A ma gauche, Stéphane Guillon, le bouffon qui joue le grand résistant à une police politique sarkosyste fantasmée. On ne l’a jamais autant entendu sur les ondes et à la télé que depuis qu’il a été privé d’antenne sur France Intox. Il fait la promo de ses spectacles et de son DVD à fond les ballons, en écumant les plateaux et studios des copains, tous dévoués au dogme en vigueur. C’est beau, l’abnégation du martyr persécuté, et ça force le respect !
A ma… gauche aussi, Audrey Pulvar, la sentencieuse donneuse de leçons du politiquement correct qui sévit dans la constellation du service public : France 3, France 2, France Intox. Elle pense qu’il suffit de porter des lunettes pour devenir intellectuelle (comme Lilian Thuram d’ailleurs : se’ait-ce une c’oyance qui ci’cule dans les îles, là dis donc ?). Comme elle se veut être une grande intellectuelle, elle a choisi la taille de ses lunettes en conséquence. Accessoirement, elle a pour compagnon Montebourg, le chantre de la gauche Hédiard-Fauchon, mais ça n’a évidemment rien à voir avec le fait qu’elle soit sur le devant de la scène médiatique…
Ainsi donc, il arrive parfois qu’à force de vouloir en faire toujours plus en allégeance au dogme de la Pensée Unique, ces marionnettes pathétiques se pressent et se bousculent, se jalousent, se piétinent. C’est ce qui est arrivé dans l’émission de Ruquier « On n’est pas couché » du samedi 17 décembre dernier, au cours de laquelle la Pulvar a cru bon de critiquer le bouffon, en regrettant qu’il en fasse trop, dans ses sketches, sur sa victimisation par rapport à France Intox (qui est, rappelons-le, son propre employeur). Une manifestation de la reconnaissance du ventre, en quelque sorte, ou comment se faire bien voir du signataire de ses chèques de salaire (mirobolant), aux dépens d’un camarade du même bord politique… L’autre a répliqué en faisant une imitation (assez mauvaise d’ailleurs, n’est pas Canteloup qui veut) de l’élocution un tantinet précieuse de Montebourg. Comme on peut être payé à longueur de temps à se moquer des gens mais, en retour, ne jamais tolérer la moindre critique personnelle, notre Grand Résistant, en a remis une couche en traitant la chroniqueuse CarGlass de « majorette » sur son compte twitter. « Pathétique », a répliqué l’intéressée.
On attend avec impatience la suite du pugilat. Brassens me pardonnera ce détournement de « l’Hécatombe » :
En voyant ces braves cadors
Etre à deux doigts de s’étriper
Moi je biche car je les adore
sous la forme de macchabées
De ce blog où je les cite
J’observe ces farouches rats
S’entretuer et ça m’excite
Et je crie : hip hip hip hourrah !
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