Pédégère de télévision publique et épouse de Président: entre copines. |
Il en a fallu deux.
Deux agences. Oui, il a
fallu deux agences de pub, pas moins, pour pondre ce summum de la
créativité, ce chef d'oeuvre de l'identification visuelle qui fait
se pâmer les « spécialistes » de la communication
graphique.
Une première agence
s'est chargée de l'audit et de la réflexion de la marque. Il
fallait en effet l'équipe d'une agence au grand complet pour se
prendre la tête entre les mains et se demander : que veut notre
annonceur, quel message veut-il transmettre à ses clients, quelle
identité désire-t-il présenter ?
On imagine sans peine le
nombre de réunions nécessaires entre la direction générale de
l'annonceur, son département marketing et les têtes pensantes de
l'agence, les allers et retours des deux équipes, et les échanges
de mails innombrables, pour l'établissement du bon diagnostic.
Une fois cet immense
effort de concentration accompli, cette première agence,
probablement exténuée, a transmis le résultat de ses cogitations à
une seconde, chargée de transformer le fruit de cette profonde
réflexion en produit graphique concret.
Et voilà à quoi
ressemble en 2018 le résultat créatif né du brainstorming de deux
agences publicitaires sollicitées par une entreprise publique de
premier plan :
N'importe quel
entrepreneur soucieux de l'utilisation des fonds de son entreprise,
aurait envoyé valser à grands coups de pied au cul les chargés de
clientèle de ces agences avec leurs projets graphiques, juste pour
leur apprendre à ne pas prendre leurs clients pour des imbéciles.
Mais pas la pédégère de France-Télévision.
Une pastille de couleur
et un chiffre. Un point, un chiffre. Pas facile de faire plus concis.
Si le chiffre de la chaîne est basique, celui de la facture l'est
beaucoup moins. La plaisanterie aura coûté selon le Canard Enchaîné
pas moins de 240 000 euros. Ça fait cher la pastille.
Au passage, on remarquera
que le mot « France » aura disparu du logo. Preuve s'il
en est besoin, que nos « élites » poussent
insidieusement à la mort de la nation, au profit d'un mondialisme
anonyme et sans racine.
Saucisson-Pinard reprend
les commentaires des professionnels qui ont salué la sortie de
cette révolution graphique: « Derrière ce changement
d'identité, on sent la fin d'un monde, celui de la télévision au
milieu du salon. »
« La fin d'un
monde... » Ça ne vous rappelle rien ? La fin d'un ancien
monde, l'émergence d'un nouveau monde... Il y a du macronisme à
peine voilé là-dessous... Les baratineurs des agences qui ont vendu
leur camelote au prix fort à la pédégère de l'entreprise publique
annonceur, savaient à qui ils s'adressaient. En l'occurrence, à
une grande copine de Mamie Trogneux, l'épouse-mère adoptive de
Macreux. Delphine Ernotte a donc accepté sans sourciller de faire
raquer France-Télévision pour cette gigantesque fumisterie.
Si ça vous fait rire,
Saucisson-Pinard vous rappelle que cette escroquerie se fait avec
votre argent, puisque, que vous regardiez la télé ou pas, vous
serez désormais assujetti cette année à la redevance
audiovisuelle.
On sait que la pédégère
doit sa nomination à la tête de France-Télévision davantage à
d'occultes manipulations au sein du CSA qu'à de quelconques
compétences. Elle a, de fait, réussi, depuis son entrée en
fonction, la remarquable performance de se mettre à dos ses
journalistes, d'accumuler les échecs d'audience, de jouer la tyran
politiquement correct en licenciant le responsable météo qui avait
eu l'outrecuidance dans un de ses livres, d'émettre des réserves
sur la théorie du Réchauffement Climatique, à la veille de la COP
21.
Elle a aussi fait preuve
d'un racisme anti-blanc et anti-vieux propre à caresser dans le sens
du poil notre société schizophrène : « On a une
télévision d'hommes blancs de plus de cinquante ans, et ça, il va
falloir que ça change! »
En fait, elle n'a fait
que mettre en pratique le contenu d'un de ses propos tenu en
2012 :« Les femmes se demandent toujours si elles sont
capables, il faut que ça change ! »
Effectivement, elle ne
s'est pas demandé si elle était capable... Dommage, elle aurait dû.
Car aujourd'hui, son
incompétence caractérisée éclate au grand jour, au point que même
Macreux se met à la dénoncer. Les chances sont grandes qu'on ne lui
permette pas de finir son mandat. Ce ridicule et coûteux re-styling
du logo risque bien d'être son chant du cygne.
Peut-être finalement que
Macreux a raison ; nous sommes bien dans un nouveau monde :
celui de la médiocratie vendue au prix d'un produit de luxe.
Les enquêteurs de l'office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff) ont réclamé au CSA mi-décembre des documents relatifs à la nomination de Delphine Ernotte dans le cadre d'une plainte de syndicats de France Télévisions.
RépondreSupprimerLes enquêteurs, qui agissaient sur commission rogatoire de la juge d'instruction Milca Michel-Gabriel, se sont déplacés au siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel le 20 décembre, jour d'assemblée plénière, précise Le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi.
Le CSA a confirmé ces informations à l'AFP et précisé qu'il ne s'agissait pas d'une perquisition mais d'une demande de documents. Cette procédure s'inscrit dans le cadre d'une plainte de la CFDT-Medias et de la CGC-Audiovisuel, qui soupçonnent notamment le président du CSA, Olivier Schrameck, d'avoir fait pression sur d'autres membres de l'instance pour écarter certaines candidatures au profit de Delphine Ernotte
blog de J.M. Morandini du 6 février
Merci d'avoir ainsi illustré les "occultes manipulations au sein du CSA" dont je parle.
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