Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 12 mars 2016

A toi, lycéen, perché sur des poubelles à l'entrée de ton lycée.



- Nous, on veut pas d'un contrat précaire ! 

- Hé, bonhomme, t'as lu le projet de loi El Khomri ?

- C'est pas la question ! Nous, on veut pas être licencié pour un oui ou pour un non !

- Licencié ? Mais faut avoir été embauché au préalable pour être licencié ! Pour l'instant, petit bonhomme, t'es juste un petit crétin chômeur en puissance qui ne connaît rien aux affaires, encore moins au monde de l'entreprise.

- Mais on veut pas réformer le code du travail !

- Sans blague ! Mais qu'est-ce que tu en connais, toi, du code du travail ? T'as aucune notion du Droit en général, parce que nos têtes pensantes gouvernementales propulsées aux différents ministères de l'Education depuis un demi-siècle, ne se sont jamais avisés que le Droit était sans doute la seule matière qui concernait un tant soit peu chacun d'entre nous, quelque soit l'âge. Et qu'il aurait été bon d'en aborder certaines bases dès le secondaire. Elles ont préféré privilégier la « discussion », le « débat » ou t' élever à un niveau de mathématiques qui ne te sera d'aucune utilité dans le reste de ta vie.
Mais, bon, c'est un autre sujet. Toujours est-il que tu parles d'un sujet dont tu ne connais pas le premier mot. Tu ne sais rien du droit du travail, rien de l'entreprise. Alors, retourne en classe et mêle-toi de ce qui te regarde aujourd'hui.
- Mais on finira pas y être dans le monde du travail, alors, la loi El Connerie, elle nous regarde !
- D'ici le moment où tu y seras, dans le monde du travail, il sera passé une bonne demi-douzaine de ministres du travail et autant de lois plus ou moins rigolotes qui continueront d'ôter toujours un peu plus l'envie aux employeurs d'embaucher.

Il faudra bien qu'un jour vous compreniez, toi la victime décérébrée de l'Education Nationale et les dinosaures gauchiards qui te manipulent au lieu de te former, que dans l'expression « marché du travail », il y a le mot « marché ». Un mot qui sous-entend la notion d'offre et de demande. Ce qui signifie qu'aussi longtemps que la demande sera supérieure à l'offre, le demandeur sera contraint d'attendre le bon vouloir de l'offreur.
Personne, jamais, n'obligera un employeur à embaucher s'il n'en a pas envie, c'est-à-dire s'il n'en a pas besoin. « C'est pô juste ? » Peut-être, mais c'est comme ça ! Alors c'est à toi, petit employé en devenir, de te former pour être plus tard la perle rare que ton futur patron se sentira obligé d'embaucher parce que tu seras son meilleur choix et qu'il préférera te voir avec lui qu'avec son concurrent. Et ce jusqu'au jour où tu estimeras que ta valeur n'est quand même pas suffisamment reconnue et que tu voudras travailler pour toi-même et devenir ton propre patron. A ce moment-là, tu voudras te faire aider par quelqu'un de compétent et tu embaucheras à ton tour. Et peut-être qu'à ce moment précis, la loi El Khomri ne te paraîtra pas, tout bien considéré, si néfaste que cela.

Cela dit, ne te méprends pas. La loi de Macron portant l'étiquette El Khomri (pas fou le Macron, si la réforme se plante, - et elle se plantera d'ailleurs, en tous cas, celle dans sa forme actuelle- l'échec ne portera pas son nom mais celui d'une beurette sous-fifre qui n'est là que pour le décor), est très loin d'être parfaite. C'est à peine une gouttelette d'huile dans les rouages sclérosés par la rouille accumulée par des générations socialisantes de politiques et syndicalistes qui se croient encore à l'époque de Zola, auteur qu'ils n'ont d'ailleurs, pour la plupart, pas lu.
Mais ce n'est pas une raison pour te laisser manipuler par ces ringards.

Fondamentalement, l'employeur ne veut pas se sentir pieds et poings liés s'il embauche. En d'autres termes, il désire limiter autant que faire se peut, son engagement.
Ne pas s'engager : c'est pourtant un souci que ta génération peut comprendre, non ? Les dernières statistiques sont formelles. Vous vous mariez de plus en plus tard - quand vous vous mariez. Par peur de l'engagement. Vous êtes à l'affût des offres d'abonnement téléphonique «sans engagement», qui sont apparues pour répondre à la demande spécifique de ta génération. Pourquoi crois-tu que les employeurs n'auraient pas droit, eux aussi, à bénéficier de la sécurité du non-engagement; surtout lorsque c'est la survie de leur entreprise sur laquelle ils ont tout misé et sacrifié - argent, temps, vie de famille- qui est en cause, et non pas le versement de quelques euros pendant quelques mois.

La loi El Khomri est qualifiée de « libérale ». Laisse-nous rire. Nos commentateurs assermentés, journalistes, syndicalistes, politiques, n'ont aucune notion de ce qu'est le libéralisme. Comment en auraient-ils une ? Ils vivent depuis plus d'un demi-siècle dans l'économie socialo-marxisante qu'ils se sont échinés à édifier! La loi El Khomri est au libéralisme ce qu'est le Fardier de Cugnot à la Formule 1.

Quand tu auras compris que l'avenir de la France est celui d'un pays en voie de sous-développement, tu n'auras, comme tes aînés, qu'un rêve : celui d'émigrer aux Etats-Unis, au Canada ou en Australie. Et là-bas, tu apprendras ce qu'est le libéralisme. Alors certes, ton boss pourra te dire du jour au lendemain : «Well, Kevin, ch't'aime bien, mais je vais devoir me passer de tes services à partir de tout de suite parce que ma boîte traverse une mauvaise passe ».
Mais tu auras juste à traverser la rue, surtout si tu es un candidat de valeur, pour retrouver un poste chez un patron qui lui, est en plein boom, et ne craint pas d'embaucher parce qu'il sait qu'il pourra adapter la voilure si les choses se gâtent.
En France, la mauvaise passe ponctuelle se termine en faillite, faute d'avoir pu s'adapter à temps. Ça ne change en rien l'issue de l'employé « licencié économique » qui se retrouve de toute façon sur le sable. Mais cette fois avec la totalité de ses ex-collègues. Ex-collègues qui deviennent ipso facto des concurrents dans la recherche d'un emploi auprès d'employeurs peu soucieux de se retrouver dans la même situation que leur alter-ego malheureux.

On sait comme il est galvanisant de se retrouver entre potes, juchés sur une barricade, à vociférer ce que tu n'oserais même pas penser, si tu étais seul. On sait comme il est exaltant d'exercer une forme d'autorité en empêchant tes copains-copines qui ne partagent pas ton point de vue, d'entrer en classe. Mais outre que ça dénote quand même une démarche quelque peu fascisante, c'est aussi une forme d'aliénation dont la plupart d'entre vous, serez les seules victimes.
Ne te trompe pas : le copain syndicaliste qui t'a à la bonne, qui t'encourage et te donne les slogans à hurler, a, quant à lui, son avenir tout tracé. Bon petit soldat de son syndicat, star médiatique éphémère d'un moment fulgurant, il en deviendra plus tard l'obscur permanent, ou un quelconque petit fonctionnaire planqué dans un poste d'une administration quelconque, qu'il aura obtenu par piston de ses « camarades ». Et la loi El Khomri, t'inquiète, ne le concernera en rien.

Mais toi ? Tu fais juste le jeu d'intérêts qui te dépassent. Si tu prépares le bac, son obtention, c'est vrai, n'en sera pas forcément compromis si la mobilisation continue. Car notre gouvernement de pleutres fera en sorte qu'il sera accordé encore plus facilement que d'habitude. Ce bac qui ressemble de plus en plus à ces jeux de dupes qui se multiplient à la radio et à la télé: « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? (qui c'est, au fait, Henri IV ? demanderont bientôt les joueurs les plus curieux). Blanc, réponse A. Noir, réponse B. Répondez A ou B par SMS, 50 centimes par SMS plus le prix du SMS ». Et par ici la monnaie. Il faut bien financer notre Education Nationale et payer au prix fort les 15 heures de travail hebdomadaires et les seize semaines de vacances de nos chers profs...

Bref, c'est vrai que ce n'est pas ton avenir immédiat que tu compromets en séchant quelques cours et en jouant au révolté de pacotille. C'est juste ton avenir tout court que tu menaces en te laissant ainsi mettre la main où on pense, exactement comme la marionnette Jean-Marc.
N'oublie jamais que si la vedette semble bien être le singe, c'est Jeff Panacloc qui parle, c'est Jeff Panacloc qui pense.
Et c'est aussi Jeff Panacloc qui encaisse les cachets.

lundi 29 février 2016

"Bon à rien! Connard! Démission!"


Flagrant manque de respect envers le chef de l'Etat au Salon de l'Agriculture

Notre présidenticule s'est donc payé son petit tour dans la campagne française sans avoir à enfiler les bottes, en allant sacrifier à ce rituel annuel de la visite du Salon de l'Agriculture. Comme l'évoque la chanson de Delpech, on dirait que ça le gêne de marcher dans la boue. Hollande Ouille est venu flatter le cul des vaches et jauger l'état de notre agriculture avec cet oeil connaisseur qui nous épate tant.

L'accueil qu'il y a reçu était un peu comme celui dont il a bénéficié il y a quelques jours à peine à Wallis et Futuna, après avoir généré sa méga-dose de CO2 si peu COP 21-compatible: il s'y est fait copieusement enguirlandé. Sauf que à la porte de Versailles, ce n'était pas avec des colliers de fleurs.
Après des mois de manifestations des agriculteurs sanctionnant des années de crise, auxquels son gouvernement a opposé un mépris souverain, il ne fallait pas qu'il s'attende à un accueil triomphal. Sans fleurs autour du cou, mais toujours avec son air couillon, il a entendu tout le bien que les sans-dents des champs ne pensaient pas de lui.

Il faut reconnaître que nos paysans ont fait preuve d'un remarquable sens du raccourci qui claque comme un coup de fouet ; preuve aussi d'un esprit de synthèse à faire pâlir d'envie des étudiants de l'ENA.
En effet, Hollande Ouille a distinctement entendu dans les anathèmes vociférés à son endroit, les mots de : « Bon à rien ! Connard ! Démission ! »

Peut-on mieux résumer la situation qu'à partir de ces trois mots ? Saucisson-Pinard ne le pense pas. Il y a dans cette formule lapidaire à la fois le constat symptomatique, le diagnostic et le remède.

« Bon à rien » est le constat que les Français se font du personnage depuis maintenant près de quatre ans. Pagnol aurait pu rajouter, par la bouche de l'oncle du Spountz-Fernandel : non seulement il n'est bon à rien, mais il est mauvais en tout.

« Connard » est le diagnostic. Sa justesse le dispute à sa précision. Effectivement, Hollande Ouille en est un beau, un vrai, sans l'ombre d'un doute. Il pourrait sans contestation aucune, servir de mètre étalon à exposer au Pavillon de Breteuil.
Alors bien sûr, il va se trouver des vierges effarouchées que le terme choquera par sa rudesse, voire sa trivialité. Elles allègueront que le manque de respect est ici patent. Mais franchement, est-ce la fonction qui est visée là, où le personnage qui l'occupe ? De toute évidence, c'est la seconde hypothèse qui paraît la plus vraisemblable. Et si la fonction de président de la République, de par sa nature, bénéficie automatiquement du respect, il revient à celui qui l'occupe, à gagner ce respect. Et franchement, on aura du mal à convenir que Hollande Ouille a mérité ne serait-ce qu'un soupçon de respect. Donc, le diagnostic suit le constat : c'est « un bon à rien » parce que c'est « un connard ». Bien vu.

Suit enfin le remède, implacable, définitif. En tous cas, préalable: la démission. Morte la bête, mort le venin. Si le « bon à rien » démissionne, c'est un premier pas vers la solution. Difficile à contester.

La formule frappe donc par sa logique. On a affaire à un « bon à rien », parce que c'est « un connard ». Il faut donc qu'il démissionne. Saucisson-Pinard ne voudrait pas tomber dans le cliché, mais il constate quand même que le bon sens paysan n'est pas mort.

Alors certes, les agriculteurs réunis au Salon de l'Agriculture auraient pu tourner leur fine analyse avec d'autres mots. Pourquoi pas à la mode énarque, du style : « Hep, individu ayant prouvé un déficit de compétence récurrent, vous semblez bien souffrir d'une difficulté congénitale à opérer de bonnes liaisons neuronales. Il siérait donc que vous libérassiez dans les meilleurs délais le fauteuil attaché à votre fonction, afin de permettre à un remplaçant mieux pourvu, d'opérer d'urgence les manœuvres propres à répondre aux lacunes que votre incurie laissa prospérer!».
Mais il n'est pas sûr que le destinataire occupé à déambuler dans les travées au milieu de ses gardes du corps, eût eu le temps d'entendre tout le propos, pas plus qu'il n'est certain que les journalistes présents eussent pu tout comprendre.

Donc, tout compte fait, « Bon à rien, connard, démission » semble tout à fait à propos. Et puis, dans notre société de consommation immédiate où la culture-fast-food impose sa loi, où les victimes de l'Education Nationale d'aujourd'hui n'ont plus appris à lire, à disséquer un texte et à en extraire la substantifique moelle, la formule paysanne d'accueil du présidenticule a le mérite d'être comprise par tout à chacun, sans distinction de classe sociale, de sexe, de race, de revenu ou de niveau d'étude.

Et, ce qui ne gâche rien, elle a l'immense avantage d'illustrer avec rigueur et précision, ce que pense une immense majorité de Français.
Décidément, Hollande Ouille a bien fait de venir au Salon de l'Agriculture. On sait désormais ce qu'on en retiendra.

samedi 20 février 2016

La motivation du remaniement gouvernemental enfin percée à jour!



« Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? »
C'est la question que l'on peut se poser en survolant les infos qui s'enchaînent sans discontinuer, évoquant toutes un laxisme généralisé.

Les Calaisiens vivent sous la menace permanente de clandestins qui s'installent de façon pérenne aux abords de leur ville, comme une tumeur s'accroche à un organe.

Les agriculteurs ne s'arrêtent plus de manifester leur découragement devant l'inertie du gouvernement face à la crise qui les frappent. Les technocrates de l'Union Européenne, que Le Foll vient de consulter timidement sur le sujet, viennent de lui répondre : « Une crise de l'agriculture en France ? Oui, bon, on verra. Plus tard. Peut-être. On a autre chose à faire. Circule, pépère, y a rien à voir ! »
Pendant ce temps-là, la colère s'amplifie et gronde : des voies de communication sont occupées. Des préfectures, des chambres syndicales sont attaquées, saccagées. Les agriculteurs sont excédés par les charges insupportables et le matraquage permanent de contraintes de toutes sortes, plus ridicules les unes que les autres, comme le dénonce le sidérant livre « Foutez-nous la paix » d'Isabelle Saporta, éditions Albin Michel. L'un d'eux pète un câble et flanque dans l'eau gelée d'un étang une jeune fonctionnaire, péronnelle de 26 ans venue à 7h30 du matin dans son exploitation, non pas le contrôler se hâte-t-on de préciser, mais le « conseiller », lui, le professionnel, dans son métier de traite des vaches...

Les apprentis tontons macoutes corses n'en finissent pas de manifester en s'attaquant aux forces de l'ordre, à coups de cocktails molotov, sous l'oeil incrédule du téléspectateur continental qui s'interroge sur l'absence de réplique de ces mêmes forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur Cazevide assiste impavide au spectacle, avec le même désintérêt que s'il se déroulait en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Les syndicats de la SNCF déposent des préavis de grève en plein chassé-croisé de vacanciers en Rhône-Alpes : « Oui, avec la SNCF, c'est possible ». Comme d'habitude, les motifs restent vaseux: Ces nantis de la fonction publique protestent contre des « bouleversements structurels qui occasionnent des impacts lourds pour les usagers ». Une grève qui entrave leur retour de vacances n'étant pas, à l'aune syndical, un « impact lourd sur les usagers », bien sûr.

Pendant ce temps-là, que fait Hollande Ouille ? Il se concentre sur la composition savante d'un remaniement gouvernemental. Savante et grotesque. On connaît l'aphorisme : ce flic était tellement stupide que même ses collègues s'en étaient aperçu. Là, c'est pareil. Ce remaniement est grotesque au point que même les médias par nature si complaisants envers le pouvoir socialiste, s'en sont aperçu. C'est dire.
Sauf à la Dépêche du Midi, pour laquelle ce remaniement est la quintessence même du génie politique de Hollande Ouille. Peut-être que ce point de vue s'explique par le fait que ce journal appartient à Baylet, nouveau ministre fraîchement nommé à l'aménagement du territoire ? Qui sait ? Nan... tout bien réfléchi, l'indépendance légendaire vis à vis du pouvoir socialiste en place de nos journalistes hexagonaux ne pourrait pas le permettre...

D'ailleurs, c'est en réfléchissant longuement sur le sujet que Saucisson-Pinard a été brusquement frappé par la clarté aveuglante d'une évidence : il est finalement hautement probable que les mauvaises nouvelles qui s'abattent sur le pays avec la régularité d'un métronome, aient incité notre présidenticule à chercher à nous faire rire, faute de mieux, pour nous dérider et nous distraire. Il ne peut en être autrement.
D'où ce remaniement digne du théâtre de Guignol.

Voilà les indices qui ont mené Saucisson-Pinard à cette conclusion :

Le rappel du comateux nantais, le z'Ayrault (de tension), pour s'occuper de la diplomatie française, par exemple. Cela sonne comme un gag, non ?

La Réforme de l'Etat et de la Simplification jouait son secrétaire d'Etat gagnant. Il n'est que Placé. Bon. Mais la bonne nouvelle est que l'ex-vert en délicatesse avec le Trésor Public pourra désormais faire payer ses contredanses par le contribuable.

La Fleur illettrée de la Culture est promptement débarquée de son ministère pour n'avoir pas suffisamment flatté, paraît-il, le microcosme de nos zélites culturelles, qui elles, savent si bien flatter la socialie en toutes occasions. Lui succède une dénommée Azoulay. Il se trouve par un extraordinaire hasard, que cette nouvelle venue est une bonne copine de la partenaire sexuelle du moment, du bouffi élyséen. Le monde est décidément petit...

Des secrétariats d'Etat improbables sont créés, juste pour votre divertissement : un chargé de l'égalité réelle! Saucisson-Pinard imagine la scène : un gus en costume trois-pièces distribuant à la ronde, pompeusement et avec solennité, au cours d'un cocktail pince-fesses, sa carte de visite avec comme intitulé «Secrétaire d'Etat à l'égalité réelle». Dans n'importe quel pays, ce serait un gag, n'est-ce pas ? Eh bien, en France socialiste hollandesque, aussi, vous pensez ! On attend avec impatience un secrétariat d'état de la Fraternité sublimée. Ou un secrétariat d'état à la Liberté virtuelle. Ah pardon, celui-là, il existe déjà. C'est même un ministère. On l'appelle aussi ministère de l'Intérieur.

Il y a mieux: Imaginez le contenu de l'agenda de travail d'un secrétaire d'Etat « de la biodiversité auprès de la ministre des relations internationales sur le climat ». Il y a de quoi se marrer, non ?

Le ministère du logement et de l'habitat durable (libellé qui laisse penser que l'habitat durable n'est pas un logement...) acquiert avec Cosse (non, non, chers amateurs de jeux de mots, pas Cosse de haricot, croyez-moi...) une personnalité de poids. Le quintal, au bas mot. Au moins, on n'aura pas à changer la taille de l'assise du fauteuil ministériel. Pour le passage de l'autre verte, la Duflot-de-conneries, le mobilier avait déjà été prévu en conséquence. Quoi ? J'entends un brouhaha au fond de la classe: On ne se moque pas du physique des gens? Mais attendez. Ce remaniement a bien été fait pour faire rire le brave peuple, non? Vous ne pensez quand même pas que ces embauches ont été motivées par un souci de compétence, quand même? Les clowns sont faits pour ça: faire rire. Alors rions. Croyez-moi, ils se vexeraient si vous les preniez au sérieux.

Ce gouvernement « resserré » de combat réunit donc 38 ministres et secrétaires d'état (deux fois plus qu'en Allemagne qui compte 22% plus d'habitants). 19 hommes et 19 femmes. C'est beau, la parité. C'est émouvant et rassurant.
Mais Saucisson-Pinard remarque néanmoins que parmi les femmes, on dénombre 17 brunes pour seulement 2 blondes. Saucisson-Pinard trouve là un significatif symbole de discrimination envers les blondes, voire même, envers cette population féminine déjà par ailleurs l'objet d'histoires désobligeantes quant à leur capacités intellectuelles, un véritable ostracisme. Saucisson-Pinard demande donc officiellement au Premier Ministre et au Président de la République de mettre fin à cette stigmatisation (là, voilà : avec "discrimination", "ostracisme" et "stigmatisation" que Saucisson-Pinard a réussi à placer in extremis, nous avons le trio gagnant de la novlangue socialo-boboïde) en instaurant la parité entre blondes et brunes au gouvernement.
On remarque aussi que les handicapés ne sont pas représentés dans ce gouvernement. A moins bien sûr qu'on prenne en compte les handicapés mentaux qui sont effectivement bien présents, voire en sur-nombre. Mais par exemple, les bipèdes sont outrageusement représentés aux dépens des unijambistes, absents de ces nominations; voilà une piste de réflexion pour le prochain remaniement.

Bon, évidemment, si vous pensez aussi aux salaires des clowns, à ceux de tous les fonctionnaires parasites qui gravitent autour et aux frais en tous genres qui viennent grever les fonctions et que vous vous dites que tout cela prend directement sa source dans votre compte en banque via vos impôts, cela peut tempérer singulièrement votre bonne humeur.

Mais attendez donc la suite. On se prépare pour éventuellement organiser les Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Et nos zélites jurent, la main sur le cœur, qu'ils coûteraient la moitié de ce qu'ont coûté aux Rosbeefs ceux de Londres en 2012. Et donc, qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts!
La gestion rigoureuse des dépenses étant la vertu cardinale de nos socialistes, comme chacun sait, vous voyez bien qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter.

Alors profitons donc du moment présent et savourons sans retenue ce remaniement gouvernemental hilarant, qui n'a d'autre but que de détendre l'atmosphère.

samedi 6 février 2016

Désespérance et simplification.



 Quand on y pense, c'est fou le niveau de désespérance où nous sommes arrivés après quatre années de présidence du Culbuto de l'Elysée. Nous en sommes à considérer comme une immense bonne nouvelle la démission de la sinistre de l'Injustice.
Certes, que la nuisance tressée qui faisait office de Garde des Sceaux quitte enfin son ministère est une bonne chose, mais on ne pourra quand même pas mettre cela au crédit de ce lamentable quinquennat.

La Taubira-dégoût met en scène son départ en quittant, sous l'oeil des caméras complices de nos merdias serviles, son bureau en vélo, obligeant ses gardes du corps à cavaler comme des cons derrière elle. N'en a-t-on pas fini avec ce cirque démagogique ? Ne se trouve donc t-il-pas un journaliste digne de ce nom pour faire remarquer qu'un ministre qui bénéficie de voitures de fonction et de chauffeurs, n'économise en rien les euros du contribuable en surjouant la simplicité de la haut-fonctionnaire qui singe (bah oui, même m'dame Taubira singe parfois...) la madame Toulemonde ?
N'y a-t-il pas eu un reporter un peu curieux pour suivre la cycliste et vérifier jusqu'où elle pédalait, avant de retrouver vraisemblablement son chauffeur au bout de la rue, qui l'emmènera jusqu'à son logement social, c'est-à-dire à loyer très modéré?

Ça n'étonne donc personne qu'elle sorte son bouquin « Murmures (ou murs murs des cons?) à la Jeunesse » quatre jours seulement après sa démission ? Ce qui laisserait penser qu'elle ne devait pas bosser bien dur au ministère pour trouver le temps de pondre son prêchi-prêcha verbeux et le faire imprimer (à l'étranger de préférence, des fois que ça ait pu garantir l'emploi d'un imprimeur français...).

Saluer avec trop d'enthousiasme sa démission, alors que le pays vient de subir quatre ans d'un mélange d'incompétence destructrice et de sectarisme despotique, c'est un peu l'histoire du gars qui passe volontairement sa journée dans des chaussures trois pointures trop petites, simplement pour ressentir le bonheur de les retirer le soir une fois rentré chez lui.
C'est en effet oublier un peu vite les dégâts que ce poison a laissé à la tête de la Chancellerie. On ne parle pas simplement du mariage à l'envers bien sûr, mais du reste : les victimes systématiquement méprisées, les coupables bénéficiant de compassion, voire de compréhension attendrie, avec un sentiment d'impunité renforcé, la suppression des peines planchers, l'absence de moyens pour la Justice, la pénurie de prisons. Son bilan est à l'image de celui qui l'a nommée à ce poste : calamiteux.

D'ailleurs, revenons sur cette nomination.
La mère Taubira-dégoût a un passé d'indépendantiste guyanaise. Lui confier le poste de ministre de la Justice du pays dont elle souhaitait s'affranchir de la tutelle, c'est un peu comme si Roosevelt avait confié la direction des armées alliées à von Ribbentrop. D'autant qu'on ne peut escompter, de sa part, une quelconque repentance de ce passé d'indépendantiste puisque, comme elle s'en est vanté elle-même lors de sa démission, elle est « fidèle avec elle-même »... Il fallait l'inconscience d'un Hollande Ouille pour confier à une indépendantiste qui « reste fidèle à ses engagements » une des fonctions régaliennes de l'Etat.
Quelle est la prochaine étape ? Proposer le ministère de l'Intérieur à Talamoni, l'indépendantiste président de l'Assemblée de Corse qui ne se sent plus, depuis son élection, et qui considère « la France comme un pays ami » ? Pauvre Talamoni, qui semble ignorer qu'une Corse indépendante, ça serait en moins de dix ans l'île d'Haïti au large de la France... Les tontons macoutes y sévissent déjà d'ailleurs.

Bref, cette nuisance dangereuse a dégagé. On refermera vite le couvercle de la poubelle de l'Histoire, là où les gauchiards conservent la plupart de leurs icônes. On s'amusera juste d'entendre ses thuriféraires évoquer le prétendu lyrisme de l'ex-ministre alors que ses tweets ridicules qui jouent la poésie du pauvre sont plutôt de nature à déclencher l'hilarité. On ne s'étonnera pas de constater qu'un bobo du Marais, politiquement correct comme Ruquier, se précipite pour redonner à une Taubira à peine démissionnée, une tribune dans son émission « On n'est pas couché » sur France 2, la télévision d'Etat...


Tout va bien dans le pays. L'économie, la Justice, le social, tout ça, ça va bien. L'Education Nationale aussi va bien. Très bien. On peut donc entreprendre des réformes capitales et urgentes comme celle de l'orthographe par exemple. Et au gouvernement de Hollande Ouille, quand tout va bien à ce point et qu'on est subitement en panne de nouvelles bonnes idées à appliquer, on va chercher d'autres bonnes idées du passé (1990) qui n'avaient pas encore trouvé le temps d'être appliquées.
C'est ainsi que la Najat Bécassine estime que l'instruction de nos chères têtes de moins en moins blondes et de moins en moins pleines, mérite un coup de pouce. Un coup de pouce vers plus de simplification. La langue française est en effet bien trop compliquée pour nos nouvelles générations pourtant enrichies de la descendance de nos chances pour la France.
Alors simplifions.
Supprimons par exemple l'accent circonflexe de maîtresse. Maitresse. Voilà qui est mieux. Saucisson-Pinard suggère de simplifier encore. Pourquoi garder deux S ? Un seul C ferait l'affaire. Maitrece. Ça a de la gueule. 
Simplifions toujours. Simplifions davantage. Pourquoi se compliquer la vie avec un AI, alors qu'un E pourrait suffire. Métrece. Et cet accent ne serait-il pas superflu et source de difficulté intellectuelle pour l'intégration de ces millions de clandestins à venir, pardon, de « migrants », dans notre beau pays ? Metrece.
Voilà. Là, on y est.
A ce niveau de simplification, l'échec scolaire ne sera plus que le souvenir d'une époque réac. Et surtout, les metreces d'école seront prêtes à faire passer Hanouna pour un intellectuel et Taubira pour une poétesse.

lundi 25 janvier 2016

Bilan grec vu par la bien-pensance européiste.




Le conformisme de nos médias et leur allégeance au politiquement correct ne cessent d'étonner Saucisson-Pinard.
Prenons RTL et son analyse de la situation grecque, diffusée ce lundi 25 janvier, date du premier anniversaire du mandat de Tsipras.
La journaleuse décrit par le détail, ce qu'elle consentirait tout juste à appeler le mauvais côté de la médaille :
  • Exode des jeunes, et notamment des jeunes diplômés, ceux qu'on serait tenté de nommer les cerveaux, en tous cas, ceux qui représenteraient l'avenir du pays. Peu soucieux de ne trouver que des jobs de serveur à 200 euros mensuels, ils cherchent leur futur personnel en Europe ou aux Etats-Unis.
  • Hausse du chômage
  • Plafonnement du salaire minimum
  • Effritements successifs des pensions de retraite
  • Limitation des retraits d'espèces hebdomadaires à 280 €, ce qui est évidemment sympathique et encourage les Grecs à confier leur bas de laine aux banques.
Autant de constats qui ne sont pas sans rappeler ce à quoi on assiste peu à peu dans notre France hollandesque. La Grèce est la boule de cristal qui dévoile notre avenir proche. Il est néanmoins probable que nombreux seront les surpris... Amusant.

Mais rassurez-vous, braves auditeurs, tout n'est pas noir dans le bilan du leader grec. Jouez hautbois, résonnez musettes, voici les points positifs qui, à comprendre notre journaleuse, compensent largement ces quelques inconvénients pécuniaires.

Tout d'abord, Tsipras, confronté aux réalités économiques, a abandonné son discours populiste. Saucisson-Pinard rappelle la définition du populisme chez nos bien-pensants ; quand le peuple est d'accord avec ses « élites », c'est de la démocratie. Mais quand il est en désaccord, c'est du populisme. Ne pas confondre.
Il est donc formidable pour la Grèce que Tsipras soit rentré dans le rang de la bien-pensance européiste.
Ouf, les grecs vont donc pouvoir être rassurés. Ils devront bien sûr continuer à se serrer brutalement la ceinture, mais au moins, on ne leur laissera pas espérer une autre façon d'envisager l'avenir. C'est la première bonne nouvelle de ce premier anniversaire de l'accession au pouvoir du leader d'extrême gauche.

La seconde bonne nouvelle énoncée par notre petite soldate du politiquement correct de RTL, c'est la vente du port du Pirée aux Chinois, qui est « en bonne voie de finalisation ». Formidable. En clair, la Grèce est en train de vendre ses bijoux de famille, principalement ceux à portée économique, et c'est un effet assurément positif de l'action de Tsipras.
A ce compte-là, on se demande ce que pourrait bien être une mauvaise nouvelle.

Enfin, notre journaleuse économique de la station périphérique nous garde le principal bénéfice du mandat de Tsipras pour la bonne bouche : La Grèce demeure (pour l'instant) dans la zone euro ! 

Voilà bien l'essentiel, n'est-ce pas ? La sacro-sainte monnaie apatride, la déchue de toutes les nationalités, est encore intouchable. Elle pourra continuer de saigner ses membres les plus fragiles, et les Grecs devraient saluer avec des flonflons et des larmes de reconnaissance dans les yeux, cette appartenance au Club. En continuant de s'acquitter de leur cotisation en se saignant aux quatre veines, certes, mais quand on aime, on ne compte pas, c'est bien connu.

Le malade est de plus en plus faible, il ne se lève plus de son lit. Il perd peu à peu conscience. D'aucuns diraient qu'il agonise. On vend petit à petit son patrimoine pour rémunérer ses médecins mais la bonne nouvelle est qu'on continue de lui administrer des saignées, seule thérapie officiellement reconnue, d'autant qu'on a bien convaincu le malade de laisser les autres thérapeutes, non agréés par le Conseil de l'Ordre Européen, à la porte.

Et nos médias susurrent avec assurance, à l'oreille du malade et de son entourage familial, qu'il est entre de bonnes mains...


lundi 11 janvier 2016

Les coups de chances...


Hé, Commémorator 1er!  ça, c'est une plaque d'égout! Avance, le cercueil est 20 mètres devant!

Ça y est ! Sur le modèle de nos politiques progressistes français, la mère Quelle a fait aux Allemands le coup de « la chance pour l'Allemagne » pour leur faire avaler l'invasion migratoire arabe. Comme quoi les vieilles recettes ne se renouvellent pas. Les « migrants » sont donc une chance pour l'Allemagne. Hip hip hip hourah ! On constate cependant qu'après avoir tout d'abord ouvert en grand ses frontières, la mère Quelle s'est finalement dit : « on a peut-être trop de chance. Ne soyons pas égoïste. Soyons généreux, et faisons en profiter d'autres pays européens! »

Vraiment, les Allemands sont de sacrés veinards d'accueillir ainsi autant de vaillants fuyards surtout soucieux de profiter de leurs richesses, de la paix et de la liberté qu'ils ont été incapables d'instaurer chez eux, plusieurs décennies après avoir réclamé et obtenu leur indépendance.

Regardez donc comme l'Histoire est parfois méchamment cruelle et cynique : La mère Quelle avait à peine fini d'attirer l'attention de ses compatriotes sur leur indécente baraka, quelques dizaines d'habitantes de Cologne pouvaient déjà goûter à la concrétisation de cette chance en se faisant agresser sexuellement par de joyeux immigrés fêtant la Saint Sylvestre à leur façon. En France, au réveillon du nouvel an, nos immigrés mettent le feu aux voitures. En Allemagne, ils violent les femmes. C'est ce qu'on appelle sans doute le multiculturalisme.

Devant cet enchaînement de viols dans sa ville, la maire progressiste de Cologne a eu ce merveilleux conseil : « Mesdames, mesdemoiselles, gardez une certaine distance et ne portez pas de tenues provocantes ! »
En d'autres termes, les teutonnes sont désormais ardemment priées, pour leur propre sécurité, de s'adapter aux immigrés. On aurait pu naïvement croire que c'était aux immigrés d'adapter leur conduite aux mœurs locales du pays hôte ? Que nenni ! Que voulez-vous ? Les Allemands ont déjà cet indicible bonheur de partager leurs prestations sociales avec ces cohortes d'envahisseurs. Alors changer sa façon de s'habiller pour ne pas offusquer ou provoquer inutilement l'ardeur de ces paisibles mâles basanés qui ont pour coutume de couvrir leurs propres femmes de housses des pieds à la tête, est bien la moindre des choses.
La maire de Cologne ne recommande pas encore à ses administrées d'opter pour la burqua, mais ça ne saurait tarder.

Le plus curieux, lors de ces petits avatars de l'immigration opportune, est le silence assourdissant de nos féministes progressistes. Autant elles sauront manifester bruyamment en criant au sexisme si on s'aventure à donner en cadeau un camion téléguidé à un petit garçon et une cuisine miniature à une petite fille, autant le viol d'habitantes de Cologne par des racailles d'importation les laissent absolument sans voix! C'est vrai qu'on ne peut pas être partout : parler des couleurs bleu et rose comme d'armes de sexisme machiste ou dénoncer les viols par des immigrés. Il faut choisir ses priorités.

Hollande Ouille aussi choisit ses priorités. Revêtant sa panoplie de Commémorator 1er, il vole d'inaugurations de plaques commémoratives en recueillements, et de recueillements en dépôts de gerbes. Avec son air con passé, il finit par nous la donner, la gerbe.

Et nous sommes partis tout au long de 2016 pour une grande campagne de nostalgie mitterandomaniaque. Et nos gauchiards d'invoquer le « grand homme d'état », avec une larme au coin de l'oeil.
Bien sûr, on oubliera scrupuleusement d'évoquer le cynisme de l'individu, pour qui le socialisme, loin d'être une conviction, n'était qu'un moyen d'assouvir son ambition personnelle.
On admirera juste, si tant est qu'il est absolument nécessaire d'admirer quelque chose chez lui, son habileté à passer sans sourciller, du pétainisme publiquement déclaré à l'icône du socialisme, et du statut de sauteur de haies au jardin de l'observatoire à celui de rassembleur de la grande gauche, de la gauche caviar à la gauche prolétarienne. 
On passera un voile pudique sur sa politique économique désastreuse dont on paye encore aujourd'hui le prix exorbitant : les déficits des comptes qui s'équilibrent par l'endettement, les dévaluations successives du Franc, l'abaissement de l'âge de la retraite alors que la pyramide des âges indiquait déjà qu'on allait à la catastrophe, l'édification de cette Europe avec la perte de souveraineté nationale en conséquence, le fiasco des nationalisations, la dégringolade de l'influence de la France sur la destinée du monde, la montée de la délinquance, la déliquescence de la Justice. Alors, le qualificatif d'homme d'état, on cherchera vainement à le justifier.
On dit que Hollande Ouille chercherait en Mitterand un modèle. Au niveau du bilan, c'est bien parti. Mais si Mitterand était cynique et sans scrupule, il était néanmoins intelligent et lettré et avait une certaine prestance présidentielle. Et là, il est clair que Hollande Ouille a du chemin à parcourir. Et si Mitterand était l'homme du faux attentat de l'Observatoire, Hollande Ouille est l'homme observatoire des vrais attentats.

Charlie-Hebdo continue de capitaliser goulûment sur le massacre de ses vedettes.
La veuve Wolinski aussi d'ailleurs, qui enchaîne les plateaux de télévision pour assurer la promotion de son livre. Eplorée, la veuve, mais pas complètement désintéressée. Il faut bien assurer ses vieux jours, n'est-ce pas ?
L'hebdo, quant à lui, se fend d'un tirage spécial pour son numéro anniversaire avec une couverture qui, au lieu de dénoncer la musulmanie seule responsable de sa nouvelle renommée et indirectement de sa survie financière, affiche sa haine de la religion en général. Il convient en effet de ne pas citer l'islamisme en particulier. Surtout pas. Courageux, les scribouillards de Charlie-Hebdo, mais pas téméraires. Et tant pis s'ils affichent ainsi un radicalisme de la laïcité. Charlie-hebdo n'est finalement qu'une sorte d'ayatollah de la mécréance. Un ayatollah qui cultive en outre l'amalgame : islamisme, chrétienté, bouddhisme, judaïsme (encore que ce dernier ait été dans ses numéros passés relativement épargné, curieusement...), toutes les religions sont mises dans le même panier sur cette page de couverture dont les médias ont largement et bien obligeamment fait la promotion : pour un camp toujours prompt à user du « pasdamalgame » en toutes circonstances, cela fait un peu désordre.

Les informations de la semaine s'achèvent néanmoins par un grand sourire. Un sourire déclenché par la lecture d'un titre révélateur de la dhimmitude servile de nos médias.
Jugez plutôt : un muzz s'approche menaçant et armé d'un commissariat de Barbès, ne tient aucun compte des sommations. Il détient en outre un appareillage qui laisse à penser que cela pourrait être une ceinture explosive. Fort heureusement, le crétin agressif est prestement liquidé, comme mérité. Le site web de la chaîne d'info en continu BFM titre alors:
 " l'individu avait un casier presque vierge"
« Presque ! ». Formidable précision journalistique, qui donne la pleine mesure de l'état de délabrement des valeurs dans notre société décadente. Il serait intéressant que le « presque » journaliste de BFM nous développe ce concept de « presque virginité ». Ça pourrait être drôle. Bientôt apparaîtra la notion de « presque terroriste ». C'est une question de semaines, ou de mois tout au plus. En attendant, ce muzz, déjà condamné, pour le peu de temps passé en France, pour vol en réunion, est à deux doigts, selon l'échelle de valeur du site d'information, d'avoir l'Ordre National du Mérite.
Bon.
On allait oublier : condamné en outre à l'expulsion, il était aussi resté illégalement sur le territoire français.
Bon.
Mais on ne va quand même pas lui chercher des poux dans le kéffiyé pour autant, à notre brave petit « déséquilibré », n'est-ce pas ? Il ne voulait sans doute qu' exorciser le racisme manifesté à son égard par des salauds de franchouillards de souche...
D'autres médias ont été jusqu'à oser poser la question : les policiers n'ont-ils pas perdu leur sang-froid et fait preuve de violence policière sans discernement? N'y aurait-il pas là un grave dérapage de l'état d'urgence ?

Décidément, nos bien-pensants n'aiment les héros que morts. Et nos politiques aussi d'ailleurs. Vous avez remarqué qu'on n'érige pas de plaques commémoratives en hommage aux héros vivants ?


dimanche 3 janvier 2016

Clap de fin 2015 sur une République d'hypocrites, de copains, de coquins.



Hollande Ouille a fini cette année 2015 en une sorte d'apothéose, de feu d'artifice de la bévue érigée en système politique. On ne va pas évoquer son allocution de vœux que d'ailleurs Saucisson-Pinard n'a pas regardée, l'annonce par la chaîne I-télé selon laquelle notre présidenticule allait se présenter en « chef de guerre » suffisant à satisfaire son besoin d'hilarité.

Non, on évoque ici la fin de la grand messe Flop 21, au cours de laquelle on a répété sur tous les tons ô combien le CO2 c'est pas beau et c'est méchant pour le climat, en encourageant la recherche de taxes nouvelles propres à saigner l'imprudent contribuable lambda qui chercherait juste à vivre.
Satisfait comme il l'est généralement à chaque fois qu'il a fait quelque chose de parfaitement inutile à défaut d'être néfaste, notre Hollande Ouille national, à peine les micros des intervenants éteints, se précipite dans un Falcon pour franchir les 460 km qui le séparent de son bureau de vote de Tulle, juste pour glisser son bulletin dans l'urne. Et d'ailleurs rater la fente de l'urne, tout occupé à sourire niaisement aux caméras. Mr Bean est le prof dépassé par son élève.

Bref, dédaignant la faculté de procuration qui aurait épargné au contribuable quelques dizaines de milliers d'euros de dépenses inutiles, et cultivant sa culture de l'exemple comme jamais, Hollande Ouille n'a rien trouvé de mieux pour clore le procès international de l'accusé CO2 que de se payer cette petite escapade en jet, qui, comme on le sait, est un moyen de transport parfaitement écologique. Il est loin le temps où ce présidenticule amusait la galerie médiatique en se rendant, fraîchement élu, à une conférence à Bruxelles en train...


La déchéance de nationalité pour les terroristes bi-nationaux est la grande affaire dont notre microcosme politico-médiatico-gauchiste a le secret. Retirer la nationalité française à un terroriste arabe qui se l'est vu attribuer à son corps défendant, et qui vomit littéralement sur la culture occidentale qu'elle suppose, semble être le scandale absolu pour nos gauchiards drapés dans leur naïveté droitdelhommiste. L'ex-premier ministricule Z'Ayrault sort de ses limbes nantaises pour crier à la division de la société française alors que cette déchéance trouve à 90% le soutien du peuple dans les sondages. Si maintenant une mesure qui rassemble 90% des gens est une mesure clivante, alors l'unité de la Nation n'est pas pour demain... !

Si clivage il y a, c'est bien entre les supposés-représentants des citoyens et les citoyens eux-mêmes. D'ailleurs, si par hasard, cette réforme de la Constitution ne rassemble pas les 3/5 requis de l'Assemblée, ça sera bien la preuve indiscutable que cette Assemblée n'est pas représentative. Et une démission immédiate du Parlement et des élections législatives anticipées devraient s'ensuivre sans attendre ; si l'on était en démocratie, cela va sans dire.

Bien entendu, la Taubira-dégoût, qui n'a de cesse de saper les fondements de la société française, a le culot d'en appeler au respect du droit du sol- ce qui, en tant qu'ex(?)indépendantiste guyanaise est quand même fort de café- pour s'opposer à cette déchéance. Ne reculant devant aucune traîtrise, elle tente de forcer la main du squatteur élyséen en annonçant en priorité aux Algériens que cette déchéance ne sera pas adoptée.
Que faut-il qu'un ministre fasse pour être démissionné, dans ce gouvernement ? Quel secret la sinistre de la Justice détient-elle sur Hollande Ouille pour que ce dernier la maintienne envers et contre tout dans son fauteuil de Garde des Sots ?

Juppépé le dhimmi, s'oppose aussi à cette mesure de déchéance, mais ça n'étonnera personne. En tous cas, pas ceux qui savent à quel point celui qu'on surnomme « Ali » à Bordeaux sait caresser la barbe de nos chances-pour-la-France muzz dans le sens du poil.


Pendant que le petit Caudillo-aux-mâchoires-serrées avaient les yeux braqués sur le Front National en criant à la République en danger, la nationalisme corse suivait tranquillement son petit bonhomme de chemin et la Région corse se retrouve aujourd'hui avec une majorité de nationalistes-indépendantistes à sa tête, à la grande surprise de notre gouvernement de tocards. 
Il a l'air fin, le Premier Minus, avec ses coups de menton « L'Etat ne reculera jamais en Corse », qui tentent de faire oublier qu'il n'a évidemment rien vu venir.


L'année 2016 commence bien pour l'exilée fiscale Vanessa Paradis qui se voit décorée, ou achetée, c'est selon, de la Légion d'Honneur, cette bien mal nommée.

Elle commence encore mieux pour ce chanteur à la Noah, autre exilé fiscal de renom. Notre République, qui baigne dans l'opulence comme chacun sait, supprime d'un trait de plume la dette fiscale de celui que nos merdias ne tarderont probablement pas à re-baptiser « personnalité préférée des Français ».
D'abord redevable d'un million d'euros, notre évadé fiscal avait d'abord bénéficié d'une ristourne de 500 000 euros, puis de 700 000 euros. Finalement, l'administration de Bercy, largement encouragée par un Pouvoir toujours empressé à choyer ses soutiens du showbizz, s'est dit « on ne va quand même pas harceler un brave petit soldat toujours prompt à donner ses leçons de politiquement correct pour quelques malheureuses centaines de milliers d'euros... ». - « Monsieur Noah, laissons là notre petite affaire, faisons comme si vous ne deviez rien. Au plaisir ! »
Et pan, voilà un grand coup de pioche dans le fronton de cette République si ardemment défendue par le petit Caudillo, vous savez, là où est inscrit « Egalité »...

Il y a déjà longtemps que le mot « Fraternité » avait été sacrément écorné. Une chance pour la France muzz a délibérément foncé en voiture sur des militaires en protection d'une mosquée à Valence. Mais, qu'on se rassure, l'individu étant seul, il ne peut en aucun cas être un terroriste. 
Même s'il a hurlé « Allahou akbar » en accélérant. 
Un simple « déséquilibré » qu'on vous dit. 
On n'évoque une menace « terroriste », apparemment, qu'à partir de deux ou trois déséquilibrés associés.
Nul doute que ça rassurera les forces de sécurité.
C'est à se demander si l'on devrait pas purement et simplement remplacer les police et gendarmerie par des infirmiers d'hôpital psychiatrique.

D'ailleurs, que vaut la vie d'un flic en Socialie hollandesque ?
Regardez donc : si la Vanessa sortira de son Paradis fiscal le temps de recevoir sa Légion d'Honneur, le commissaire qui s'est précipité le premier dans le Bataclan sous le feu de ces adeptes d'une religion-d'amour-de-paix-et-de-tolérance-compatible-avec-la-République, pourra, quant à lui, continuer de vaquer à ses petites occupations professionnelles, à toucher son petit salaire, à payer ses impôts et à accrocher à son revers de veste le pin's de l'amicale des boulistes de la Préfecture, faute de mieux... Il faut dire qu'il a eu le tort d'en sortir vivant. Et ça, quand on est dans une république qui ne décore les vrais héros qu'à titre posthume, ça ne pardonne pas.

Pour bénéficier de la reconnaissance de la Nation, mieux vaut, comme l'Emmanuelle Béart siliconée façon mérou, militer pour l'occupation d'églises par des clandestins, avant de retourner en Suisse où elle réside pour goûter à la tranquillité d'un pays plus regardant quant à son immigration, et surtout à sa clémence fiscale...