Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

jeudi 16 février 2012

Le Conseil d’Etat : instrument au service des collabos.


Le Conseil d'Etat a enjoint au ministère de l'Intérieur d'autoriser le retour en France d'un Algérien expulsé en mars 2009 à l'âge de 71 ans, après avoir vécu trente-cinq ans dans l'Hexagone où réside sa famille, selon une décision consultée mercredi par l'AFP.

Selon cette décision rendue début février, le ministère de l'Intérieur dispose d'un mois pour délivrer un visa long séjour au requérant, "sous astreinte de 100 euros par jour de retard".

Kafka, pas mort ! Voici l’histoire d’un Algérien, Larbi B.,  arrivé illégalement en France en 1972. Il y fait plusieurs enfants. Cinq ans seulement plus tard, en 1977, il est condamné à 5 ans de prison pour, entre autres, association de malfaiteurs, et à 10 ans d’interdiction du territoire. A sa sortie de prison, il est donc frappé par un arrêté d’expulsion. Se réfugiant alors dans la clandestinité, il échappe à cet arrêté qui ne peut s’exécuter qu’en 2009.

Là-dessus intervient le Conseil d’Etat, dont le juge administratif estime que ce délai d’exécution est trop long ! En conséquence, il demande la suspension de l’arrêté et « somme » l’Administration de « tout faire pour permettre son retour en France ».
Heureusement, la demande de visa de Larbi B. est alors refusée.
Le Conseil d’Etat revient à la charge en estimant que ce refus porte une « atteinte excessive » au droit de Larbi B., à sa vie privée et familiale !

L’avocate du délinquant arabe, Me Férielle Kati, s’apitoye : « La justice vient de reconnaître que mon client a été injustement séparé de sa famille depuis trois ans et renvoyé dans un pays où il n'avait aucune attache et vivait dans des conditions indignes ».

On croit rêver. On aimerait que ce ne soit qu’un rêve, un mauvais rêve. C’est hélas la triste réalité de notre pays, qui vient de donner une nouvelle preuve de la volonté de certaines de ses « élites », de le voir se faire hara-kiri.

Le message ainsi donné à tout immigré clandestin est clair : venez, passez nos frontières passoires,  reproduisez-vous à volonté en bénéficiant de toutes les prestations sociales possibles, ne vous encombrez surtout pas de respecter nos lois. Au mieux, vous ne vous ferez pas pincer, au pire, vous serez hébergé gratuitement quelques mois dans nos prisons qui, par comparaison avec celles de vos pays d’origine, sont des hôtels 4 étoiles. Et si vous êtes officiellement expulsé, prenez le maquis. Laissez passer quelques années, et venez ensuite pleurer auprès du Conseil d‘Etat qui vous fera rétablir dans vos « droits » (rien que d’écrire ce mot, dans ces circonstances, me hérisse le poil !), avec indemnisations financières à la clé !

MAIS OÙ VA T-ON, dans ce pays ?

Ne perdons pas de vue, que, outre la décision absolument inique de ce Conseil d’Etat, qui pose d’ailleurs la question même de son rôle et de son utilité, le simple recours à cette Haute Juridiction, suppose de très nombreuses et puissantes complicités. On pense bien que ce n’est pas juste cet ancien malfrat, étant, pour reprendre l’expression de son avocate, « dans un pays (l’Algérie) où il n'avait aucune attache et vivait dans des conditions indignes », qui a pu opérer ce recours tout seul.  Quels sont les juges, les avocats, les associations militantes, tous et toutes faisant preuve de collaboration active avec l’occupant, qui sont intervenus dans cette opération ? Il faudra bien qu’un jour, quand la France aura repris ses esprits, que ces collabos soient dénoncés et rendent des comptes.

Au moment de voter aux prochaines Présidentielles, il faudra se souvenir de ce fait divers judiciaire et  se poser la question de savoir quels sont candidats les plus susceptibles de poursuivre, voire d’accélérer cette dérive suicidaire, et quels sont ceux dont on pourrait penser, même avec quelques réserves, qu’ils seraient en mesure de stopper, ou mieux d’inverser, le processus.

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