Dans la cour de récré, une petite fille, vêtue d'une jolie robe avec une poche kangourou, se dirige vers un garçonnet, genre premier de la classe.
- Salut Manu !
- Oh, salut ! répond Manu avec un sourire extatique à l'adresse de la petite fille.
- J'voulais te dire qu'il fallait que tu me laisses tranquille maintenant !
Manu devient livide.
- Co... Comment ça, que je te laisse tranquille ?La petite fille d'un air résolu et ferme enchaîne :
- Oui, je ne veux plus te voir.Manu n'en revient pas. Il bafouille :
- Mais tu m'avais dit la semaine dernière que tu allais me faire un gros gros bisou, parce que tu m'aimais bien !
- Bah oui, mais je ne veux plus, c'est tout !
Manu, hagard :
- Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Bah rien, mais le gros bisou, je l'ai promis à Joe.
Les yeux écarquillés par l'incrédulité, Manu annone :
- A Joe ? Mais pourquoi à Joe ? Qu'est-ce qu'il a de mieux que moi ?
- Bah d'abord, il est plus comme moi. Il est de mon quartier, on se connaît bien. Et puis, il est plus fort que toi. Et il embrasse mieux ! Voilà !
- Plus fort que moi ? Mais ta promesse, t'en fais quoi ?
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je m'assois dessus et puis c'est tout !
Complètement dépité, Manu tourne brutalement les talons et court vers un petit groupe d'écoliers, de l'autre côté de la cour de récré. Il apostrophe un autre petit garçon :
- Eh, Joe, qu'est-ce que tu me fais là ?
Le dénommé Joe était en pleine conversation avec un copain, un dénommé Boris. Jetant un regard condescendant à Manu, il répond :
- Qu'est-ce que tu m'veux ?
- Bah y a ma copine qui vient de me larguer en me disant que c'était à toi qu'elle voulait faire un gros gros bisou !
- Et alors ?
Le copain Boris intervient alors, avec un air narquois :
- Et alors ? à moi aussi elle va faire un gros bisou ! C'est donc notre copine, à Joe et moi. Pas la tienne !
Manu, choqué, a peine à s'exprimer.
- Mais on ne se fait pas ça entre copains !!
Joe et Boris éclatent de rire.
- Mon vieux, entre copains, il n'y a pas de cadeaux à se faire quand il s'agit de filles ! T'as toujours pas compris ça, Ducon ? Et puis ça fait une semaine qu'on discute ensemble, ta soi-disant copine et nous ! Sans blague, t'as rien vu venir ?
Manu est blême. Puis soudain, ses joues virent au rouge de colère. Il trépigne.
- Ben, puisque c'est comme ça, je vais... je vais vous, je vais vous...
Avec un grand sourire moqueur, Joe demande :
- Oui ? Qu'est-ce que tu vas faire, Ducon ?
- Ben, je vais... et ben d'abord, j'vous cause plus à tous les deux, voilà !!
Puis se tournant vers une petite fille qui était avec Joe et Boris, Manu s'écrie :
- Et toi, qu'est-ce que t'en penses, de cette traîtrise, Angela ?
Angela, avec une moue :
- Ach, moi tu sais, c'est pas mes zoignons, tout ça. Et puis de toutes fazons, Choe est mon meilleur Kopain. Alors che pense qu'il a plutôt raisson !
Manu en reste muet de surprise. Tout le monde le lâche. Après un moment de silence, il parvient à bafouiller de façon à peine audible :
- Dis Joe, ch'uis bien toujours votre copain quand même, à Boris et toi, non ?
Boris, fronçant les
sourcils :
- Bon, ta gueule maintenant ! Tu vas nous foutre la paix maintenant. Joe et moi, on a des choses importantes à se dire, alors, dégage !
Joe enchaîne à l'adresse de Manu, avec un sourire de commisération :
- Mais bien sûr que oui, Manu, t'es notre copain ! Tu restes dans notre groupe et tu verras, on fera plein de choses ensemble... plus tard !
Boris, moqueur :
- Bien sûr que tu restes notre copain. Un copain cocu, mais un copain quand même !Manu s'essuie furtivement une larme au coin de l'oeil, parvient à esquisser un sourire et s'éloigne, seul. La fin de la récré approche.
Boris, Angela et Joe le regardent partir en chancelant. Boris donne un coup de coude à son copain Joe et s'exclame, avec un sourire en coin :
- T'imagines plus couillon que ce gars-là, toi ?
- Je dois dire... des copains comme celui-là, on rêve tous d'en avoir !
Et les trois compères éclatent de rire. La cloche sonne la fin de la récré.
Cette histoire ne vous rappelle rien ?
Pour bien vous faire comprendre et accepter que l'avenir de la société occidentale devra impérativement être métissé et que l'homme blanc y sera désormais minoritaire, l'oligarchie mondialiste
vous impose quasiment dans chaque publicité de n'importe quel produit ou service, des peaux noires et cheveux crépus. Cela n'a pas pu vous échapper.
Comme annoncé précédemment, en réponse modeste à ce matraquage, Saucisson-Pinard vous propose, à chaque fin d'article, comme on le ferait en soutien à une espèce protégée en voie d'extinction, une image de belle blondeur.
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