Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 6 février 2018

Un point, c'est tout!


Pédégère de télévision publique et épouse de Président: entre copines.

Il en a fallu deux.
Deux agences. Oui, il a fallu deux agences de pub, pas moins, pour pondre ce summum de la créativité, ce chef d'oeuvre de l'identification visuelle qui fait se pâmer les « spécialistes » de la communication graphique.

Une première agence s'est chargée de l'audit et de la réflexion de la marque. Il fallait en effet l'équipe d'une agence au grand complet pour se prendre la tête entre les mains et se demander : que veut notre annonceur, quel message veut-il transmettre à ses clients, quelle identité désire-t-il présenter ?
On imagine sans peine le nombre de réunions nécessaires entre la direction générale de l'annonceur, son département marketing et les têtes pensantes de l'agence, les allers et retours des deux équipes, et les échanges de mails innombrables, pour l'établissement du bon diagnostic.

Une fois cet immense effort de concentration accompli, cette première agence, probablement exténuée, a transmis le résultat de ses cogitations à une seconde, chargée de transformer le fruit de cette profonde réflexion en produit graphique concret.

Et voilà à quoi ressemble en 2018 le résultat créatif né du brainstorming de deux agences publicitaires sollicitées par une entreprise publique de premier plan :
 N'importe quel entrepreneur soucieux de l'utilisation des fonds de son entreprise, aurait envoyé valser à grands coups de pied au cul les chargés de clientèle de ces agences avec leurs projets graphiques, juste pour leur apprendre à ne pas prendre leurs clients pour des imbéciles. Mais pas la pédégère de France-Télévision.

Une pastille de couleur et un chiffre. Un point, un chiffre. Pas facile de faire plus concis. Si le chiffre de la chaîne est basique, celui de la facture l'est beaucoup moins. La plaisanterie aura coûté selon le Canard Enchaîné pas moins de 240 000 euros. Ça fait cher la pastille.

Au passage, on remarquera que le mot « France » aura disparu du logo. Preuve s'il en est besoin, que nos « élites » poussent insidieusement à la mort de la nation, au profit d'un mondialisme anonyme et sans racine.

Saucisson-Pinard reprend les commentaires des professionnels qui ont salué la sortie de cette révolution graphique: « Derrière ce changement d'identité, on sent la fin d'un monde, celui de la télévision au milieu du salon. »
« La fin d'un monde... » Ça ne vous rappelle rien ? La fin d'un ancien monde, l'émergence d'un nouveau monde... Il y a du macronisme à peine voilé là-dessous... Les baratineurs des agences qui ont vendu leur camelote au prix fort à la pédégère de l'entreprise publique annonceur, savaient à qui ils s'adressaient. En l'occurrence, à une grande copine de Mamie Trogneux, l'épouse-mère adoptive de Macreux. Delphine Ernotte a donc accepté sans sourciller de faire raquer France-Télévision pour cette gigantesque fumisterie.

Si ça vous fait rire, Saucisson-Pinard vous rappelle que cette escroquerie se fait avec votre argent, puisque, que vous regardiez la télé ou pas, vous serez désormais assujetti cette année à la redevance audiovisuelle.

On sait que la pédégère doit sa nomination à la tête de France-Télévision davantage à d'occultes manipulations au sein du CSA qu'à de quelconques compétences. Elle a, de fait, réussi, depuis son entrée en fonction, la remarquable performance de se mettre à dos ses journalistes, d'accumuler les échecs d'audience, de jouer la tyran politiquement correct en licenciant le responsable météo qui avait eu l'outrecuidance dans un de ses livres, d'émettre des réserves sur la théorie du Réchauffement Climatique, à la veille de la COP 21.
Elle a aussi fait preuve d'un racisme anti-blanc et anti-vieux propre à caresser dans le sens du poil notre société schizophrène : « On a une télévision d'hommes blancs de plus de cinquante ans, et ça, il va falloir que ça change! »
En fait, elle n'a fait que mettre en pratique le contenu d'un de ses propos tenu en 2012 :« Les femmes se demandent toujours si elles sont capables, il faut que ça change ! »
Effectivement, elle ne s'est pas demandé si elle était capable... Dommage, elle aurait dû.

Car aujourd'hui, son incompétence caractérisée éclate au grand jour, au point que même Macreux se met à la dénoncer. Les chances sont grandes qu'on ne lui permette pas de finir son mandat. Ce ridicule et coûteux re-styling du logo risque bien d'être son chant du cygne.

Peut-être finalement que Macreux a raison ; nous sommes bien dans un nouveau monde : celui de la médiocratie vendue au prix d'un produit de luxe.

2 commentaires:

  1. Les enquêteurs de l'office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff) ont réclamé au CSA mi-décembre des documents relatifs à la nomination de Delphine Ernotte dans le cadre d'une plainte de syndicats de France Télévisions.
    Les enquêteurs, qui agissaient sur commission rogatoire de la juge d'instruction Milca Michel-Gabriel, se sont déplacés au siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel le 20 décembre, jour d'assemblée plénière, précise Le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi.
    Le CSA a confirmé ces informations à l'AFP et précisé qu'il ne s'agissait pas d'une perquisition mais d'une demande de documents. Cette procédure s'inscrit dans le cadre d'une plainte de la CFDT-Medias et de la CGC-Audiovisuel, qui soupçonnent notamment le président du CSA, Olivier Schrameck, d'avoir fait pression sur d'autres membres de l'instance pour écarter certaines candidatures au profit de Delphine Ernotte


    blog de J.M. Morandini du 6 février

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    1. Merci d'avoir ainsi illustré les "occultes manipulations au sein du CSA" dont je parle.

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