Notre « candidat normal » à la Présidentielle évoque la possibilité de remettre en cause le quotient familial. Ou de le faire disparaître. Ou de le modifier. Non, de le faire évoluer. Bon, en tous cas, de faire quelque chose à ce sujet. Le propre porte-parole du candidat normal (Emmanuel Vals) ne sait pas trop lui-même… Le candidat normal n’est même pas encore pris dans le tourbillon de l’activité d’un Président en exercice, qu’il est déjà débordé par ses idées… Inquiétant, non ? Son slogan de campagne est : « Le changement, c’est maintenant. » Effectivement, avant, Hollande n’avait pas d’idée, maintenant, il en a de mauvaises. C’est le changement.
La proposition donne l’occasion aux médias d’enfourcher un de leurs dadas préférés : l’idée reçue et sans cesse ressassée que la politique familiale française est un modèle « que-le-monde-entier-nous-envie ». Ceci étant posé pour se demander à quel point y retoucher est opportun, même pour un candidat socialiste et normal de surcroît. Et les « milieux autorisés » de se gargariser sur le formidable taux de natalité chez la femme française, comparé à ceux observés dans les autres pays européens. On omet bien entendu de préciser que ce taux est essentiellement porté par la grande faculté de reproduction des « Françaises d’importation » attirées par les non-moins formidables avantages sociaux attachés à cette reproduction. On nous dit alors: « oui, peut-être, mais on en a besoin pour financer nos retraites ! » En attendant, on remarque qu’avant même de faire des cotisants pour nos retraités actuels, cette reproduction effrénée augmente surtout notre population de chômeurs, de bénéficiaires de prestations sociales, de délinquants qui débordent nos forces de police et encombrent nos tribunaux, de cancres qui tirent le niveau scolaire vers le bas. Quant à ceux qui cotisent vraiment, c’est sur des niveaux de salaire très bas, du fait de leur faible qualification professionnelle. Donc, cotisent peu. Mais nos élites « progressistes » n’en démordent pas, et nos médias bien-pensants s’en font généreusement l’écho, notre taux de natalité est vraiment une chance pour la France. Une de plus, serait-on tenté de dire… D’ailleurs, avec toute cette chance que nous avons, on se demande pourquoi le pays va si mal.
En tout état de cause, la remise en question du quotient familial, sous couvert de justice prétendument sociale, a toutes les probabilités de se faire au détriment des foyers à revenus moyens, c’est-à-dire, des Français d’Appellation d’Origine Contrôlée, au bénéfice exclusif des revenus les plus bas, c’est-à-dire des immigrés, encartés français ou pas, d’ailleurs. C’est sans doute cela, la normalité, du point de vue socialiste…
Aux infos en ce moment, le Nigéria occupe une place de choix. Dans ce pays, pour le coup, le taux de natalité bat des records. Un Africain sur 6 est du Nigéria. Apparemment, ce taux de natalité record n’arrange en rien l’état du pays. Deux crises y sévissent, une crise économique, et une crise socialo-ethnico-religieuse. La crise économique se traduit notamment par un manque de carburant qui fait monter les prix en flèche. Amusant. On a coutume de dire que si on confie le Sahara à un gouvernement socialiste, deux ans plus tard, ce dernier se trouve contraint d’y importer du sable. Eh bien, le gouvernement du Nigéria doit être socialiste, car en étant le plus gros producteur africain de pétrole, il arrive à manquer d’essence !
Quant à sa crise sociale qui se traduit par des affrontements armés entre musulmans du Nord et Chrétiens et animistes du Sud, elle devrait interpeller nos élites bien pensantes sur leur idéal politiquement correct du «bien-vivre ensemble », du « bonheur dans la Diversité » et autres balivernes du même acabit dont on nous rebat les oreilles. Mais, après tout, ont-elles déjà été interpellées par les Tchèques et les Slovaques, les Croates et les Serbes, les Wallons et les Flamands, les Africains et les Afrikaners ou les Zoulous, les Shiites et les Sunnites, les Chinois et les Tibétains, les Roumains et les Rom, j’en passe et des plus nombreux…
Toujours dans la série des poncifs politiquement corrects, notre vedette de RMC, Hervé Gattegno, s’est encore illustrée cette semaine. (voir article « une semaine ordinaire sur les ondes radiophoniques françaises »)
La question de Bourdin était mardi matin : le FN est-il un parti comme les autres ? Eh bien, Saucisson-Pinard et Gattegno sont du même avis ! Pour eux deux, la réponse est non ! Et le bien-fondé de cette réponse semble assez évident. Il n’y a qu’à voir la façon avec laquelle les médias traitent le FN et les autres partis politiques, la différence saute aux yeux. Donc, il faut le reconnaître, à cet égard, le FN n’est pas un parti comme les autres. Gattegno, lui, justifie sa réponse avec les tartes à la crème habituelles : certes, il concède que le FN ne déroge pas aux principes démocratiques, mais selon lui, le FN est un parti différent parce qu’il est nationaliste ! Ah oui ? Pourtant, le PS est socialiste, le NPA est anticapitaliste, l’UMP est de tendance libérale. Chaque parti a sa personnalité, pourquoi cela ne ferait-il pas d’eux, à leur tour, des partis «différents»? Gattegno en rajoute : "La préférence nationale défendue par le FN ne colle pas avec les principes républicains". La chronique proposée par Bourdin au rédacteur en chef du Point (oui, parce que les soldats du politiquement correct mangent à plusieurs râteliers, afin de mieux propager leurs « idées »), sert à mettre en valeur son interlocuteur sans surtout lui apporter de contradiction. Il ne lui fait donc pas remarquer que tous les pays qui n’ont pas de tendance suicidaire, pratiquent la préférence nationale: entre autres, les Etats-Unis, le Japon, les pays scandinaves, la Chine, les pays africains (jamais entendu parler de l’africanisation des postes, Gattegno ? africanisation qui a pourtant paru aux Progressistes tiers-mondistes être la meilleure réponse postcoloniale et provoqué leurs applaudissements). Parmi ces pays, des républiques qui n’ont certainement pas de leçons républicaines à recevoir de nos petits caniches du politiquement correct.
Bourdin ne lui fait pas davantage remarquer que si le FN s’inscrit bien dans un processus démocratique, ce n’est pas le cas du NPA qui, lui, défend encore le principe de la dictature du prolétariat. Je ne me souviens pas que les journalistes de la Pensée Unique aient, pour autant, jamais considéré le NPA comme un parti «pas comme les autres ».
Et si c’était les journalistes du microcosme de l’idéologie dominante qui n’étaient pas, eux, « comme les autres » ?
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