L'élection de Trump est pour Saucisson-Pinard le motif d'une double satisfaction. La première d'entre elles est bien évidemment de voir s'éloigner la perspective d'une troisième guerre mondiale, vers laquelle l'état profond des néo-conservateurs américains veut de toute évidence entraîner l'Europe, par proxy.
La seconde satisfaction a été, et est encore, de voir chaque jour la mine déconfite de toutes les personnalités médiatiques du monde de la Presse et du show-business. Elles ont oeuvré depuis des mois et des mois à nous faire croire que la Harris était ce qui pouvait arriver de mieux au monde entier et que Trump était un nouvel Hitler en pire. Pour ne rester qu'en France, goûter avec délice à l'amertume d'un Yann Barthès a été pour Saucisson-Pinard son unique motivation à regarder, pour une fois, son émission de bobos gauchos.
Entendre une Lapix, un Duhamel, une Lucet et tant d'autres, prendre un ton de deuil pour disserter sur cette victoire qu'ils n'ont pas vue venir, a été une sucrerie à savourer avec délice.
Imaginer la colère d'un de Niro aigri et la déconfiture de toutes ces stars et starlettes d'Hollywood qui ont soutenu, parfois, il faut le reconnaître, contre monnaie sonnante et trébuchante, la candidature de cette nullité hilare de Harris, est un élixir anti-déprime pour Saucisson-Pinard.
Et il attend avec impatience que « toutes-celles-zé-ceux » qui ont promis de s'exiler des Etats-Unis en cas d'élection de Trump, mettent leur promesse à exécution... pourvu que la France ne soit pas leur choix de nouvelle résidence, évidemment.
Se réjouir de la contrariété d'autrui n'est certes pas charitable. Mais Saucisson-Pinard assume parfaitement cette inconduite. Ces éternels donneurs de leçons qui cultivent l'entre-soi, qui participent à la diffusion d'une propagande mondialiste qui les dépassent souvent, qui sont parfois payés par le contribuable lorsqu'ils émargent dans le service public médiatique, ont été tellement odieux et insupportables d'arrogance et de mépris à l'égard des mal-pensants, que les voir pleurer et mâcher leur dépit aujourd'hui est une juste et jouissive revanche. Le positionnement politique de certaines personnalités du show-bizz permet également, pour Saucisson-Pinard, d'enrichir sa liste d'acteurs et actrices à boycotter, établie lors de l'épisode Covid, qui récapitule ceux qui ont milité ouvertement en faveur des mesures coercitives prises à l'époque.
Au-delà de cette satisfaction toute personnelle, ce vote américain est aussi le signe positif d'un changement majeur en Occident. Il y a eu ici et là, en Europe, d'autres signes avant-coureurs, avec notamment un virage à droite dans plusieurs pays. Il ne s'agissait pas encore, à l'évidence, d'une vague de fond ; au mieux quelques vaguelettes. L'élection de Trump est, en revanche, la preuve que l'état profond, cette machine d'une auto-destruction du monde occidental, n'est plus invincible. Il y a clairement une fissure dans le Système.
On constate ainsi que le peuple américain, matraqué par les médias de grands chemins tous acquis à la cause de l'oligarchie mondialiste, a pris ses distances vis à vis d'eux, et se réfugie de plus en plus dans les médias dits alternatifs, plus indépendants, plus diversifiés dans leurs positionnements politiques. C'est une tendance, moins marquée en France, mais néanmoins en développement, et c'est une bonne chose pour la liberté d'expression, qui est actuellement sérieusement mise à mal en Occident et particulièrement en France.
On dit que tout ce qui arrive aux Etats-Unis finit par arriver en Europe avec quelques années de retard. C'est historiquement assez vrai et on peut donc voir poindre un petit peu d'optimisme à l'horizon.
Si Trump s'attaque vraiment à la bureaucratie dévoreuse de crédits et source d'inefficacité, cela pourrait être une belle leçon à suivre pour la France.
Si Trump rétablit la paix en Ukraine, ça serait une fessée à cul nu pour tous les va-t-en-guerre européens, à commencer par Macreux. Ça pourrait aussi être le début de la fin de cette UErss et de sa dictateur La Hyène.
Si Trump remet le nationalisme au goût du jour, ça serait une bonne chose économiquement pour les Etats-Unis, mais, dans un premier temps, une pilule dure à avaler pour les économies européennes trop ouvertes et trop dépendantes de l'économie américaine. Elles seront alors contraintes, avec un temps de retard, à retrouver souveraineté, protection, et le sens des priorités nationales. Et cela aussi contribuera à l'écroulement de cette institution parasite qu'est l'Union Européenne.
Si Trump met en place, comme promis, une politique efficace contre l'immigration, cela pourrait, enfin !, donner des idées aux gouvernants européens.
Si Trump s'attaque à Bigpharma, il y aura de quoi se réjouir pour la santé des Américains. Mais il faudra veiller à ce que ce pan de l'oligarchie mondialiste ne se retourne pas sur l'Europe pour se refaire... une santé !
En bref, avec l'évolution rapide des BRICS et l'arrivée de Trump au pouvoir, le monde est en train de changer à toute allure. Et, à de nombreux points de vue, il change plutôt favorablement. Mais pour la France, complètement sclérosée depuis des décennies, ce changement se fera dans la douleur. Ça sera un peu la douleur d'un accouchement, avec la fin heureuse d'un enfantement.
Pour bien vous faire comprendre et accepter qu'à l'avenir, la société occidentale devra impérativement être métissée et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
En réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.