Pourquoi ce blog?

Jamais l’emprise du politiquement correct sur l’Information n’a été aussi forte. Naguère subtil, il est aujourd’hui omniprésent et ne s’embarrasse même plus de sauver les apparences. Il s’affiche comme un véritable terrorisme intellectuel : non seulement il monopolise la pensée sociale et politique, son expression, mais il se permet de sanctionner, éventuellement judiciairement, tous écarts et ceux qui les commettent. Les petits soldats de la Pensée Unique, journalistes, animateurs tv ou radio, se pressent au p ortillon de l’accès aux tribunes médiatiques et c’est à celui qui affichera avec le plus de zèle sa soumission au dogme.
Ce blog a pour très modeste ambition de pointer du doigt ces attentats terroristes de la Pensée et dénoncer les personnes publiques qui les commettent, consciemment ou inconsciemment.
Si vous cherchez à lire l’actualité sous un autre angle que celui que vous imposent la tv, les magazines, la radio, la presse ou le quidam-perroquet de la rue, lui-même matraqué par ces médias, ce blog est pour vous… et attend vos témoignages !
Si les propos de ce blog vous choquent, vous pourrez ainsi mesurer à quel point vous avez été formaté par la Pensée Unique… et apprécier le degré d’urgence que vous avez à vous dépolluer l’esprit.

samedi 10 avril 2021

Compte-rendu de situation.

 


Le micro de Saucisson-Pinard dans le bureau élyséen a de nouveau intercepté une conversation intéressante. Jugez plutôt.

- "Vous m'avez demandé, Msieur le Président ?

- Oui, entre Véran ! Alors, on en est où avec cette histoire de vaccin ?

- Bah, ça avance, ça avance...

- Mais encore ?

- Bah on a l'Astra Zeneca qu'on attend et qu'on distribue dans des vaccinodromes, comme vous l'avez suggéré...

- Des vaccinodromes ?

- Ben oui, vous savez, la réquisition du stade de France pour injecter en masse ce vaccin... A ce propos, vous êtes sûr qu'un stade de sport convient pour des injections de vaccins dans les conditions optimales de salubrité, Msieur le Président ?

- …



 

 

 

- Msieur le Président ?

- Hum, excuse, j'étais en train de me dire que Elisabeth II était désormais célibataire...

- Oui, et ?

- Non, rien...

- Elle, oui, mais pas vous !

- Non, t'as raison (soupir) ... Bon, qu'est-ce que tu disais ?

- J'émettais juste un doute sur les conditions de salubrité d'un stade pour injecter un vaccin, quand on pense à ce qu'on exige, en termes de normes d'hygiène, des laboratoires d'analyse...

- Ouais, ça ira... Elle n'est pas géniale, mon idée de mot « vaccinodrome » ? Ça en jette, non ?

- Oui, Msieur le Président. Génial est effectivement le mot.

- Bon, mais ce vaccin, tu dis « on l'attend et on le distribue ». Mais on l'attend ou on le distribue ?

- Un peu des deux. On l'a distribué en première dose, mais on en attend davantage pour poursuivre les premières doses, et surtout pour faire les deuxièmes. Le labo a du retard dans la production.

- Ben, si on est à court d'Astra Zeneca, tu n'as qu'à donner du Pfizer en deuxième dose !

- L'Astra Zeneca est un vaccin, et le Pfizer est à ARN messager, mais vous avez raison, Msieur le Président, on ne va pas pinailler !

- Que dit l'OMS sur cette succession de vaccins à modes de fonctionnement différents ?

- Ils ne se prononcent pas, faute de données adéquates... Ils disent qu'à ce stade, ils ne peuvent pas vraiment la recommander...

- Oui, bon. L'essentiel, c'est que la populace voit qu'on vaccine à tour de bras, non ?

- Tout à fait, Msieur le Président !

- Et c'est combien l'intervalle de temps recommandé entre les deux doses de vaccin ?

- Ça dépend.

- Ça dépend de quoi ?

- Des stocks que nous avons et des délais de livraisons de chacun des vaccins.

- Ah d'accord ! Ils sont accommodants, les responsables des labos. T'as eu ta première dose d'Astra Zeneca, toi, non ?

- Non, Msieur le Président. C'était de l'eau distillée. Je suis médecin, je vous rappelle. Je veux bien donner l'exemple, mais pas au point de prendre des risques ! Je ne m'appelle pas Roselyne Bachelot !

- Comment va-t-elle, au fait ?

- Mieux, Msieur le Président.

- C'est quand même pas de bol pour notre communication: cette cruche prend sa première dose, et vlan, dix jours plus tard, c'est-à-dire le temps d'incubation, elle est diagnostiquée positive et doit se faire hospitaliser!

- Non, c'est pas de bol. Mais je lui ai demandé de communiquer un max sur le travail épatant des hôpitaux, soignants, toubibs etc..., histoire de parler de choses positives.

- Bien. Mais sérieusement, ce vaccin Astra Zeneca, c'est bon pour qui ?

- Pour le labo qui l'a mis au point.

- Oui bien sûr, mais je parlais en termes de patients ?

- Ah ! Eh bien, ça dépend.

- Ça dépend ?

- Oui ça dépend quand on en parle. Début février, il est recommandé aux moins de 65 ans, parce que le labo n'a pas de données sur son efficacité sur les personnes âgées. Puis, sans qu'on n'ait plus de données, on l'injecte à tous âges. Alors des cas de thromboses sont observées, clairement et officiellement liées à ces injections d'Astra Zeneca, surtout sur les patients les plus jeunes. Du coup, le 19 mars, j'ai décidé de ne l'injecter qu'aux cobayes de...euh je veux dire, qu'aux personnes de plus de 55 ans.

- Ouais. Ça craint quand même un peu, tout ça, non ? Et à l'étranger, qu'est-ce qu'ils font ?

- En Grande Bretagne, ils le réservent aux plus de 30 ans, aux plus de 60 ans en Allemagne, aux plus de 65 ans en Suède. Son utilisation est suspendue dans un nombre croissant d'autres pays.

- Bref, on ne sait pas !

- En résumé, non: on n'en sait rien ! Mais en même temps, Msieur le Président, avec un délai aussi court de mise au point d'un vaccin, ce n'est pas très étonnant ! C'était même attendu ! Mais rassurez-vous, Astra Zeneca va changer de nom, donc ça va aller !

- C'est pas bête, ça ! Ptêt que je devrais changer de nom pour me présenter à la prochaine présidentielle, non ? Il faudra que j'y songe. A part ça, l'OMS se prononce sur l'innocuité des vaccins ?

- Ils disent que le rapport bénéfice-risque reste positif.

- Ils parlent du bénéfice du labo et du risque du patient, j'imagine ?

- Sans doute. Le PDG de Moderna vient de rentrer dans le groupe des milliardaires de Forbes, à la 23e place mondiale, grâce à son vaccin.

- J'en étais resté sur l'information selon laquelle le vacciné pouvait rester un contaminant potentiel. Du nouveau à ce sujet ?

- Non, rien de nouveau. Un vacciné peut continuer à propager le virus.

- Donc on va poursuivre notre politique de confinement général, y compris pour les coba... euh... pour les vaccinés.

- Ça me paraît sage, Msieur le Président !

- Sage, mais surtout malin ! Machiavel disait : « celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ! » Et l'efficacité de ces vaccins par rapport aux variants ?

- On n'a pas trop de données là-dessus ! Vraisemblablement, il faudra disposer de nouveaux vaccins tous les six mois pour répondre aux nouveaux variants.

- Super ! Je crois que je vais acheter des actions des laboratoires concernés ! Et côté lits de réanimation, on en est où ?

- Rassurez-vous, Msieur le Président. Les lits de soins intensifs sont désormais rebaptisés, dans les statistiques, « lits de réanimation ». Ça permet de faire croire qu'on a fait des efforts de dotation des hôpitaux sans que ça nous coûte plus cher.

- Bien. Je vois que je maîtrise la situation. Merci, Véran. A plus tard.

- Oui, vous maîtrisez la situation, Msieur le Président. Mes respects."


Petite devinette. Du variant anglais, variant brésilien, variant breton, variant sud-africain, lequel est le plus dangereux ? Réponse : le Véran français !


 

4 commentaires:

  1. "Elisabeth est désormais célibataire...."
    Géant !

    RépondreSupprimer
  2. -- Elle, oui, mais pas vous !
    -- Pour le moment, pour le moment. Borloo change de linge sale ; je peux bien changer de vieille voiture.

    RépondreSupprimer
  3. Oui, faut reconnaître c'est très drôle...enfin je veux dire présenté comme ça, quoi...
    Amitiés.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que voulez-vous: vaut mieux en rire. Sinon, on se pend...

      Supprimer