Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 27 décembre 2018

Macreux vous souhaite de bonnes fake (news) de fin d'année.


 
Ze War Room at ze Elysée.
Macreux avait réuni un conseil restreint dans son « War Room », ainsi qu'il aimait appeler le confortable salon élyséen, pour se donner un air churchillien.


« L'heure est grave » annonça-t-il d'un ton qui l'était aussi.

« Malgré les nombreuses et généreuses propositions que je leur ai faites, dans ma grande magnanimité, les Gilets Jaunes ne désarment pas. Le report des nouvelles taxes sur les carburants, l'augmentation du SMIC qui n'en est pas une, le débat sur l'immigration, annulé, l'annonce d'un Grand Débat bidon qui de toutes façons, quel qu'en soit l'issue, ne changera rien à ma politique, (mon perroquet Griveaux l'a confirmé publiquement), eh bien tout ça, ne les satisfait en rien, ces bandes d'ingrats. Nous avons dû employer à l'égard des Gilets Jaunes des grands moyens que nos racailles de banlieue qui brûlent des voitures, caillassent forces de l'ordre et pompiers n'ont même jamais connus : violences policières avec tirs tendus de flash-balls, matraquages, grenades lacrymogènes, recours aux blindés, lance à eau chimiquement modifiée. Nous y avons ajouté les cabales médiatiques – je salue au passage le méritoire dévouement de nos braves petits soldats de la presse écrite, audio et télévisuelle- pour les traiter de sexistes, homophobes, peste brune, racistes, nazis, éventreurs de chatons. Rien n'y fait. Je me vois donc dans l'obligation de recourir à l'arme suprême. »


Un « oh » de stupéfaction horrifiée s'éleva dans l'assistance.

Une voix se hasarda, incrédule : «  Vous ne voulez pas dire que... »


- « Si ! Je vous l'ai dit, l'heure est grave, et un grand Président comme moi, doit savoir assumer ses responsabilités, et ne pas reculer quand il s'agit de prendre une grande décision. En particulier, quand la sécurité du pays est en jeu. »

- « Vous voulez dire … la vôtre ? »

- « Absolument, c'est ce que je veux dire ! Je ne peux pas tolérer plus longtemps qu'on persiste à demander haut et fort ma démission, encore moins ma destitution ! Aussi ai-je décidé, contraint et forcé, d'annoncer que les Gilets Jaunes sont... »

Macreux laissa sa phrase en suspens quelques secondes pour bien entretenir la solennité de sa décision. Puis, jugeant que les personnes qui buvaient ses paroles dans un silence de cathédrale, avaient eu leur content de suspens, il lâcha le mot que tous redoutaient :

« Antisémites !! »

Un silence de mort tomba dans la « war room » élyséenne.



Il faut rappeler que le procès en antisémitisme est au combat politique contemporain ce que l'attaque nucléaire est à la guerre conventionnelle.



« Je compte donc sur votre collaboration et sur celle de nos braves hussards de notre régiment médiatique pour lancer dès demain, les premières salves. Que cela soit dit urbi et orbi: les Gilets Jaunes sont de vils antisémites ! »



L'idée du recours à cette solution ultime était venue à la cervelle macronienne, en écoutant une interview de son fidèle fan d'entre les fidèles, soixante-huitard pédophile, sur les ondes de France Intox.

A la remarque perfide d'un auditeur, pourtant trié sur le volet et prénommé Cédric, qui demandait à Cohn-Bendit s'il se sentait bien aujourd'hui de l'autre côté de la barricade, celui-ci, prit un air pénétré et confia : « Camarade Cédric, je suis allergique au jaune, pour des raisons personnelles, je ne peux pas mettre quelque chose de jaune. » Puis il attendit que sa déclaration énigmatique fasse son petit effet. On sentit, l'espace d'un instant, qu'il paniquait à l'idée que personne ne comprenne où il voulait en venir et d'où venait son aversion pour la couleur jaune. Etait-il intolérant au citron, à la banane, aux canaris ? Fort heureusement, son interviewer vint à la rescousse et lui lança une perche compatissante : « L'étoile jaune, j'imagine ? ».

« Exactement !» répondit l'amateur de petites filles et de petits garçons, soulagé.



Bon. Vu sa date de naissance (avril 1945), l'étoile jaune, Cohn-Bendit ne l'a jamais portée et ne la connaît qu'à travers les livres. Et si lui et ses coreligionnaires n'en parlaient pas tous les quatre matins, l'épiphénomène serait resté dans les poubelles de l'Histoire à tout jamais. Mais voilà : l'étoile jaune est maintenant une sorte d'étendard que l'ex-soixante-huitard reconverti (retourné?) en brave petit soldat à la solde la Haute Finance, brandit en toute démagogie et sans aucun scrupule, au mépris même de la mémoire de ses aînés qui ont eu à porter cette étoile dans des circonstances qui n'ont absolument rien à voir avec la crise des Gilets Jaunes actuelle.



L'impudence de cette allusion capillotractée ne fut pas ce que Macreux retint de l'interview. En revanche, il se dit que si on arrivait à laisser croire au brave péquin que les Gilets Jaunes étaient antisémites, ça pourrait peut-être discréditer pour de bon leur mouvement.

Car voyez-vous, l'antisémitisme, c'est un peu la crème de la crème du racisme. La preuve en est qu'on a créé un mot exprès pour désigner le racisme anti-juif.

« Comment ? Vous les Noirs, vous êtes victimes de racisme ? Bof ! Et vous aussi, les Arabes, les Jaunes, les Blancs, vous pouvez être victimes de racisme ? Ouais, bon, eh bien, ne vous plaignez pas, parce que, nous autres les Juifs, c'est bien pire, nous sommes victimes d'antisémitisme ! Ça vous cloue le bec, ça, non ? »



Il fut donc fait comme l'a décidé notre pédéraste cocaïnomane présidentiel. A l'appui de la nouvelle campagne anti-Gilets Jaunes, servilement menée par les médias, on vit en images, sur des ronds-points occupés par des manifestants arborant le désormais célèbre gilet, quelques rares panneaux dénonçant la collusion de la Haute Finance juive avec des politiques européistes juifs, ce qui n'est jamais qu'un simple fait établi et connu de tous. D'autres pancartes et banderoles s'en prenaient plus ouvertement au sionisme, en le nommant. Bien entendu, nos merdias, pour lesquels la précision des mots relève du pinaillage, se gardaient bien d'observer que la dénonciation du sionisme n'a rien à voir avec un quelconque racisme. Ou alors, c'est assurer que les opposants au suprémacisme blanc sont coupables de racisme anti-blanc...ce que nos journaleux se gardent bien de faire, évidemment.



Le point d'orgue de la dénonciation d'un supposé antisémitisme chez les Gilets Jaunes fut apporté par un journalope du torchon gratuit (c'est vrai qu'il ne vaut rien...) « 20 Minutes ».


Son premier témoignage initial diffusé sur Twitter fut le suivant:


Dans une rame de métro parisien, trois Gilets Jaunes excités (bah oui, trois sur les centaines de milliers de Gilets Jaunes qui se mobilisent depuis six semaines, que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a...) faisaient, tout en criant à tue-tête des « Macron démission », des quenelles, ce geste inventé par Dieudonné et désormais considéré, opportunément mais inexplicablement, comme une provocation à l'égard des Juifs. Une femme présente dans le wagon, leur demanda d'arrêter en expliquant qu'elle était une survivante d’Auschwitz, et qu'en tant que juive, elle était choquée de leur conduite. Les excités l'auraient alors agressé « verbalement », et auraient eu des affirmations négationnistes du style « les chambres à gaz n'ont jamais existé ».


Bien évidemment, ce témoignage aussi caricatural que providentiel, fut repris avec avidité par l'ensemble des merdias et par le premier sinistre Gazetamère. Une enquête officielle a même été ouverte.

Pourtant, des agressions verbales (et souvent, pas seulement verbales) visant des femmes, des Français de souche, des Blancs, sont provoquées publiquement tous les jours et partout, devant des dizaines de témoins, sans que ça n'émeuve quiconque au ministère de l'Intérieur, ni chez les Autorités en général, et encore moins dans les merdias. 
Mais là, ce témoignage émanant d'un vague « journaliste » solitaire et échouant sur un réseau social, est repris en choeur au niveau national parce qu'il vise une Juive et met opportunément en cause trois acteurs du cauchemar présidentiel !

D'ailleurs, le témoignage connaîtra, par la suite, quelques aménagements. D'abord, on apprend que la Juive en question était âgée de soixante-quatorze ans seulement : un peu jeune donc pour être « une survivante d'Auschwitz ». Alors on avança qu'elle avait dit plutôt être « la fille d'un survivant » du camp de concentration. Bon.

Ensuite, on reconnut que les Gilets Jaunes tenaient plus, vu leur état d'ébriété avancé, d'ivrognes en goguette que de militants politiques.

Puis la « victime » d'antisémitisme désignée, admit qu'avec le brouhaha et le vrombissement du métro en marche, elle n'était plus vraiment sûre que les propos négationnistes aient été tenus. Mais elle avait peut-être juste « senti » qu'ils l'avaient été... ! Pourquoi pas « senti qu'ils avaient été pensés »? On en est plus à une approximation près...

Et enfin, à part le journalope en question, il semble bien qu'il n'y ait eu aucun autre témoin de la scène. C'est quand même assez curieux, car un samedi d'avant Noël à 23 heures, le métro n'est pas vraiment désert...

D'ailleurs, bizarrement, la « victime » ne s'est pas sentie la nécessité de porter plainte...



Bref, l'affaire montée en épingle et exploitée par la macronsphère médiatique et Gazetamère, paraît être, encore une fois, un scénario bien bancal.

Ça n'est pas la première affaire approximative de cet acabit, et certainement pas la dernière. On peut parier qu'elles vont même se multiplier dans les mois à venir, tant le Pouvoir est aux abois dans cette avant-veille d'élections européennes de mai prochain et qu'il est prêt à tout, absolument à tout, pour se maintenir.



Seulement, Macreux a déjà tellement usé et abusé de ces procédés ces derniers temps, qu'il a fini par créer une sorte d'étanchéité instinctive aux « fake-news » élyséennes chez une grande majorité de Français.

Comme le dit l'adage, on peut tromper une personne tout le temps, on peut tromper tout le monde une fois, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. 


Macreux va le découvrir à ses dépens. Très vite.

8 commentaires:

  1. C'est vrai que c'est pas vraiment sympa, comme arme ultime.
    Ouille !!!!

    "Et enfin, à part le journalope en question, il semble bien qu'il n'y ait eu aucun autre témoin de la scène. C'est quand même assez curieux, car un samedi d'avant Noël à 23 heures, le métro n'est pas vraiment désert..."
    Et si ce métro avait été effectivement désert, je ne crois pas que la vieille dame de 74 ans s'y serait gaillardement aventurée seule.
    Donc, pipeau sur toute la ligne.

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    1. Giscard, c'était l'accordéon, Macreux, c'est le pipeau.

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    2. Et bonne année quand même !

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    3. Merci Carine, bonne année à vous! Une bonne année pour Saucisson-Pinard serait une année horrible pour #Macreux!

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  2. Carbo le Macron en cette fin d'année 2018 !
    Voilà que le chewing-gum marocain revient se coller sous sa chaussure,comme un morpion qui ne voudrait pas décrocher.
    2019 s'annonce donc sous les meilleurs auspices pour notre Manu national.
    Alors,Manu,un souhait pour 2019: que tu continues de nous étonner et de nous faire rigoler!

    Vendémiaire.

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  3. oui, les vœux, il peut se les garder, il va en avoir besoin...

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  4. Eh bien justement, il a lâché sa bombe à l'occasion des vœux, notre petit Présipède. Il a même carrément balancé le mot qui tue: "Juifs", carrément, sans autre forme de procès! Les "foules haineuses" qui s'en prennent aux Juifs, c'était vraiment le point d'orgue de son baratin, la meilleur moment, quoi, on sentait qu'il était venu pour ça.
    On va bien voir ce que ça va donner...
    Amitiés de bonne année.

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    1. On me dit que j'exagère, mais non! Je n'invente rien! Pas besoin! Bonne année à vous, Nouratin.

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