Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 8 janvier 2012

Une semaine ordinaire sur les ondes radiophoniques françaises.

 
Le 4 janvier sur France Intox. La chroniqueuse de la matinale, Sophia Aram, s’en prend aussi méchamment que gratuitement à son invitée, Nadine Morano. Se croyant sans doute irrésistiblement drôle, elle dit s’être penchée sur les discours, les pensées, ses tweets et les écrits de Morano et avoir eu le vertige du vide. On peut aimer ou ne pas aimer Nadine Morano, mais on ne peut pas, sans faire preuve d’une absolue mauvaise foi, dire que cette ministre parle pour ne rien dire. L’agression est donc assez stupide. Et qui est donc cette Sophia Aram ?  Une petite beurette trop excitée à l’idée de reprendre le flambeau de l’humour politiquement autorisé laissé vacant par Stéphane Guillon.  Accessoirement, c’est aussi la fille d’une ex-adjointe socialiste de la Mairie de Trappes, Khadija Aram, qui a écopé en 2011 de trois ans de prison pour avoir monnayé des cartes de séjour auprès de sans-papiers… Pas vraiment de quoi se trouver investie d’une mission de donneuse de leçons.


Jeudi 6 janvier, Jeanne d’Arc, célébrée à Domrémy par Nicolas Sarkozy, revient sur le devant de la scène. L’occasion pour les médias politiquement corrects de vilipender le symbole qui est devenu principalement celui du FN. Ou de rappeler que ce personnage historique n’est la propriété d’aucun parti politique, ce qui est exact. En même temps, il est normal que les représentants actuels de la Pensée Unique soient mal à l’aise avec l’évocation de Jeanne. Celle-ci est patriote, religieuse, militaire, active, repousse l’envahisseur, et rétablit le pouvoir monarchique. Et pour couronner le tout, meurt en martyr. Bref elle représente tout le contraire du credo médiatiquement dominant, qui est anti-patriotique, agnostique, déserteur, collabo et préfère le discours à l’action. Jeanne est donc une sorte d’antithèse. Récupérée ? certes. Mais récupérée parce qu’elle était disponible. Il faut donc la contester, y compris sur le plan historique. Ce que n’hésite pas à faire sur RMC le 6 janvier, le rédacteur en chef du Point, Hervé Gattegno que Bourdin s’obstine à présenter comme un expert. Expert de quoi, on se demande. Expert en leçons du politiquement correct, probablement. Gattegno conteste donc dans sa chronique que Jeanne d’Arc soit un personnage politique historique ! Pas moins ! Elle n’est, selon lui, - je cite- que « le symbole de la ringardise de la pensée politique », comme « Clovis ou les Poilus de la Grande Guerre » ajoute-t-il. Ceux qui ont perdu un parent dans les tranchées apprécieront. Et le bouffon Gattegno poursuit : Jeanne d’Arc ne mérite pas le piédestal sur lequel certains la mettent. Sans étayer le moins du monde son argumentation, il décoche le coup de pied de l’âne : « Jeanne n’était ni bergère ni pauvre ». Ce qui doit, je suppose, lui retirer toute prétention au statut d’héroïne. Selon lui, Jeanne était donc une fille à papa, sans doute préparée à aller au bal des débutantes. C’est curieux comme l’évocation de la lutte des classes façon Karl Marx du milieu du XIXe siècle n’est jamais très loin dans les propos des thuriféraires du Dogme. Et Gattegno parle de ringardise… !


Le 8 janvier, sur RTL. Dans le « Journal Inattendu » de Marie Drucker, l’invité « rédacteur en chef » est Bénabar. L’intervenante téléphonique, Monique Pinçon-Charlot, « sociologue » communiste, entretenue par le CNRS, donc par nos impôts, pour donner un vernis scientifique à ses commentaires dogmatiques. Elle a pondu en 2011 un livre sur Sarkozy finement intitulé « Le Président des Riches ». Un peu comme si l’Humanité s’éditait aux frais du contribuable. Nous avons donc en scène, Marie Drucker, dont la présence est l’exemple même du népotisme dans le monde médiatique, qui anime son émission avec Bénabar, le chantre du politiquement correct- ce n’est pas moi qui l’écris, c’est lui qui le chante-, et une communiste militante. On se demande en quoi ce Journal est Inattendu ! Bien entendu, ces trois compères s’auto-congratulent, disent tout le bien qu’ils pensent d’eux, tout ce petit monde se flagorne à qui mieux mieux.  Drucker rappelle, des fois qu’on l’ignore ou qu’on l’ait oublié, la revendication gauchiste de Bénabar : « Vous vous dites issu d’une famille catho de gauche. Ca ressemble à quoi une famille de catho de gauche ? » Réponse de l’intéressé : « concerné politiquement, la politique a toujours fait partie de la vie familiale, les discussions à table, toujours avoir un avis, se poser des questions, essayer d’être concerné… »  Donc, selon Bénabar, quand on est concerné politiquement, qu’on se pose des questions, c’est qu’on est forcément de gauche ! Ou, en d’autres termes, comment s’approprier exclusivement la Pensée politique : c’est bien la définition même de la Pensée Unique. T’as raison, Bénabar, tu nous emmerdes, avec tes réflexions simplistes. Mieux, tu nous fais ch…

Voilà quelques exemples pris au hasard du matraquage auquel est soumis l’auditeur moyen qui zappe d’une radio à l’autre, sur une semaine ordinaire. Et quand on sait que, selon des sondages, les Français font davantage confiance aux radios qu’aux autres médias pour leur impartialité supposée, cela laisse songeur…

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