Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

lundi 24 novembre 2025

Fable de géopolitique pour enfants.

                                                

Voici une fable destinée à initier les enfants à la géopolitique. N'hésitez pas à en faire également profiter les adultes un peu lents de la comprenette, genre téléspectateurs de LCI, qui ne voient toujours pas ce qui se trame vraiment devant eux.

Il était une fois...

un aigle qui lorgnait, depuis longtemps, sur le territoire d'un ours. Ce territoire était riche de toutes les ressources possibles : miel à profusion, fruits à volonté, gibiers à ne plus savoir qu'en faire.

L'ours avait des voisins qui le snobaient depuis longtemps avec ostentation. Mais il n'en avait que faire, depuis que ses tentatives d'amorcer de la camaraderie avec eux s'étaient avérées vaines.

Ces voisins de l'ours étaient principalement un coq et deux faucons (mais qui en réalité, en étaient des vrais).

Tous trois étaient à l'égard du volatile sus-nommé, celui aux ailes largement déployées sur un vaste espace, d'une soumission parfaite.

Le coq par exemple, s'était mis à se travestir à l'image de son maître à penser. Il lissait ses plumes de coq pour ressembler à un aigle. Il oubliait de plus en plus de chanter comme un coq pour glatir comme un aigle. Il délaissait de plus en plus sa riche nourriture sophistiquée traditionnelle pour adopter l'infecte bouffe habituelle de son modèle, une bouffe qui n'était plus dégustée mais rapidement engloutie. Ce coq tentait, toujours avec un temps de retard, de calquer ses habitudes et modes de pensée, sur celles, en changement perpétuel, de l'aigle donneur de leçons. Par exemple, tout récemment, l'aigle avait décrété qu'un mâle pouvait décider de devenir femelle et pondre des oeufs, rien qu'en en exprimant le désir. Et la valetaille de bassecour s'était mise à croire à cette même aiglerie (l'équivalent de l'ânerie chez les aigles).

Les deux autres voisins, les deux faucons (mais, on se le rappelle, en étaient des vrais) partageaient les mêmes délires, et comptaient, tout comme le coq d'ailleurs, énormément sur l'aigle pour s'approvisionner en nourritures, car l'aigle avait depuis longtemps imposé son commerce à sa cour.

Et un jour, le volatile impérieux s'adressa du haut de son perchoir, aux voisins du plantigrade velu :

- Salut, mes canaris, comme vous êtes beaux ! Vous me dégotez vraiment ! T'nez, vous pouvez sûrement me rendre un p'tit service. Y a votre voisin, le plantigrade velu, qui fait rien que d'm'emmerder.

- Comment il vous emmerde, votre Altesse ? demandèrent le coq et ses deux acolytes faucons.

- Ben, il s'obstine à refuser de se soumettre à moi, comme vous le faites si bien, vous ! Vous voudriez pas aller m'l'escagasser un peu ? J'vous filerai un coup de serre, pour le faire ! T'nez, y a un voisin encore plus proche de ce nounours que vous, qui pourrait bien faire le taf, avec votre aide ! C'est un ouistiti, qui ne fait que des conneries avec sa queue pour amuser la jungle où il vit, mais si vous le manipulez correctement, il peut faire l'affaire !

Le coq et les deux faucons (mais, on se le rappelle, en étaient des vrais), réagirent au quart de tour :

- Mais bien sûr, votre Altesse, tout de suite, votre Seigneurie. Nous nous y attelons immédiatement !

Et de fait, ils eurent tôt fait de s'adresser au ouistiti:

- Dis-nous, ouistiti, tu voudrais pas nous faire rire encore plus, en allant chatouiller l'ours qui dort et taquiner ses oursons qui jouent à côté de ton arbre  ?

- Bah oui, acquiesça le ouistiti. Mais comme tout guignol de théâtre, j'ai besoin d'être payé pour vous faire rire !

- T'inquiète, répondirent à l'unisson le coq et les deux faucons (qui, on vous le rappelle sont etc etc...). On te paiera en noix de coco, et on te fournira les graviers à lui envoyer dessus. Et pour nous faire rire encore davantage, on te filera les branches d'ortie à lui foutre sur le poil.

- Ça marche, se réjouit le ouistiti qui ne crachait jamais sur les noix de coco qu'il avait l'habitude de voler à droite et à gauche.

Et le ouistiti commença son opération de harcèlement. Il envoya une poignée de gravier sur le plantigrade qui dormait profondément. Ce dernier se retourna sur sa couche en maugréant dans un demi-sommeil.

Le ouistiti envoya alors deux autres poignées de gravier sur le nounours.

- Bon, dis, t'arrêtes, oui ? demanda l'ours en ouvrant un œil.

Le ouistiti se saisit alors d'une branche pointue et se mit à agacer le plantigrade velu et ses oursons, en la leur enfonçant dans le pelage, au point de réveiller complètement l'ours adulte.

L'ours apostropha alors le coq et les deux faucons:

- Oh, vous là, vous demandez tout de suite à votre marionnette à poils d'arrêter de nous embêter mes oursons et moi, ou je vais me fâcher !

- OK, OK, répondirent les trois faux jetons (faux jetons mais vrais cons). Tiens, l'ours, on va s'engager par écrit, à ce qu'il ne recommence pas ! Tiens, tu signes et nous signons au bas de ce papier !

Le ouistiti se tourna alors vers les trois compères (ou cons pairs, au choix) et demanda, embarrassé :

- Ben, qu'est-ce que je fais maintenant, alors ?

Le coq et les deux faucons se penchèrent discrètement vers lui et, avec un clin d'oeil, lui dirent à l'oreille :

- Bah, continue de nous faire rire, évidemment !

Et le ouistiti redoubla alors ses lancers de graviers et ses piques aux branches d'ortie.

L'ours se leva alors brusquement de sa couche, saisit le ouistiti au collet et lui fila une grande torgnole.

Le ouistiti ne riait plus. Il se tourna à nouveau vers ses trois donneurs d'ordre, affolé :

- Mais, mais, mais... qu'est-ce que je fais maintenant ?

Le coq et les deux faucons se tournèrent alors à leur tour vers leur maître, l'aigle impérator :

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant, votre Altesse ?

Mais entretemps, l'aigle avait changé d'avis. Il n'en avait plus rien à foutre de l'ours, du coq, des deux faucons et du ouistiti. Il était passé à autre chose.

- Démerdez-vous ! J'ai d'autres chats à fouetter, figurez-vous !

Dépités, le coq et les deux faucons (ce qui faisait au bout du compte, trois vrais cons), dirent alors au ouistiti :

- Vas-y, continue d'escagasser ton gros voisin poilu, on est là ! Tu ne nous fais plus trop rire, mais on va t'aider quand même !

- Et moi, vous croyez que ça me fait rire, maintenant ? répliqua le ouistiti, inquiet. Il est en train de me serrer le kiki et continue de me filer des tartes !

- T'inquiète, on est là ! On va te donner tout ce qu'on a ! Plus de graviers, plus de branches d'ortie, plus de noix de coco ! On va même te donner les noix de cocos qu'on n'a pas !

- Mais quand est-ce que vous allez venir m'aider à respirer, là ? J'ai le cou serré dans les pattes de cet ours comme une serpillère qu'on essore !

- T'inquiète, on est là !

Le coq monta sur ses ergots. Du coup, il était 5 centimètres plus haut et il pensa immédiatement que ça n'allait pas manquer d'impressionner l'ours de 2 mètres 40. Les deux faucons ( mais qui en étaient de plus en plus vrais), n'ayant pas d'ergot à leurs pattes sur lesquels se hisser, se mirent alors à huir à gorges déployées dans un concert impressionnant, pour ne pas être en reste.


L'histoire s'arrête provisoirement là, mais une suite arrive. Car il y aura une suite. Elle est, en quelque sorte, sous presse actuellement. Restez branché !

 

 

RAPPEL: Macreux tente d'instaurer un climat de peur, afin de distraire l'opinion de son fiasco généralisé dont les Français ont de plus en plus conscience. C'est une manœuvre qui, il faut le reconnaître, lui a pas mal réussi pendant l'épisode Covid. Il tente de la réitérer sur la base des conflits en cours. Pour ce faire, son dernier outil en date est l'envoi d'un « guide de survie », supposé servir en cas de guerre. Il semble que cet envoi soit maintenant imminent. Une bonne réponse à signifier à Macreux pour lui montrer que vous n'êtes pas dupe de sa tentative d'enfumage, serait de lui renvoyer ce guide. Pour cela, il suffit de ne pas ouvrir ce courrier et d'écrire sur l'enveloppe « Refusé. Retour à l'envoyeur » et de le poster sans l'affranchir. C'est gratuit.

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