucisson-Pinard se donne donc le devoir, sur les pas de l'auguste Badinter, de combler ces failles.

Saucisson-Pinard reprend donc le principe de base de notre Société-Etat de Droit: ôter la vie est interdit. Et c'est beau, c'est digne, c'est louable. Parfait.

Maintenant, regardons ce petit bébé en devenir, nommé fœtus parce que continuer à l'appeler « bébé en devenir » pourrait être un peu gênant. Il loge dans le ventre de sa mère. Il est là parce que sa logeuse a jugé que, quand même, on peut s'accorder un peu de bon temps, et puis, les pilules, c'est un peu astreignant à prendre tous les jours... Il est là, mais il n'a pas demandé à être là. Il ne gêne personne hormis la personne qui a fait qu'il est là. Il se forme, grossit, la délivrance est au terme de quelques mois, mais que pèsent quelques mois au regard des nombreuses années de vie dont il pourra jouir... Il n'est pas responsable de sa présence là où il est. N'ayant pas de passé, il n'est coupable d'aucune faute. Peut-on mieux définir le mot « innocence » qu'en décrivant le statut de ce « foetus » ? Mais, soudain, que se passe-t-il ? Une intrusion ! L'intrusion d'un outil métallique dans sa bulle de vie ! Mais que fait cet arme menaçante ? Elle « récure » le logement de ce petit corps ! Elle peut, pour raisons pratiques, selon l'âge prénatal de ce corps minuscule, lui écraser le crâne! Elle le sort de sa bulle de vie. C'est fini. Il est mort. Et comme sa mort n'a rien de naturel ni rien d'accidentel, il faut en convenir : Il a été tué. Tué par l'Etat de Droit qui a permis à la logeuse et au manipulateur de la curette utérine de faire ce qu'ils ont fait.

Résumons-nous : la Société-Etat de Droit a permis d'infliger au symbole même de l'innocence le châtiment qu'elle s'interdit d'infliger à la pire de ses créatures conscientes. Si ce n'est pas une faille dans le principe de base de notre Société-Etat de Droit rappelé plus faut, qu'est-ce que c'est ? Une crevasse ? Un gouffre ?

Saucisson-Pinard emboîte donc les pas de Badinter et proclame l'interdiction de l'avortement.

Observons maintenant cette personne alitée. Elle n'est pas vraiment âgée. Non, elle est d'âge moyen. Mais elle est maigre. Pâle. Elle est reliée à toutes sortes d'appareils, avec des bruits de succion et de battements électroniques. Souffre-elle ? Non, pas forcément, droguée au dernier degré, elle ne ressent plus grand chose. Mais elle vit. Et c'est précisément ce qui dérange un peu, beaucoup, cette personne en blouse blanche à ses côtés. Cette personne qui s'entretient avec d'autres personnes autour du lit. Des proches du malade. Des proches qui sont également dérangés par le fait que le malade vit encore. Certes, la blouse blanche est pessimiste sur l'avenir de son patient. Elle ne peut pas grand chose pour lui. Il va mourir, c'est certain, mais quand ? Et puis, la blouse blanche, elle aurait bien besoin de récupérer le lit. Et les personnes qui devisent avec elle en conviennent : à quoi ça sert d'attendre ainsi l'arrivée de l'inexorable ? Ne pourrait-on pas écourter cette attente ? Si, on le peut. Mais qu'en pense le premier concerné, celui qui est dans le lit ? Il n'est pas forcément en état de répondre. Le serait-il qu'il n'a pas forcément la lucidité nécessaire pour le faire. « Bien docteur, c'est décidé. Délivrons notre malade de cette intolérable attente ». Une seringue y pourvoira. Et le patient meurt. Cette mort, là encore, n'est pas naturelle – ce n'est pas la maladie qui l'a tué- elle n'est pas accidentelle – c'est un produit artificiel introduit dans son corps qui l'a causée. Donc c'est la Société-Etat de Droit qui a permis à la blouse blanche et aux citoyens autour de lui, de provoquer la mort. Donc d'ôter la vie.

Et cette nouvelle faille dans le fameux principe de base doit être comblée.

Toujours dans les nobles pas de Badinter, Saucisson-Pinard proclame l'interdiction de l'euthanasie.

Regardons maintenant ce militaire. Il est de carrière. Ou c'est un appelé par la conscription. Il est envoyé sur le front. Ou le sera. En Ukraine par exemple, puisque c'est le rêve de notre présidenticule d'inscrire son nom dans l'Histoire comme chef de guerre, faute d'avoir pu le faire comme gestionnaire compétent et qualifié de la France. Quel est le risque encouru de ce militaire ? Pas la peine d'être grand clerc pour deviner qu'il peut y perdre la vie. Il est envoyé par l'Etat de Droit, et plus précisément par ceux qui se sont chargés de sa conduite, à un endroit où il peut être tué. En toute connaissance de cause. Délibérément. En résumé, la Société-Etat de Droit joue la vie de militaires, ou de civils aussi d'ailleurs, à pile ou face. Elle tue donc. Indirectement, certes, mais elle tue. Nouvelle faille dans le principe de base évoqué : ôter la vie est interdit.

Et Saucisson-Pinard, en fidèle adepte de l'humanisme de Badinter, s'inscrit donc en dénonciateur de l'existence même de l'armée. Et de celle de la Police et des gendarmes qui risquent leur vie et celle d'autres personnes dans leur cadre professionnel. Plus d'armée, plus de militaires, plus de Forces de l'Ordre, plus de risque de guerre, plus de morts au combat, plus de morts dans les rues provoquées par l'Etat de Droit.

Donc Saucisson-Pinard recommande qu'une législation humaniste portant sur la suppression de l'avortement, de l'euthanasie et de l'enrôlement de militaires et de Forces de l'Ordre, rejoigne celle de l'abolition de la peine de mort. Pour l'application de la même logique : la Société-Etat de Droit ne peut pas ôter la vie. Jamais.

Et Saucisson-Pinard pourra, l'heure venue, être honoré pour son engagement humaniste, en ayant sa place au Panthéon à côté de Badinter. Enfin, non. De préférence, pas à côté.


lundi 6 octobre 2025

Quand une proviseur rencontre des parents d'élève.

 

                                                   

1987. Dans un bureau de Proviseur de lycée.


- Madame, Monsieur, merci d'être venus, veuillez vous asseoir, je vous prie.

- Madame la Proviseur, nous devons vous avouer notre surprise d'avoir ainsi été convoqués dans votre bureau. Y-a-t-il un problème avec notre fils ?

- Ecoutez, pour être tout à fait franche, je ne comprends pas votre surprise ! Je suppose que vous connaissez bien votre fils pour l'avoir à la maison jour après jour. J'ai du mal à croire que ce que je vais vous raconter puisse vous étonner !

- Vous savez, nous sommes, ma femme et moi, pas mal pris professionnellement et avons assez peu de temps à lui consacrer. C'est la raison pour laquelle, il passe beaucoup de son temps avec sa grand-mère.

- Bien, commençons, s'il vous le voulez bien, par ses résultats scolaires. Vous avez, je suppose, reçu ses bulletins scolaires ces derniers trimestres ?

- Eh bien justement, non ! Nous nous étonnons d'ailleurs qu'aucun bulletin ne nous soit parvenu depuis le début de l'année !

- Je suppose qu'il a pu les intercepter et les soustraire ainsi à votre attention. Ce qui lève déjà un voile sur un aspect de sa personnalité. Mais c'est un autre sujet sur lequel je reviendrai. Revenons à ses résultats. Prenons matière par matière. En mathématiques, par exemple : Il a régulièrement un D. Il s'avère incapable de comprendre une équation. A un problème qui proposait aux élèves d'équilibrer des dépenses avec des revenus, il s'en est montré systématiquement incapable. On dirait qu'il est définitivement fâché avec les chiffres.

- Je suppose que tous les élèves ne sont pas bons en calculs ! Certains sont plus littéraires, peut-être, non ?

- Certes, mais justement, cela ne semble pas être le cas de votre fils non plus. En rédaction, sa faiblesse est également patente. Il a certes toujours, dans ses rédactions, un débit de mots impressionnant, mais son discours est incompréhensible, complètement dépourvu de toute logique et de tout sens. Les mots s'enchaînent mais à la fin de son propos, on est dans la parfaite ignorance de ce qu'il a voulu dire. Son professeur parle de diarrhée d'écriture. Bref, ses rédactions sont creuses.

- Peut-être que sa pensée est si profonde qu'elle échappe à la compréhension de son professeur ?

- Monsieur, je vais faire l'effort de ne pas rire pour ne pas vous froisser. Je continue. En Histoire, osons le terme, il est nul. On a du mal à déterminer à quelle époque de l'Histoire de France ses connaissances remontent. D'ailleurs, le sens même du terme « France » semble lui être parfaitement étranger !

- En géographie ? J'étais bon, moi, en géographie !

- Eh bien visiblement, quand il affirme que la Guyane est une île, on est en droit de se dire qu'il y a quelque chose qui lui a échappé dans son héritage... 

Mais au delà de ses résultats scolaires désastreux, je voudrais attirer votre attention sur les déséquilibres flagrants de sa personnalité. Je vais commencer par un exemple. Figurez-vous qu'il s'est fait élire par les élèves, délégué de classe. Bon, il faut reconnaître qu'il a tellement harcelé ses petits camarades, que certains d'entre eux se sont laissés berner par ses promesses et ont voté pour lui. D'autres ont été fatigués de l'entendre sans cesse se vanter de tout et de rien, et ont préféré, par fatigue, s'abstenir de voter. Si vous ajoutez à ça qu'il a profité d'un moment d'inattention de la professeur qui organisait le vote, pour tricher et mettre dans l'urne des bulletins qu'il avait pris soin auparavant de mettre à son nom, il a donc été élu. Mais le plus grave est dans la suite : il a tellement méprisé et négligé l'intérêt de ses camarades, qu'il s'est mis à dos l'immense majorité d'entre eux ! Pour autant, il a toujours refusé de passer la main et s'est cramponné à son titre de « représentant des élèves », comme une moule à son rocher . Mieux, il a systématiquement désigné un camarade comme responsable de ses négligences. Au terme de quelques mois seulement, il en est à son septième souffre-douleur d'affilée!

- Mais s'il a été choisi, il a été choisi, et puis c'est tout, non ?

- Vous ne semblez pas comprendre à quel point il est littéralement haï dans sa classe ! Il est d'une arrogance telle, et d'une vanité sans limite, que ses camarades, n'en pouvant plus, m'ont demandé que je le change de classe ! Ils le le supportent plus. Le problème est que je ne peux pas répondre à leur souhait, quand bien même je le voudrais, parce que je sais qu'il est unanimement moqué par les élèves des autres classes ! Quand il y a une réunion de représentants d'élèves, il en est la risée. Ses « collègues », dans le meilleur des cas, rient discrètement sous cape. Dans le pire, ils se moquent ouvertement de lui. Il a beau faire semblant de ne pas s'en apercevoir, ça doit être embarrassant pour lui. Encore qu'il reste l'hypothèse qu'il est tellement imbu de sa petite personne, qu'il ne fait même pas semblant de l'ignorer et que son narcissisme le rend aveugle et sourd ! Je crois savoir, Monsieur, que vous êtes psychiatre, non ?

- Oui, effectivement.

- Vous connaissez l'adage qui dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Mais comment qualifieriez-vous le problème de votre fils, à la lumière de ce que je viens de vous dire ?

- Vous osez dire que notre fils est un sociopathe ?

- C'est vous qui résumez ma description, pas moi. Et vous Madame, j'ai entendu dire que vous étiez médecin-conseil auprès de la Sécurité Sociale, et que vous vous intéressiez aux problèmes mentaux ayant trait aux genres ?

- C'est exact.

- Décidément, l'adage que j'évoquais tout à l'heure semble plus juste que jamais ! Je vous posais la question, parce qu'au delà des différents problèmes qui touchent votre fils et que je viens d'évoquer, je voulais attirer votre attention sur ce que j'ai personnellement remarqué. Votre fils a une étrange propension à tripoter à tout bout de champ les garçons qu'il approche. Ceux d'entre eux qui sont les plus polis, en semblent très surpris mais se retiennent, d'autres manifestent ouvertement leur répulsion à ce genre de familiarité. Il y aurait là une amorce de déviance chez votre fils, si vous voulez mon avis, que je vous recommande de surveiller, car je n'ose imaginer à quelle genre de conduite cela peut le mener dans sa vie sexuelle et maritale future.

Voilà, Madame, Monsieur, j'en ai terminé. Croyez bien que je ne vous ai pas raconté tout cela pour vous accabler, mais simplement pour vous ouvrir les yeux sur ce que vous semblez ignorer, afin que vous tâchiez, peut-être, d'apporter quelques solutions, dans la mesure de vos possibilités, bien sûr. Et, si je peux me permettre, une de ces solutions serait de vous investir davantage dans l'éducation de votre fils. Et dans un premier temps, de le sortir de mon établissement. Monsieur Macron, Madame Macron, ce fut un plaisir de vous rencontrer.

vendredi 26 septembre 2025

Qu'est-ce qu'une république bananière?

                                             

Dans une classe de quatrième, en 2040.

La maîtresse : Asseyez-vous les enfants. Aujourd'hui, nous allons entamer l'étude qui s'étalera sur plusieurs semaines, des différents régimes politiques qui existent de par le monde, voir ce qui les différencie, leurs points communs, et comment ils se sont formés au fil des siècles. Et nous commencerons par celui qui régit notre pays, la Confédération Européenne. Qui peut dire quel est ce régime ?

Christophe : La dictature ?

La maîtresse : Sors immédiatement de cette classe, Christophe, et va voir le Directeur ! Je ne supporterai pas plus longtemps ton impertinence ! Ce n'est pas parce que tu es le seul Blanc de cette classe que tu peux tout te permettre ! On n'est plus au temps des colonies ! Rachid, emmène Christophe chez Monsieur Mamadou, le Directeur.

Bon, qui a une réponse correcte à ma question ? Idriss ?

Idriss : La république ?

La maîtresse : C'est vrai dans l'Etat de France, mais pas partout dans notre Confédération. Certains des Etats de notre bienaimée Confédération sont encore en monarchie. Mais il faut reconnaître qu'il s'agit alors davantage de folklore issu du passé que d'une réalité de fonctionnement. Notre Confédération consent à ce que certains états conservent ce folklore pour faire croire à leurs ressortissants que rien n'a changé depuis des siècles. Mais en réalité, ils fonctionnent selon le principe de République. Qui peut me dire ce qu'est la République ?

Mohammed : C'est la chose publique ?

La maîtresse : Bravo Mohammed, c'est exactement ça ! La République, c'est la chose publique ! Cela signifie que c'est le peuple qui s'occupe de la façon dont un Etat est dirigé.

Kamil : Comme en République Islamique, par exemple ?

La maîtresse : euh, enfin, euh, oui, euh mais, c'est un peu différent. En République Islamique, c'est une caste qui dirige le pays.

Ibrahim: Mais en Confédération Européenne, ce n'est pas une caste qui dirige les Etats ?

La maîtresse : Ce sont des élus du peuple !

Souleymane : Dans l'Etat de France, les élus ont un pouvoir ?

La maîtresse : euh, non, pas vraiment... Ils sont juste là pour veiller à ce que soient respectées les décisions prises par les élus du Parlement européen.

Oumar : Et les élus du Parlement européen, ils ont un pouvoir ?

La maîtresse : Euh, ben, ils ont le pouvoir d'entériner les décisions de la Commission Européenne.

Habib : Mais la Commission Européenne qui prend les décisions, elle représente le peuple ?

La maîtresse : euh, non, pas directement... Elle représente les intérêts supérieurs de la Confédération Européenne !

Pape : Les intérêts supérieurs, c'est quoi ?

La maîtresse : Les intérêts des multinationales qui font marcher l'économie de la Confédération Européenne.

Madani : Les intérêts d'une caste donc. Comme en République Islamique alors !

La maîtresse : Vous m'agacez là ! Bon, c'est vrai, le mot République n'est pas forcément un gage de bon fonctionnement. Il y a par exemple, ce qu'on appelle les républiques bananières.

Riman : C'est quoi, madame, une république bananière ?

La maîtresse : Une république bananière, c'est une république autoritaire qui obéit à des intérêts financiers étrangers.

Fatoumata: Autoritaire, comme quand une république limite la liberté d'expression ?

La maîtresse : Absolument !

Fatoumata: En supprimant des chaînes de télévision par exemple ?

La maîtresse : euh...oui, par exemple...

Fatoumata : Quand un organisme au service du dictateur observe à la loupe et censure éventuellement ce qui est dit sur des chaînes considérées comme d'opposition à ce dictateur ?

Aïcha : Quand un média de service public financé par les contribuables se moque éperdument de sa gestion financière catastrophique, puisque assurée de son financement quoiqu'il arrive, et se charge de diffuser la voix officielle du dictateur qui a désigné sa dirigeante?

La maîtresse : C'est effectivement comme ça que ça se passe en république bananière.

Farah: Mais Madame, dans une république bananière, il n'y a pas une Justice indépendante qui peut intervenir ?

La maîtresse : Vous savez, dans un régime dictatorial, comme celui qui sévit dans une république bananière, la Justice est de mèche avec le dictateur ! Par exemple, elle peut empêcher un candidat de se présenter à une élection en prétextant une incompatibilité pour un motif futile. Ou, pour dissuader des ambitions d'éventuels candidats d'opposition, elle peut sanctionner durement un ex-opposant, sur la base de simples suspicions de culpabilité sans aucune preuve. Pour l'exemple.

Baya : Comment elle peut faire ça ?

La maîtresse : Dans une république bananière, prenez par exemple, une juge qui a déjà manifesté publiquement son hostilité à cet ex-opposant ; on la charge de mener un procès à son encontre. Ce procès dure des années et des années et coûte évidemment très cher, mais cela a deux buts : faire croire que les charges sur le prévenu sont nombreuses, et que tout est examiné avec soin et attention, pour une objectivité irréprochable. Si au terme de ce procès, il n'y a malgré tout vraiment rien de concret dans les accusations, ni rien de prouvé, ce n'est pas grave : la juge invoquera un faisceau d'indices et une intime conviction que l'ex-opposant est coupable, elle le condamne et le met en taule. Le message est ainsi passé à ceux qui auraient des velléités de s'opposer au dictateur : « Si vous ne traversez pas une rue sur les clous, vous serez condamné pour mise en danger d'autrui, et non respect d'un code de la route qui est une autorité instituée par le peuple, pour le peuple. Et vous irez en taule. »

Inaya : Mais Madame, si des personnes expliquent publiquement ce qui se passe dans cette république bananière afin de prévenir la population, ça ne peut pas rétablir la république dans sa fonction normale ?

La maîtresse : Vous savez, dans une république bananière, on l'a vu tout à l'heure, les médias sont soit coopérants du dictateur, soit persécutés jusqu'à leur disparition. Et si néanmoins il y a des récalcitrants qui parlent un peu trop fort, on les supprime. On évoque leur « suicide » soudain et inattendu. Le peuple de base oubliera très vite ces affaires, mais les récalcitrants potentiels, eux, les garderont en mémoire.

Aminata : Mais, Madame, elles sont où, ces républiques bananières ?

La maîtresse : Un peu partout dans le monde, les enfants ! Mais vous avez la chance, vous, de vivre dans la belle et grande démocratie républicaine qu'est la Confédération Européenne, et dans un de ses Etats qui lui est le plus fidèle. Vous pouvez, mes chers enfants, en être fiers !

Bien, nous verrons dans notre prochain cours, justement, comment la démocratie est la vertu cardinale du mode de fonctionnement de notre admirable Confédération Européenne. Bonne journée les enfants !




RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

jeudi 11 septembre 2025

Macreux au rapport.

 

                                            

Ce matin-là, à l'Elysée.

- Monsieur le Président, vous avez le Grand Maître au téléphone !

- Oui, passez-le moi, et mettez le brouillage en action.

- Allo, Grand Maître ?

- Alors, Macreux, comment ça avance, notre affaire ?

- Plutôt bien, Grand Maître, comme vous pouvez le voir, j'imagine, à travers nos médias asservis. Le démantèlement de la nation suit son chemin. L'immigration est croissante, l'économie nationale est en berne, le pays est hyper-endetté. Il est une proie de plus en plus facile pour nos prédateurs oligarchiques. Le Mercosur vient de se signer, donc l'agriculture va pouvoir prendre le même chemin de déclin que l'industrie, chemin que j'ai poursuivi avec acharnement depuis que je suis aux affaires, comme ministre de l'économie d'abord puis comme président. Des grandes marques et fleurons de l'industrie nationale continuent de passer à l'étranger. Je continue d'envoyer des sommes colossales en Ukraine pour entretenir la guerre.

- Dites-moi, j'imagine que vous ne vous oubliez pas, dans cette distribution financière ?

- Mais Grand Maître, ça fait partie de nos arrangements, n'est-ce pas ?

- Certes, certes. Je sais que vous vous entendez à merveille avec Zelensky dans ce partage...

- Votre appareil militaro-industriel oligarchique, rassurez-vous Grand Maître, y trouve largement son compte aussi. Il était temps que son tour vienne, après celui de Bigpharma qui s'est bien rempli les poches avec le Covid, n'est-ce pas ?

- Oui, nous sommes assez satisfait de vos actions, Macreux. Nous nous inquiétons juste des remous qui commencent à se faire sentir dans votre population.

- Pas de souci, Grand Maître, je maîtrise la situation. Je change juste de premier ministre un peu plus souvent qu'auparavant, mais je viens juste de remplacer le dernier par un encore plus macroniste que lui, donc tout va bien. J'emmerde de plus en plus ouvertement le peuple, et il ne moufte pas. Figurez-vous que, selon un sondage, il y avait un candidat à ce poste de premier ministre, qui recueillait le rejet des sondés à hauteur de 76%. C'est donc lui que j'ai choisi, rien que pour montrer à ces gueux qui est le patron ! Ne vous en faites pas, si j'avais dissous à nouveau le parlement, je me serais retrouvé avec encore moins de députés soumis qu'actuellement. Donc je maintiens cette chambre parlementaire bancale, mais avec un gouvernement plus à ma botte que jamais !

- Mais il semble quand même que la population soit de plus en plus critique quant aux résultats de votre politique. Votre niveau de popularité est historiquement bas.

- Je maîtrise, je maîtrise, Grand Maître. Je fais fermer les médias un peu trop critiques, je multiplie avec l'aide de l'UE les mesures de censure, je fais suicider ceux qui parlent un peu trop fort et qui ne sont pas achetables, donc tout va bien.

- Je ne veux pas vous alarmer inutilement, mais gardez en tête que Ceaucescu aussi était confiant dans sa sécurité avant de se trouver face à un peloton d'exécution improvisé !

- Au pire, si ce premier ministre se casse à nouveau les dents sur ce parlement bordélique dans 6 mois, j'ai le choix : ou je lance des élections dont je trafique les résultats – avec le vote électronique et le vote par correspondance, c'est facile, je l'ai déjà fait en 2022 et ça marche plutôt pas mal, et Biden n'a pas eu non plus à se plaindre de la méthode en 2020 - ou je recours à l'article 16 qui me donne les pleins pouvoirs jusqu'au terme de mon mandat, voire au-delà si j'arrive à entraîner le pays dans une guerre contre la Russie. Donc, vous voyez, tout baigne !

- Je voulais juste vous mettre en garde, parce que nous avons nous-mêmes, quelques petits problèmes actuellement aux Etats-Unis où Trump nous cherche des noises. Donc on risque d'être un peu occupé pour notre développement, voire notre survie de ce côté-ci de l'Atlantique, et on ne pourra pas forcément vous venir en aide en cas de problème. Même si nos forces neocons ont commencé à se replier en Europe...

- J'en prends bonne note, Grand Maître !

- Bon, on se recontacte sous peu. Mon fils Alexander viendra sans doute vous donner quelques instructions dans quelques jours.

- Avec plaisir, Monsieur Soros, vous pouvez compter sur ma complète collaboration. A votre service, Grand Maître, à bientôt !

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

vendredi 15 août 2025

Désignation d'un lauréat à un Grand Prix.


 

Ce jour-là, à Washington DC... 

- Messieurs, comme vous le savez, nous sommes réunis aujourd'hui, afin de désigner le lauréat 2025 de notre Grand Prix. Et je crois que nous avons cette année un candidat de très haut niveau. Je vais laisser la parole à notre Secrétaire Général qui a suivi très attentivement le parcours de ce candidat, et qui m'en a fait un portrait particulièrement élogieux. Je voudrais, cher Secrétaire Général, avant de nous vanter les mérites de votre candidat, que vous nous rappeliez quels sont les critères d'exception que notre Organisation se doit de rechercher, de cultiver, de célébrer et de récompenser.

- Bien volontiers, cher Président. Comme vous le savez, notre Organisation appartient à la myriade d'institutions visant la mise en place dans les meilleurs délais d'un gouvernement mondial. Elle est, dirait nos opposants souverainistes, une émanation de l'oligarchie mondialiste dont le but est, bien évidemment, de s'affranchir des petits intérêts mesquins des nations. Il s'agira de concentrer le Pouvoir sur une élite qui disposera des richesses planétaires pour son seul profit, car le temps des intérêts particuliers que se partage la vaste population des gueux, ignorants, à la fierté inutile, voire néfaste, est révolu. La planète sera mieux gérée si une élite financière prend en charge sa direction. Il est plus que temps que la planète mette en place une hiérarchie de mérites, afin que le Pouvoir soit réservé aux sachants ; et les avantages financiers qui vont avec, ça va de soi. Et pour cela, il sera nécessaire de déposséder les gueux de leurs avoirs, ce qui les rendra plus disponibles à remplir les missions dont cette élite s'accordera le privilège de mener. Notre référence suprême, en la personne de Klaus Schwab, résume parfaitement notre philosophie, lorsque, s'adressant aux gueux, il promet: «  vous ne posséderez plus rien, et vous serez heureux ! »

Notre Organisation se doit donc de rechercher les meilleurs outils pour parvenir à nos fins. Et le Grand Prix que nous décernons chaque année, a pour but d'honorer la personne qui se sera particulièrement distinguée pour promouvoir nos valeurs, afin de donner l'exemple et favoriser l'émergence de nouvelles recrues. Et comme vient de vous le dire Monsieur le Président, il se trouve qu'un candidat s'est particulièrement mis en valeur cette année pour la promotion de notre politique. Et j'ai grand plaisir à vous détailler aujourd'hui les actions d'éclat dont j'ai été le témoin. Ce candidat est en poste depuis maintenant quelques années, et son bilan n'a cessé de s'embellir.

Tout d'abord, il a endetté son pays de façon magistrale, ce qui aura plusieurs effets allant tous dans le sens de notre politique. Ainsi, ce pays étant déjà un des plus taxés au monde, sa marge de manœuvre est extrêmement réduite, et le FMI devra vraisemblablement intervenir en s'imposant dans la gestion de son pays, et notamment en appliquant une rigueur extrême à sa population. En d'autres termes, c'est donc un organisme international qui gérera le pays, avec la promulgation de décisions qui iront toutes dans le même sens : un appauvrissement de la population. De nouveaux impôts, des réductions de salaires de la fonction publique, des réductions de retraites, un report de plusieurs années de l'âge de la retraite y pourvoiront.

Ce candidat s'est fait aussi le champion de la vente de fleurons industriels de son pays à des multinationales étrangères. Cela va donc, vous l'avez compris, parfaitement dans le sens de l'anéantissement des intérêts nationaux de son pays. Il en résulte évidemment la dilution de savoir-faire nationaux, d'où du chômage, d'où un appauvrissement de la population, et un transfert de richesse vers une élite financière à même d'exploiter une main d'oeuvre meilleur marché dans des pays pauvres.

Mais mon candidat ne s'arrête pas là. Il cultive une sainte dévotion à l'Europe. Dans ses discours, il en vient à ne même plus prononcer le nom de son propre pays pour se lancer dans une répétition obsessionnelle du mot « Europe » dans chaque phrase. Or vous n'êtes pas sans savoir que l'Union Européenne est une étape intermédiaire de notre marche vers un gouvernement mondial. Il ne vous a évidemment pas échappé que cette UE a tous les archétypes de ce que sera notre gouvernement mondial : une poignée d'élites non élues, s'arrogeant des pouvoirs toujours plus étendus sans jamais s'encombrer de l'aval de populations vassalisées. La corruption y sévit à tous les étages, les intérêts de Bigpharma, cette merveilleuse application mondialiste, y sont largement cultivés, et ce dans un manque total de transparence. Et par conséquent, tout promoteur de cette Union Européenne, est un soldat valeureux de notre cause mondialiste. En l'occurence, le candidat dont je vous parle, est un de ces soldats. Notre représentante qui dirige cette Union Européenne, vous dira également tout le bien qu'elle pense de lui. Il faut reconnaître qu'il lui fait une allégeance sans défaut dans tout ce qu'elle décide pour l'aboutissement de notre projet. Et je reprends à dessein cette expression « notre projet », car elle a servi de slogan électoral à mon candidat lors de sa course à la présidence.

- Mais, excusez-moi de vous interrompre, Monsieur le Secrétaire Général, mais est-ce que le candidat que vous nous vendez avec tant de brio, présente, sur le plan personnel, des garanties de parfaite adéquation avec nos objectifs ?

- Je vous remercie de votre question. Et j'allais précisément aborder ce sujet. Et là encore, ce candidat va au-delà de nos espérances. Comme vous le savez, la dilution de la culture occidentale est essentielle à l'aboutissement de notre politique. Cette dilution doit aller jusqu'à sa disparition totale. Nous avons initié différentes initiatives dans ce sens. Et notamment, la culture woke, avec ses dérivés que sont la promotion de l'homosexualité et la contestation du déterminisme genré, est le poison que nous distillons jour après jour dans la société occidentale. Eh bien figurez-vous que le candidat dont je vous parle, est quasiment un éclaireur de cette déstabilisation culturelle. Il n'a, par exemple, jamais vraiment caché ses penchants homosexuels. L'aurait-il essayé d'ailleurs, que cela aurait été en pure perte, tant son attitude quand il croise un autre homme ne peut laisser aucun doute. Mais en plus, figurez-vous qu'il a épousé un trans ! Et tenez-vous bien, il ajoute à son homosexualité rampante et à sa promotion de la dérive trans, la célébration de la pédophilie, puisque le trans qu'il a épousé l'a déniaisé alors qu'il était encore adolescent, en profitant des quelques vingt-cinq ans qu'il a de plus que lui. Avouez qu'aligner ainsi le trio gagnant des dérives de la propagande woke, n'est pas donné à tout le monde dans le microcosme politique!

- Monsieur le Secrétaire Général, je ne veux certainement pas jouer les défaitistes, mais ne pensez-vous pas que la Russie est d'une certaine façon une épine dans le pied de notre projet de gouvernement mondial ? Et dans ce cas, comment votre candidat s'inscrit-il en opposition de la politique russe ?

- Mon candidat est le parfait petit pion de notre oligarchie militaro-industrielle. Son bellicisme exprimé à l'égard de la Russie n'a jamais été démenti. S'il n'a jamais effectué de service militaire, il adore revêtir des uniformes et parader avec un air martial. Je ne vous l'ai pas dit, mais il a un penchant très marqué pour se mettre en scène. Penchant qui doit dater de son adolescence, époque où celui qui devait devenir sa femme l'avait initié au théâtre. Et pour ne rien vous cacher, il est certain que si l'occasion se présentait pour lui de s'inscrire dans un projet commun de guerre contre la Russie, il n'hésiterait pas à y envoyer sa population, ne serait-ce que pour satisfaire son désir de s'inscrire dans l'Histoire. Et il est clair qu'un tel événement servirait assurément notre intérêt mondialiste ; vous comprenez donc la parfaite adéquation existante entre notre projet mondialiste et les traits de caractère de ce candidat.

- Monsieur le Secrétaire Général, vous nous avez convaincu, et nous pouvons nous décider pour attribuer notre Grand Prix à votre candidat. Il est temps maintenant de nous dévoiler le nom du bénéficiaire de notre Atlantic Council Global Citizen Award 2025 !

- Il s'agit du président de la République française Emmanuel Macreux !

- Merci Monsieur le Secrétaire Général, et bravo pour votre clairvoyance !

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Ce guide de survie était supposé vous parvenir cet été. Il semble que cet envoi ait été reporté à octobre prochain. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de la poster sans l'affranchir. C'est gratuit.