Ces jours-ci, on en vient
à regretter que le ridicule ne tue pas. Il y aurait une hécatombe
au sein du gouvernement, et ça nous rendrait bien service.
A commencer par le
premier sinistre et son minus(tre) de l'intérieur. Nos deux
comiques, qui ne supportent pas la concurrence, mettent tous leurs
efforts pour s'occuper toutes affaires cessantes, du cas Dieudonné.
Il n'y a en effet rien de
plus urgent à régler dans ce pays, rien de plus digne de leur
statut de ministre que de s'occuper des sketches d'un bouffon qui ne fait pas rire le roi.
En effet, figurez-vous
que le pays est sous la menace directe de ce saltimbanque qui mène
la subversion payante... dans des théâtres de province. Dieu
merci, le dangereux agitateur est déjà interdit d'antenne, aussi
bien radio que télé. Mais ce n'est pas suffisant. La tranquillité
de nos concitoyens et la moralité publique réclament toute
l'attention de notre élite gouvernementale.
Aussi, Z'Ayrault et
Manuel Gaz se sont longuement grattés la tête, puis en tirant la
langue, se sont appliqués à rédiger une circulaire adressée aux
maires et préfets, pour leur donner le mode d'emploi du parfait
petit dictateur : comment interdire un spectacle sans passer
précisément pour un dictateur.
L'astuce est la
suivante : on peut interdire tout et n'importe quoi sous le
prétexte qu'il y a « un risque pour l'ordre public ». Le
procédé a été éprouvé depuis longtemps par Staline, Mao, Ho Shi
Minh, Castro, Kim Jung Il...
Bon.
Mais s'il n'y a pas de
risque ? Comment que c'est-y qu'on fait ?
Facile. On organise des
manifestations contre le spectacle en question. Aussitôt dit,
aussitôt fait : le gouvernement appelle les potes à la
rescousse. Le Conseil représentatif des institutions juives, le
Crif, appelle « à la mobilisation républicaine », en
organisant des manifestations dans toutes les villes où est prévu
le spectacle du dangereux subversif. Manifestation = désordre,
désordre = contraire de l'ordre, contraire de l'ordre = risque pour
l'ordre public, risque pour l'ordre public = interdiction. Et le tour
est joué.
Et l'astuce réside dans
l'interprétation de l'origine du désordre. Par exemple, imaginez
qu'un « artiste », nourri aux subventions publiques mais
en mal de reconnaissance, cherche la provocation pour pallier son
manque de talent. Il s'en prend, c'est toujours un exemple bien sûr,
à un symbole chrétien, et représente le Christ dans un flacon
d'urine. Mettons que l « oeuvre » s'intitule, par
exemple, « Piss Christ ». Imaginez que ce sacrilège
mobilise des manifestants devant l'exposition avignonnaise de
l'artiste raté. Qui représente alors un risque pour l'ordre
public ? L' « artiste » subventionné ou les
manifestants chrétiens? Les chrétiens bien sûr. D'où interdiction
de la manifestation et arrestation des manifestants. Elle n'est pas
bonne, la méthode ? Il n'y a plus qu'à l'appliquer.
C'est pas si difficile,
finalement, la dictature socialiste.
Toujours dans le registre
de la dictature-mode d'emploi, et toujours le même jour : Désir
d'Harlem estime que, finalement, tout bien considéré, « le
recours aux ordonnances – prôné par Hollande Ouille lors de son
premier conseil des ministres de l'année - est une bonne chose si il
est utile pour l'emploi ». Sa justification ? « Il
faut de la vitesse, de l'audace et de l'action ». C'est vrai,
quoi ? Ça fait déjà un an et demi que ce gouvernement est
supposément à l'oeuvre, le chômage continue de grimper comme
jamais, et maintenant ça urge de faire quelque chose. Alors si ces
feignants de députés gênent la mise en place des solutions
créatives que ne manquera pas d'inventer notre fécond ministère du
redressement productif, il faut bien se passer de leur concours. Et
de toute façon, « le parlement n'est pas du tout frustré de
ses droits législatifs », nous affirme le premier sectaire du
Parti Socialiste. On est rassuré.
Bref, que ça soit pour
créer de la diversion médiatique, imposer un mode de pensée ou
trouver des excuses au fiasco général de sa politique, il n'y a
plus d'autre alternative pour ce gouvernement socialiste que la
dictature. Car le naturel revient forcément au galop. Et plus le
fiasco économique sera évident, et la résistance virulente, moins
la dictature sera soft. On a donc de beaux jours devant nous.
Je ne sais pas pourquoi cette phrase m'occupe l'esprit : "douze balles dans la peau". Pourquoi ? Pour qui ?
RépondreSupprimerUne seule suffit pour le mou du chorizo
SupprimerIl n'y a plus de sous, il ne faut surtout pas froisser les lecteurs du talmud ...
RépondreSupprimersi tu penses que le probleme de la france ce sont les juifs, think again, le renard (pourtant c'est sense etre malin comme animal non ?)
RépondreSupprimerParce qu'il y a un problème en Afrance ?
SupprimerMais, putaingue, y a aucun problème !
Tout baigne, tout va bien, je vois pas où vous trouvez que ça va mal....
Sincèrement, vous m'epatez à voir le mal partout....
Ne marie-t-on pas nos frères paydays et nos soeurs lesbiennes, rétablissant ainsi dans leurs droits légitimes ces deux catégories de la populace injustement discriminées ?
Ne recycle-t-on pas sur les listes électorales les syndicalistes cocufiés par le gouvernement ?
N'ouvre-t-on pas nos frontières aux familles injustement déboutées du droit d'asile par une justice aveugle et sourde ? ( moive qui croivait que Thémis avait les yeux bandés dans toutes les représentations, fallait il que je sois con....)
Alors pouvez vous, en toute honnêteté, prétendre qu'il y a un problème en Afrance ?
Non
Non, bien sûr
Pas de problème
Retournez au lit ou devant la télé ou reprenez vos activités habituelles, tout baigne, y a pas de malaise, not' presigland veille
Sieur Anonyme,
SupprimerSur que le problème n'est pas juif mais bon nombre tiennent les ficelles des porte-monnaies donc il ne faut pas trop les froisser ...
Excellent !
RépondreSupprimerLe plus évident dans cette histoire, c'est la collusion entre ce gouvernement et les assoces communautaristes.
Le petit Klarsfeld, avocat qui ne sait pas parler, menace directement les spectateurs imprudents qui iraient "quand même" voir des spectacles interdits.
Les appels aux désordres publics sont clairs, non voilés et les auditeurs lambdas entendent, éberlués. Des manifestations anti-Dieudonnné seront "saines". Comme l'étaient les manifs des antifas contre les Veilleurs MPT...
Ca va péter !
Grosse quenelle le 26 Janvier !
La socialoperie c'est maintenant
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