Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 15 novembre 2025

Cours de journalisme.

 

Ce jour-là dans un amphi de l'ESJ Lille (Ecole Supérieure de Journalisme)

Chers élèves, votre présence dans cette école est motivée par votre très noble ambition d'assurer aux citoyens de notre pays, une juste et démocratique information. Et c'est la raison pour laquelle vous vous destinez à devenir journaliste.

Notre très grand Président nous a mis récemment en garde contre le danger que représentent les réseaux sociaux dans l'information des citoyens. Vous avez bien compris que ces réseaux sociaux sont en mesure de faciliter des ingérences étrangères, c'est-à-dire russes, dans le processus hautement démocratique de nos élections. Pensez que, comme l'a dénoncé notre très grand Président, une grande partie de nos moins de quarante ans ne s'informe plus à travers nos médias professionnels, mais uniquement par ces réseaux sociaux. Notre défi, et donc le vôtre, en tant que futurs journalistes, est de reconquérir cette population à la dérive, trop stupide pour se servir de son esprit critique et faire le tri entre vraies informations et fake news.

Aussi, je voudrais attirer votre attention sur les bases d'une bonne information, à même de défendre et préserver l'existence de notre démocratie que le monde entier nous envie.

Commençons par rappeler les fondamentaux. Il y a trois sortes d'informations.

La première est l'information souhaitable. Celle qui sert les intérêts supérieurs de la nation... enfin je veux dire, les intérêts supérieurs de notre bien-aimé euro-mondialisme. Cette information est donc à mettre au premier plan, à amplifier, à surexposer au maximum.

La seconde est l'information néfaste. Celle qui pourrait desservir le message du Système en place si nous n'y mettions pas bon ordre. Cette information est donc évidemment à mettre sous le boisseau, à ignorer superbement. Si par malheur elle ne parvient pas à être totalement éteinte et paraît au grand jour, par l'entrefaite, par exemple de ces réseaux sociaux que j'évoquais, il conviendra de la traiter en la minorant au maximum. Et si cette minoration ne suffit pas, il faudra la contrecarrer.

Et pour y parvenir, nous aurons recours à la troisième forme d'information : l'information fabriquée. Cela peut se faire à partir d'une interprétation délibérément fausse d'un événement ou, ultimement, si on ne peut pas faire autrement, à base d'une création ex-nihilo d'un événement.

Je me résume : Messieurs mesdames futurs journalistes, vous avez trois outils à disposition pour traiter l'information :

La mise en relief ,

L'occultation,

La minoration,

L'invention.


Je vais maintenant vous donner des illustrations de l'utilisation de ces outils.

La mise en relief : Si un Français de souche se rend coupable d'une agression de nature terroriste, comme par exemple, sur l'Ile d'Oléron, en renversant des piétons et cyclistes à coups de voiture-bélier, vous insistez sur sa couleur de peau, sa nationalité, vous donnez ses prénom et nom qui sonnent bien français.

L'occultation : vous tentez d'omettre de rappeler qu'il a proclamé Allah Akbar lors de son arrestation, et qu'il avait mis des bouteilles de gaz dans son coffre de voiture pour la transformer en bombe. Vous passez sous silence sa récente conversion à l'islam.

La minoration : Si cette conversion finit quand même, avec le temps, par être dévoilée, vous tachez de mettre l'accent sur les errements de l'individu et sa détresse psychologique, afin de laisser entendre qu'il s'agit davantage d'un déséquilibré que d'un terroriste islamiste affirmé.

L'invention : vous prétendrez que dans sa quête erratique de guide spirituel, il a tenté à un moment ou à un autre de sa vie, d'entrer en relation avec sa paroisse catholique.


Imaginez maintenant que l'individu n'ait pas été un Français de souche, mais un immigré algérien sous OQTF. Vous procéderez de même :

Mise en relief : vous insisterez sur la misère sociale du coupable arrêté. Il est sans famille, il a fui la pauvreté, il a souffert de racisme. Bien entendu, vous n'avancerez ce dernier argument que si ce premier outil n'a pas réussi à faire oublier son origine ethnique. Et vous aurez encore à manier ce second outil :

L'occultation : au moins au début, vous oublierez de préciser que l'individu est algérien. Vous prendrez soin de ne donner ni prénom ni nom de famille à la connotation maghrébine trop évidente. Une fois établie officiellement et plus tard, son origine étrangère, c'est à dire une fois que l'information de cette attaque terroriste aura quitté la une des médias, chassée par une autre information plus récente, vous ralentirez le dévoilement de ce nouveau fait de société en omettant le statut d'OQTF de cet algérien. Quand il ne sera plus possible de le cacher, le téléspectateur, l'auditeur ou lecteur moyen sera de toutes façons, passé à autre chose.

Invention : éventuellement, vous pourrez suggérer que l'auteur de cette agression s'était récemment fâché avec son imam local afin de dédouaner toute responsabilité de sa religion et de sa hiérarchie religieuse dans son acte.


Pour que vous compreniez bien votre mission à venir, je vais vous donner un autre exemple, sur un autre sujet : la guerre en Ukraine.

La ligne maîtresse du principe est simple : l'Ukraine est la gentille, la Russie la méchante. Une fois ceci bien intégré, les outils restent les mêmes.

La mise en relief : l'armée ukrainienne est vaillante et résiste vaillamment à l'envahisseur, ce qui est un fait avéré mais doit être amplifié sans relâche. Vous n'hésiterez pas à cet effet à reprendre sans les corriger, les élucubrations d'un ministre des Affaires étrangères ne créditant l'avancée des Russes que de 1% du territoire ukrainien. On ne vous accusera pas de fake news puisqu'elle viendra du gouvernement.

L'occultation : vous mettrez un point d'honneur à ne pas préciser que si l'avancée russe est mesurée, c'est aussi parce que Poutine cherche dans le mesure du possible à économiser la vie de ses soldats, ne serait-ce que pour ménager son opinion publique, au contraire de Zelensky dont le principal souci est de faire le show vis à vis de ses appuis financiers européens, en faisant mener à ses soldats des missions spectaculaires mais coûteuses en vies et peu efficaces opérationnellement.

La minoration : Il s'agira là précisément de la minoration de l'avancée russe, et surtout, il faudra veiller à ce que cette minoration n'entraîne pas dans son sillage le paradoxe d'une menace de l'armée russe sur l'Europe entière. Votre mission consistera donc, « en même temps » comme dirait notre grand Président, à annoncer aux citoyens français : « regardez, l'armée russe n'avance pas en Ukraine, elle y est en échec. Mais néanmoins, elle est une grande menace pour l'Europe de l'Ouest toute entière». Et pour valider ce paradoxe vous mettrez en relief les propos va-t-en-guerre de ces chefs d'état major de l'armée française à la solde des intérêts de notre grand Président qui se rêve en chef de guerre pour l'Histoire. Là encore, votre crédit restera intact puisque ce message émanera d'en-haut.

Et enfin, utilisation du troisième outil, l'invention. Par exemple, l'image d'une cheminée cassée sur un toit d'édifice civil peut très bien vous servir comme illustration d'un missile qui serait venu s'incruster dans un toit sans exploser.

Un autre exemple: un missile russe tombe sur une école ukrainienne. C'est une excellente opportunité de dénoncer la cruauté de ces Russes qui n'hésitent pas à s'en prendre à des enfants innocents. Vous oublierez évidemment de préciser que cela est arrivé en pleine nuit alors que l'école était déserte. Vous n'envisagerez pas que ce missile visait un objectif militaire ukrainien et qu'il a été détourné par la DCA ukrainienne avant de venir s'écraser malencontreusement sur cette école. Vous n'évoquerez pas non plus l'incohérence pour l'armée russe de gâcher un missile coûteux pour viser une école sans intérêt stratégique et au risque d'une exploitation médiatique contreproductive, y compris auprès de sa propre population.

Vous comprendrez que l'information que vous devrez travestir et transmettre, a un but. Un seul. Faire oublier au téléspectateur, à l'auditeur et au lecteur, l'invasion migratoire qui est le vrai danger existentiel pour une Nation qui est de toutes façons un concept à faire disparaître, en lui présentant, en dérivatif, l'illusion d'un danger qui viendrait de l'est.

En résumé, il faut faire comprendre au Français moyen que les frontières de son pays sont à oublier quand la menace réelle est islamo-africaine, et à se remémorer pour une menace russe fantasmée.

En gros, oublier la Seine-Saint-Denis pour se concentrer sur ce qui se passe à 3 000 kilomètres.

Si vous avez bien compris ça, les portes de Libération, Le Monde, Le Parisien, Le Figaro, France Inter, France Télévision, bref les portes de tous les médias mainstream de l'oligarchie mondialiste et du service public, vous sont grandes ouvertes.

 

 

Saucisson-Pinard se permet d'attirer votre attention sur un nouveau cas de censure opéré par notre Etat de plus en plus totalitaire. est un magazine trimestriel satirique qui lutte férocement contre le politiquement correct. Furia a été traîné en justice, en vain, par SOS Racisme qui s'est vu débouté devant le Tribunal. Néanmoins, sur pression de cette association d'extrême-gauche, le Ministère de la Culture a retiré à ce magazine son agrément de Presse. Furia ne peut donc plus être diffusé en points de vente, ce qui le prive d'une bonne partie de sa diffusion et donc de ses revenus. Saucisson-Pinard vous encourage à vous abonner à Furia. Vous ne le regretterez pas : d'abord ça fera la nique à SOS Racisme, et en plus, c'est un magazine toujours très bien écrit et très drôle.

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