Nous avons cette semaine
une nouvelle preuve de l'inutilité, pire, de la nocivité de nos
représentants, tant au Sénat qu'à l'Assemblée Nationale, et donc
de l'état moribond de notre démocratie.
Au niveau gouvernemental,
on le savait déjà, car depuis un an et demi, il ne se passe pas de
jours sans qu'on se demande si les ministres n'ont pas précisément
été sélectionnés pour leur inaptitude à prendre des décisions
sensées et à faire des déclarations ayant un minimum de sérieux.
Mais au niveau
parlementaire, ce n'est guère mieux :
Ils se sont mis à deux
pour pondre la dernière crétinerie législative.
En premier lieu, nous
avons François Lamy, qui, probablement frustré de ne pas avoir été
sur le devant de la scène médiatique depuis sa nomination au
ministère de la Ville, et jaloux des pitreries de ses consoeurs
Duflot de Conneries et la Najat Bécassine marocaine, a
décidé de sortir de l'ombre.
En second lieu, nous
avons un parlementaire socialiste, Daniel Goldberg. Ex-responsable de
SOS Racisme, et député de Seine-Saint-Denis, Goldberg a le sens du
clientélisme. Il s'agit donc de caresser l'électeur exotique local
(il n'y a guère plus que lui pour voter socialiste) dans le sens du
poil.
Les deux compères ont
donc allié leur ignorance commune des réalités et leur
déconnection de la vraie vie de terrain pour rallonger la liste des
dix-neuf critères (!) de discrimination potentiels.
Dorénavant, en plus de
l'âge, du nom, de la race, de l'origine, du handicap, et des
quatorze autres motifs que Saucisson-Pinard met au défi n'importe
quel député de citer, la loi poursuivra les auteurs de
« discrimination à l'adresse ».
A ce jour, si vous
recherchez un chauffeur de bus scolaire, par exemple, vous ne
pouvez pas écarter la candidature d'un postulant au prétexte que
postérieurement à l'acquisition de son permis de conduire, il est
devenu aveugle. Interdit ! Le handicap est un motif de
discrimination à l'embauche !
La liste de ces critères
de discrimination demandait à être élargie d'urgence, c'est
désormais chose faite avec cette « discrimination à
l'adresse ».
Ne manque plus que le
délit de discrimination à la compétence, et le tableau sera
complet.
On pourra donc désormais,
en théorie, se retourner contre un employeur, une banque, un
propriétaire, ou quiconque prenant pour prétexte l'adresse du
postulant pour refuser sa candidature. Alléluia !
Alléluia et surtout, bon
courage ! pour le démontrer devant la Justice... !
Que deux élus supposés
« responsables » puissent être à l'origine d'une
proposition de loi aussi stupide est déjà éloquent. Mais qu'une
majorité de sénateurs et la totalité des députés de l'Assemblée
Nationale (le vote a été à l'unanimité!) aient pu emboîter leurs
pas pour l'adopter en dit long sur la déconnection totale de nos
élus par rapport aux réalités du terrain. Assurément, aucun de
ces représentants du peuple n'a jamais envoyé un CV ou effectué un
recrutement de sa vie. Autrement que par piston, s'entend.
Déconnection des réalités ou grossière démagogie. Ou les deux.
Car il reste à trouver
le recruteur, la banque, ou le propriétaire d'un bien immobilier
proposé à la location, assez naïf pour répondre négativement à
une candidature en avançant le prétexte d'une adresse située, par
exemple, dans une zone de racaille...
Imaginez donc la réponse
d'un recruteur à une candidature :
« Cher Monsieur,
Nous vous remercions
d'avoir répondu à notre recherche d'un contrôleur de gestion.
Malgré tout l'intérêt de votre candidature dont le profil
correspond point par point aux qualités recherchées pour ce poste,
nous avons le regret de vous annoncer que nous ne pouvons pas la
retenir parce que vous habitez en Seine-Saint-Denis, qui est une zone
de bougnoules, et en conséquence, il demeure le risque que vous en
soyez un... »
Déjà, il y a belle
lurette que les recruteurs ne se donnent même plus la peine de faire
des réponses négatives. Si nos représentants du peuple avaient
quelques notions de ce qu'est la vie, la vraie vie, la vie ordinaire
des citoyens dont ils cherchent à capter les voix, ils sauraient que
les recruteurs, dans leur immense majorité, jettent purement et
simplement au panier les CV qui ne répondent pas à leur recherche,
sans même avoir la correction de leur donner une réponse.
Et si par le plus grand
des hasards, une réponse négative est envoyée, il y a peu de
chance pour que ce refus soit motivé.
Et si enfin, par
extraordinaire, le recruteur se trouvait encore doté d'un résidu de
savoir-vivre ayant survécu à la mentalité post-soixante-huitarde
en vigueur, et donnait la raison de son refus, quelles sont les
chances pour qu'un de ces vingt critères de discrimination soit
avancé ? Il faudrait que le recruteur soit non seulement
courtois mais aussi un fieffé imbécile... Probabilité négligeable.
Donc dans l'hypothèse où
un employeur refuse délibérément d'embaucher un arabe – car
c'est bien cette hypothèse qui est visée par cette loi, on voit mal
ce qui pourrait l'en empêcher. En tous cas, pas cette loi aussi niaise qu'inutile.
Il y a chez nos élus une
méconnaissance totale des réalités du monde des entreprises. Nos
élus pour la plupart énarques, fonctionnaires, ou enseignants, ignorant tout de la
société civile et des règles qui y prévalent, sont la proie des
fantasmes des idéologues gauchistes qui sévissent au MRAP, à la
LICRA, ou à SOS Racisme, entre autres.
Le test du CV anonyme a
déjà été mené dans les zones dites sensibles, et avait démontré
que, contrairement à l'hypothèse de départ qui avait motivé le
lancement du test, les recruteurs ont d'autres soucis que de
connaître la couleur de peau, ou la sonorité du nom du candidat.
La leçon n'a donc servi
à rien. C'est vrai que nos gauchistes, par nature, n'ont que faire
de la réalité, surtout lorsqu'elle s'entête à contre-dire le
dogme.
Nous sommes à une époque
où le candidat à un poste de balayeur chez Pepsi-Cola n'a aucune
chance d'être recruté s'il n'a pas occupé auparavant un poste de
balayeur chez Coca-Cola. Le marché du travail est tellement
disproportionné entre l'offre et la demande, que les recruteurs
n'ont aucune raison de prendre un risque quelconque dans leur choix.
Seule prime l'adéquation du profil et de l'expérience
professionnelle avec le poste. Les délires de discrimination et de
stigmatisation supposées qui obsèdent tant nos idéologues
gauchistes et les élus qu'ils manipulent, à droite comme à gauche,
ne sont que le carburant de leur mode de fonctionnement et la
justification de leur petite existence.
Voilà donc une nouvelle
loi imbécile, une de plus, qui vient encombrer inutilement un Code
du Travail et un Code Pénal dont tout le monde reconnaît déjà
leur complexité absconse.
Il est vraiment urgent de
balayer cette engeance de nos Assemblées prétendument
représentatives du peuple.
Et sinon, pourquoi pas proposer deux "France", celle des bons-riches et celles des pauvres-étrangers, et on met un grillage entre les deux avec des tourelles et on tire à vue dès que l'un du deuxième groupe s'approche.. !!
RépondreSupprimerSans rire, vous pensez vraiment qu'un jeune diplômé et compétent habitant un quartier "ghetto" du 93 a autant de chance de trouver du travail qu'un jeune diplômé pas forcément compétent habitant Neuilly ?!?!?
Sinon, vous ne voulez pas faire un article sur un sujet qui pourrait mettre un peu d'optimisme dans tout ça... sur le taux de natalité par exemple.. pour dire que la France est la seule nation européenne (avec l'Irlande) à avoir un taux à 2 enfants par femme!! Ce qui signifie que les générations se renouvellent... Car les autres pays (l'Allemagne en premier) devront choisir entre sacrifier les jeunes où les vieux.. sympathique !! ou sinon d'avoir recours à l'immigration..(de pays en voie de développement bien-sur).. et là on dira que finalement, en France on a pas si mal gérer que ça ;)
En matiere de population ce qui compte aujourd'hui c'est la qualité non la quantité.Au vu de l'évolution des résultats test PISA (impactés par les enfants d'origine immigrée),on peut difficilement être optimiste.
SupprimerEffectivement, si notre anonyme compte sur ces générations d'immigrés sans qualifications, ni bagages scolaires, consommateurs de subventions, d'allocations diverses et variées, pour payer sa retraite, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
SupprimerSi vous aviez eu une entreprise à vous, vous auriez la réponse à votre première question... Quant à votre optimisme du second paragraphe, il démontre votre parfait formatage. Le taux de natalité dont "on" se gargarise en France est dû bien évidemment à l'extrême fécondité de la population immigrée (dont la proportion sur la population de souche est la plus forte d'Europe, ceci expliquant cela), et à rien d'autre. Lisez tout ce que vous pouvez trouver sur les notions de "remplacement" de population en France, et vous comprendrez (peut-être. Car votre cas paraît bien désespéré.)
RépondreSupprimer"Si vous aviez eu une entreprise à vous, vous auriez la réponse à votre première question..."
Supprimer==> ce n'est pas nécessaire, ce sont les faits qui parlent.. il y a plus de jeunes diplômés des quartiers difficile au chômage qu'à Neuilly...
"Le taux de natalité dont "on" se gargarise en France est dû bien évidemment à l'extrême fécondité de la population immigrée"
==> je n'ai pas dit le contraire, j'en suis même persuadé également :) ma conclusion en atteste.. (relisez-moi plus haut) on a eu une immigration forte à un moment donné, ce qui permet le renouvellement des générations avant qu'il ne soit trop tard... :)
Et cet article c'est pour quand du coup ? :)
@cher anonyme
SupprimerVous avez cessé de me confondre avec le taulier ?
Non, pitié, ne le relancez pas là-dessus, il va se sentir obligé de répondre tout en m'accusant d'"entretenir artificiellement" l'audience de ce blog!! Laissez-le dire, ça n'a aucune espèce d'importance. Merci!
Supprimer"Le Taulier" de ce blog.
haha ridicule..., j'espère au moins que vous vous en rendez compte ;)
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