Mardi 29 novembre à 20H35, sur France 2 : « l’homme qui ne voulait pas être roi ». Une biographie de Louis XVI d’autant plus intéressante que, pour une fois, elle va à l’encontre des idées traditionnellement véhiculées et entretenues par notre République de professeurs. L’histoire d’un roi qui hérite d’un royaume au bord de la banqueroute. Louis XVI fait appel à Turgot, puis à Necker, qui tous deux entreprennent des réformes dures mais nécessaires pour redresser le pays. Mais l’un comme l’autre se heurte à la résistance de ceux qui sont concernés au premier chef par ces réformes qui passent par la remise en cause de leurs privilèges, à savoir la noblesse et le clergé. Pour faire capoter les réformes, rien ne sera négligé par les adversaires du Roi : coalitions improbables, intrigues, contradictions permanentes, campagnes de dénigrement systématique, attaques personnelles, diffamation, ragots, cabales, manipulation et soulèvement des masses populaires naïves et malléables, qui avaient pourtant en réalité tout à gagner dans le succès de ces réformes. Le résultat, on le connaît : les réformes ne sont pas menées à terme, et c'est la Révolution et le chaos qui s’ensuivit, avec pour premières victimes, le peuple manipulé, et l’aristocratie manipulatrice.
Ce scénario ne vous rappelle rien ? Remplacez Louis XVI, Necker et Turgot, par le gouvernement de Sarkozy, et noblesse et clergé par les corporatismes français, la Fonction Publique, la Presse française gauchiste (pléonasme) et les syndicats : le parallèle est frappant. L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie, paraît-il. Il n’y a plus qu’à attendre le dénouement de notre crise contemporaine pour voir jusqu’à quel point cette assertion se vérifie.
Marie-Antoinette se plaignait auprès de Louis XVI d’une cabale ignoble dont elle était victime : « On m’a prêté des amants, on me prête désormais des maîtresses, ça me serait indifférent si l’on ne cherchait ainsi à vous atteindre à travers moi. »
Louis répondit: « Ce sont mes réformes qu’on cherche encore et toujours à abattre ! »
Et lui montrant des exemplaires de tracts circulant à Versailles : « Au reste, voyez ce qu’on fait aujourd’hui de moi : petit, gros, idiot, empoté, dormeur, buveur, cochon, n’ayant d’autre intérêt que la chasse et la serrurerie, il semble qu’il n’y ait personne moins fait que moi pour diriger la France. Ou nos réformes auront raison de toutes ces inepties, ou… ces inepties seront tout ce qu’il restera de nous. »
Une répartie, prémonitoire pour Louis XVI, que Sarkozy pourrait bien méditer et reprendre à son compte.
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