Quand on y pense, c'est
fou le niveau de désespérance où nous sommes arrivés après
quatre années de présidence du Culbuto de l'Elysée. Nous en sommes
à considérer comme une immense bonne nouvelle la démission de la
sinistre de l'Injustice.
Certes, que la nuisance
tressée qui faisait office de Garde des Sceaux quitte enfin son
ministère est une bonne chose, mais on ne pourra quand même pas
mettre cela au crédit de ce lamentable quinquennat.
La Taubira-dégoût met
en scène son départ en quittant, sous l'oeil des caméras complices
de nos merdias serviles, son bureau en vélo, obligeant ses gardes du
corps à cavaler comme des cons derrière elle. N'en a-t-on pas fini
avec ce cirque démagogique ? Ne se trouve donc t-il-pas un
journaliste digne de ce nom pour faire remarquer qu'un ministre qui
bénéficie de voitures de fonction et de chauffeurs, n'économise en
rien les euros du contribuable en surjouant la simplicité de la
haut-fonctionnaire qui singe (bah oui, même m'dame Taubira singe
parfois...) la madame Toulemonde ?
N'y a-t-il pas eu un
reporter un peu curieux pour suivre la cycliste et vérifier
jusqu'où elle pédalait, avant de retrouver vraisemblablement son
chauffeur au bout de la rue, qui l'emmènera jusqu'à son
logement social, c'est-à-dire à loyer très modéré?
Ça n'étonne donc
personne qu'elle sorte son bouquin « Murmures (ou murs murs des
cons?) à la Jeunesse » quatre jours seulement après sa
démission ? Ce qui laisserait penser qu'elle ne devait pas
bosser bien dur au ministère pour trouver le temps de pondre son
prêchi-prêcha verbeux et le faire imprimer (à l'étranger de
préférence, des fois que ça ait pu garantir l'emploi d'un
imprimeur français...).
Saluer avec trop
d'enthousiasme sa démission, alors que le pays vient de subir quatre
ans d'un mélange d'incompétence destructrice et de sectarisme
despotique, c'est un peu l'histoire du gars qui passe volontairement
sa journée dans des chaussures trois pointures trop petites,
simplement pour ressentir le bonheur de les retirer le soir une fois
rentré chez lui.
C'est en effet oublier un
peu vite les dégâts que ce poison a laissé à la tête de la
Chancellerie. On ne parle pas simplement du mariage à l'envers bien
sûr, mais du reste : les victimes systématiquement méprisées,
les coupables bénéficiant de compassion, voire de compréhension
attendrie, avec un sentiment d'impunité renforcé, la suppression
des peines planchers, l'absence de moyens pour la Justice, la pénurie
de prisons. Son bilan est à l'image de celui qui l'a nommée à ce
poste : calamiteux.
D'ailleurs, revenons sur
cette nomination.
La mère Taubira-dégoût
a un passé d'indépendantiste guyanaise. Lui confier le poste de
ministre de la Justice du pays dont elle souhaitait s'affranchir de
la tutelle, c'est un peu comme si Roosevelt avait confié la
direction des armées alliées à von Ribbentrop. D'autant qu'on ne
peut escompter, de sa part, une quelconque repentance de ce passé
d'indépendantiste puisque, comme elle s'en est vanté elle-même
lors de sa démission, elle est « fidèle avec elle-même »...
Il fallait l'inconscience d'un Hollande Ouille pour confier à une
indépendantiste qui « reste fidèle à ses engagements »
une des fonctions régaliennes de l'Etat.
Quelle est la prochaine
étape ? Proposer le ministère de l'Intérieur à Talamoni,
l'indépendantiste président de l'Assemblée de Corse qui ne se sent
plus, depuis son élection, et qui considère « la France comme
un pays ami » ? Pauvre Talamoni, qui semble ignorer qu'une
Corse indépendante, ça serait en moins de dix ans l'île d'Haïti
au large de la France... Les tontons macoutes y sévissent déjà
d'ailleurs.
Bref, cette nuisance
dangereuse a dégagé. On refermera vite le couvercle de la poubelle
de l'Histoire, là où les gauchiards conservent la plupart de leurs
icônes. On s'amusera juste d'entendre ses thuriféraires évoquer le
prétendu lyrisme de l'ex-ministre alors que ses tweets ridicules qui
jouent la poésie du pauvre sont plutôt de nature à déclencher
l'hilarité. On ne s'étonnera pas de constater qu'un bobo du Marais,
politiquement correct comme Ruquier, se précipite pour redonner à
une Taubira à peine démissionnée, une tribune dans son émission
« On n'est pas couché » sur France 2, la télévision
d'Etat...
Tout va bien dans le
pays. L'économie, la Justice, le social, tout ça, ça va bien.
L'Education Nationale aussi va bien. Très bien. On peut donc
entreprendre des réformes capitales et urgentes comme celle de
l'orthographe par exemple. Et au gouvernement de Hollande Ouille,
quand tout va bien à ce point et qu'on est subitement en panne de
nouvelles bonnes idées à appliquer, on va chercher d'autres bonnes
idées du passé (1990) qui n'avaient pas encore trouvé le temps
d'être appliquées.
C'est ainsi que la Najat
Bécassine estime que l'instruction de nos chères têtes de moins en
moins blondes et de moins en moins pleines, mérite un coup de pouce.
Un coup de pouce vers plus de simplification. La langue française
est en effet bien trop compliquée pour nos nouvelles générations
pourtant enrichies de la descendance de nos chances pour la France.
Alors simplifions.
Supprimons par exemple
l'accent circonflexe de maîtresse. Maitresse. Voilà qui est mieux.
Saucisson-Pinard suggère de simplifier encore. Pourquoi garder deux
S ? Un seul C ferait l'affaire. Maitrece. Ça a de la gueule.
Simplifions toujours. Simplifions davantage. Pourquoi se compliquer
la vie avec un AI, alors qu'un E pourrait suffire. Métrece. Et cet
accent ne serait-il pas superflu et source de difficulté
intellectuelle pour l'intégration de ces millions de clandestins à
venir, pardon, de « migrants », dans notre beau pays ?
Metrece.
Voilà. Là, on y est.
A ce niveau de
simplification, l'échec scolaire ne sera plus que le souvenir d'une
époque réac. Et surtout, les metreces d'école seront prêtes à
faire passer Hanouna pour un intellectuel et Taubira pour une
poétesse.
Excellent comme d'habitude ! Il faut dire que nos "gouvernants" vous fournissent une matière première extrêmement riche...
RépondreSupprimerMais quelle tristesse de voir un si beau pays s'enfoncer aussi profondément dans une telle médiocrité...
Merci! C'est vrai que, côté matière première, on est gâté !
SupprimerEcrire "Oignon" ou "Nénuphar" va bientôt devenir un acte de Résistance, tout comme aller boire une bière à la terrasse d'un café est devenu un acte d'héroïsme !
RépondreSupprimermarier les homos ...bof un changement qui n'a ni enrichi le pays ni résorbé le chômage ...
RépondreSupprimerbousculer l'orthographe ...encore un changement pas plus utile que le précédent sauf si on a le souci de ne satisfaire que les nuls et les invertis !
et le reste est du même tonneau nous sommes des veaux menés par des ânes !
Bravo superbe article! Je ne partage pas votre point de vue sur l'avenir d'une Corse éventuellement indépendante...mais comme nous ne la verrons jamais toute discussion sur ce point est inutile. Par ailleurs il me semble me souvenir qu'au cours de son lumineux quinquennat le sieur Sarkozy avait fait des offres ministérielles de service à La Taube...gros râteau à la clé, bien sûr mais tout de même...
RépondreSupprimerAmitiés.
Exélent, Saucisson-Pinar, come d'abitude.
RépondreSupprimerSuis-assez sinplifié ?
Carine
"Pas encor acé". Mais vous êtes sur la bonne voie... ;-D
SupprimerMétrece est encore trop complexe.
RépondreSupprimerL'association de 2 mots potentiellement déjà connus comme "mes" et "tresses" semble plus accessible dans un 1er temps.
mestresse
Dans un second temps, laissons les élèves s'approprier le mot et le simplifier à loisir.