Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

mardi 26 août 2014

Paroles fameuses, paroles fumeuses...



"Oui, absolument, voici mon bilan au gouvernement depuis 2 ans et demi!"
Pourquoi se le cacher ? L'actualité politique, à défaut d'être rassurante, est quand même bien réjouissante. On ne va pas bouder notre plaisir de voir toute cette bande de branquignols de socialos se déchirer dans ce nouvel acte digne de la comedia dell'arte.

Il est évident que les sorties médiatiques récentes de Montebourde et Hamon sont le signe que les rats commencent à quitter le navire. Sentant le naufrage, nos deux branquignols commençaient à préparer leur fuite, sans toutefois avoir le courage de renoncer immédiatement au confort que procure encore aux officiers des ponts supérieurs, la carcasse du navire France en perdition. Il aura fallu que le petit caudillo décide de leur montrer la direction de la sortie pour précipiter un peu le mouvement de ces rongeurs.

La suite va être délectable. Hollande Ouille et son bras droit futur rival, à la recherche d'une majorité pour continuer une politique à la fois vomie par une écrasante majorité de Français, et parfaitement dénuée d'une quelconque efficacité : voilà qui promet du spectacle. Spectacle dont ne saura pas profiter une droite (?) UMP toujours plongée dans son coma profond. L'effondrement de la France socialiste s'accélère et les plus optimistes y verront l'occasion de repartir, à terme, d'une page blanche. Les plus pessimistes, eux, c'est à l'étranger qu'ils sont déjà partis, ou commencent à faire leurs valises quand ils en ont les moyens.

Au moment où ces lignes sont écrites, on sait juste que le petit caudillo aux mâchoires serrées liquide notre Montebourde et vraisemblablement avec lui une cohorte de bras cassés ou salopards selon les cas (ils se reconnaîtront...) parmi lesquels, a minima, Filipetti qui a été à la culture ce que Michel Drucker est à l'humour, le transparent Hamon et, espérons-le, Taubira qui rimera avec bon débarras*.

La France ne perdra certes pas de grandes figures dans ce nettoyage de rentrée. Le bilan en matière de « redressement productif » de Montebourde est nul au-delà de ce qui pouvait être attendu, et au ministère de l'Economie, trois mois n'ont pas suffi à montrer l'étendue de son incompétence. On sent bien qu'en cette matière, il en avait encore sous le pied.

La postérité notera que Montebourde a quitté la scène gouvernementale sur une parole historique grandiose. Lors de son discours à la fête de la Rose qui devra sceller son destin gouvernemental, n'a-t-il pas eu ces mots extraordinaires qu'une Presse très conciliante a diffusé sans toutefois la mettre en exergue, et c'est dommage, les occasions de rire ne sont pas si nombreuses: « Trop d'austérité tue l'austérité ! » s'est exclamé le futur ex-co-ministre de l'Economie. Il fallait oser proférer cette ânerie sans rire, Montebourde l'a fait ! Et il ne s'agissait pas d'une phrase improvisée, émise au détour d'une conversation animée où il est toujours possible qu'une langue fourche quelque peu. Non, c'était bien lors d'un discours lu scrupuleusement à partir d'un texte écrit.
« Trop d'austérité, tue l'austérité ! ». Extraordinaire déclinaison de la formule « trop d'impôt tue l'impôt.
C'est Reagan qui avait émis cette formule économiquement avérée. En effet quand la pression fiscale devient trop forte, l'impôt rapporte moins car les échappatoires deviennent davantage recherchés et de plus, trop d'argent prélevé en taxes diverses pénalise l'activité vivante, celle qui est créatrice d'emplois, de revenus et de dynamisme économique et donc en finalité de revenus fiscaux. La formule, pour paradoxale qu'elle paraisse, est juste quand il s'agit d'impôt, mais elle ne peut pas être déclinée à toutes les sauces. Et il faut l'ignorance crasse en économie d'un socialiste pour l'utiliser comme un gimmick de tribune au sujet de l'austérité. Si l'ânerie avait été proférée par un banal syndicaliste cégétiste bas de plafond (excusez le pléonasme), on aurait pu simplement accueillir cette sortie d'humour involontaire par un haussement d'épaule amusé, mais le fait qu'elle émane d'un ministre, et qui plus est, par un ministre de l'économie, en dit long sur l 'état de délabrement de la compétence gouvernementale dans ce pays.

Une autre parole prononcée ce week-end a attiré l'attention de Saucisson-Pinard. Rappelez-vous le contexte :
Montpellier samedi soir dernier. Fusillade dans une cité « populaire », dixit le journal télé. Comprenez une cité racaille. Bilan : deux morts. Pour un regard de travers ou pour un différent sur fond de trafic de drogue. Ou les deux.
Bien entendu, le premier mort, un keffir, était un brave type « qui parlait de son avenir et de ses enfants ». C'est du moins ce qu'attestent des témoins interviewés, eux-mêmes des braves types assurément. Et si ces braves types de témoins à l'accent racaille n'ont été filmés qu'entre les pieds et les genoux, n'y voyez pas malice : de braves types, on vous dit, qui sont juste trop timides pour être filmés à découvert. Bref. La vie ordinaire dans une cité riche de la diversité culturelle si chère à nos progressistes.
Mais le pompon de ce fait divers maintenant quasi-quotidien dans notre France apaisée, vient des propos du maire divers gauche de la ville, Philippe Saurel qui assure : « Je ne veux pas que Montpellier devienne Chicago ! ». Cette référence à Chicago, ville du crime organisé dans les années vingt et trente du siècle dernier, est révélatrice de l'anachronisme dans lequel vivent nos gauchistes. En matière de délinquance comme en économie, ils sont toujours figés dans l'époque de Zola : la lutte des classes et le Chicago de Capone. Pourtant, il suffit de regarder autour de soi en 2014, pour constater que les villes de forte délinquance sont bien là, dans notre beau pays fier de sa politique d'immigration, de sa justice si compréhensive et de sa police ligotée et sous haute surveillance. Un maire un peu plus à la page aurait pu dire : je ne veux pas que Montpellier devienne Marseille, Paris, la Seine St Denis, Lyon, ou Toulouse... Il n'aurait eu que l'embarras du choix dans les références, qui en outre, sont bien plus parlantes pour notre public contemporain !
Et on retiendra le pitoyable « je ne veux pas » de notre maire montpelliérain de gauche comme merveilleuse illustration de la pensée de Bossuet : Dieu se rit des créatures qui déplore les effets dont elles chérissent les causes.

* Ça ne sera malheureusement pas Taubira bon débarras, mais Taubira tout ça pour ça? Taubi ras le bol!

2 commentaires:

  1. josette mamedjo28 août 2014 à 09:07

    le pays n'a pas élu des guignols pour rien , mais pour avoir du spectacle .
    Guignola tape sur le gendarme plutôt que sur le voleur ...
    les ministère sont pourvus à la manière des chaises musicales de popotins qui essuient tour à tour toutes les chaises de la rangée avec une constance dans l'incompétence qui force au respect...
    le calife nous rejoue les parapluies de Cherbourg dès qu'il se déplace et le bon Dieu tire la chasse d'eau dès qu'il ouvre la bouche ...
    les lois qui ne verront jamais le jour sont à la veille d'être votées(machin sur les gosses fabriqués par les voisins qui crèvent la faim )
    les théories d'un genre douteux qui n'existent pas sont déjà enseignées ...
    Bref tout va très bien madame la marquise.
    et dans un contexte aussi glorieux , aucun de nos "nonrepresentants" , n'a idée de démissionner une personne qui a fait défiler la France entière contre ses lois pour tordus !!!!
    mais bon sang ils ne veulent pas faire remonter les sondages en leur faveur ?
    heureusement que la guillotine ne fonctionne plus car le temps rappelle la belle et sainte période de la révolution française ou ces "anges laïques s'entre guillotinèrent dans une explosion de bonté!
    avant de causer de la paille de Poutine...regardons nos poutres ...il y en a tant !

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  2. C'est pas pour rien que Lyon est devenue la capitale du dogme (ça c'est pour l'anonyme) vivrensembliste.
    Guignol qui frappe le gendarme, ça vient de là !
    Magnifique billet, as usual.
    Merci !

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