C’est avec effarement qu’on apprend que depuis une vingtaine d’années, l’industrie agro-alimentaire introduit dans la proportion de deux cas sur trois, dans leurs plats dits « plats préparés », de la viande de porc en lieu et place d’autres viandes animales. Les enquêtes les plus réalistes estiment qu’une majorité de restaurants d’entreprises et de cantines de nos enfants utilisent ces plats préparés à base de porc sans jamais annoncer cette composition.
Le scandale ne s’arrête pas là. Une note de service confidentielle émanant du ministère de l’Education Nationale demande aux cantines des écoles de ne servir aucune viande hormis celle de poisson le vendredi, en respect des prescriptions catholiques émanant du Vatican.
Le Vatican, faut-il le rappeler, est le bénéficiaire d’une manne de plusieurs millions d’euros par an provenant des quelques centimes qui lui sont versés sur chaque baguette de pain consommée par les Français au titre de la redevance catholique sur la farine.
Bien entendu, ces informations ont déclenché une vraie polémique chez les personnalités en défense de la laïcité. Elles voient dans le fait qu’on impose un régime basé sur des préceptes religieux à des enfants de l’Ecole Publique, un abus de pouvoir.
Mélenchon du Front de Gauche se dit scandalisé par l’ampleur de cette polémique. Il estime que dans un pays laïc, on peut bien servir du porc à tous les enfants de la République sans aucune réserve basée sur des superstitions religieuses. Ce débat sur cette redevance au Vatican est selon lui sans aucun intérêt, et ne sert, pour leurs promoteurs, qu’à masquer les vrais problèmes qui reposent en réalité sur un mauvais partage des richesses.
Hervé Gattegno, rédacteur en chef du Point et éditorialiste de RMC, trouve la polémique indigne. « Ce débat est non seulement inutile, mais indigne. Parce qu'il n'obéit qu'à des considérations électoralistes - et pas des plus ragoûtantes, si j'ose dire. Il s'agit une fois de plus de désigner les chrétiens, de les montrer du doigt à travers leurs pratiques religieuses. On est même au comble de la stigmatisation puisqu'on insinue l'idée que "la christianisation" de la France est en marche - et de la façon la plus sournoise, à travers la nourriture. Comme souvent, il y a les faits et les fantasmes - et si l'on veut mettre de la religion partout, surtout que ce soit la religion des faits. Donc, si c'est un débat qui porte sur la nature de la viande que l'on mange, il est à peu près sans intérêt. Et si c'est un débat sur les traditions religieuses, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans la campagne présidentielle d'une République laïque. » (Le Point.fr - Publié le 06/03/2012 à 13:05 - Modifié le 06/03/2012 à 19:04.)
Les Socialistes, par la voix de François Hollande, candidat à la Présidentielle, bottent en touche, et ne trouvent pas matière à débattre sur aucune de ces trois informations. Façon de ménager la chèvre et le chou.
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Bon. Tout ceci est évidemment de la politique fiction. Ces informations sont totalement fausses. Fausses et complètement « haram » (impures). Point de porc dissimulé, à l’insu de tous, dans la nourriture de nos enfants, point de poisson obligatoire le vendredi dans nos cantines. Et pas davantage de redevance versée au Vatican sur la consommation de farine. Admettons même que toute ressemblance avec des faits contemporains et faisant la une de l’actualité n’est pas complètement fortuite. En revanche, les réactions supposées à ces informations inventées, celles des Socialistes, de Mélenchon et du digne représentant du dogme bien-pensant Hervé Gattegno, sont, elles, … le fruit d’une imagination des plus échevelées. En effet, jamais au grand jamais, ces clowns n’auraient réagi de cette façon si ces informations s’étaient avérées. C’est toute la différence entre le politiquement correct (ou halal) et le politiquement incorrect ( ou haram).
Excellente parodie de la halal-attitude si répandue parmi nos Zélites corrompues jusqu'à l'os.
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