Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

dimanche 6 mars 2022

Electroencéphalographie présidentielle.

 


La technologie de l'intelligence artificielle n'arrête pas de progresser. Saucisson-Pinard s'est procuré un radar EEG (électroencéphalographe à ondes cérébrales). C'est un appareil qui permet à distance de capter les pensées d'un individu à son insu et de les transcrire numériquement. Saucisson-Pinard a pu le tester sur le psychopathe de l'Elysée lors de ses dernières apparitions à l'écran, et vous en livre ici les principales données récentes, étalées sur quelques jours à peine.


« Salopard de Poutine ! Il m'a bien foutu la honte, ce salaud, l'autre jour, quand il m'a laminé dans son exercice de power play au Kremlin. (NDLR : voir l'article « Pensées présidentielles » du 9 février). Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce dans mon compte-rendu de notre dernière conversation téléphonique. L'avantage d'un appel téléphonique, c'est qu'il n'est pas public, je peux en rapporter ce que j'en veux, et surtout, Poutine ne peut pas apparaître comme vainqueur de cette confrontation. Et c'est heureux, parce que ses arguments étaient plutôt fondés, alors que les miens... ben, j'en avais pas trop, sur le coup, à lui asséner. Maintenant, avec le recul, je peux trouver deux trois trucs à lui balancer, indirectement. 

Tiens, je vais dire aux Français que cette guerre est un tournant historique qui laissera des traces, que plus jamais les choses ne seront pareilles, que le retour à la vie d'avant sera impossible. Je n'ai qu'à m'inspirer de ce qu'avait dit mon maître à penser Klaus Schwab sur un autre sujet, le transhumanisme. J'ai juste à copier-coller. Je vais leur dire que cette guerre sera longue, que le risque nucléaire n'a jamais été aussi grand. Ça va leur mettre le trouillomètre dans le rouge, à mes gueux. Rien de tel que distiller la peur chez ceux que vous voulez dominer et asservir. C'est le B.A BA de l'emprise sur l'ennemi. J'ai lu quelque chose à ce sujet quand dans ma jeunesse, j'ai étudié « Machiavel pour les Nuls » (NDLR: Machiavel a écrit "Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes"). Après tout, ça a plutôt bien marché avec la Covid-19. Ils ont bien flippé grave, mes gaulois réfractaires, avec cette épidémie de grippe. Et ils ont marché droit. Ils ont tout avalé : le confinement, le couvre-feu, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal. J'en avais bien besoin après ce mouvement des gilets jaunes, ces gueux qui roulent au diesel et fument du papier maïs. Pour le coup, c'est eux qui m'avaient foutu la pétoche. Heureusement que j'avais mes flics doués en éborgnement et en mutilation sous la main pour les mater et ma milice antifa pour discréditer leur mouvement !

Mais bon, je sens bien que ce Covid-19 ne marche plus aussi bien. D'abord, même le gueux de base commence enfin à comprendre que l'efficacité du vaccin est plus que douteuse. Et que donc, mon pass vaccinal n'a rien de sanitaire mais est bien un outil politique. Ensuite il constate que tous les pays environnants lèvent les uns après les autres les contraintes sanitaires. Et enfin, le voile qui couvrait les effets secondaires parfois mortels de ce vaccin, commence à se lever et l'affaire pourrait bien prendre une tournure de scandale planétaire un peu avant que dans pas longtemps. Les statistiques officielles commencent en effet à démontrer que le vaccin serait trois fois plus mortel que le virus. C'est embêtant. Surtout pour mon Véran. Il peut prendre cher. Mais bon, c'est pas mon problème. Moi, je dois remplacer la peur du virus par la peur de la guerre. De la vraie. Ça devient urgent.

Il faut que je mette la barre très haut, maintenant que j'ai déjà utilisé le terme de guerre pour lutter contre une grippe. Une vraie guerre se joue pas très loin, alors je dois faire dans l'hyperbole. Tiens, je vais mettre dans mon allocution une référence à la Shoah. Ça plaît toujours. Surtout à ma clientèle juive. Evidemment, ça tombe mal que mon pote Zelensky aime s'entourer de néo-nazis, avec son bataillon Azov, et le parti Secteur Droit à sa botte. Mais bon, de toutes façons, ce n'est pas ma presse mainstream qui relèvera ce léger paradoxe d'accuser d'antisémitisme celui qui précisément affronte un président entouré de nazis. Oh tiens, j'ai une bonne formule, style « on a encore rien vu ». Euh... oui, c'est ça. Je vais dire « Le pire est à venir ! » C'est bon, ça. « Le pire est à venir ! » C'est court, ça claque, ça fout la trouille, et ça pourra être repris en titre à la une par mes domestiques médiatiques.

Et juste après avoir prévenu « Le pire est à venir », pan, j'annonce ma candidature à la présidentielle. Mes manants ne pourront pas dire que je ne les ai pas prévenus ! Ah ah ah, j'arrive à me faire rire tout seul !

Evidemment, le risque que cette guerre ne soit pas aussi longue que ce que j'annonce est réel. L'armée russe va me plier l'armée de Zelensky en quelques semaines. Mais ce délai sera suffisant pour que je sois réélu, et après, on aura bien oublié mes prédictions à la Nostradamus du pauvre.

Bon, concentrons-nous sur cette annonce de candidature.

Au cours d'un meeting ? Non, trop risqué qu'il n'y ait pas grand monde, comparé aux meetings de Zemmour. Déjà que quand je vais au salon de l'agriculture, je dois y aller quasiment en catimini, avant l'ouverture, et en ameutant juste ma Presse et le ban et l'arrière-ban de sympathisants LREM, histoire qu'il y ait un peu de monde sans hostilité autour de moi... ! Non, tiens, je vais faire comme Mitterrand en 1988 : écrire une lettre. C'est bien, ça, une lettre ! Je vais écrire une lettre à des gueux que j'ai traités d'illettrés. C'est tout moi, ça, ma spécialité du « en même temps » dans toute sa splendeur. Décidément, je suis trop bon ! Une lettre de candidature, c'est une idée de génie. Ça fait président intellectuel qui s'adresse à son peuple érudit, en toute transparence et en toute confiance, genre papa qui écrit à son fiston pour lui dire tout l'amour qu'il éprouve pour lui et comment il va s'occuper de son avenir et patati et patata. Allez, c'est décidé, je déclare ma candidature avec une lettre. Bon, Mitterrand avait écrit une lettre de plusieurs pages en brossant un programme complet sur 57 sujets ; qu'il n'allait pas appliquer, bien sûr, mais ça, on s'en fout, ça avait de la gueule. Tout bien pesé, mon problème, c'est que je n'ai pas vraiment de programme à tenir sur des dizaines de pages. Après tout, mon programme, les gaulois réfractaires, tous ces gens qui ne sont rien, illettrés pour la plupart, en ont déjà une petite idée à travers ce que j'ai fait depuis cinq ans : vendre la France à la découpe, la soumettre toujours davantage à la dictature de l'UE, exploser sa dette, la laisser envahir par des hordes d'immigrés, de préférence de Musulmanie qui auront soin de détruire ce qu'il reste de la Culture française qui, de toutes façons, n'a jamais existé, supprimer une à une les libertés individuelles pour mieux soumettre ce peuple de gueux aux injonctions du Forum Economique Mondial de Schwab, Soros et compagnie, mes donneurs d'ordre. Pas de quoi tenir sur plusieurs dizaines de pages. Non, une lettre d'une page suffira amplement. Je vais enfiler la série de poncifs habituels, de termes creux et grandiloquents qui ne veulent rien dire de concret, qui n'engagent à rien, surtout. J'ai l'habitude, c'est même ma spécialité. Bon, ça c'est fait.

Et après ? D'abord, m'assurer d'une couverture médiatique maximale avec ma déclaration de candidature à la Une de tous les papiers. Pas difficile, juste quelques coups de fil à donner à mes patrons de Presse, comme je l'ai fait en 2017.

Bon, ça c'est fait aussi. Ensuite, voyons, voyons... Ah oui, très important : surtout, surtout, ne pas me confronter aux autres candidats. Avec mon triste bilan, je prendrais une volée de bois vert à travers la tronche. Ils me tomberaient tous dessus à bras raccourcis comme la vérole sur le bas-clergé. Non, je vais prétendre que le conflit en Ukraine mobilise toute mon énergie et tout mon temps. Qu'il en va de la sécurité des Français. Que je ne serve à rien comme je n'ai servi à rien jusqu'à maintenant, n'a aucune importance. Seule l'apparence compte. J'ai juste à hurler avec les autres loups de « la communauté internationale », comme ils disent, ces pisse-copies, quand ils parlent de l'Europe de l'Ouest, des USA et de l'Australie : « Gentil Zelensky, méchant Poutine ». C'est binaire, donc simple à énoncer pour mes journaleux cossards, simple à comprendre pour le public inculte et peu curieux. Et puis, le temps que les populations de cette « communauté internationale » réduite aux acquêts se rendent compte que les sanctions à l'encontre de la Russie les pénalisent plus dans leur quotidien qu'elles n'impressionnent Poutine, je pourrais être réélu, et il sera trop tard pour qu'elles mouftent.

Donc, pas de débat de premier tour.

Ensuite ? Ursula, ma copine et conseillère en démocratie appliquée, m'a dit de faire taire les opposants. Elle a raison. Elle a censuré RT et Sputnik sur l'ensemble de l'UE d'un seul coup d'un seul. Pas sûr qu'elle avait le mandat pour ça, mais bon, en tous cas c'est efficace. Si les Français veulent avoir des infos sur ce qu'il se passe en Ukraine, ils n'auront qu'à regarder BFM. Ou à écouter France Inter. Ou n'importe quels autres médias que je viens d'arroser de quelques centaines de millions d'euros d'argent public, en fait. Ils me doivent bien ça. Au moins, les Français profiteront ainsi de ce que je fais de leur pognon.

Donc le principe est : censurer, censurer, et censurer encore. Commençons par les comptes twitter des jeunes de Zemmour, Génération Z et les autres. Un coup de fil à la responsable des affaires publiques de Twitter France et c'est fait, ces comptes sont bloqués. Pas pour rien que j'ai mis cette greluche à ce poste : elle était mon ex-conseillère culture, éducation et numérique de mon parti La République en Marche ! Elle ne peut rien me refuser.

Quoi d'autre ? La maîtrise des Instituts de Sondage, je l'ai déjà. Leurs propriétaires sont des potes. Ils m'assurent de me présenter toujours largement en tête des intentions de vote. C'est ce que j'appelle de la fabrication d'abstentionnistes. Les pauvres se découragent à la vue de ces sondages et se disent « à quoi bon voter, c'est râpé » et ils restent chez eux. C'est autant de pris chez l'adversaire. Et si d'aventure un sondage non officiel proposé imprudemment par un support médiatique quelconque, comme Le Figaro ou RTL, montre un scepticisme très majoritaire à l'égard de mon pouvoir de conviction dans cette lettre de candidature, ou un désaccord à 90% sur son opportunité, il s'agit de réagir illico presto en appelant le support en question pour qu'il supprime tout de suite la parution du dit-sondage.

Bon, il me faut maintenant penser au futur proche. Au débat de second tour. Si mes magouilles et mes trucages de décompte des votes du premier tour me permet ce second tour, bien sûr. D'ailleurs, à ce sujet, il faudrait que j'appelle Biden. Non, pas Biden. Appeler plutôt ceux qui le manipulent ; le pauvre, je ne suis pas sûr qu'il soit encore en état de répondre au téléphone... Ils me diront comment on truque une élection. Bon, imaginons que je sois au second tour. Qu'est-ce que je fais, au sujet de ce débat ? Le refuser, comme l'a fait Chirac qui a préféré se défiler, ne se sentant pas de taille à affronter un fin débatteur comme Le Pen ? Hum, pas facile, ça paraîtrait gros. Si je me retrouve face à Zemmour, ça va être un massacre. Une boucherie. Donc non seulement il faut que je magouille à mort pour être au second tour, mais il faut aussi que je magouille pour que ça soit ou Pécresse, dans l'idéal, ou Le Pen, qui y arrive. L'une comme l'autre sont à ma portée. Pécresse aura du mal à montrer qu'elle a autre chose à proposer que la poursuite de ma politique qui foire, sauf à se contredire de façon flagrante, et la Le Pen, elle va être traumatisée par son ratage de 2017 et je peux m'en tirer.  Mais si par malheur, je me retrouve avec Zemmour pour ce débat, que puis-je faire ? Réfléchissons... Est-ce qu'une procédure judiciaire à la Fillon ou un fortuit accid...»


Malheureusement, le radar EEG de Saucisson-Pinard a connu à ce stade un bug, et il ne lui a pas permis de lire la pensée de Macreux sur ce qu'il comptait faire pour éviter de se retrouver face à Zemmour à un débat de second tour. Saucisson-Pinard va faire son possible pour remettre son radar en état de marche au plus vite et ne manquera pas de vous faire savoir le résultat de son analyse.

 

 

Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des couples racialement mixtes. Généralement un africain et une femme blanche, rarement l'inverse. Cela n'a pas pu vous échapper.



En réponse modeste à ce matraquage,
Saucisson-Pinard vous propose désormais, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de couple de type purement caucasien, bien blanc, comme l'a été le couple français typique pendant des siècles et des siècles.


7 commentaires:

  1. Je partage... Un bon moment de vous lire. Merci.

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  2. Nommer Macron, c'est participer au désordre du cosmos.
    Commenter du pseudo-Macron, c'est plus qu'une erreur, c'est une faute.

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    1. Voilà un commentaire-énigme que SP laisse à la sagacité de ses lecteurs...

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    2. La Macronie est à bout de souffle.
      La preuve irréfutable :
      La Macronie envoie Aurore Bergé parler à la tele.
      Aurore Bergé : belle, très bête et très disciplinée, un parfait petit soldat.

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    3. C'était ça ou la Schiappa. C'est vrai qu'en Macronie, ils ont le choix quand il s'agit d'afficher une pétasse. Restons positif: On a échappé à une Loiseau.

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    4. il n'y en a qu'une que je regrette dans la bandamacron, c'est la très belle Brune Poirson et son beau regard blessé

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