Blanquer affairé à redresser le niveau scolaire. |
Le parti de Macreux (LRED, La République En Déroute) prend ses cours de communication en Corée du Nord auprès de Kim Jung-Un.
Tout porte à le croire quand on voit à quelle extrémité de flagornerie des membres de ce parti de lèche-culs sont prêts à aller, à l'égard des gouvernants. Saucisson-Pinard a littéralement éclaté de rire en entendant une députée LRED de l'Hérault (étant complètement dépourvu de toute pitié, Saucisson-Pinard vous donne son nom en pâture: Coralie Dubost) sur Cnews le 21 avril dernier, au soir, dans l'émission Punchline.
Rappelons le contexte. Il venait d'être retransmis à l'écran un « reportage » où on voyait le sinistre de l'Education Nationale Blanquer, en visite dans une école de Livry-Gargan, faire le pitre en jouant à la marelle et au chifoumi avec un gosse, devant la presse dûment convoquée pour l'occasion, et la préfète en uniforme. Ajoutons que le sinistre n'avait pas manqué de se faire accompagner de la secrétaire d'Etat chargée de « la Jeunesse et de l'Engagement », pour faire bonne mesure. Au passage, on essaye d'imaginer comment une haut-fonctionnaire peut bien occuper un temps de travail complet, et justifier sa paye, avec la charge « de la Jeunesse et de l'Engagement » ; peut-être bien à chercher de quel Engagement il peut s'agir ?
Bref, c'était l'occasion de constater à quel spectacle pathétique sont prêtes à s'adonner nos « élites » pour faire le buzz et où passe l'argent de nos impôts...
Là-dessus, pour clore l'émission, au cours de laquelle elle a déroulé tous les poncifs habituels pour défendre, en dépit de l'évidence de la gestion catastrophique de cette crise sanitaire, le gouvernement et plus particulièrement le sinistre de la Santé (pour une raison que nous verrons plus loin...), la députée est invitée à un dernier mot. Et sa conclusion, mot pour mot, est la suivante : (tenez-vous bien, c'est du lourd !):
« Je voudrais saluer notre ministre de l'Education Nationale quand il fait une marelle et un chifoumi avec des enfants, ce sont des images qui nous remplissent évidemment (sic!) de joie dans cette période qui est difficile pour tous les Français ! »
Saucisson-Pinard vous avait prévenu : c'est grandiose, non ? Façon Fabrice Luchini : "Ces i-mages nous rem-plissent de joie ! CES I-MAGES NOUS REM-PLISSENT DE JOIE ! C'est énooorme !"
Pour être tout à fait franc, Saucisson-Pinard s'est tout d'abord mépris sur ce qu'il entendait. Arrivé devant son écran vers la fin de l'émission, il ne savait pas qui était cette invitée. Et en entendant cette apologie inouïe de Blanquer, il a d'abord cru, le propos étant tellement sidérant, que c'était une opposante qui faisait de l'ironie cruelle à l'égard du ministre. De l'ironie cruelle comme lui-même, Saucisson-Pinard, n'oserait pas en faire (et d'ailleurs, Dieu sait si ce n'est pas son genre...) ! Ce n'est qu'en ayant recours au replay complet de l'émission, que Saucisson-Pinard a constaté qu'il s'agissait d'une authentique députée LRED, qui parlait le plus sérieusement du monde.
Un ministre de l'Education Nationale qui joue à la marelle et au chifoumi devant les caméras, cela « remplit de joie » les Français ! N'est-ce pas formidable ? Et il les remplit de joie, « évidemment », l'adverbe étant ici la cerise gâtée sur ce gâteau dégoulinant de mépris et d'arrogance, jusqu'à l'écoeurement.
Il est en effet évident que les enseignants, qui constatent l'écroulement du niveau de leurs élèves depuis des années, sont remplis de joie de voir ainsi leur ministre à l'oeuvre.
Il est évident que les Français qui sont confinés chez eux depuis des mois, juste autorisés à sortir pour aller bosser, oublient leurs frustrations et leur dépression en voyant, joyeusement, un ministre se prêter à cette pitrerie.
Evidemment, les restaurateurs et hôteliers, les dirigeants de TPE et PME, qui savent qu'ils vont devoir fermer boutique et perdre tout leur capital dès que les indemnités cesseront d'être versées, oublient tout d'un coup leur soucis, et sont éperdus de joie devant ce spectacle attendrissant.
Il est tout aussi évident que les Français qui ont vu leurs parents âgés mourir du Covid dans leurs Ehpads, faute de soins, de protection, et en complète solitude, se consolent joyeusement en voyant un ministre jouer à la marelle.
Les contribuables qui anticipent l'avalanche de taxes et impôts qui va leur tomber dessus à la fin de cette crise, sont joyeusement rassurés de voir à quoi un ministre occupe son temps. C'est en effet, évident.
Les Français, de plus en plus victimes d'une hausse vertigineuse de la délinquance, et spectateurs dépités d'une Justice en pleine déliquescence, retrouvent, évidemment, le sourire devant ces joyeuses images.
Alors, certes, le pays va tout droit et à marche forcée dans l'abîme, mais il y va dans la joie. Et ça change tout !
Merci Madame la députée de La République En Déroute de nous le rappeler.
Une question, cependant, brûle les lèvres de Saucisson-Pinard : est-ce que, par hasard, Madame Dubost, en 1792, à la naissance de la République, ce vocable dont vous et vos pairs avez plein la bouche, certains dignitaires n'auraient pas eu la tête tranchée pour des provocations plus futiles que la vôtre?
S'il fallait un symbole, un seul, de la déconnexion du réel de nos prétendues élites et de leur mépris pour le peuple, ce propos de la députée de l'Hérault pourrait être le mètre-étalon. A mettre au Pavillon de Breteuil, comme référence officielle. Accessoirement, il pourrait aussi illustrer à quelle bassesse un député est prêt à se livrer pour s'attirer les bonnes grâces d'un mieux placé que lui.
Saucisson-Pinard vous a gardé le meilleur pour la fin : La Dubost, l'auteure de cette tirade bouffonne, est la compagne de... devinez qui ? de Véran, le clown (clown façon Joker, de Todd Phillips) criminel de la Santé ! Beau couple, non ?
Que dire si ce n’est qu’on n’en peut plus...
RépondreSupprimerHors sol, déconnecté totalement... on est mal patron.
RépondreSupprimerTrès mal !
SupprimerIl a une compagne, Olivier ?
RépondreSupprimerEt pas un compagnon, comme tout le monde ?
Et alors? On ne peut plus être « bi »?
SupprimerBlanquer n'est pas seulement un guignol, c'est aussi un crétin qui ne sait pas conjuguer le verbe courir :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=TkkcAVC-ZZo
La longue hésitation, au moment d'écrire "je dis la vérité", dit assez le menteur.
On n'a jamais vu un bêta s'entourer d'alphas.
Vous avez si admirablement décrit la scène qu'on pourrait se dispenser de la visionner, mais la voici quand même :
https://www.youtube.com/watch?v=NHLDNx7lOsE
En prime, celle-ci, à peine moins bouffonne :
https://www.youtube.com/watch?v=pAOLqQ7fzgw
Ces abrutis sont prêts à toutes les bassesses et à toutes les clowneries pour quelques minutes à la tivi.
Quousque tandem...
La séquence des fautes de conjugaison est hallucinante. Quelle pitié !
SupprimerPour désigner ces individus, Robert Escarpit avait forgé ce joli mot : ministricule.
SupprimerMaintenant, nous avons des ministrinocules -- avec ou sans accent.
En attendant, le peuple se fait bien ministrinoculer...
SupprimerJe me rappelle de certaines de mes lectures légèrement ésotériques, et fascinantes à l'occasion, qui prévoyaient un effondrement général de l'humanité, de la civilisation, en 2012, la fin du calendrier Maya! Même certains films a succès, comme vous le savez, ont utilisé ce nombre à gogo. Et bien entendu rien ne s'est passé (bien heureusement), pas de cataclysme, de 3ème Guerre Mondiale, etc. Par contre, si vous regardez bien, depuis 2012, tout n'a cessé de s'effondrer, mais au ralenti: l'intégrité de nos politiques, la fierté nationale, la morale, les valeurs qui nous tenaient debout et donnaient un sens à notre vie, l'orthographe, l'intégrité des hommes de pouvoir, les respect de l'autre, etc. Bien entendu, on peut arguer avec raison que ça n'a pas commencé en 2012, mais beaucoup plus tôt! Ceci dit, ça s'est certainement accéléré cette dernière décennies. Et maintenant, nous avons un gouvernement qui maintient son peuple en esclavage en l'empêchant même de travailler (la dictature mêlée à la stupidité, puisque cela entraîne un effondrement des recettes du même l'Etat), ce qui ne s'est jamais vu même sous d'autres dictatures, tout en faisant jouer ses ministres à la marelle devant un parterre de journalistes complices et dépressifs. Consolation: lorsque l'on touche le fond, quelque chose doit se passer, et on ne peut que remonter. Ou alors, ce n'est encore le fond? Quand je vois la photo du crétin en costume montrant son agilité à la marelle devant un pays qui souffre, je me dis quand même qu'on ne peut en être très loin...Excellent article au demeurant, une fois de plus.
RépondreSupprimerSP croit souvent, tout comme vous, qu'on touche le fond. Mais apparemment, ils doivent creuser, ce n'est pas possible autrement!
SupprimerSi ce que vous dites est vrai, alors ils finiront par disparaître, comme dans cette fable qui parle du roquet stupide qui aboie et gratte le sol furieusement et, ce faisant, finit par y disparaître dans l'indifférence générale!
SupprimerMais ... ils creusent !
Supprimerdans la vie il y a ceux qui ont un revolver et ceux qui creusent
Supprimereux, ils creusent
Ah! Un amateur du grand Clint! J’adore!
Supprimerj'aurais même ajouté
Supprimeret nous, nous avons un révorber
en tout cas, nous avons de la mémoire
Blanquette m'aura au moins appris quelque chose, le "chifoumi" je ne connaissais pas, cela sonne bien, n'est-ce pas, sans doute un jeu qui vient de l'autre côté de la mer, non?
RépondreSupprimerRemarquez, vous m'avez vous aussi appris quelque chose, j'ignorais que cette gourdasse était maquée à ce pignouf! Qui se ressemble...
Amitiés.
Chifoumi ou pierre-feuille-ciseaux. Et ça viendrait plutôt de Chine, semble-t-il.
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