Les médias nous ont
soigneusement tenus au courant, au terme de cette longue série de
dépôts de gerbes et dévoilements de stèles à répétition, des
vacances bien méritées de Commémorator.
Début août, les titres
tournaient autour de « Hollande à la Lanterne », ce qui
sonnait agréablement comme une promesse aux oreilles de
Saucisson-Pinard (ah, ça ira, ça ira !). Mais il s'agissait
simplement, hélas, de son séjour à la résidence de Versailles.
Ensuite, Hollande Ouille
est allé dans le Sud-est, sans autre précision, pour fêter son
anniversaire. Puis on apprit, par l'entremise de journaleux dûment
convoqués sur place par les service élyséens, qu'il était allé
sonner à la porte de son géniteur pour lui faire un petit coucou
filial dans son immeuble cannois. On est évidemment attendri par la
scène.
Mais ces retrouvailles
familiales ont aussi provoqué chez Saucisson-Pinard une réflexion
quasiment philosophique sur le Destin et son insondable mystère.
Prenez justement le cas
de ce Hollande François. Passons rapidement sur le fait qu'on puisse
difficilement concevoir, quand on voit l'individu hésitant et
mollasson qu'il est devenu, qu'il s'est trouvé, il y a soixante ans
et neuf mois, un spermatozoïde plus rapide et plus débrouillard que
les autres pour atteindre son but.
Arrêtons-nous plutôt
sur la sphère familiale dans laquelle le petit François Hollande a
été élevé. Il a grandi dans une famille dont le père, dit-on,
n'a pas franchement des idées socialisantes. Elles seraient même
complètement à l'opposé, paraît-il. Entre l'influence du père et
celle de la mère catho de gauche, il a gardé celle de la mère, en
oubliant cependant le côté catho. Pas de chance.
Puis sa carrière s'est
orientée dans la politique. Il aurait pu devenir plombier-zingueur,
ou garde-champêtre, ou bouilleur de cru, toutes professions
respectables où son incompétence caractérisée aurait finalement
eu des répercussions relativement négligeables. Mais non, c'est
dans la politique que sa médiocrité était vouée à s'exercer.
Toujours pas de chance.
Il aurait dû se
contenter d'être un permanent anonyme appointé dans une section
régionale socialiste quelconque, mais non, il a fallu qu'on lui
laisse gravir tous les échelons jusqu'à sa candidature à la
fonction présidentielle.
Avouez que jusqu'à
maintenant, la France n'a vraiment pas eu de chance. C'est comme si
le destin s'était acharné à ce que le pouvoir de nuisance du
phénomène s'exerce sur un cercle de plus en plus large de gens.
De surcroît, ce n'est
même pas comme si Hollande Ouille s'était avancé masqué, en
trompant son monde sur ses capacités : tout le monde, y compris certains de ses ministres actuels, a pu
constater, à tous moments, qu'il était fondamentalement
incompétent. Incompétent comme maire de Tulle, incompétent au
Conseil régional, incompétent comme député, incompétent comme
secrétaire du PS. Toutes les raisons pour qu'il se plante à un
moment ou à un autre, et plutôt très tôt que tard, dans son
ascension, étaient réunies. Eh bien non. Quand ça veut pas, ça
veut pas. La loi de Murphy ou celle de l'emmerdement maximum s'est
appliquée avec la régularité d'un métronome, jusqu'à ce qu'une
courte majorité d'électeurs disponibles lui permette de poser son
postérieur de notable satisfait de lui-même dans le fauteuil
élyséen.
Sa nuisance peut donc, on
le constate tous les jours, s'exercer aujourd'hui sur plus de
soixante millions de Français, sans compter les dommages collatéraux
provoqués hors des frontières par sa politique internationale, ou
plutôt de ce qui en tient lieu.
Difficile de comprendre
cette incroyable trajectoire, alors que les occasions où son
insuffisance aurait dû normalement la faire dévier, n'ont pas
manqué. Ce cursus n'est pas sans évoquer la bille de flipper qui a
beau se cogner encore et encore aux obstacles dressés sur son
chemin, finit inexorablement, entraînée par la pente, par échapper
au joueur et sortir du plateau. En l'occurrence, arriver à l'Elysée.
Il y a en France
probablement des dizaines et des dizaines de milliers de personnes
qui feraient mieux que lui au poste qu'il occupe aujourd'hui. Des
dizaines de milliers de personnes plus riches de bon sens et de
vraies idées, plus honnêtes, plus clairvoyantes, plus courageuses
que lui ; représentant la France de façon bien plus flatteuse
que lui. Plus soucieuses du bien public aussi. Alors pourquoi lui ?
Pourquoi ?
Cet enchaînement
incroyable de hasards, qui sont autant de malchances pour le pays,
laisse songeur sur le déterminisme : tout est-il inscrit
d'avance ? Avons-nous un pouvoir quelconque sur le déroulement
de la vie ? Ou ne sommes-nous que les spectateurs passifs d'un
scénario gravé dans le marbre? Que sera, sera ? What ever will
be, will be ?
Revenons aux vacances de
Hollande Ouille Commémorator. Elles se poursuivent à La Réunion
(ou doit-on compter ce déplacement comme temps de travail
présidentiel ? on ne sait plus trop). L'île de la Réunion a
voté à plus de soixante-dix pour cent en sa faveur en 2012, c'est
dire si les Réunionnais méritent ce qu'il leur arrive, notamment un
taux de chômage record de 30% de la population active, 60% chez les
jeunes. A peine arrivé, Hollande Ouille a précisé avec l'éloquence
qu'on lui connaît : « Il faut faire « plus et
davantage » (Dupont et Dupond ajouteraient : « je
dirais même plus, il ne faut pas faire moins... ») compte tenu
de la spécificité de l'île ». C'est quoi, au fait, la
spécificité de l'île de la Réunion ? D'être entourée
d'eau ?
Bref, « plus et
davantage », cela veut dire que le financement des emplois
d'avenir, cette rustine étatique supposée répondre à
l'effondrement du marché de l'emploi, qui marche si bien en
métropole... sera désormais assuré davantage par le contribuable
métropolitain et moins par les collectivités locales de l'île. Ça
valait vraiment le coup (et le coût) de faire le voyage pour sortir
cette vieille recette éculée de l'Etat venant au secours de ses DOM
avec l'argent qu'il n'a pas.
Et Hollande Ouille
d'ajouter cette très fine remarque : « Nous ne sommes pas
là pour distribuer des aides (ah bon ? Et c'est quoi alors,
cette décision?), parce que c'est un voyage présidentiel. Ici,
« on » ne fait pas la mendicité, « on » ne
demande rien de plus, « on » demande des droits ».
Ne cherchons pas à savoir qui est
ce mystérieux « on », Hollande Ouille et le péquin
analphabète qui lui écrit ses discours seraient bien en peine de
nous le dire. Mais en revanche, on constate que pour Hollande Ouille,
demander des droits, ce n'est rien demander de plus... Paradoxe qui
vaut quand même son pesant de surréalisme. (C'est dommage, il
aurait dû prendre « expression en langue française »
comme option, dans son cursus à l'ENA, notre Communicator).
Autre décision née de
l'imagination féconde de notre présidenticule : création
d'une classe préparatoire inédite aux concours administratifs,
visant à favoriser l'accès des Réunionnais aux postes de
responsabilité de la fonction publique. Car, c'est bien connu, il
n'y a pas assez de fonctionnaires dans les DOM-TOM en général et à
la Réunion en particulier. Tout comme il n'y a pas trop de
fonctionnaires en France. Et ce n'est pas comme s'il y avait un
déficit public ahurissant, et une dette nationale délirante qui
pourraient exiger des coupes sombres dans le budget de l'Etat et
notamment dans son personnel pléthorique. Heureusement.
Et enfin, Hollande Ouille
a voulu caresser la filière sucrière, très importante dans l'île,
dans le sens du poil. Les quotas sucriers devant être supprimés en
2017 suite aux demandes répétées de l'Organisation Mondiale du
Commerce, Communicator a souhaité lui apporter en compensation,
« ses garanties » d'une aide de l'Etat via « une
convention particulièrement originale ».
On ne doute pas que la
filière sucrière sera rassurée par cette garantie, vu les états
de service passés de celui qui la lui apporte.
On n'en saura d'ailleurs
pas davantage sur «l'originalité » de l'idée présidentielle.
Ce n'est pas trop grave, dans la mesure où Hollande Ouille parle
ici d'argent public qu'il n'a pas, qu'il aura encore moins en 2017,
et, espérons-le, dans le cadre d'une fonction qu'il n'occupera plus
à ce moment-là.
A moins évidemment que
la loi de Murphy évoquée plus haut, estime qu'elle n'a pas encore
complètement épuisé tout son potentiel d'influence néfaste sur le
déroulement de la vie du pays. Auquel cas, la conclusion récurrente
d'un blog fameux du blogroll ci-dessous serait, pour le coup,
inévitable: ce pays est foutu, et, plus grave, irrévocablement voué
à l'être.
A mon avis, la bille de flipper, je la vois plutôt se cogner dans une tête qui m'a l'air bien bien vide...bref, sinon, j'ai l'impression que c'est bien français de se mettre continuellement à la place des gens, et n'avoir aucun doute sur ce qu'il s'y passe..
RépondreSupprimeroh eux, ils foutent rien, c'est facile comme bonjour leur boulot.. oh lui ses croyances, elle sont bidons allons ! oh et alors ceux-là, c'est encore pire, je te jure, je suis resté 5 min près de lui, et bien il fout rien de la journée ! (5min = 24h oui pour certains)...
Je crois bien que la loi de Murphy s'applique aussi ici ... hihi.. les catho facho sont de pire en pire.. heureusement, ils sont en voie d'extinction.. ;-) !!
Vive la France multi-culturelle !
que voulez vous en fwance le seul moyen qu'on a de se défaire d'un fonctionnaire con , flemmard ou incompétent est d'accepter sa mutation pour un poste supérieur ,la surveillante fait l’éloge de cette infirmière gonflante et feignante, et celle ci passe surveillante... ailleurs ...quelques paires d'années après le surveillant chef fait l'éloge de cette surveillante casse bonbons qui part comme surveillante chef ...ailleurs , puis un jour tout le monde est emmerdé par cette connasse devenue surveillante générale ou directrice des soins ...
RépondreSupprimeret le nounou a raison on est foutu !
PS: mais non pas le parti soso, un oubli ...
RépondreSupprimercomme bouilleur de cru il va faire sauter le chaudron ton client , s'il fait cramer sa bouille il risque de se faire sauter la goule avec ce qui est bien triste pour les trois admirateurs qu'il possède encore , mais il va aussi faire sauter le quartier ...qu'il aille donc garder des moutons dans le Larzac.
En effet, ce pays est foutu, il n'a plus aucune chance de s'en sortir.
RépondreSupprimerCela dit, Hollandouille n'est que l'arbre rabougri qui cache la forêt de Brocéliande. La France politique est constituée d'une tripotée d'incapables uniquement préoccupés de leur promotion personnelle. Ceux de gauche sont encore plus cons que les autres parce qu'ils doivent respecter le Dogme mais les autres ne valent guère mieux, on l'a bien vu avec les prédécesseurs du gros tout mou.
Notre avenir, dans de telles conditions, c'est la Charia...il est temps pour les jeunes de songer à foutre le camp!
Amitiés.
Le dogme ? quésako
RépondreSupprimerhttp://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dogme/26307
SupprimerLe Larousse est un gros livre, appelé dictionnaire. Très utile. Demandez à votre libraire, où vous achetez vos bandes dssinées....
SupprimerNon, mais vous êtes bien gentil, je ne suis pas aussi stupide que ça.. mais de quel "Dogme" s'agit-il ? car il en existe une tripoté ! Quel est le domaine concerné ??
SupprimerL' a-fwance aime les incompétents, voire plus.
RépondreSupprimerVous n'y pouvez rien et moi non plus.
L'anonyme dont je vous vois affligé illustre mon propos.
Il tombe bien !